Prendre de la hauteur, en toute circonstance , et par tous les moyens !

Et oui, il fallait bien s’en douter, j’arrive en avance!

Et me voilà dans le parking, dans ma voiture, écoutant Arik Einstein à tue tête, hésitant entre deux attitudes:

 » me lever et affronter l’aventure d’un pas décidé » ou plutôt « continuer comme si de rien n’était, écouter ma musique, et me précipiter à la dernière minute en savourant le stress du retard potentiel ».

Tiens, je viens d’avoir une idée: « prendre de la hauteur », par tous les moyens, en commençant par choisir tout endroit de PARIS culminant à plus de 15 mètres et aller voir le monde d’en haut, après mon quart d’heure matinal dans les sous sols! Cela devrait équilibrer, peut- être, un peu, qui sait?

Salle d’attente: je pense que très rapidement l’énorme aquarium bleuté qui occupe une place central va me taper sur le système; nous verrons.

Que dire des deux personnes qui attendent déjà et des questions qui se bousculent dans ma tête:

 » y a-t-il un seul appareil, ce qui signifie que je ne suis pas sortie de l’auberge, ou s’agit-il de personnes qui sont là pour tout autre chose, je ne sais pas moi, ne manucure, une séance de relooking, que sais – je? Dans ce cas, je serai prise à l’heure?!

Enfin, autant pour la légendaire rigueur militaire: parce que, si je réflechis bien,lors du premier rendez-vous de préparation, prévu à 09h00, je reçois un coup de fil de mon médecin passablement agitée , à 08h30, qui me demande où je suis! A sa décharge, elle s’est excusée par la suite, mais bon… passons! Et quand, lors du deuxième rendez vous de préparation on me tend par erreur le planning de séances de madame Duchmol, là je dis STOP!

Cela étant dit je dois aussi dire que l’estheticienne en chef (alias ma radiothérapeute, n’oublions pas qu’il s’agit là de séances d’UV en ce qui me concerne et rien d’autre….!) a, et je l’avais déjà compris, cette énergie qui entraine parfois certains petits excès (!), mais aussi cette passion, ce professionnalisme, doublés d’une facilité à cerner le profil psychologique de son interlocutrice qui font qu’on lui pardonne sans l’ombre d’une hésitation 😉

Bon, je m’éloigne du sujet (vous constaterez au fil du temps que j’ai tendance à digresser….!), mais c’est officiel, il est 09H15 et…… la porte s’ouvre et on m’appelle!

Bon, je pars (en courant….!). C’est bon pour aujourd’hui!

Remarque: « mais qu’est-ce que je fous là nom d’un chien! C’est quoi cette histoire? Une mauvaise blague? 44 ans, en pleine forme, ni alcool, ni tabac, ni drogue, et me voilà releguée au rang de malade, guérie, soit, mais quand même!

Prendre de la hauteur: c’est chose faite: me voici sur le toit du Printemps Haussmann ( indice: je suis une shoppeuse invétérée et vous remarquerez que mes pas me guident plus souvent que de coutume dans tout endroit ou ma carte bleue, qui est pourtant innocente dans cette affaire, pourra chauffer à volonté, ma volonté toute puissante!)

Vue exceptionnelle, endroit curieusement tranquille et vide de touristes; le café crème est correct, les cannelés délicieux: tout va bien, je respire….!

La tour Eiffel m’observe, et je lui rends bien ! Cette ville est exceptionnelle, il faut la mériter, et je crois que c’est mon cas.

Ce panorama me donne l’occasion de lister les différents sommets qui ponctueront mon périple:tour Eiffel, Tour Montparnasse, Notre Dame, l’Opéra….. 33 jours n’y suffiront jamais!

et si je vous disais quelques mots du Printemps Haussman, lui aussi le mérite bien: créé le 11 mai 1865 dans un quartier prometteur puisqu’à proximité de la gare Saint Lazare; ses ascenceurs seront présentés à l’exposition universelle de 1874, il sera également le premier magasin à s’équiper en 1888 d’un système d’éclairage éléctrique. L’innovation du Printemps réside dans des principes qui doivent mettre en confiance sa clientèle. Certains de ces principes sont synthétisés dans la devise « E probitate decus » : « mon honneur, c’est ma probité ». Le Printemps pratique le prix fixe et le marchandage n’est plus de mise. Il s’agit de vendre à bon marché des produits innovants et de qualité. Le magasin s’agrandira, sera victime d’incendies, rayonnera puis sera victime de la seconde guerre mondiale;le seul vestige de l’histoire du magasin, la coupole, construite en 1923 par le maître verrier Briere rappelle le décor magistral du Printemps d’antan.

Déjeuner aujourd’hui: avec Lui, chez « Lili et Marcel »; ( note : 3 )

Lui, toujours présent, de manière imperceptible, mais disponible et capable de se libérer de tous ses engagements professionnels comme par magie en cas de crise (et dieu sait qu’ils sont nombreux, mais n’est ce pas naturel quand on est presque le roi du monde!)

Et il y a ma puce, bien loin géographiquement, mais dont le coup de fil quotidien a un effet vivifiant et apaisant à la fois! nous y reviendrons !

A demain!

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