Brunch « bande de cheffes » – solidaire et spectaculaire

A la recherche d’un brunch hors normes ? Le brunch « Bande de cheffes » au Palais de Chaillot coche toutes les cases ! Un cadre d’exception, une expérience unique, le tout autour d’un buffet solidaire et responsable.

Brunch de cheffes
Brunch de cheffes

Brunch « bande de cheffes » – qui sont-elles ?

A l’initiative de « bandes de cheffes« , il y a Charlotte Leluc. Femme engagée, son parcours la mène de la Croix-Rouge au ministère chargé de l’ESS (Entreprise Sociale et Solidaire) jusqu’à la Mairie de Paris, au sein du cabinet chargé de la solidarité, de la protection de l’enfance et de la lutte contre l’exclusion.  En 2021, elle fonde Bande de Cheffes. Avec toujours cette même volonté de lutter contre l’exclusion, d’accompagner et d’aider à titre individuelles des femmes en difficulté.

L’équipe de Bande de cheffes comporte aujourd’hui six cheffes. Il s’agit de permettre à des femmes réfugiées d’accéder à l’emploi.

L’activité première de Bande de cheffes est celle de traiteur solidaire et écoresponsable. Et puis il y a le brunch. L’an dernier il était proposé dans les salons de la Gaité lyrique. Aujourd’hui, direction le Palais de Chaillot.

Brunch « bande de cheffes » x Palais de Chaillot

Depuis le 23 septembre, Bande de Cheffes a donc pris ses quartiers au coeur du Foyer de la Danse du Palais de Chaillot.

La magie commence dès que l’on pénètre dans le Palais, vide en ce dimanche matin, et que l’on descend les marches qui s’enfoncent dans l’édifice.

Loin du brouhaha habituel des soirs de spectacle, loin du vacarme et de la frénésie de la place du Trocadéro, ici, règne un silence paisible. On se retrouve seuls dans un des temples parisiens de la capitale.

Et puis soudain, on est arrivés. Et c’est le premier cadeau : la Tour Eiffel s’encadre dans toutes les fenêtres !

Une grande salle, aux tables largement réparties dans l’espace garantissant la quiétude du moment. Le brunch s’orchestre autour de deux buffets : le salé et le sucré.

Les propositions sont variées, les plats étant tous préparés à base d’ingrédients frais, issus soit de circuits courts, soit du commerce équitable.

Crème de pois chiches et de tahini, muffins au maïs grillé, dahl de lentilles corail ou curry de poulet sont des illustrations de ce voyage proposé aux papilles.

Ce brunch est proposé à 36€ par adulte, et 16€ par enfant. Il est proposé jusqu’au 9 juin, certains week-ends seulement en fonction de la programmation. Pensez donc à réserver !

Brunch Bande de cheffes au Palais de Chaillot
A place du Trocadéro et du 11 novembre 75016 Paris
samedi de 12h à 15h00
dimanche de 11h à 15h00
réservation obligatoire

Paris Society – ou comment s’approprier la scène culinaire parisienne

Depuis une décennie une tendance se dessine clairement à Paris : la naissance de structures qui imaginent, conçoivent et créent les restaurants de demain. On ne parle plus de chef mais d’expérience 360 degrés. Lieu, atmosphère, service deviennent la signature de ces adresses où l’on ne sait plus qui est en cuisine .Est-ce qu’on y a gagné au change ?

MUN - Paris Society
MUN – Paris Society

Paris Society  – histoire d’un succès

Le succès le plus retentissant en termes d’acquisitions de restaurants et de développement revient indéniablement au groupe Paris Society. Petit à petit ses adresses sont devenues des incontournables de la place parisienne, puis le rythme s’est brutalement accéléré. Au commencement étaient Monsieur Bleu ou encore Girafe.

Puis, dans un désordre chronologique assumé, on citera Mun, Bambini, Loulou ou Coco. Sans oublier Bonnie ou encore Dar Mima. Dans l’euphorie du succès, Paris Society s’est attaqué au rachat d’institutions parisiennes. Il y a eu Maison Blanche, complètement remodelé pour devenir Gigi.  Et surtout Maxim’s et Laurent, désormais dans le giron de cet ogre de la restauration parisienne qui comptabilise aujourd’hui 29 adresses dans le monde.

Se revendiquant pionniers d’un certain art de recevoir à la française,  les restaurant Paris Society appliquent un modèle désormais parfaitement rôdé à chacune de leurs adresses.

Lieu, et souvent vue hors norme, décoration léchée, service uniformisé. Quand au contenu de l’assiette, il est sans vraie surprise. En d’autres termes,  la proposition est aseptisée, avec comme seule promesse une certaine garantie d’expérience globale, sans excès d’émotion ni d’âme. Promesse tenue ? Ca dépend !

Moi aussi j’ai cédé aux sirènes de la tendance, et j’ai testé Bambini, Coco, Mun et aussi Girafe, la suite Girafe et même Monsieur Bleu (contre ma volonté, et il y a longtemps !). Dans le meilleur des cas, l’expérience était correcte, le lieu exceptionnel. Pour le reste, service lamentable, assiette désespérement banale, et toujours addition exhorbitante. Et puis il y a eu Maxim’s.

Paris Society – focus Maxim’s

Après de longs travaux, cette institution parisienne a rouvert ses portes. Le décor, roccoco à souhait, ne déçoit pas. Tout a été préservé, des vitraux aux tentures, en passant par le superbe bar et ses luminaires art nouveau. On plonge dans le temps, on rêve de croiser La Callas ou Marlene Dietrich. Mission accomplie donc pour la conservation et la restauration des lieux.

Passons donc à la proposition culinaire.

La promesse consiste en ce que le site du restaurant qualifie de « classiques réinventés« . Pourquoi pas ? Seulement voilà… Il faudrait que l’on m’explique en quoi un triste soufflé dégonflé constitue une réinvention de ce plat que j’affectionne tant….

Et ce n’est pas terminé.

Ce cabillaud a subi un aller retour en cuisine puisque servi froid. Il est alors passé par la case micro-ondes et m’est revenu sous cette forme. Trop cuit, une sauce dénaturée par un réchauffement trop brutal. Le tout alors que les autres convives avaient déjà terminé leur plat…

Quant au dessert, comment un chef ose-t-il qualifier ce magma informe définitivement peu appétissant de « oeufs à la neige » ?

Je vous épargnerais le service amateur, l’addition ben trop salée. Alors il faut reconnaitre que la plus grande partie des clients étaient des touristes alléchés par la promesse d’un déjeuner mythique dans un lieu historique. Ils repartiront avec une bien triste image de ce que la restauration parisienne a à offrir.

Paris Society – total fail ou win du bout des lèvres ?

Maintenant que le décor est posé, parlons de l’expérience client. Pour commencer, il faut réserver. Et rien n’est moins simple. Même si un numéro de téléphone apparait sur le site du restaurant convoité, je vous mets au défi de joindre quelqu’un. En tous cas, personnellement, je n’y suis jamais arrivée. Heureusement, Paris Society a créé sa propre app ! Là, une fois votre compte créé, à priori, vous pouvez réserver. Sauf que les réservations ouvrent une à deux semaines avant la date, ça dépend des restaurants, ça dépend du créneau ciblé : déjeuner ou diner.

On dirait simplement que l’humain a disparu. Avec une constance qui vaut pour l’ensemble des restaurants. Et même lorsque l’humain prend le relai, en accueil ou service dans un des restaurants, il a perdu toute initiative, débitant un texte préformaté, à la limite de la caricature quand l’hôte ou l’hôtesse débute dans son rôle.

Quant aux tarifs, ils sont particulièrement élevés, voire même excessifs, là aussi, quelque soit l’adresse choisie. Disons que la vue est incorporée à l’addition.

Pourtant, ça fonctionne. La plupart des restaurants affichent complet, surtout en soirée. Ces rois du buzz ont su se rendre indispensables, idéalement adaptés à un post Instagram.

Il semblerait néanmoins que les clients viennent une fois, sans retour, si on en croit la moyenne des notes attribuées aux différentes adresses : Coco plafonne à 3,4, Dar Mima 3,3 ou encore Bambini 3,1 !

Est-ce que cet indicateur va finir par alerter les clients trop prompts à se précipiter sous prétexte de vue spectaculaire ? Et surtout, est ce que ces notes vont enfin décider Paris Society à revoir leur concept en y mettant service et qualité de l’assiette au coeur de la promesse ?

L’avenir nous le dira !

Coffee shop Maison Fleuret – coffee shop littéraire

Il est des lieux qui ont une âme. C’est indéniablement le cas du coffee shop Maison Fleuret. Pour le comprendre, il suffit de passer le seuil de cette adresse (presque) sécrète.

Maison Fleuret
Maison Fleuret

Coffee shop Maison Fleuret – du café et des livres

Quittons le brouhaha du quartier Saint-Germain en passant le seuil de cette adresse qui ne dévoile pas tous ses secrets depuis la rue. Sur la porte on peut lire « librairie fondée en 1872 ». On pousse la porte et, immédiatement les bruits s’effacent.

Soudain, le regard est capté par les rayonnages croulants sous des dizaines d’ouvrages, paradis du lecteur qui sommeille en chacun d’entre nous. En 1872 ce lieu abritait une librairie. 150 d’histoire que les nouveaux propriétaires ont souhaité préserver lors de la réouverture en 2022.

Dans la salle basse, un comptoir ou l’on peut commander un café, un cake ou une pâtisserie maison. On peut également déjeuner. Il suffit de passer commande et de s’installer confortablement.

Ici, on peut consulter les livres, au gré de ses envie. Mais attention, ils ne sont pas à vendre. On peut se laisser aller à parcourir quelques pages mais il faudra ensuite se rendre dans une librairie pour acquérir l’ouvrage et en connaître la fin ! Une promesse de découverte et de voyage au cœur de Saint Germain des Prés.

Maison Fleuret – secrets de chef

La Maison Fleuret recèle plus d’un secret. Bien sur, dans son coffee shop elle propose de se régaler, et de nourrir son âme.

Maison Fleuret
Maison Fleuret

Mais dans la cour mitoyenne, l’expérience peut être enrichie. En effet, des ateliers de pâtisserie sont proposés aux gourmands. Comment résister à la tentation de maîtriser chaque étape de la confection du macaron, du Paris Brest, voire même du mille feuilles !

Et si vous décidiez de surprendre vos proches avec un petit déjeuner aux croissants et pains au chocolat faits maison ?

Il est peut-être temps de venir dédier deux heures et demie de votre temps pour vous imprégner de tous les gestes qui mèneront au résultat rêvé. Parce que finalement, quelle plus grande satisfaction que d’affirmer « c’est moi qui l’ai fait » ?

 

MAISON FLEURET
The Coffee Shop
30 rue des Saints-Pères
75006 Paris

Pépite boulangerie – elle porte si bien son nom

Paris regorge de boulangeries et pourtant, l’ouverture d’une nouvelle adresse suscite toujours la curiosité. C’est le cas de la Pépite boulangerie boulevard Voltaire. Une boulangerie nouvelle génération qui vaut le détour.

Pépite boulangerie – elle porte bien son nom

La boulangerie Pépite a pris ses quartiers cet été sur le boulevard Voltaire. A l’intérieur, de l’espace, des couleurs gaies et lumineuses.

L’emplacement de Pépite lui permet également de bénéficier d’une terrasse généreuse.

Dès que le soleil pointe ses rayons les clients désormais fidèles s’installent pour se régaler d’une des multiples propositions concoctées par Alice, la créatrice, et son équipe.

Alice Lin – la créatrice de Pépite

Il est des moments décisifs dans le parcours de chaque passion. Pour Alice, c’est à 12 ans qu’elle découvre pour la première fois la saveur gourmande et la beauté d’un fraisier. Alors qu’elle adore pâtisser en toute occasion, elle décide de professionnaliser sa passion à 22 ans. Elle s’inscrit alors à la célèbre école le Cordon Bleu Paris et décroche son CAP de pâtisserie et de boulangerie. Elle fera ses classes tout d’abord chez la chef Anne-Sophie Pic puis au côté de l’artisan boulanger Anthony Bosson.

L’envie de se lancer et de créer sa propre boulangerie pâtisserie commencent à germer et c’est en octobre 2022 que le projet se réalise enfin.

Pépite boulangerie – valeurs et saveurs

Alice accorde une importance majeure à la provenance de ses produits, à l’approvisionnement en circuit court ainsi qu’au respect de la saisonnalité. Ici, tout est fait maison, les farines proviennent d’Île de France qu’elles soient bio ou label rouge.

Puis il y a l’essentiel : la large gamme de délices proposés !

 Des pâtisseries aux multiples pains en passant par la variété de snacks salés à consommer sur place ou à emporter.

Pour les pâtisseries, qu’il s’agisse des tartelettes de éclairs ou encore des entremets, les maître mots sont équilibre, subtilité et légèreté. Alice est fidèle aux classiques et son savoir-faire fait le reste.

Les snacks sont variés, il y en a pour toutes les faims et toutes les envies.

Les pains quant à eux sont caractérisés par la qualité des matières premières utilisées.

En provenance du moulin de Chars en île de France, elles leur confèrent toute leur authenticité ! Alors, envie de vous régaler ? Direction La boulangerie Pépite.

Pépite Boulangerie

195 boulevard Voltaire – 75011 Paris 01 45 30 61 92 

Louis Fouquet Paris – chocolat d’exception

S’il fallait nommer le meilleur praliné de la place de Paris, ce serait sans l’ombre d’un doute le praliné Louis Fouquet. Si cette marque ne vous est pas familière, c’est le moment de pallier ce manque. Vos papilles vous en seront éternellement reconnaissantes ! Louis Fouquet Paris et sa production artisanale illustrent à merveille un savoir faire d’exception transmis de génération en génération.

Louis Fouquet Paris – un peu d’histoire

C’est en 1852 que Louis Fouquet ouvre sa première confiserie à Paris. Maitre confiturier de surcroît, il propose un large éventail de fondants, bonbons et confitures artisanales. La qualité des ingrédients utilisés doublée d’un savoir-faire unique font rapidement de son enseigne une référence dans le monde de la gourmandise parisienne. Au début du XXème siècle la maison Fouquet change de mains et va se développer au cours des ans, tout en maintenant une qualité irréprochable. De nouvelles adresses, un élargissement de gamme proposée avec l’entrée des chocolats qui deviennent rapidement les incontournables de ce haut lieu de la gourmandise.

L’adresse initiale de la rue Lafitte existe toujours. C’est là que sont confectionnés tous les chocolats de la gamme Louis Fouquet. N’hésitez pas à y faire un tour. On y trouve toutes les spécialités de la Maison Louis Fouquet, et l’on perçoit les délicieux parfums qui s’échappent de l’atelier !

Louis Fouquet – le renouveau

L’année 2023 marque un nouveau tournant de la marque. Nouvelle identité, inspirée par un logo historique de la maison datant de 1928. Nouvelles adresses aussi. A ce jour, on pouvait se régaler des pralinés Louis Fouquet rue François 1er et rue Lafitte. La Maison vient d’ouvrir son flagship avenue Montaigne, à quelques pas des maisons  Christian Dior et Yves Saint Laurent qui raffolaient déjà de ces gourmandises en 1950.

Enfin, on peut enfin se régaler des pralinés emblématiques aux Galeries Lafayette – Le Gourmet.

Sur ce corner vous attend tout l’éventail des pralinés qui font la réputation de la maison.

Pralinés Louis Fouquet
Pralinés Louis Fouquet

Que ce soit dans de superbes boites écrins qui permettent de découvrir l’intégralité de la gamme, ou encore sous forme de tablettes, sans oublier les bouchées gourmandes.

Dans leurs nouveaux écrins à l’élégance si parisienne, ces délices 100% made in Paris perpétuent la tradition de matières premières d’exception travaillées selon un savoir-faire transmis de génération en génération.

Quelle meilleure idée que de se préparer aux fêtes si proches en se régalant de ces merveilles !

Louis Fouquet 36 rue Lafitte 75009 Paris / 23 rue François 1er 75008 Paris / 6 Avenue Montaigne 75008 Paris / Galeries Lafayette – LE Gourmet 35 Boulevard Haussmann 75009 Paris

Quai de la photo – l’art au fil de la Seine

N.B

Pendant la période des JO 2024 l’accès sera réglementé : vérifiez avant de vous rendre sur place

Le Quai de la photo est un lieu hybride qui réunit art contemporain, expériences nautiques, librairie culturelle et plaisirs de la table. Le tout réuni Quai de la Gare, à Paris dans le 13ème arrondissement. Cette péniche hybride est ouverte à tous, l’accès aux expositions y est gratuit. L’endroit parfait pour une escale parisienne !

Quai de la Photo – après le street art, la photographie

Ce musée flottant de près de 1000m2 est le descendant direct de son ainé, Fluctuart. Le dénominateur commun de ces deux adresses est Nicolas Laugero Lasserre, cofondateur de ces deux centres d’art. Dans les deux cas, des valeurs communes. Tout d’abord une volonté de désacraliser l’accès à l’art. Loin des galeries aux portes closes et des musées parfois trop impressionnants, ici, la porte est grande ouverte et l’art immédiatemment à portée de regard. Puis le souhait d’offrir une scène aux artistes émergents. Quai de la photo accueillera ainsi chaque année entre 4 ou 5 expositions de nouveaux talents. Et le grand public pourra les découvrir librement et simplement.

Martin PARR - Quai de la photo
Martin PARR – Quai de la photo

La première exposition proposée n’est pas celle d’un novice dans l’univers de la photo. En effet, c’est le grand photographe Martin PARR qui est is à l’honneur avec son exposition « Life’s a beach« .

Ce chroniqueur insatiable de la vie contemporaine a parcouru les plages du monde entier pour saisir ces moments de bonheur avec toute la bienveillance et l’empathie que l’on perçoit dans toute son oeuvre.

Quai de la photo – prendre un verre, grignoter, diner !

Pour commencer, il faut profiter des derniers jours de l’été pour s’installer en terrasse et savourer un cocktail en grignotant l’une des planches proposées.

Quai de la photo - la carte en terrasse
Quai de la photo – la carte en terrasse

La terrasse est vaste et très plaisante. Et puis il y a le restaurant, à l’intérieur de la péniche.

Une carte courte, à base de produits locaux et de saison, principalement bios. Un délice et un rapport qualité prix inégalable !

Quant au cadre, il est unique à Paris ! Vu direct sur de si jolis bateaux , qui sont disponibles à la privatisation ou pour des croisières en groupe.

Pour les différentes modalités de ces croisières, il va falloir encore patienter un peu. En attendant on peut déjà s’inscrire en ligne pour différentes options de croisières photo thématiques !

Quai de la photo 9 Port de la Gare 75013 Paris
été De mai à octobre. Tous les jours, à partir de midi jusqu’à minuit minimum (2h du matin maximum).
hiver Du mercredi au dimanche, à partir de midi jusqu’à minuit minimum (2h du matin maximum)

CRAVAN Saint-Germain-des-Près – le spot incontournable de la rentrée

Tout a commencé dans le 16ème arrondissement de Paris avec ce que l’on qualifie désormais de « petit CRAVAN« . C’était la première adresse du fondateur de CRAVAN, Franck AUDOUX. CRAVAN s’installe désormais au coeur de Saint-Germain des-Près, pour le plus grand plaisir des amateurs de lieux uniques dans lesquels on peut déguster des cocktails d’exception. Et c’est une excellente nouvelle, croyez-moi.

CRAVAN Saint-Germain-des-Près
CRAVAN Saint-Germain-des-Près

CRAVAN – au commencement était l’excellence

Le parcours éclectique de Franck Audoux le mène de l’art à la gastronomie. Lorsqu’il créé CRAVAN, son approche du cocktail est culturelle, historique, et bien sur gustative. Il révolutionne en quelque sorte l’univers des adresses parisiennes en faisant le choix d’ouvrir sa première adresse loin des traditionnels bars à cocktails branchés de la rive droite, au coeur du 16ème arrondissement. CRAVAN y propose une nouvelle expérience d’excellence et de qualité. Dans ce quartier marqué par l’architecture de style Art Nouveau, CRAVAN occupe le rez-de-chaussée d’un immeuble Guimard, le pape français du genre. Dans un décor classé, on peut déguster des cocktails mais aussi prendre un café au bar en zinc.

CRAVAN Saint-Germain-des-Prés  – nouvelle adresse à Saint-Germain

CRAVAN s’est désormais installé au coeur de Saint-Germain. Cette fois, le fondateur voit les choses grand.

C’est sur 4 étages d’un immeuble du XVIIème siècle qu’il a choisi de déployer son savoir-faire. Chaque niveau propose une atmosphère différente, lorsque la décoration joue un rôle aussi important que la carte des cocktails.

CRAVAN Saint-Germain-des-Prés
CRAVAN Saint-Germain-des-Prés

Le rez-de-chaussée reprend les codes architecturaux de son prédécesseur du 16ème arrondissement. Superbe bar en bois massif, parquet d’époque et carreaux de ciment au sol.

Au premier, la moderité est de mise. Miroirs au plafond et marbre blanc pour le large comptoir auquel on s’installe sur d’élégants tabourets blancs.

Au deuxième étage se trouve la librairie. On peut y feuilleter de superbes livres anciens, ainsi que des publications récentes de la librairie Rizzoli de New-York, à la vente pour les amateurs.

Au troisième enfin, les cocktails sont en bouteille, les fauteuils chaleureux et les cheminées d’époque. Je me demande si elles sont utilisées en hiver…

Deux autres niveaux sont en cours de finition et il faudra attendre octobre pour les découvrir.

CRAVAN – la (les) cartes

Avec la carte des cocktails en bouteille, c’est un univers complet qui se révèle.

CARAVAN - cocktails en bouteille
CARAVAN – cocktails en bouteille

Tout le savoir faire des mixologues de CRAVAN s’exprime dans la liste de créations proposées, qu’il s’agisse du Luco, du Cherche Midi ou du Mina. La cerise sur le gâteau : deux recettes sont disponibles en version « at home« . En d’autres termes on peut les acheter et les déguster chez soi.

Au 1er et au rez-de-chaussée, la proposition est si large qu’il y en a pour toutes les envies et tous les goûts.

Pour les amateurs de champagne, la catégorie « Royals » permet de redécouvrir cet alcool délicat et festif. Ruinart Brut, Veuve Clicquot Extra Brut Extra Old ou encore Dom Pérignon 2013 sont au rendez-vous.

Puis on découvre les shorts drinks, les classics, et les long drinks. Parfois familiers, mais toujours subtils, à l’équilibre parfait.

Sans compter la proposition gourmande qui permet de se restaurer tout en dégustant un cocktail.

CRAVAN, c’est définitivement la belle surprise de la rentré !

CRAVAN 165 boulevard Saint-Germain 75006 Paris
horaires de mardi à jeudi – 17H à 01h / vendredi et samedi – 17h à 02h fermé dimanche et lundi

NOSSO et TEMPERO – perles du 13ème

Nosso et Tempero : deux adresses, une cheffe. Alessandra Montagne a posé ses valises depuis maintenant plus de 10 ans dans le 13ème arrondissement de Paris. On peut dire que ce quartier a réussi à cette brésilienne enthousiaste et talentueuse.

Nosso – une cheffe engagée

Restaurant Nosso - Paris 13eme
Restaurant Nosso – Paris 13eme

Alessandra Montagne décrit son restaurant avant tout comme une aventure humaine. Dans l’assiette, des produits régionaux et de saison. Elle connait chacun des producteurs avec lesquels elle travaille. En salle et en cuisine, son équipe qui partage ses valeurs. Le résultat parle de lui même. Nosso est l’héritier naturel du premier restaurant qu’Alessandra ouvre en 2012 à côté de la rue du Chevaleret : Tempero. Sa réputation nait de la qualité de sa cuisine, engagée, locale et sans gaspillage. Le succès est tel qu’il faudrait pousser les murs. C’est ce qu’elle fait en fermant cette première adresse et en ouvrant Nosso en juin 2021. 

Nosso – restaurant incarné

NOSSO Paris
NOSSO Paris

Alessandra Montaigne appose sa signature généreuse et lumineuse sur cette nouvelle adresse.  Le restaurant, lumineux et accueillant, est ouvert sur l’extérieur avec ses larges baies vitrées, ses deux salles spacieuses, sans oublier la terrasse particulièrement appréciable dès l’arrivée des beaux jours. La carte suit les saisons et propose une cuisine simple tout en délicatesse.

Les saveurs se marient avec subtilité, associant inventivité et simplicité. Tout comme ces gnocchis de pottimarron dont les parfums sont transcendés par la tuile de parmesan.

La joue de boeuf braisée quant à elle fond délicatement en bouche.

Pour finir avec le baba, auquel la marmelade de pamplemousse confère l’acidulé parfait pour clore ce repas. Chez Nosso, la cuisine est sans chichi ni arrogance, réussissant à séduire en toute simplicité.

Tempero – le retour

L’épicerie Tempero, du nom de son premier restaurant, ouvre ses portes en juillet 2022, précisément en face de Nosso.

Ce lieu prothéiforme propose une partie épicerie-cave, doublée d’une table « à grignoter ». On peut donc y faire ses courses parmi une large variété de produits du réseau de producteurs en circuit court d’Alessandra. Et le choix est vaste : produits frais de Zone Sensible, ferme urbaine à Saint-Denis, propositions sans gluten de KOM&SAL, marque créée par la cheffe étoilée Nadia Sammut. La brigade de NOSSO  a même confectionné des conserves maison vendues sur place. Quant à la table à grignoter, elle permet de se régaler de sandwichs cuisinés, qui font voyager entre la focaccia et la feijoada brésilienne.

NOSSO 22 Prom. Claude Lévi-Strauss 75013 Paris
du lundi au vendredi pour le déjeuner de 12h à 14h et pour le diner du mercredi au vendredi, de 19h30 à 21h45
fermé le week-end

 

Mob House – déjeuner dominical

Le poulet du dimanche est une institution française que l’on attribue généralement au roi Henri IV et sa célèbre phrase « Je veux que chaque laboureur de mon royaume puisse mettre la poule au pot le dimanche ». Aujourd’hui elle se réinvente au  Mob House de Saint-Ouen, pour notre plus grand plaisir.

Mob house – restaurant la feuille de Chou

Dans cet hôtel qui revendique une approche 100% écologique, le restaurant  « Feuille de chou » a parfaitement trouvé sa place. La salle est spacieuse et lumineuse.

En hiver, on se blottit volontiers dans ses jolis canapés, à proximité d’une des cheminées. En été, il faudra venir vivre l’expérience de sa large terrasse, havre de paix inespéré dans la frénésie audonienne.

Toute l’année, les produits sont de saisons, sourcés à proximité. Les agriculteurs et les maraichers qui approvisionnent la cuisine bio de cette guinguette des temps modernes sont sélectionnés selon un cahier des charges établi par le restaurant.

La cuisine domine le fond de la salle et l’on aperçoit le chef qui apporte sa touche à chaque assiette avant qu’elle ne sorte. De superbes bocaux chargés de légumes multicolores mettent déjà en appétit.

A l’opposé de la cuisine, le bar étincelle. Une invitation à tester l’adresse pour un cocktail.

Le repas dominical – poulet rôti à l’honneur

Le dimanche, « feuille de chou » propose un déjeuner formule en mode feel good pour toute la famille.

Le concept est simple : un menu unique, qui s’adapte au nombre de convives.

On partage des salades, du poulet, des frites, et bien sur des desserts. Rien de tarabiscoté, rien de branché. Une simplicité qui parle d’elle même. Les salades sont parfaitement assaisonnés, les produits de qualité.

Le clou du repas  est bien sur le poulet. Et c’est là qu’on apprécie à quel point un poulet rôti, préalablement mariné, peut proposer un moment de perfection aux papilles. La chair est tendre, moelleuse et fondante : un régal.

Quant aux desserts, ils proposent une invitation à retomber en enfance, entre mousse au chocolat et pain perdu.

Les portions sont généreuses. Mais pas d’inquiétude, si vous ne terminez pas votre assiette, il vous sera possible de faire durer le plaisir chez vous, plus tard dans la soirée. Ce qui reste vous sera proposé dans des boites en carton recyclé parfaite pour le doggy bag.

Feuille de Chou 70 rue des Rosiers 93400 Saint-Ouen

Restaurant Mimosa – hôtel de la Marine

Le restaurant Mimosa de l’hôtel de la Marine était une promesse doublée d’une certaine inquiétude. Est-ce que cette adresse qui faisait tant parler d’elle serait au rendez-vous ? Spoiler alert : la réponse est oui ! Découverte de cette adresse aux notes méditerranéennes qui enchante le tout Paris.

Restaurant Mimosa - hôtel de la Marine
Restaurant Mimosa – hôtel de la Marine

Restaurant Mimosa – un cadre d’exception

Le restaurant est installé au rez-de-chaussée de ce qui fut le garde meuble du roi Louis XV puis l’Hôtel de la Marine. On peut pénétrer dans la cour intérieur en arrivant directement par la rue Royale, ou depuis la somptueuse place de la Concorde. Dans tous les cas, effet waou garanti ! Dans cette cour intérieure, Mimosa a installé sa terrasse pour l’été. Mais la salle en intérieur n’a rien à envier à ce cadre estival extérieur.

restaurant Mimosa Hôtel de la Marine
restaurant Mimosa Hôtel de la Marine

La première salle accueille le bar. De vastes fauteuils permettent aux clients de patienter avant de passer dans la salle du restaurant.

Quand un restaurant remporte un tel succès, la réservation s’impose. Même pour un déjeuner en semaine, pensez-y plusieurs jours à l’avance. Sinon vous risquez de devoir déjeuner à 14h00. La bonne nouvelle, c’est que tout est réglé comme du papier à musique. En arrivant à 13h35 pour une réservation à 13h45, vous devrez patienter au bar L’endroit est également parfait pour observer les mixilogues en action !

Restaurant Mimosa – se régaler

En introduction, la carte propose une sélection attendue d’oeufs mimosa. Il faut bien mériter son nom !

Restaurant Mimosa - la carte
Restaurant Mimosa – la carte

Puis c’est le partage qui est à l’honneur. Ces « fried garden vegetables » sont largement aussi délicieux qu’ils ne sont appétissants.

Les plats ont des accents du sud. Le poulpe est cuit à point, délicieusement fondant en bouche.

Le déroulé du déjeuner est parfaitement fluide, les plats s’enchainement sans efforts et sans attente. On se régale simplement, avec plaisir. Quant au dessert, on peut tout simplement évoquer une apothéose ! Ces chouchous sont délicieusement croustillants, parfaitement sucrés. La glace qui les accompagne en fait un dessert proche de la perfection

Autant dire que Jean-François Piège nous gâte avec cette adresse au coeur du prestigieux Hôtel de la Marine. Alors faites vous plaisir, et pensez surtout à réserver.

Restaurant Mimosa 2 Rue Royale, 75008 Paris 
ouvert tous les jours de 12h00 à 15h00 et de 19h00 à 01h00