blog Paris : bons plans, restaurants, expositions, shopping…
Parce qu’on peut chasser les lapins et les oeufs dans l’après midi, puis voir David Guetta, dans la même journée !
Et pour ceux qui veulent un aperçu de Bercy en transe ….
Allez, bon weekend pascal à tous !
IMG_2484 par theparisienne
Une foule dense, une attente interminable, l’arrivée de multiple people à quelques rangées de ma place – je citerai entre autres Laurent Voulzy, Emmanuel Obispo, Francis Cabrel, Mathieu Chedid , et j’en oublie …
La salle trépigne d’impatience … Les écrans s’illuminent enfin, des photos nostalgiques du temps des Beatles ….Et soudain, ils arrivent ! Lui bien sur, mais aussi ses inséparables musiciens !
» Hello hello « … et c’est parti . La foule entonne à tue tête … » I say Yes you say no » …. !
Et Obispo debout, dès la première chanson, comme le commun des mortels !
Même batteur, même guitariste fidèle, même énergie! Seraient-ils tous immortels ?!
» Bonsoir les copains, bonsoir Paris je vais essayer de parler un petit peu Francais » Les cris et les applaudissements redoublent … Et ils enchaînent sur » All my loving « , et la salle se déchaine ! Des images des Beatles défilent sur les écrans géants …
Et Obispo, toujours debout !
» Baby you can drive my car «
J’ai oublié de vous dire … Je suis amoureuse du batteur ! Il se donne comme si ça vie en dépendait ! Sa joie et son énergies sont perceptibles à des kilomètres !
Puis Paul reprend la parole … Il nous prévient : » je vais parler en Francais… Watch out! »
« Pour la première fois en France » dit-il d’une chanson que je ne connais pas … « The Night before «
Il tombe la veste et arbore une superbe guitare rouge largement décorée!
One, two, three, four…
Encore un changement de guitare: il prend celle qu’il a utiliseé pour le disque original …
» Paperback writer «
Puis c’est au piano qu’il s’installe…
» The long and windy road «
Une autre chanson que nous jouons pour la première fois en France… Bon le problème c’est que je ne la connais pas… Et c’est visiblement le cas d’une bonne partie de la salle! Mais bon, on l’aime trop pour lui en vouloir!
Et puis un sourire pareil, va n’a pas de prix !
Et une pour les fans de Wings … Réservée aux » vieux « !
Mini lui qui est inconditionnel de Paul n’a jamais entendu parler des Wings !
Et le batteur, toujours à fond de la première chanson a la dernière seconde !
Des chansons rock folk accompagnées a la guitares sèche …
Soudainement, je prends un moment, et l’émotion m’envahit : c’est le grand Paul et il est là devant moi, comme il y a deux ans déjà !
Trois notes, la salle hurle… « Night bird singing » …
Et Obispo prend des photos !
Une chanson pour John… « If I said I really knew you what would you say ? »
La salle se tait soudainement, l’émotion est palpable … Les gorges se serrent quand il déclare I love you
Tonnerre d’applaudissement et les autres musiciens reviennent…
Je n’avais pas vu qu’ils étaient partis!
Le rythme s’emballer à nouveau!
Le batteur fait son show et vole la vedette ! Puis il reprend son rôle et la musique prend corps grâce a son énergie !
On entame la dernière partie… Je le crois en tous cas parce que c’est Michèle qu’il chante… Pour une salle qui reprend chacune des
paroles en choeur
Il nous dit de chanter … Et nous nous exécutons !
» Band on The run » …Des images d’une bande d’amis, il y a longtemps … Nostalgie …
On finira sur » let it be « …
Les smartphones se dressent pour graver un moment rare … Que l’on ne peut véritablement graver que dans sa mémoire et dans ses tripes et aucun iPhone n’y changera tien …
Et ce n’est pas fini, contrairement à ce que je croyais !
Feu d’artifice final au propre et au figuré avec « Live and Let die «
Et Puis » Hey Jude «
Et c’est une fin en apothéose!
Bon, à vrai dire il est revenu mis pour chanter encore une chanson » pour la première fois en France », et ça, j’aime pas !
Mais non, le revoilà avec » yesterday » …. Et il fait monter trois fans choisis dans la foule de la fosse ! Je suis jalouse …
Et Obispo prend des photos !
Et encore une chanson…!
Puis il remercie et la c’est fini…. Ou peut être est il encore sur scène mais mois je suis rentrée après une soirée du genre de celles que l’on oublie pas ….
Paul est » on the run » , et moi je cours derrière !
Vivement la prochaine fois !
Emotion, communion, exhaltation…. quel terme décrirait le mieux ce qui a réuni hier soir plus de 15 000 personnes à BERCY, reunis pour assister AU concert de Paul McCartney ?
Avant son arrivée, il a partagé avec nous son album souvenir ; des photos à tout age, avec ceux qui ont rempli sa vie: les 3 autres larrons de ce groupe dont on a tous l’image en tête: 4 jeunes, à l’air innocent, qui ont concquis le monde en un temps record. Les photos défilent, et puis Linda aussi, le seul amour de sa vie. Le public, qui est déjà conquis, se laisse submerger par ces images, et le terrain emotionnel est prêt! Il peut entrer en scène !
Il arrive, il attaque par » The Magical Mystery Tour » . Sur écran geant en fond de scène défilent des images psychédeliques, l électrise la salle. Il enchaine sur » Baby you can drive my car » et il est lancé.
Les guitares résonnent, chaque chanson , une nouvelle arrive sur scène.
Pour sa première balade au piano, c’est » the long and winding road » qu’il choisit de nous interpréter.
Il s’installe au piano pour sa première balade: la foule est pendue à ses lèvres.
Il nous offre une nouvelle chanson, écrite pour un nouveau film avec Robert de Niro.
Il tombe la veste et nous prévient qu’il s’agira du » biggest wardrobe change tonight » !
Il nous parle de John, et interprète cette chanson où il évoque une conversation qu’ils auraient pu avoir; il nous parle de Linda, et c’est » My love does it good » , qu’il dédie à tous les » amoureuzzz » .
Est ce à ce moment précis que des larmes ont commencé à couler sur mes joues ? Je ne m’en souviens plus; pas plus que je ne saurais vous dire quand mon voisin de 25 ans à commencer à pleurer en silence, submergé par l’émotion, entièrement envouté par le mythe qui est là, devant nous .
Les Beatles sont là, dans tous les esprits comme sur les écrans, mais le concert ne fait que commencer, et les souvenirs vont laisser place à la présence réelle et hors du commun de ce jeune homme de 60 ans largement passés. Les Beatles laissent place à Paul.
Exceptionnel de vitalité, il donne tout, il se donne, à un public qui le lui rend au décuple.
3 heures de chansons non stop, une énergie inépuisable, un spectacle hors du commun .
La fin est proche, ou du moins on le croit, mais voilà qu’il nous surprend encore avec » Live and let die » et les feux d’artifice ( au propre et au figuré ! ) qui l’accompagnent !
Et puis , après » yesterday « , encore du rock, et c’est vraiment fini :
« Sergent Pepper lonely hearts club band » ! Il éspère que nous avons passé un bon moment, il dit qu’il pense que c’est le cas; la foule est en délire . Et puis il s’en va …
Monsieur McCartney, merci, et bonne route !
