Eglise Saint-Germain-des-Prés – elle a retrouvé ses couleurs !

L’église Saint-Germain-des-Près fait partie des lieux mythiques de Paris. Connue pour être une des plus anciennes églises de la capital, elle a connu des heures sombres, au sens propre du terme : manque de luminosité, décors et peintures obscurcis par la suie et la pollution. Ceux qui l’on visitée à la fin du siècle dernier savent de quoi je parle ! Mais elle retrouve enfin sa superbe et devient désormais un joyau aux couleurs éclatantes.

saint-Germain-des-Près

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Eglise Saint-Germain-des-Prés – historique

L’église Saint-Germain-des-Prés est fondée au VIème siècle, par Childebert, fils de Clovis, pour abriter les reliques de Saint-Vincent-Sainte-Croix puis de Saint-Germain, évêque de Paris. Elle fut  la première nécropole royale, avant la basilique de Saint-Denis. Elle connait ses heures de gloire et d’autres plus sombres. Assaillie à plusieurs reprises par les Normands au milieu du IXème siècle, qui menacent de la détruire, ils l’occupent à plusieurs reprises, la pillant et saccageant ses bâtiments. Au Moyen âge elle reprend vie. Et c’est à partir du XIIème siècle qu’elle se transforme, accueillant un sanctuaire gothique, le déambulatoire et ses  chapelles rayonnantes.

Lors de la Révolution, elle manque à nouveau de disparaitre, et est transformée en raffinerie de salpêtre.

On soupçonne aussi que l’église manqua encore d’être détruitependant les travaux du baron d’Haussmann. Il envisageait, lors de ses travaux de réaménagement de la capitale, de prolonger la rue de Rennes jusqu’à la Seine ! Mais elle est toujours là, et depuis 2016, un vaste chantier de restauration a été entrepris pour lui rendre son éclat.

Saint Germain des Près – restauration

Le projet de restauration de l’église Saint-Germain-des-Près en est à sa 3ème phase, celle de la restauration de la nef.

Au XIXème siècle, Hippolyte Flandrin  réalise le décor du chœur des moines (1842-1846), une partie du transept (1847), et la nef (1856-1864). Il utilise la technique de peinture murale mêlant huile et cire directement exécutée sur enduit. Pour la restauration, un « traitement en conservation du décor peint » a été effectué , sans repeint, avec dépoussiérage, refixage de la couche picturale, nettoyage doux. La restauration de la nef a duré onze mois et l’on peut désormais l’admirer dans son intégralité.

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