Visiter New-York (dans le froid et sous la pluie)

Je m’appelle Nathalie et je suis amoureuse de New-York. Voilà, c’est dit. Et lors de mon séjour dans la ville il y a maintenant une semaine, mon amour inconditionnel a été mis à rude épreuve. Parce qu’il faut bien le dire, parfois, les éléments se liguent contre toutes les bonnes volontés. Et apprécier la « grosse pomme » alors qu’une tempête souffle sur le pays, et que la température est passée de 20° le samedi  à 5° le dimanche, c’est un challenge de taille. Bon, évidement, il est toujours temps d’aller ailleurs, en choisissant parmi ces itinéraires aux USA. Mais rien ne m’arrête quand il s’agit de New York, et je ne manque pas d’imagination. Alors c’est parti !

Visiter New-York – Toujours et encore

Personnellement commencer un séjour à New York passe par quelques incontournables. Time Square, la cinquième avenue, Central Park en font partie. C’est donc ce que nous avons fait en cette première journée, qui a eu la bonté de nous offrir soleil et douceur dès la descente de l’avion. Et puis il y a Bryant Park, devant la New York Public Library. Ce genre de parc qui n’existe pas à Paris. Des centaines de chaises à disposition, des kiosques pour se désaltérer ou se nourrir, des zones dédiées aux jeux type échecs, dames ou dominos. Un havre de paix au coeur de l’agitation citadine, ouvert du matin jusqu’à la nuit, sans grilles ni portes closes qui en interdiraient l’accès. Les New-Yorkais l’adorent, et moi aussi !

Visiter New-York – et découvrir ses musées

Mais tout ça, c’est possible exclusivement quand il fait beau. Et comme je le disais, le temps n’a pas été vraiment au rendez-vous lors de cette semaine d’avril 2018. Heureusement New York propose une diversité de musées qui n’a rien à envier à notre belle capitale ! D’ailleurs, le long de Central Park, entre la 82nd et la 95th street, se trouve une portion de la Cinquième avenue intitulée : the Museum mile. Tout est dit n’est-ce pas ?

Dans ce périmètre, sagement alignés le long de la cinquième, mais aussi sur Madison, et sur quelques unes des rues transverses, on trouve dans le désordre : le MET Breuer, extension du Metropolitan Museum of Art dédié à l’art contemporain, le MET itself, le Guggenheim, et puis la Neue Galerie , et aussi le Jewish museum. San oublier la Frick collection.

Chacun offre une proposition qui lui est propre, une signature qui permettent de faire son choix en connaissance de cause.  Faisons donc un petit tour d’horizon.

  • Le Metropolitan Museum of Art : c’est l’équivalent de notre Louvre national. Plus ou moins. Parce qu’il faut bien le dire, c’est le Louvre qui caracole en tête des plus grands musées du monde, le MET ayant une honorable 4ème position. Cependant, il faut l’avouer, les collections proposées sont spectaculaires. Même pour la française que je suis. Parce que l’espace dédié à l’art européen du 19ème et début de 20ème propose des oeuvres spectaculaires de nos Monet, Cézanne ou Pissaro. Et puis il y a les collections. Riches, aux propositions multiples. Dans un tout autre registre, il y a aussi l’espace médiéval, impressionnant également. Le maitre mot est le suivant : ne pas manquer le MET, mais préparer sa visite en sélectionnant un, deux ou trois espaces et en renonçant volontairement aux autres. C’est la seule façon de véritablement apprécier sans finir sur les rotules et la tête sans dessus dessous. Et si je ne devais en garder qu’un ou deux, voici les tableaux qui m’ont transportée.
  • Le MET Breuer, qui a pris la place du Whitney Museum désormais installé au Meatpacking. Ici, l’art contemporain est  à l’honneur avec des installations, des évènements, et des expositions éphémères.
  • La Neue Galerie : ce musée est très particulier. En effet, il abrite un des plus célèbres tableau de Klimt : le portrait d’Adèle Bloch Bauer. Ce tableau, restitué par le gouvernement autrichien à sa propriétaire en janvier 2006, avait tout d’abord était volé à sa famille par les nazis durant la guerres. Il a fallu des années à Maria Altmann pour récupérer ce tableau qui représentait sa tante Adèle. Ce tableau est désormais exposé définitivement dans ce musée, où on peut l’admirer, pour la beauté de l’oeuvre mais aussi pour le symbole qu’il représente. Pas de photo de l’oeuvre puisque le musée l’interdit, mais une illustration captée lors de mon passage à l’exposition KLIMT de l’Atelier des Lumières.

Visiter New York – en restant dans des lieux clos

La ville est spectaculaire, ses musées magnifiques, et elle offre également des lieux incroyables qui n’ont pas d’égal ailleurs dans le monde. Commençons par l’extraordinaire New York Public Library.

L’accès en est gratuit, et il ne faut pas manquer la Rose Reading Room ( salle de lecture ) . Elle est ouverte au public et on peut s’y installer pour feuilleter un livre. Un moment suspendu dans le temps.

Et puis il y a la gare, Grand Central Station. Initialement construite en 1861, c’est en 1913 qu’elle revêt son aspect actuel. Elle manque d’être détruite à deux reprises en 1966 puis en 1976 mais ce sera grâce à Jackie Kennedy qu’elle deveint finalement monument historique nous permettant ainsi de pouvoir l’admirer aujour’hui.

Alors voilà, si un jour vous vous retrouvez à New-York par mauvais temps, vous avez l’embarras du choix. Sans oublier le shopping bien sur. Mais pour cela, il faudrait un article dédié. Je vais y penser ! Je vous dis donc à très vite pour une autre visite de New York, et pour les autres destinations de voyage qui pourraient vous tenter, il y a toujours Comptoir des Voyages.

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