C’est maintenant, ou plus précisément du 3 au 7 Septembre : tenez vous prêts !
La maison Fauchon lance donc sa semaine de l’éclair : l’éclair week ! Elle remplacera les weekends dédiés à cette spécialité gourmande des années précédentes.
Un concept simple : des éclairs, comme s’il en pleuvait, durant toute une semaine. Parce qu’il s’agit de la pâtisserie signature de cette enseigne parisienne célèbre, vous allez pouvoir découvrir pour la première fois en France la collection d’éclairs créés au Moyen Orient et en Asie par ses chefs pâtissiers implantés localement.
La Maison réédite également pour l’occasion 27 de ses recettes stars, pour nous permettre de retrouver nos chouchous .
Des grands classiques, tels que chocolat ou café, aux icônes que sont le Paris Brest ou le Saint Honoré, ils seront tous là, mais cette fois, accompagnés des nouveautés : les « nippons », le rose Hokusaï, à la crème légère vanille et son beurre d’Echiré, ainsi que le bleu Koïnobori , réhaussé d’une coque en chocolat blanc …. Je sens que vous commencez à avoir l’eau à la bouche, non ?!
Et puis les fruits sont aussi très présents, principalement exotiques , mangue ou coco, et les célèbres rayures, ou encore les gourmands … Ah, la crème de marron …
Si je devais choisir deux termes pour caractériser l’éclair Fauchon, je dirais : aérien et addictif !
Alors rendez-vous à la boutique Fauchon de la place de la Madeleine pour cette semaine gourmande qui nous fera oublier une rentrée grise, si grise !
Et vous, un éclair favori ?
infos pratiques
Prix de vente : 7€ 24-26 Place de la Madeleine 75008 Paris du 3 au 7 septembre 2013
Non, je n’ai pas vraiment osé dire ça…?! Et bien si : trop tentant . Bref.
Donc, le KONG, qui fête ses 10 ans ( au secours, une claque de plus dans la pyramide de mes années!), s’est refait une beauté. Et c’est Starck, qui d’autre, qui est passé par là !
le KONG ParisKONG étage supérieur
Mais le KONG, est-ce que vous connaissiez ?
Un bar tout d’abord unique par son emplacement :
Pour y accéder, il faut monter … Monter au 5ème étage d’un immeuble haussmannien, avec des vues comme je les aime : le Pont Neuf, le bâtiment de la Samaritaine Art Déco ou Art Nouveau , la Seine, le siège de Louis Vuitton… Bref, Paris à vos pieds !
Bar à cocktails, et à smoothies, vous y trouverez les grands classiques, du Mojito au Bellini en passant par la pina colada, et aussi des cocktails signature, aux mélanges subtils d’ici et d’ailleurs.
Le KONG c’est aussi un restaurant . Aux fourneaux, Richard Pommies. Passé par les plus grandes adresses françaises, il a aussi beaucoup voyagé, ce qui donne cette touche exotique aux plats qu’il propose.
Et puis il y a le brunch , dont je n’ai immortalisé que les « amuses bouches » , un délice !
brunch Kong
Bon à savoir :
On peut , de 12h00 à 18h00, assouvir une petite faim puisqu’une carte est spécialement conçue dans ce sens : salade, club sandwich ou burger.
On peut se régaler de pâtisseries de Pierre Hermé.
Et enfin, le restaurant ouvert 7 jours sur 7 avec un brunch le dimanche ! Idéal quand le temps ne vous invite pas en terrasse, ce qui est souvent le cas ces derniers temps malheureusement !
Depuis 2012, Alain Ducasse, qui voyage aux quatre coins du monde, est parti en quête de ces chefs avec qui il partage une même vision de ce qu’est la cuisine de qualité. Des produits exceptionnels, des saveurs subtiles. Alors, pour créer la rencontre , il décide d’organiser ce qu’il appelle « les rencontres essentielles » . Un chef, à l’honneur, qui partage une même passion, dans un autre pays, avec des produits de sa région, pour le plaisir du partage, de l’échange.
Et voilà qu’aujourd’hui s’est déroulée la cinquième de ces rencontres aussi essentielles qu’exceptionnelles.
Une journée, une seule, durant laquelle Alain Ducasse cède son royaume pour le plaisir d’un certain nombre de privilégiés, invités pour le déjeuner, et clients du restaurant pour le soir.
Plaza Athénée- la façade
L’invité du jour : Tom Kitchin. Un parcours qui part d’Ecosse, pour Londres pour arriver à Paris où il rejoint Guy Savoy. Mais le style d’Alain Ducasse l’a toujours attiré et c’est en 2003 qu’il rejoint le Louis XV à Monaco. C’est en 200§ qu’il revient chez lui, à Edinburgh, accompagné de sa femme, avec qui il ouvre son propre restaurant, qui recevra s première étoile en 2007 !
Aujourd’hui donc, c’est un repas intégralement concocté à base de produits en provenance d’Ecosse que nous avons pu savourer, bouch »e après bouchée !
En entrée, saumon fumé et couteau. Un saumon mariné puis fumé pendant huit heures; un résultat tout en finesse, une chair qui fond dans la bouche et libère des saveurs .
saumon fumé
Quant au couteau, c’est un de ses plats « signature », et on comprend après l’avoir dégusté : les mots ne peuvent en aucun cas décrire une telle explosion de saveurs et de textures .
couteau
Le clou du repas se devait d’être la célebrissime panse de brebis farcie ! Et elle le fut .. A commencer par son arrivée en salle !
La présentation nous a tous surpris : si aérienne, délicate pour un plat que l’on imagine plus aisément copieux et adapté à une cuisine plus riche et imposante !
panse de brebis
Dire que j’ai adoré serait un mensonge… La texture de l’enveloppe .. Mais la farce était fine, étonnamment légère…
Je passe sur le bouillon de fruits de mer pour en venir directement au boeuf si tendre qu’il est difficile d’imaginer quels trésors de patience ont permis d’arriver à ce résultat !
Nous arrivons donc au terme de ce voyage gustatif, qui s’est conclu sur un cheesecake accompagné d’un sorbet délicieusement acidulé et de fraises des bois parfaites!
Et pourtant, nous n’étions pas au terme de nos plaisirs gustatifs … Car le café était accompagné du chocolat, et pas n’importe quel chocolat : celui d’Alain Ducasse , directement de sa chocolateire, celle là même où il produit son propre chocolat , en partant de la fève même. Et là, j’avoue que je suis restée sans voix, trop occupée à dévorer tout en dégustant, ou le contraire . LE goût, le parfum, le croquant de ce praliné sont, parole de gourmande, inégalés à ce jour !
Alors, trop occupée à déguster, je n’ai pas photographié ! Mais Alain Ducasse nous a promis de nous acompagner dans sa chocolateire et de nous en faire les honneurs : j’attends avec une impatience non dissiulée !
un grand merci à l’équipe du Plaza pour un moment inoubliable !
3 entrées, 3 plats et 3 desserts signés Pierre Hermé Paris pour composer son menu idéal qui sera servi en une seule fois mais en trois étages, dans de jolies boîtes laquées rouge et noir, importées du Japon.
Royal Monceau Raffles Paris – Bento Box
Vous en avez l’eau à la bouche uniquement en regardant le contenu de chacun des étages de cette jolie boite ? Moi aussi ! Et dire que j’aurais pu la tester, mais je n’y suis pas parvenue !
Pourquoi ? Parce que les embouteillages parisiens ont eu raison de moi ! Une heure bloquée dans le traffic parisien, et l’obligation de faire demi tour en disant par la même occasion adieu à ce délice pour les yeux, et sans aucun doute pour les papilles ! J’en aurais pleuré !
Alors non, je ne l’ai pas goûtée, mais je veux quand même vous en parler parce que c’est véritablement le repas qui me conviendrait en une journée d’été parisienne !
La nouvelle Bento Box du Royal Monceau – Raffles Paris est LA nouvelle bonne idée à découvrir à l’heure du déjeuner au Bar Long et sur la Terrasse du palace parisien. Inspiré par sa récente collaboration avec Nobu, le Chef Exécutif Laurent André a imaginé des « Bento Box » qui raviront les plus pressés tout en satisfaisant les envies de fraîcheur et de légèreté, pour une pause ensoleillée parfaite.
Comme je vous le disais donc : un choix de trois entrées, trois plats, et trois desserts …
On choisit par exemple les asperges vertes ou la salade niçoise en entrée, suivi d’un tartare de thon ou d’une focaccia en guise de plat, avant de conclure avec des fraises mara pour un déjeuner en toute légèreté, ou avec l’emblématique pâtisserie Ispahan de Pierre Hermé Paris, pour une option plus gourmande. Cerise sur le gâteau, de nombreuses options sont garanties sans gluten !
Et on savoure tout cela à l’abri de la foule parisienne, sur la Terrasse de cet hôtel qui me tend les bras depuis longtemps, sans que je parvienne jamais à m’y blottir ! Ca viendra, je le sais .
Pour ce qui concerne les prix :
La BENTO BOX en 3 plats (Entrée, plat, dessert) 60.00€ La BENTO BOX en 2 plats (Entrée/plat ou plat/dessert) 43.00€
Et, pour finir, et bien que le soleil soit plutôt capricieux ces derniers mois, on ne peut écarter la possibilité d’une journée ensoleillée …
Et bien dans ce cas, si par hasard vous n’avez pas vos lunettes de soleil sur vous, le Royal Monceau vous propose un service aussi inédit que fun et fonctionnel la fois : en partenariat avec le concept store de l’hôtel Le Royal Eclaireur, une sélection de lunettes de soleil de designers sera prêtée gracieusement sur la Terrasse à ceux qui le souhaitent. Au choix: Linda Farrow, Dries van Noten, Oscar de la Renta, Matthew Williamson, Alexander Wang ou encore Jeremy Scott, pour un clin d’œil jet-set le temps d’une pause au soleil.
Donc, pour résumer, je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je courre au Royal Monceau !
« Hibiki Pop Up bar » au Sherry Butt, du 1er au 15 juin.
Le Sherry Butt, je vous en ai parlé dès son ouverture. A l’abri des regards, le repère de vrais passionnés du Whisky et des cocktails concotés avec amour.
C’est l’art du Whisky japonais que le Sherry Butt vous propose de découvrir ou de redécouvrir jusqu’au 15 juin .
Alors, je l’avoue, j’ignorais qu’il existait véritablement un « art du whisky » japonais … Mais je suis sur que les vrais amoureux de cet elixir doré sauront apprécier !
La carte spéciale HIBIKI s’imagine autour de l’art japonais du whisky et des incontournables du Sherry But. On y trouve:
* Le HIBIKI FLIGHT, plateau de dégustation célèbre au Sherry Butt, pour s’initier au fameux blend Hibiki en goûtant les 12, 17 et 21 ans d’âge
* Les trois whiskies Hibiki (12, 17 et 21 ans d’âge), ON THE ROCKS avec une ice-ball scultpée par le barman Amaury Guyot sous les yeux de son commanditaire
* Le COCKTAIL SPECIAL HIBIKI… de quoi réveiller les habitués !
Une occasion unique de découvrir ou re-découvrir HIBIKI, un whisky tout droit venu du Japon !
Informations pratiques
Bar le Sherry Butt, 20 rue Beautreillis 75004 PARIS, ouvert tous les jours de 18h à 2h (sauf lundi et dimanche à partir de 20h)
Pop-up bar Hibiki du 1er au 15 juin 2013 Arrêts de métro : Bastille (lignes 1, 5 ou 8), Saint Paul (ligne 1) ou Sully-Morland (ligne 7)
Vous avez tous entendu parlé de ces deux endroits si vous suivez les lieux trendys de Paris, en général, et du haut Marais en particulier.
Je n’avais pas eu l’occasion de les découvrir, et j’ai donc fait d’une pierre deux coups.
Le verdict ne m’a pas vraiment surprise.
Commençons par TheBroken Arm : l’endroit est un peu excentré, à la limite du Haut Marais, et l’on sent la place de la Republique qui frémit, là, tout près. La devanture se découvre par hasard, la porte d’entrée est tout aussi discrète, et il faut bien chercher l’enseigne qui porte le nom de ce lieu dont le nom est dans la bouche de tous les parisiens hype.
broken arm
En poussant la porte je ressens un peu cette senstation de pénétrer chez quelqu’un sans y avoir été invitée …
Ahhh, Merci, où es-tu … ?
Comme un vent glacial … Les produits, visiblement sélectionnés par un oeil qui connait les tendances du moment, trônent, tels des pièces de musée entourés d’un fil de protection invisible
Un petit tour au sous sol : la sensation très nette d’être dans un des temples de la mode de la rue Saint Honoré. Des vêtements aux coupes précises et pointues, de créateurs aux noms que je découvre tels que Otswald Helgason, Jacquemus ou encore Cédric Charlier.
Et puis des étiquettes plus familières, mais avec des pièes uniques telles que ces Nike roses tressées légères comme des plumes.
NIKE tressées
De l’intérieur de ce concept store, une porte mène directement à la « cantine » …
Cantine, oui, mais sans ce brouhaha de conversations qui rend un endroit chaleureux et vivant. Non, là, plutôt des élèves seuls, comme tous punis d’être réunis là, attablés devant leur boite de sardines. Si, si, boite de sardine. Parce qu’à la carte vous trouverez un « choix » si restreint et peu alléchant que, après nous être précipitées sur la dernière table restante – et pourtant il était à peine midi ! – nous nous sommes levées et nous sommes parties.
En sortant, la sensation glaciale presque oppressante s’envole et nous respirons à nouveau.
Merci , c’est par où ?
Direction donc le café Pinson, à quelques pas de là .
façade café Pinson
Ici, à peine le pas de porte passé, nous sommes acceuillies par un sourire chaleureux. Les clients déjà attablés sont confortablement installés et donnent l’impression d’être chez eux, fermement décidés à rester quelques bonnes heures. Il faut dire que l’atmosphère est chaleureuse et les produits servis visiblement frais et naturels .
café PINSON
Nous nous enfonçons dans deux grands fauteuils et de nouveau, le sourire du serveur qui nous propose la carte.
Un choix plutôt restreint, 2 salades, la soupe du jour, 2 plats végétariens et la liste des desserts, le tout ayant la particularité d’être bio, sans blé ni gluten.
menu café Pinson
Globalement très savoureux, il s’agit malgrè tout d’un repas » sur le pouce » qui ne satisfera en aucun cas des appétits voraces. Mais à l’approche de l’été – si, si – cela fait du bien de manger des produits frais, cuisinés sur place, et aux goûts et saveurs recherchés et habilement mêlés.
salade café Pinsonautre salade Pinson
Grosse déception: la tarte au citron, si jolie et à la pête si dure que je n’ai pu en venir à bout . J’aurais du me renseigner : la pâte à tarte sans blé, ce n’est juste pas possible !
Merci, où sont mes desserts, mon moelleux au chocolat et mon crumble ?
tarte citron café Pinson
Et voilà.
Bilan donc, de cette double découverte :
Merci n’a pas quitté mes pensées. Tout dans ces deux endroits rappelle l’enseigne maitresse, celle qui a drainé de la vie dans ces rues reculées .
Chez « The Broken Arm » , il manque une âme,et dans le « café Pinson », c’est l’offre gustative qui demeure un peu courte malgrè la dimension très chaleureuse de l’accueil et du lieu …
Que dire ?
Merci , Merci, je veux ma salade géante, les sourires, la variété des produits, la verrière lumineuse, les petits cahiers, les étoles, et les produits éthiques !
Et la petite FIAT500, qui m’accueille toujours, si chaleureuse et mutine !
l’adress de la rue du Bac que j’évoque ici n’existe plus. Il y a désormais à cet emplacement une boutique de cookies Laura TODD. On reste dans les plaisirs sucrés !
J’ai rencontré Pierre Marcolini il y a quelques mois dans sa boutique de la rue Scribe, et j’ai succombé …
Succombé à son enthousiasme, à sa passion, mais surtout à ses chocolats ! Rappelez vous, il confectionne son chocolat à partir des fèves qu’il sélectionne personnellement chez des petits producteurs qu’il rencontre individuellement , et dont il va jusqu’à préciser le nom sur ses fameuses tablettes carrées !
bar à chocolat Marcolini
Et voilà qu’il ouvre désormais son bar à chocolat rue du Bac. Un écrin qui abrite l’ensemble de ses tablettes et où l’on comprend mieux sa relation au chocolat et à ceux qui travaillent avec lui pour produire des crus aux subtilités et saveurs comparables à des grands crus de vins !
Pierre Marcolini et un producteur
Alors si vous rêvez de déguster du chocolat autrement, de découvrir les vraies saveurs, d’humer les fèves à l’origine de ces délices, il ne vous reste qu’à vous rendre rue du Bac ! Vous allez vous régaler !
prix indicatif : menu carte entrée plat dessert 39€
cadre
L’atelier Rodier est un petit restaurant dans une rue de SOPI … South of Pigalle ! Un ancien restaurant, réaménagé avec un décor fait de pierre brute, de toiles arty et avec la cuisine apparente derrière une baie vitrée au fond de la salle. L’atmosphère est chaleureuse, le nombre de tables suffisant pour garantir un niveau sonore permettant de profiter de la conversation avec ses amis … 4 mois d’existence, et le lieu commence déjà à avoir une âme, et sans doute quelques habitués !
cuisineinteriorsla salle
service
Après mure réflexion, je qualifierais le service de « farfelu » ! Un serveur charmant, souriant, prompt à la discussion avec les clients, et quelques couacs dans l’enchainement que l’on oublie aisément, et qui, j’en suis sure, disparaitront avec l’expérience !
les plats
C’est bien là que réside l’essentiel .
carte de printemps Atelier Rodier
Des alliances de saveurs et de textures parfaites comme par exemple l’acidulé des légumes qui équilibre si bien la richesse du foie gras…
foie gras Atelier Rodier
Les ingrédients sont toujours de saison, et c’est la carte de printemps que nous avons inaugurée .
maquereaux Atelier Rodiercoquilles saint Jacques Atelier Rodier
Toujours dans l’alliance des saveurs, le kumquat confit et sa réglisse qui se marie parfaitement avec le magret de canard …
magret de canard Atelier Rodier
Et pour finir un soufflé au chocolat, accompagné de son coulis fruits de la passion.
soufflé chocolat Atelier Rodier
Certes, la carte des vins est à revoir: un choix restreint même si les produits proposés sont de qualité. D’ailleurs, le patron le dit lui même : cette carte, ce n’est pas lui. Alors s’il le dit, qui serais je pour le contredire ?! Mais on sent le potentiel, on perçoit l’inventivité derrière chaque plat. Les classiques se réinventent sans sombrer dans la prétention comme c’est souvent le cas dans la quête de l’originalité.
Pour conclure donc, je dois donc décerner un coup de coeur spécial à cet endroit qui m’a prise par surprise et je vous invite à aller découvrir l’Atelier Rodier avant qu’il ne soit parfaitement rodé et inscrit dans la liste des meilleures tables du quartier et plus !
Et j’ajoute une mention spéciale à Santiago, le jeune chef d’origine colombienne, qui apporte sa touche toute personnelle à la cuisine bien sur, mais aussi à l’ambiance si chaleureuse de l’endroit !
D’ailleurs, je lui recommanderai de postuler au « restaurants de qualité » car, à mon sens, il en remplit sans aucun doute les critères.
Les vacances sont finies. Certains d’entre vous ont peut-être eu la chance de partir à la montagne , en Savoie par exemple… Et de déguster les excellents fromages de la régions! Ahhh, ces fromages, ces charcuteries, ces célèbres petits crozets ! Alors, de retour à Paris, la nostalgie s’installe, on perd le goût de manger, de sortir, de voir ses amis .. Bon, j’exagère, mais quand même !
la Coop Paris
Et bien sachez que désormais il ne vous reste qu’à vous rendre derrière le théâtre de l’Odéon pour retourver ces merveilleux produits de Savoie, et en particulier le Beaufort .
En effet, la coopérative laitière du Beaufortain a désormais sa boutique dans la capitale ! Plus besoin de se charger du kilo de Beaufort souvenir en quittant les montagnes, vous le retrouverez chez vous !
Alors un magasin de fromages dans le quartier de l’Odéon … Et bien oui ! La boutique est belle, la cave voutée qui vous accueille pour une dégustation de fromages accompagnée d’un petit verre de vin, tout contribue à ce que ce lieu définitivement pas comme les autres devienne un passage obligé après le jogging matinal au jardin du Luxembourg !
Beaufort coop Paris
Alors, en vrac, quelques secrets pour épater vos amis lors d’une dégustation de fromages de Savoie …
Il existe une tome dont la croûte à plus de caractère : la tome des Beauges . Et c’est la seule dont le nom s’ortographie avec un seul M !Elle se caractérise par son parfum fleuri, les vaches la produisant broutant dans des champs très fleuris du parc naturel du même nom .
Le chevrotin : c’est un reblochon, mais au lait de chèvre ! Très rare, on ne le trouve pas toute l’année ! Mais vous en trouverez ici … 20 producteurs seulement la produisent, il est exclusivement fermier , fabriqué deux fois par jours , à partir du lait d’un seul troupeau, des chèvres de race alpine !
Le Reblochon, que vous connaissez tous, tient son nom du verbe relocher : « traire deux fois »
Et, à tout seigneur tout honneur :
le Beaufort fabriqué de novembre à mai quand les vaches sont a l’étable alors que le beaufort été est fabriqué durant les autres mois de l’année quand les vaches sont dans les pâturages. On les reconnait à leur couleur : le » beaufort », autrement appelé « beaufort d’hiver » pour se démarque de son cousin d’été, ce beaufort donc est beaucoup plus blanc. On me dit aussi que la version d’été est plus fruitée, mais mon palais de citadine n’a pas su identifier cette différence !
Enfin, il est systématiquement fabriqué en coopérative car la fabrication d’une meule nécessite 400litres de lait, volume trop important pour garantir une fabrication régulière par une seule ferme.
Mais trève de bavardages, avant de vous régaler, admirez …
[satellite]
Alors, une soudaine envie d’un morceau de fromage ? Et vous, vous préférez lequel ?
Comptoir du Relais – une brasserie parisienne trendy et traditionnelle à souhaits
Comptoir du Relais
Yves Camdeborde
9, carrefour de l’Odéon 75006 Paris
01 43 29 12 05
le comptoir du Relais
cadre service
rapport qualité/prix
prix indicatif : souris d’agneau braisée : 20Euros
cadre
Difficile cette fois de juger le cadre en intérieur : nous n’avons pu obtenir qu’une place en terrasse, en ce dimanche, à 12h15 ! Autant dire qu’il est capital de venir tôt si l’on veut déjeuner sans attendre des heures dans le froid, ou au soleil d’aillleurs ! Personnellement, je refuse catégoriquement de faire la queue pour ce qui n’est pas essentiel, indispensable ; et en aucun cas un repas au restaurant, des soldes de marque ou une vente privée ne rentre dans cette catégorie !
façade comptoir du Relais
En terrasse donc, la place est exigüe, le froid peut-être piquant, mais des plaids sont alors mis à votre disposition, permettant ainsi de se concentrer sur les plats, et sur le spectacle de la rue qui , je dois l’admettre, est assez distrayant dans ce quartier .
A l’intérieur, un décor de brasserie traditionnelle, avec, une fois encore, très peu de places pour les clients !
service
Une brasserie parisienne se doit de respecter l’image du service à la parisienne : bourru avec une touche d’imprévisible ! Alors, il faut le dire, je suis parvenue à amadouer la personne qui s’est occupée de nous, et même à obtenir un sourire et une ou deux touches d’humour. Cela ne l’a pas empêchée de récupérer une des deux couvertures dont nous étions censés jouir, pour vaincre le froid des ces jours d’hiver en terrasse ! quant à la façon dont elle a répondu aux questions innocentes de clients potentiels …. No comment !
les plats
La cuisine servie au Comptoir de l’Odéon est de la bonne cuisine de brasserie traditionnelle … De la très bonne cuisine de brasserie traditionnelle !
menu comptoir de l’Odéon
Et c’est là le secret du succès de ce lieu. On oublie le froid, le service aux humeurs variables, pour se concentrer sur ce qui se trouve dans l’assiette !
Les grands classiques de la brasserie, due la brandade de morue à la souris d’agneau en passant par la daube de joue de boeuf.
Et ne parlons pas du foie gras … !
foie gras Le comptoir
velouté comptoir du Relaisplats traditionnels comptoir du Relais
Alors, qu’il s’agisse de la brandade, de la daube ou encore de la souris d’agneau , le classicisme du plat doublé de la touche de modernité apportée à sa réalisation garantissent une réussite à chaque fois.
C’est bon, savoureux. En ce qui me concerne, c’est la valeur sure de la cusine traditionnelle, revue et transportée au XXIème siècle.
Alors, malgrè le froid, le service qui peut prendre par surprise, je dirais que ce Relais est un vrai must du déjeuner dominical !
