Velazquez est au Grand Palais.
Imaginez, il s’agit là de la première exposition Velazquez organisée en France . Né en 1599 à Séville, il ne peint qu’un nombre limité de toiles durant sa carrière, et la plus grande majorité pour le roi d’Espagne.
Aussi, la quasi intégralité de ses oeuvres est conservée au musée de Prado à Madrid, et cette exposition n’aurait pas pu être organisé sans son soutien.
On commence donc par Séville, là où il commence à apprendre la peinture et là où il produira ses premières oeuvres. Il s’agit de peintures évoquant l’Immaculé Conception, sujet central de la chrétienté à cette période.
Mais c’est vers Madrid qu’il se tourne, avec le souhait de devenir peintre du roi. Même s’il n’y parvient pas cette première fois, sa découverte de la ville sera aussi l’occasion d’être confronté à un nouveau courant de peinture venu d’Italie : le Caravagisme.
Il finit par devenir peintre du roi , apprend à se familiariser avec les goûts de l’époque, et rencontre le plus grand peintre du moment : Rubens.
Rubens, qui inspire les peintres de son époque au point qu’il est copié avec application.
Grâce à ce dernier, il part à la conquête de l’Italie.
Il y passe plusieurs mois et revient ensuite à la cour. Il devient alors le peintre officiel du roi et produis pour lui et pour sa nouvelle résidence de multiples toiles.
On découvre au travers de l’exposition du Grand Palais l’amplitude de son oeuvre,
on admire ses célèbres portraits.
Mais l’oeuvre qui m’a laissée sans voix celle devant laquelle j’aurais pu rester en admiration pendant des heures, la voilà.
Et je ne me lasse pas de ses moindres détails.
Et je ne suis pas la seule à avoir succombé.
Grand Palais
25 mars – 13 juillet 2015
une magnifique exposition sur Velazquez et dimanche un reportage sur Arte sur ce peintre
D’habitude je n’aime pas les peintures anciennes mais celle ci sont sublimes. Les détails sont impressionnants, on a l’impression qu’il y a un réel volume dans les tableaux !