Jeanne LANVIN au Palais Galliera

Jeanne LANVIN – l’histoire d’une vie

C’est comme simple modiste qu’elle commença sa carrière dans la mode, pour devenir celle qui lancera la maison de couture qui est aujourd’hui la plus ancienne en activité.

Discrète, cette photo décrit parfaitement la femme qu’elle était, femme dont les mains ont forgé son destin.

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Ce sont donc 100 modèles qui sont exposés aujourd’hui au Palais Galliera dans une mise en scène orchestrée par Albert Elbaz lui même.

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Elle commença par créér des chapeaux. Puis très vite elle créé pour sa fille Marguerite, point de départ d’une collection pour enfants.

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On admire ses modèles inspirés de sa passion pour l’art déco, la précision des broderies, la richesse des étoffes.

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La foule se pressait le jour de l’inauguration pour admirer ses merveilles extraites du riche patrimoine de la maison Lanvin, et ce en présence de celui qui a redonné vie à la ligne prêt à porter de la maison : Albert Elbaz.

Impossible de ne pas tomber en admiration devant ces robes élégantes et féminines, tout comme devant la modernité de certaines esquisses ou encore de cette cape au tomber parfait.

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Le parti pris est d’exposer ces robes, extraites des riches archives de la maison, comme déposées là, alanguies, après un long sommeil.

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Et bien sur, comme tout défilé qui se respecte, on finit sur les robes de mariées.

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Alors ne manquez pas cette visite dans l’Histoire de la mode .

Jusqu’au 23 août 2015.

Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris 10 Avenue Pierre 1er de Serbie, Rue de Galliera, 75016 Paris
01 56 52 86 00

Singin’ in the rain – Théâtre du Châtelet

Singin’ in the rain – comédie musicale emblématique

Il y a ceux qui, comme moi, connaissent le film par coeur, et puis ceux qui découvrent, ceux pour qui c’est une première fois.

Singin' in the rain
Singin’ in the rain

Pour les uns comme pour les autres, assister au spectacle que j’ai eu la chance de voir hier au théâtre du Châtelet à l’occasion de la générale sera un moment inoubliable si j’en crois les tonnerres d’applaudissements qui ont clôturé la soirée.

Singin’ in the Rain donc.

Un chef d’oeuvre de la comédie musicale américaine, produit par Arthur Fred, le producteur également du non moins célèbre « Un américain à Paris » .

L’histoire se base sur les oeuvres d’un couple de créateurs, lui même, qui fut parolier pendant des années, et son partenaire, le compositeur Nacio Herb Brown.

Aparté et synopsis – pour ceux qui ne connaîtraient pas le synopsis de ce joyau musical

Nous sommes à la fin des années 20. Don Lockwood, issu d’un milieu modeste, est devenu une star du cinéma muet. Il partage l’affiche avec Lina Lamont, qui est est amoureuse de lui et entretient les rumeurs dans la presse de leurs supposées fiançailles.
Et voilà que sort le premier film parlant, qui connait un succès fulgurant. Se pose alors la question de faire un film utilisant cette nouvelle technique avec les deux stars. Seulement voilà, Lina Lamont a une voix de crécelle et ne sait absolument pas chanter.
C’est Cosmo Brown, l’ami de toujours de Don Lockwood, qui a une idée de génie : faire doubler Lina Lamont par une jeune chanteuse et actrice talentueuse qu’ils ont rencontré peu de temps auparavant et dont Don Lockwood est tombé amoureux : Kathy Selden.
S’en suivent rebondissements, tentatives d’anéantissement de la carrière de Kathy par Lina, jalouse de son amour avec Don et de son talent.
Mais nous sommes à Hollywood, et tout est bien qui finira bien , bien entendu !

 Je m’adresserai plus particulièrement à ceux, qui, comme moi, ont vu et revu le célèbre film avec Gene Kelly, Donald O’Connor et Debbie Reynolds. 

Ceux qui comme moi connaissent chaque scène, chaque chanson, et vont chercher les visages et le talent des acteurs qui ont créé le film. 

A vous donc, je dis : vous aussi, vous allez adorer. Celui qui est, pour moi, le plus difficile à remplacer, est Gene Kelly. Ce danseur unique, acteur incomparable, dont il est ambitieux de prendre la place. 

Celui qui, à mon goût, habite le plus rapidement son personnage, c’est Daniel Crossley, alias Cosmo Brown.

Mais oublions les comparaisons, oublions aussi l’absence de Cid Charisse, pour en venir à cette comédie musicale parfaitement réalisée et mise en scène, dans la veine des meilleures comédies musicales de Broadway.

On est pris par l’histoire, happé par les chansons et les danses, emporté par la musique, magnifiquement interprétée par l’Orchestre de chambre de Paris, émerveillé par un final éblouissant, comme pour toute comédie musicale qui se respecte.

J’ai adoré le parti pris d’intégrer à la mise en scène les spectateurs dans la salle. La frontière entre la scène et le théâtre tout entier s’estompe pour finir sur un moment unique au cours duquel nous avons tous fait partie de la même histoire, comme si nous étions tous entrés dans le film pour en devenir les figurants.

Enfin, une mention spéciale pour les costumes, superbes, magnifiques, splendides !

Vous l’aurez compris donc, je recommande chaleureusement ce show à tous ceux qui ont envie d’être éblouis et transportés par la musique et par la danse, comme on l’était à la grande époque de la comédie musicale.

Singin ‘in the rain

du 12 au 26 mars 2015 COMPLET
nouvelles dates du 27 novembre 2015 au 15 janvier 2016
Théâtre du Châtelet, 2 rue Edouard Colonne, 75001 Paris

L’être ou pas – Arditi et Russo

Juif . L’être ou pas : une question d’actualité
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 Une comédie de Jean-Claude Grumberg avec Pierre Arditi et Daniel Russo.



Deux voisins qui se croisent dans l’escalier. Une question anodine est lancée, ou plutôt une question intrusive, peut-être encore une simple question de curiosité : « vous êtes juif ? » . Et l’échange est lancé.
Ils vont se croiser, se recroiser, et tenter d’élucider la question, voire même de résoudre le problème.
Seulement voilà, la réponse est complexe, bien plus complexe que ne le pense celui qui la pose, mais aussi bien plus complexe que celui qui l’est ne peut le dire.
Tous les poncifs classiques sur les juifs, leur pouvoir, leur relation à Israel, sont donc énoncés avec grand sérieux par celui qui soudainement s’intéresse.
L’intéret se transforme en antisémitisme ordinaire, virevolte pour devenir soutien et bienveillance, puis défiance, menace, agression, pour se transformer à nouveau, tout cela sur fond « d’informations » trouvées sur Internet. Et oui, « si c’est sur Internet, alors cela doit être vrai  » !

On sourit, on rit parfois. On est d’autant plus frappé par la profonde bêtise de la ribambelle des préjugés antisémites  primaires qu’ils sont là assénés les uns après les autres, comme dans un concentré déconcertant de stupidité.

Arditi pourrait être son personnage, ou le contraire, tant ses propos pourraient être les siens.

Les deux acteurs sont justes tant dans leur attitude que dans leur interprétation.

Ce qui restera pour moi, c’est qu’on en peut pas apporter de réponse monolithique à une question qui touche à l’identité profonde, quelque soit son essence.
La pièce est très courte, une petite heure, pour un sujet brulant, survolé, certes avec humour, et par  deux acteurs de qualité, mais néanmoins survolé.
Je vous laisserai la surprise de la chute. Loin d’être une conclusion, elle est, s’il cela était nécessaire, une illustration de plus que la réponse à la question du départ n’a pas encore été trouvée.

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Théâtre Antoine
14 Boulevard de Strasbourg, 75010 Paris

Caroline Vigneaux tombe la robe

Caroline Vigneaux tombe la robe, pour notre plus grand plaisir à tous !

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Elle arrive en tenue d’avocat et se lance dans un superbe monologue qui s’avère être une plaidoirie célèbre et historique, celle qui sera à l’origine de sa vocation.

Car, vous l’aurez compris, Caroline Vigneaux est, enfin, a été, avocate.

Mais le ton change très vite. Nous restons pour commencer dans le même univers, à coup de « speed dating judiciaire »  et de quête du client innocent. 

Elle nous plonge dans les anecdotes de sa carrière d’avocate balbutiante – la carrière, pas elle, parce que je vous garantie qu’elle ne balbutie pas, mais alors pas du tout!

Vous ferez connaissance de Maître Profond, vous comprendrez qu’il ne fait pas m’énerver notre Caroline, parce qu’autrement ça risque de lui « donner envie de déboulonner une éolienne » – vous comprendrez mieux après avoir vu le spectacle !

Vous allez découvrir des concepts qui vous étaient méconnus jusqu’à ce jour, tel le potacon … Je ne vous en dis pas plus !

Mais surtout, voici quelques conseils d’usage avant de vous préparer à rire pendant une heure trente sans interruption :
– si vous vous appelez Nathalie et que vous travaillez à Pôle Emploi, ce spectacle n’est peut être pas recommandé …
– si vous êtes vosgien ou vosgienne, vous serez comme chez vous et aurez le droit à un traitement de faveur
– si vous êtes fan de foot, et tout particulièrement de l’OM, de grâce, gardez votre sang froid
– si vous ne connaissez pas Jacqueline Maillan, ne vous inquiétez pas
– et surtout, par dessus tout, évitez le premier rang . Conseil d’ami !

Caroline sera encore pour une semaine au Palais des Glaces, puis dans toute la France en tournée. Et elle reviendra en 2016, à l’Olympia. Alors d’une façon ou d’une autre, ne ratez pas son spectacle !

Palais des Glaces
37 RUE FAUBOURG DU TEMPLE – 75010 PARIS tel : 01 42 02 27 17
reservations

Qui vient au théâtre avec moi ?

Edit du 9 février 2015
Un grand merci aux 15 participantes qui ont tenté leur chance.
Randomizer a frappé, et la gagnante a le numéro  1 c’est à dire qu’il s’agit de Framboize !
Merci de me communiquer tes coordonnées pour que tu puisses être inscrite sur la liste des invitées !
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Un one woman show, qui raconte le parcours de son interprète, une jeune femme qui décide de changer de vie, c’est la perspective d’un spectacle authentique, et drôle, et c’est ce que je vous propose pour le 12 février au soir.
 
En effet, Caroline Vigneaux souhaite vous inviter, le jeudi 12 février à 21h15, à son spectacle « Caroline Vigneaux quitte la robe », qui se jouera au Palais des Glaces (Paris 10ème) et dont la toute presse a salué le talent.
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Quand je dis vous, c’est l’un de vous, lecteurs et lectrices.
Parce qu’en fait, il s’agit d’aller assister au spectacle, avec moi, et de surcroit, de rencontrer l’humoriste en personne, après le spectacle, autour d’un buffet !
 
Pour être de la partie, c’est simple :
il vous suffit de répondre à cette question dans un commentaire que vous laisserez sur cet article.
 
 « Quel était le métier de Caroline Vigneaux avant d’être humoriste? »
 
Le 9 février, je tirerai au sort le nom du gagnant ou de la gagnante, et il faudra alors m’envoyer vos coordonnées .
 
Et nous nous retrouverons sur place, le 12 février, pour assister au spectacle.
 
Alors vous êtes partants ?
Palais des Glaces
37 rue du Faubourg du Temple 75010 PARIS

Centre Pompidou – Marcel Duchamp ou Jeff Koons ?

Le centre Pompidou propose actuellement deux expositions qui font beaucoup parler d’elles.

Jeff Koons, mondialement connu, dans les musées comme dans les galeries où ses oeuvres sont vendues à prix d’or. Si l’on doit citer une seule de ses oeuvres, c’est invariablement son chien géant en ballons gonflables, qui a envahi twitter et Instagram depuis l’ouverture de l’exposition, et qui avait aussi fait des siennes à Versailles !

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Marcel Duchamp, dont le nom est familier mais qui, souvent, est réduit à une ou deux de ses oeuvres les plus célèbres, telles que « Fountain », autrement dit sa « fontaine pissotière » , ou encore sa Joconde à moustache.

Voir ces deux expositions l’une après l’autre entraine naturellement la tentation de comparer, ou du moins de faire un parallèle entre deux parcours, deux itinéraires, artistiques, ou autre !

J’ai commencé par Jeff Koons.

Le déclencheur de sa vocation : les tableaux exposés dans la galerie le magasin de décoration d’intérieur de son père.

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Mais ce que l’on identifie comme sa première réalisation artistique : les « inflatables ». En d’autres termes, des jouets gonflables colorés, posés sur des miroirs….Bien.

Deuxième phase « The new ».

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« l’aspirateur …semble synthétiser sa vision de la société américaine, entre pragmatisme domestique, rêve de réussite individuelle et course effrénée à la nouveauté  » cette fois, il s’agit d’aspirateurs, disposés de façon extrêmement symétrique dans des cubes en plexilas, ou encore sur des néons lumineux… Soit.

Et l’on continue à déambuler dans cet univers d’objets familiers, plus ou moins réinventés, ou repris pour leur faire passer des messages que je vous laisserai apprécier.

Ce qui est léger ne l’est pas forcément : un bateau gonflable totalement immergé dans du métal pour le transformer en sculpture pesante.

Des ballons de baskets qui flottent entre deux eaux, « paraboles de l’état d’équilibre que nous recherchons tous »… Ok.

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Ah, j’oubliais il y a aussi une période dédiée à sa femme : la Cicciolina. J’ai d’ailleurs, semble-t-il, raté la salle interdite aux moins de 18 ans… 

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La première oeuvre de Jeff Koons fut donc faite de ballons gonflables colorés, son apothéose un chien géant en ballons roses. Et ce chien est là, omni présent, forcément.

J’en ai fait, moi aussi, une interprétation.

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Passons maintenant à Marcel Duchamp.

Vous ne verrez pas son urinoir, mais c’est tout son parcours artistique, long et riche, que vous découvrirez, comme moi, ou re découvrirez, pour ceux qui le connaissent déjà, au de là de sa joconde à moustache .

Son parcours commence par l’inspiration puisée dans son entourage familial artistique, il s’inspire des grands maitres, pour mieux s’en détacher, créer sa propre voie pour terminer par sa grande oeuvre, qui peut pourtant laisser perplexe : Le Grand verre.

Le « ready made« , c’est lui. Et tous ceux qui ont ensuite tenter de s’inscrire dans ce sillage se sont ré appropriés ce qu’il avait initialisé. Mais pour y arriver, on découvre une vraie quête artistique et intellectuelle.

Les caricatures qu’il produit, sur les traces de son frère, marquent le lien qu’il établit entre l’oeuvre et son commentaire, voire même son titre.

Puis c’est la visite du Salon d’automne de 1905 où se tient une rétrospective de Manet, « le grand homme », et où explose le scandale de la « Cage aux fauves » avec les œuvres colorées de Matisse ou de Derain.

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Très inspiré par Cézanne, il explorera fauvisme et cubisme.

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Sa passion pour les échecs, et son admiration pour Cézanne, le mènent à cette peinture de joueurs d’échecs. en regardant de près, on peut voir les pièces démultipliées, et certaines qui semblent avoir pris la fuite .

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Il décide en 1913 de faire une coupure avec le monde de l’art et décide de travailler à la bibliothèque Sainte Geneviève. Il le dira lui-même, ce travail lui permet de « se dégager de toute obligation matérielle » . Parce que, loin de la démarche mercantile qui peut pousser certains artistes à produire pour vivre voire même s’enrichir, sa quête allait bien plus loin, ses pensées étaient dirigées vers cette oeuvre quid errait son aboutissement :  « La Mariée mise à nue par ses célibataires, même »

Ses premiers ready-made, objets « tout faits », datent aussi de cette période, de 1913-1915 . 

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De 1915 à 1923 il se consacrera à cette création unique, ce Grand verre.

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Le grand verre

Puis il se tournera aussi vers le cinéma. 

Images, textes, peinture, photo, cinéma, il aura tout parcouru, observé, sur le chemin de sa quête artistique.

Conclusion : je ne pense pas que Marcel Duchamp aurait été tenté par ça, mais cela n’engage que moi !

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Jeff Koons jusqu’au 27 avril

Centre Pompidou Place Georges-Pompidou, 75004 Paris

Paris MAGNUM – une exposition à voir absolument !

Paris MAGNUM – mais qu’est-ce que c’est ?

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Le collectif Magnum est créé au lendemain de la seconde guerre mondiale par Capa, Cartier Bresson et Seymour.

Les photographes de MAGNUM, photo reporters, vous les connaissez tous : Cartier-Bresson, Capa, Riboud, Parr, Depardon, et tant d’autres dont les images sont inscrites dans notre mémoire, associées aux grands évènements historiques du monde, mais aussi au quotidien de la vie des parisiens.

Je viens donc de découvrir l’exposition Paris Magnum à l’hôtel de Ville.
Et je commence par la fin, submergée par l’émotion.
Parce qu’un de ces photographes, dont les yeux ont croisé des personnages et des évènements que je n’ai vu qu’en images, de loin, un de ces photographes était la, et m’a fait l’honneur de me dédicacer une de des photos dans le catalogue : il s’agit de Guy Le Querrec.
Et sa dédicace n’était pas une dédicace désincarnée, non non, une vraie ! De celles qui de finissent par un baiser sur la joue !
Et moi, cloche sur je suis, armée de les appareils photo, je n’ai pas pensé à demander que quelqu’un m’aider à immortaliser cette rencontre 
Alors elle restera, telle ces moments uniques que l’on n’oublie pas, gravée dans ma mémoire, et inscrite sur le papier …

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Revenons en maintenant à l’exposition.

Elle est construite tel un film de Paris qui se déroule sous les yeux des spectateurs, dans un ordre chronologique. 

Tout d’abord, MAGNUM avant MAGNUM, avec des photos de ses trois fondateurs.

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 Paris  au coeur de l’histoire, juste après la seconde guerre mondiale, 

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Henri Cartier Bresson - piscine Deligny
Henri Cartier Bresson – piscine Deligny

 

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Marc Riboud
Marc Riboud

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Paris source d’inspiration et de création, Paris au coeur des évènements mondiaux de mai 68,

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Paris qui se réinvente et se modernise au fil des ans.

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C’est cette histoire qui est contée, décennie après décennie, en se basant sur le livre paru chez Flammarion.

Les portraits sont présentés séparément, pour donner une cohérence à l’histoire.

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La vie est apportée par le biais des images exposées , mais aussi avec des projections de photographes parisiens sur des thèmes spécifiques, tels que par exemple la mode qui a attiré mon regard ….

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Si je devais émetttre une seule réserve, je dirais que je n’aurais pas choisi, parmi toutes ces superbes photos, celle qui a été sélectionnée pour l’affiche.

Mon choix se serait porté sur cette image saisie par un des créateurs, David Seymour, dans les années 50, et qui reflète à mon sens beaucoup mieux Paris, son esprit et son âme, mais c’est un avis personnel.

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Du 12 décembre 2014 au 28 mars 2015

 l’Hôtel de Ville de Paris. 5 rue de Lobau (4e). Entrée gratuite

‘ 71- un film sur l’enfance perdue

’71 n’est pas un film sur l’Irlande du Nord bien qu’il se passe en Irlande du Nord.

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Ce n’est pas un film sur ce que les anglais appellent pudiquement « les troubles » bien que toute l’histoire se déroule pendant ces événements tragiques du début des années soixante-dix.

Ce n’est pas non plus un film sur la guerre, même si la plupart des scènes sont des scènes de guerre. 71 n’est pas plus un film politique, ni un film sur l’intolérance religieuse, ni un film sur la violence même si cette violence y est brutale et omniprésente.

Non, ’71 est avant tout un film sur l’enfance.

Cette période bénie de bonheur et d’insouciance qui est désormais un droit reconnu par l’ONU. Dans certains endroits du monde, à certaines périodes, ce droit de vivre une enfance – pas forcément idyllique mais une enfance avec ses jeux d’enfants, ses cris d’enfants, ses amitiés d’enfants – ce droit est bafoué, refusé, piétiné. Les enfants sont jetés dans la guerre, utilisés, manipulés. Ils se prennent alors pour des adultes. Comme des adultes, ils manient des armes, comme des adultes ils apprennent à se battre et comme des adultes ils se mettent à haïr les enfants du camp d’en face.

Voilà le sujet de ce beau film.

Un sujet universel qui dépasse largement le théâtre des combats de Belfast. Un sujet bien traité, avec beaucoup de maîtrise, beaucoup de justesse. A travers l’improbable épopée d’un soldat britannique perdu au milieu de quartiers catholiques hostiles, Yann Demange nous emporte à l’intérieur de ces endroits maudits où on tue l’enfance.

écrit par C lui

Frimousses créateurs 2014

Les Frimousses Créateurs Unicef est une opération que je suis depuis plusieurs années déjà. L’année 2014 marque la 12e édition de cet évènement.

Le thème de cette année : Opéra, Aria, Etc.

Le lieu : le théâtre du Châtelet.

Comme chaque année, des artistes de renommée mondiale, d’illustres maisons de couture, de grands joailliers et des designers internationaux se mettent au service de l’UNICEF France. Pour créer des poupées, des oeuvres, qui seront tout d’abord exposées pour le plaisir de tous, puis vendues aux enchères par la maison Artcurial, afin de collecter le maximum de fonds pour pouvoir vacciner les enfants du Darfour.

Cette année, quelques heureuses blogueuses ont pu elles aussi donner vie à de jolies poupées qui seront aussi mises en vente ! Pas d’enchères, un prix fixe de 20€, pour donner une maison à l’une de ces créatures aux tenues improbables que nous avons pu imaginer grâce au soutien psychologique de Julie que je remercie.

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 Voici donc les oeuvres créées par les blogueuses qui participaient à cette soirée extraordinaire en présence de Agatha Ruiz de la Prada !

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Et voici Agatha, qui elle aussi a créé une Frimousse, observant nos créations avec beaucoup d’intérêt, et d’indulgence !

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Chaque année, l’événement « Frimousses de Créateurs » permet de financer d’importantes campagnes de vaccination infantile dans la région du Darfour. Depuis 11 ans maintenant, « Frimousses de Créateurs» a permis à l’UNICEF France de collecter 1 854 957€, pour financer des campagnes de vaccination.

Déjà 942 œuvres originales ont été créées par plus de 300 créateurs.

Cette année, l’UNICEF espère battre un nouveau record, avec l’objectif de renforcer la couverture vaccinale des enfants de cette région déshéritée du Soudan.

Alors, si on les aidait nous aussi ?

L’exposition se déroulera du 18 au 23 novembre au Théâtre du Châtelet. La vente aux enchères, elle, sera effectuée le 24 novembre par Artcurial.

Vous pouvez admirer les créations sur le site des Frimousses, et surtout, vous pouvez aussi faire des dons, pour le montant que vous souhaitez, sans pour autant acheter une poupée. Alors pensez-y : pour 20€, c’est un enfant qui sera vacciné grâce à vous. Ca fait réfléchir, non ?

Toutes les photos utilisées dans cet article ont été prises par Alex.

C215 est à la galerie Opera Gallery

C215 – un street artist qui a marqué  mon quartier de sa patte

En déambulant dans le XIIIème, impossible de le rater.

Sa dernière création en date, une jeune fille à la fleur, au 95 avenue de Choisy.  Et, il explique simplement, que c’est tout simplement parce que là, sur le même trottoir, un peur plus bas, il y a un restaurant qu’il affectionne particulièrement !

Et puis il y a la fresque boulevard Vincent Auriol, et la Tour13 à laquelle ils bien sur participé !

C215 est donc à l’Opéra Gallery.

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Le parcours thématique de l’exposition intitulée « Libertés, Egalités, Fraternités » couvre l’ensemble de ses 10 années de carrière à travers tous ses supports de prédilection : cartes murales, cartons à dessins, boîtes aux lettres, panneaux de signalisation, bois usés.

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Quand on l’interroge sur son oeuvre, il explique l’importance d’intégrer l’oeuvre à son contexte : «Je réalise toujours une offre contextuelle. Il faut qu’il y ait une unité entre l’œuvre et le lieu où elle s’insère afin que le public puisse s’y reconnaître. C’est une forme de politesse».

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On le ressent quand on se promène dans le XIIIème,  et on le perçoit en découvrant ses oeuvres à l’Opera Gallery.

Alors, ne boudez pas votre plaisir, allez y faire un tour !

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 Opera Gallery Paris

356 rue Saint-Honoré 75001 Paris