L’Art déco à la cité de l’Architecture et du Patrimoine

1925 : quand l’Art déco séduit le monde.

La cité de l’Architecture et du Patrimoine nous propose une rétrospective sur l’art déco, centrée sur l’exposition universelle de Paris en 1925. Une époque qui hésite entre tradition et modernité.

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L’architecture art déco est longtemps restée associée à la guerre, aux dictatures fascistes, à Mussolini … Si bien que le mouvement qui avait dominé l’entre-deux-guerres a été quasiment gommé après la seconde guerre mondiale.

Après les ornements de l’art nouveau qui est resté un art de l’élite, l’art déco glorifie la simplicité, les lignes droites, les formes géométriques.

« L’ornement c’est le crime » disait un célèbre architecte autrichien.

L’Exposition Universelle de 1925 réunira plus de 15 millions de visiteurs, bien moins donc que les 50 millions de celle de 1900, mais elle marque tout de même le grand succès de l’art déco et d’une certaine foi dans le progrès.

Les pavillons s’étalent alors du pont Alexandre 3 jusqu’aux Invalides. Il n’en reste rien aujourd’hui. Il faut se contenter de cette maquette du Pavillon du tourisme construit par Mallet-Stevens.

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C’est aussi la période de l’automobile triomphante. Citroën emmène ses voitures en voyage, avec « La croisière jaune » ou « La croisière noire ». Et des automobilistes qui décorent leur voiture avec des « mascottes », dans l’esprit de cet art aux lignes épurées.

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Parmi les grands noms de l’époque, on en trouve aussi de plus inattendus, tels que Jean Patou, le premier couturier qui décide de créer des parfums.

« Amour amour » pour les blondes, « Que sais-je ? » pour les brunes, « Adieu sagesse » pour les rousses, et bien sur « JOY », le parfum le plus cher du monde !

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 L’exposition de la cité de l’Architecture et du Patrimoine tenait en son titre la promesse de nous faire revivre cette période de gloire .

Malheureusement, les salles d’exposition sont dans un sous-sol triste, les objets, meubles et maquettes sont peu nombreux, la scénographie laisse à désirer. On en sort déçu.

1, place du Trocadéro et du 11 novembre
75116 Paris

écrit par C Lui …

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