Eduard Munch – un poème de vie, d’amour et de mort

On connait Eduard Munch pour son célèbre « Cri« . L’exposition « un poème de vie, d’amour et de mort » offre une occasion rare de découvrir l’ampleur et la richesse de son oeuvre. Lui qui écrivait « Nous voudrions un art qui nous prend, nous émeut, un art qui naîtrait du Cœur« , mission accomplie.

Eduard Munch

Eduard Munch – soirée sur l’avenue Karl-Johan

Eduard Munch – l’omniprésence de la mort

La vie d’Eduard Munch a été jalonnée de drames personnels. Il n’a que cinq ans lorsque sa mère est emportée par la tuberculose. Dix ans plus tard, la même maladie emportera sa soeur ainée.

Quant à son frère, il décèdera d’une pneumonie à l’âge de 25 ans. Dès son enfance, Munch a donc vécu dans une atmosphère lourde, pesante et austère, dénuée de joies et distractions. Cette période a profondément marqué son art. Tout au long de sa carrière, il explore le cycle de la vie.

Eduard Munch - puberté

Eduard Munch – puberté

Dans toutes ses oeuvres on retrouve les thèmes de l’angoisse, de la mort.

Mais aussi de l’amour.

C’est sa « frise de la vie« , fil conducteur de l’exposition.

Eduard Munch – l’obsession du moi

Dans l’exposition « Un poème de vie, d’amour et de mort », le visiteur est accueilli par un autoportrait flamboyant de l’artiste.

Eduard Munch - autoportrait

Eduard Munch – autoportrait

Tout au long de sa vie, l’autoportrait constituera une sorte de fil rouge de sa création. Il en produira 70 peintures, 20 gravures et une centaine de dessins, aquarelles et esquisses.

La dernière oeuvre de l’exposition s’intitule d’ailleurs « autoportrait en enfer« .

Eduard Munch – la femme, sous tous les angles

Ayant perdu sa mère, puis sa soeur, dès son plus jeune âge, Munch passera le reste de sa vie à explorer sa relation aux femmes. Elles sont extrêmement présentes dans son oeuvre. En commençant par par le portrait de cette jeune fille entrant dans la puberté, encadrée par cette ombre menaçante qui représente peut-être les angoisses qui y sont associées.

La femme, amoureuse, telle un vampire plongeant ses crocs dans le cou de son partenaire.

Puis l’aboutissement de la femme, sa madone.

Et toujours cette chevelure abondante, qui crée le lien ou le défait.

Après la visite de cette exposition, on comprend que le Cri, oeuvre phare de Munch, a sans doute eclipsé la richesse et la complexité de l’oeuvre de l’artiste.

Edouard Munch « un poème de vie, d’amour et de mort »
Musée d’Orsay 1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris

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