Les fêtes sont passées si vite, et ce sont déjà les galettes des rois 2016 qui arrivent.
Elles vont toutes nous préparer des surprises à leur façon.
Commençons par celle qui nous replonge dans un conte de notre enfance, Peau d’âne.
Ce sont deux bonnes fées qui ont uni leurs pouvoir pour créer cette galette unique : les Fées pâtissières et Eternamé. Non content de nous régaler, nous allons pouvoir rêver et imaginer trouver un des trois superbes anneaux qu’Eternamé a glissé dans les galettes ! Deux bonnes raisons de se précipiter rue Rambuteau.
galette des rois fées pâtissières
Et puis il y a Hugo & Victor qui, dans la foulée de leur collaboration pour la bûche de 2015, choisissent à nouveau Catherine Deneuve comme reine. Fidèle cliente de la pâtisserie depuis son ouverture, elle s’est naturellement imposée comme marraine de cette nouvelle édition de galette.
A l’écoute des goûts de Catherine Deneuve, Hugues Pouget joue donc la simplicité pour son gâteau de l’Epiphanie : pâte feuilletée au beurre frais, frangipane poudrée amande et éclats de noix caramélisées.
Et, en hommage à sa marraine, il l’intitule : la reine des galettes !
A vrai dire, j’ai toujours eu un réel penchant pour les versions traditionnelles de cette pâtisserie et je n’ai donc qu’une hâte : la goûter !
Et bien sur, il y a la galette Dalloyau. Ma préférée depuis des années. Non seulement parce qu’elle ne me déçoit jamais dans sa version classique, celle dans laquelle on sent l’amande à chaque bouchée.
Mais aussi, et je dois l’admettre, presque surtout, parce que Dalloyau nous réserve toujours, année après année, de superbes surprises en ce qui concerne les fèves qui s’y dissimulent !
Cette année, c’est en partenariat avec Harcourt que Dalloyau a travaillé, pour une nouvelle galette carrée, amandes, cacahuètes, poire pochées, cannelle et caramel laitier au malt.
Alors, laquelle vous surprendra, et laquelle choisirez vous ?
Fées pâtissières 21 Rue Rambuteau, 75004 Paris 01 42 77 42 15
Sexy en diable, désesperement amoureux, et terriblement doué dans sa discipline !
Michalak a donc installé sa pâtisserie rue de la Verrerie, à quelques pas du BHV / Marais.
Le clou de l’offre : ses cakes.
Cakes by Michalak
Mais ce n’est pas tout bien sur ! Principalement des gâteaux à partager plutôt que des pâtisseries individuelles, en tous cas, c’était le cas ce samedi quand je suis passée découvrir les lieux.
Et à vrai dire, on peut imaginer sans peine le partage équitable en 2 ou 3 parts de ces merveilles , n’est-ce pas ?
Si vous n’êtes pas partageur, voici de quoi vous convaincre.
Et puis il y a donc les cakes. Le cake n’est pas forcément la pâtisserie qui fait rêver, ni celle que l’on envisage d’offrir en dessert à ses hôtes lors d’un diner avec invités. Et pourtant. J’en ai goûté un, un seul, et il m’a transportée. Transportée là où aucun cake ne m’avait jamais emmenée ! Un cake au chocolat et sa touche de sel, qui amplifie les saveurs et lui donne un petit quelquechose d’inimitable.
Alors, pour votre prochain goûter, pensez-y. Mais aussi pour épater vos amis. A garder à l’esprit : le laisser chambrer tel un bon vin pour que ses saveurs puissent s’exprimer.
Pâtisserie Michalak 16 rue de la Verrerie 75 004 Paris Métro Hôtel de Ville sur la ligne 1
Lipault – de la couleur dans votre vie, et dans vos voyages !
Lipault, pour moi, c’est un vrai coup de coeur depuis sa création.
Ma première valise semi rigide à 4 roues, celle qui a bouleversé mes déplacements et a changé ma vie de voyageuse. Imaginez : une valise turquoise ! Je peux vous garantir qu’à cette époque, j’étais la seule à avoir une valise de couleur vive, et cela facilitait largement l’identification du bagage sur les tapis roulants des aéroports !
Je me souviens de cette boutique minuscule, rue de Vaugirard ( au 84, ou était ce le 86 ?). Il fallait presque enjamber les bagages pour accéder à la caisse ! Depuis, la boutique a fermé, pour être remplacée par ce grand magasin à l’angle de la rue de Rennes, et aujourd’hui, c’est dans le Marais que Lipault s’est installé.
Et c’est toujours la couleur qui est à l’honneur !
Bien sur, l’été approchant, cela facilite le choix de couleurs vives et joyeuses, en harmonie avec le soleil. Et puis finalement, en hiver aussi, égayer la grisaille avec un rose bonbon ou un jaune fluo, c’est une bonne idée !
La nouvelle tendance des bagages Lipault est le textile. Il existe aussi en vernis, pour un effet garanti !
Alors, maintenant que les soldes sont là, c’est bien le moment d’en profiter non ?!
Dans ma quête des petites rues de Paris et de leurs joyaux méconnus, j’ai découvert la rue du Pas de la Mule.
Elle pourrait passer inaperçue.
Pourtant elle relie la place des Vosges au Boulevard Beaumarchais, mais les enseignes qu’elle abrite n’attirent pas forcément le regard de prime abord.
Attardons nous quelques instants.
Quand on arrive du côté du Boulevard Beaumarchais, on passe tout d’abord devant une vitrine ultra féminine : celle de Valérie Valentine.
Barrettes, peignes, headbands, bijoux de tête, en allant chez elle vous avez la certitude absolue que vous trouverez parure à votre tête.
Valérie Valentine partage son adresse avec un autre commerçant : Mykita. Là il s’agira d’habiller vos yeux, avec des lunettes qui revendiquent une légèreté inégalée.
Tout juste à côté, sur le même trottoir, c’est un restaurant de spécialités corses.
En face, une devanture qui attire l’oeil, et qui propose une variété de bijoux fantaisie comme je les aime. Son nom : Tam Tam dans la ville . Des bijoux fantaisie, des bijoux de créateurs, de l’argent et du plaqué or, tout le monde peut y trouver son bonheur.
La rue du Pas de la Mule est située au coeur du Marais. Pourtant, elle fait partie de ces rues qui ont résisté au bouleversement global de ce quartier et certaines enseignes de proximité sont encore là, immuables.
Comme ce boucher, bien loin de la « luxification » des commerces de bouche. Il propose encore sa viande en vrac dans des vitrines réfrigérés et revendique fièrement la provenance de ses agneaux en direct de Lozère.
En continuant la promenade, sur le même trottoir, c’est l’art qui est au rendez-vous avec la galerie Vieceli. Une galerie, à la pointe de la technologie numérique puisqu’un QRcode orne sa façade !
Jetons à nouveau un oeil de l’autre côté : à nouveau un commerce de bouche, de proximité, qui livre à domicile, et reste ouvert le dimanche. Le vrai commerce de quartier qui rappelle ce qu’était le Marais il n’y a pas si longtemps.
La promenade continue, et la découverte aussi.
Amoureux de soupes et de quenelles, j’ai l’adresse qu’il vous faut : il s’agit de Giraudet.
Je n’ai pas encore pu tester, mais la promesse est alléchante et pour le moins originale !
Et puis il y a ces petites merveilles en provenance de Russie.
Mykita 2 Rue du Pas de la Mule, 75003 Paris 01 42 71 48 19
Tam Tam dans la ville 3, rue du Pas de la Mule 75004, Paris Tel: 01 48 04 98 93
Auberge Chez Rosito 4 Rue du Pas de la Mule, 75004 Paris
Galerie Vieceli 5 Rue du Pas de la Mule, 75004 Paris Téléphone :01 42 74 80 54
On choisit plusieurs éléments : la hauteur du talon ( 3 possibilités ), la forme ( escarpin fermé, ouvert, plateforme, visible ou intégré dans le cuir de la chaussure ) , les couleurs, de tout : semelle, liseré, talon, chaussure. Pour ce qui concerne la taille, il existe des demi pointures, et puis des largeurs de pied. En jouant avec ces éléments, sachant que l’on peut prendre des paramètres différents pour le pied gauche comme pour le pied droit, on trouve forcément son bonheur !
Pour faire ces essayages, et la sélection finale, il faut prendre rendez vous. dans la boutique de la rue de Sévigné, vous aurez la possibilité d’essayer uniquement les escarpins. Pour tout les autres modèles, y compris ballerines et escarpins dont je ne vous ai pas parlé mais qui se font aussi sur le même principe, il vous faudra vous rendre dans le Kesslord Concept Store du 65 rue Beaubourg dans le IIIème.
Revenons en à la rue de Sévigné.
Après la surprise des chaussures, j’ai pris le temps de découvrir les sacs. et là, de nouveau, le choc !
Bien loin des sacs monochromes aux lignes simplissimes et sans recherche particulière, vous trouverez ici une multitude de modèles. L’un d’eux d’ailleurs se conçoit également sur mesure sur leur site : le Elena.
Vous trouverez également des modèles uniques, prototypes uniques, que ce soit dans la forme ou dans la couleur.
Et puis il y a le rayon permanent » bonnes affaires » avec tous les sacs à 50€.
Et il y a le Caméleon.
Un modèle, trois façons de le porter grâce à un jeu subtil de pressions. Trois tailles, une multitude de couleurs et de matières.
le caméléon by Kesslord Paris
Et puis il y a ce modèle bi color qui dit tout !
Alors vous saurez désormais que faire quand vous passerez dans Le Marais !
Le centre Pompidou propose actuellement deux expositions qui font beaucoup parler d’elles.
Jeff Koons, mondialement connu, dans les musées comme dans les galeries où ses oeuvres sont vendues à prix d’or. Si l’on doit citer une seule de ses oeuvres, c’est invariablement son chien géant en ballons gonflables, qui a envahi twitter et Instagram depuis l’ouverture de l’exposition, et qui avait aussi fait des siennes à Versailles !
Marcel Duchamp, dont le nom est familier mais qui, souvent, est réduit à une ou deux de ses oeuvres les plus célèbres, telles que « Fountain », autrement dit sa « fontaine pissotière » , ou encore sa Joconde à moustache.
Voir ces deux expositions l’une après l’autre entraine naturellement la tentation de comparer, ou du moins de faire un parallèle entre deux parcours, deux itinéraires, artistiques, ou autre !
J’ai commencé par Jeff Koons.
Le déclencheur de sa vocation : les tableaux exposés dans la galerie le magasin de décoration d’intérieur de son père.
Mais ce que l’on identifie comme sa première réalisation artistique : les « inflatables ». En d’autres termes, des jouets gonflables colorés, posés sur des miroirs….Bien.
Deuxième phase « The new ».
« l’aspirateur …semble synthétiser sa vision de la société américaine, entre pragmatisme domestique, rêve de réussite individuelle et course effrénée à la nouveauté » cette fois, il s’agit d’aspirateurs, disposés de façon extrêmement symétrique dans des cubes en plexilas, ou encore sur des néons lumineux… Soit.
Et l’on continue à déambuler dans cet univers d’objets familiers, plus ou moins réinventés, ou repris pour leur faire passer des messages que je vous laisserai apprécier.
Ce qui est léger ne l’est pas forcément : un bateau gonflable totalement immergé dans du métal pour le transformer en sculpture pesante.
Des ballons de baskets qui flottent entre deux eaux, « paraboles de l’état d’équilibre que nous recherchons tous »… Ok.
Ah, j’oubliais il y a aussi une période dédiée à sa femme : la Cicciolina. J’ai d’ailleurs, semble-t-il, raté la salle interdite aux moins de 18 ans…
La première oeuvre de Jeff Koons fut donc faite de ballons gonflables colorés, son apothéose un chien géant en ballons roses. Et ce chien est là, omni présent, forcément.
J’en ai fait, moi aussi, une interprétation.
Passons maintenant à Marcel Duchamp.
Vous ne verrez pas son urinoir, mais c’est tout son parcours artistique, long et riche, que vous découvrirez, comme moi, ou re découvrirez, pour ceux qui le connaissent déjà, au de là de sa joconde à moustache .
Son parcours commence par l’inspiration puisée dans son entourage familial artistique, il s’inspire des grands maitres, pour mieux s’en détacher, créer sa propre voie pour terminer par sa grande oeuvre, qui peut pourtant laisser perplexe : Le Grand verre.
Le « ready made« , c’est lui. Et tous ceux qui ont ensuite tenter de s’inscrire dans ce sillage se sont ré appropriés ce qu’il avait initialisé. Mais pour y arriver, on découvre une vraie quête artistique et intellectuelle.
Les caricatures qu’il produit, sur les traces de son frère, marquent le lien qu’il établit entre l’oeuvre et son commentaire, voire même son titre.
Puis c’est la visite du Salon d’automne de 1905 où se tient une rétrospective de Manet, « le grand homme », et où explose le scandale de la « Cage aux fauves » avec les œuvres colorées de Matisse ou de Derain.
Très inspiré par Cézanne, il explorera fauvisme et cubisme.
Sa passion pour les échecs, et son admiration pour Cézanne, le mènent à cette peinture de joueurs d’échecs. en regardant de près, on peut voir les pièces démultipliées, et certaines qui semblent avoir pris la fuite .
Il décide en 1913 de faire une coupure avec le monde de l’art et décide de travailler à la bibliothèque Sainte Geneviève. Il le dira lui-même, ce travail lui permet de « se dégager de toute obligation matérielle » . Parce que, loin de la démarche mercantile qui peut pousser certains artistes à produire pour vivre voire même s’enrichir, sa quête allait bien plus loin, ses pensées étaient dirigées vers cette oeuvre quid errait son aboutissement : « La Mariée mise à nue par ses célibataires, même »
Ses premiers ready-made, objets « tout faits », datent aussi de cette période, de 1913-1915 .
De 1915 à 1923 il se consacrera à cette création unique, ce Grand verre.
Le grand verre
Puis il se tournera aussi vers le cinéma.
Images, textes, peinture, photo, cinéma, il aura tout parcouru, observé, sur le chemin de sa quête artistique.
Conclusion : je ne pense pas que Marcel Duchamp aurait été tenté par ça, mais cela n’engage que moi !
Jeff Koons jusqu’au 27 avril
Centre Pompidou Place Georges-Pompidou, 75004 Paris
Benedict Paris – mon restaurant coup de coeur de cette fin d’année 2014
Paris regorge d’adresses à découvrir ; celles dont on parle depuis peu, celles dont j’ai entendu parler depuis longtemps sans y être jamais allée, et puis il y a celles sur lesquelles on tombe par hasard, au détour d’une ballade !
C’est ce qui s’est produit avec Benedict Paris . Un nom qui me semblait familier, une enseigne devant laquelle nous passions, en route pour une de nos adresses « valeur sure » du quartier – Schwart’z Deli , et la tentation de rentrer en voyant les plats déjà servis aux clients attablés.
Et puis à peine le seuil passé, un accueil unique, qui donne envie d’en savoir plus, de s’installer, et de profiter de l’instant.
Cette première impression hors du commun a été confirmée tout au long du repas.
D’emblée, celui qui est visiblement l’âme de cet endroit, a su nous séduire en nous proposant son jus de fruits frais du jour. Chargé en vitamines ; il nous avait prévenu : la sieste, on allait oublier !
Et ce fut un délice ! Un mélange kiwi, pomme, raisin blanc, énergétique et délicieux. Parfait avant d’attaquer le hamburger ou le plat de votre choix.
La carte donc. Vous n’aurez là que le côté pile, alors que le côté face contient précisément la liste des variantes d’oeufs pochés proposés par le restaurant et dont c’est la spécialité ; ne m’en voulez pas, vous serez ravis de les tester par vous même !
La carte donc, est équilibrée, permettant à chacun, et à chaque appétit, de trouver son bonheur. Salade, assiette gourmande, sandwich, pâtes ou encore hamburger : tout y est ! Et bien sur les fameux oeufs pochés, précédemment évoqués !
Les choix ont été rapides, le service aussi !
Les oeufs Benedict « à l’italienne » . Copieux, succulents, et l’oeuf est cuit juste parfaitement à point ! Servi avec un des accompagnements au choix, tel que des frites par exemple.
Vient le clou du spectacle : le hamburger, lui aussi accompagné de ce que vous souhaitez, et bien sur, les frites sont reines !
Le hamburger Benedict
Et puis, parce qu’on peut aussi avoir envie d’un plat plus traditionnel, j’ai choisi un magret sauce griotte, et j’ai adoré !
Vous le croirez ou pas, les seuls desserts que nous avons pris ont été : une glace ! Et pourtant, la tentation était grande : cheesecake, pain perdu, et j’en passe ! Mais nous n’en pouvions plu. Ce sera l’occasion d’y retourner.
Remarque qui a son importance : Benedict a un an, et sa réputation n’est plus à faire ; alors, si vous voulez tester, allez-y tôt, sinon vous devrez patienter ….
benedict-paris.com/
19 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris
01 42 76 91 37
Le collectif Magnum est créé au lendemain de la seconde guerre mondiale par Capa, Cartier Bresson et Seymour.
Les photographes de MAGNUM, photo reporters, vous les connaissez tous : Cartier-Bresson, Capa, Riboud, Parr, Depardon, et tant d’autres dont les images sont inscrites dans notre mémoire, associées aux grands évènements historiques du monde, mais aussi au quotidien de la vie des parisiens.
Je viens donc de découvrir l’exposition Paris Magnum à l’hôtel de Ville. Et je commence par la fin, submergée par l’émotion. Parce qu’un de ces photographes, dont les yeux ont croisé des personnages et des évènements que je n’ai vu qu’en images, de loin, un de ces photographes était la, et m’a fait l’honneur de me dédicacer une de des photos dans le catalogue : il s’agit de Guy Le Querrec. Et sa dédicace n’était pas une dédicace désincarnée, non non, une vraie ! De celles qui de finissent par un baiser sur la joue ! Et moi, cloche sur je suis, armée de les appareils photo, je n’ai pas pensé à demander que quelqu’un m’aider à immortaliser cette rencontre Alors elle restera, telle ces moments uniques que l’on n’oublie pas, gravée dans ma mémoire, et inscrite sur le papier …
Revenons en maintenant à l’exposition.
Elle est construite tel un film de Paris qui se déroule sous les yeux des spectateurs, dans un ordre chronologique.
Tout d’abord, MAGNUM avant MAGNUM, avec des photos de ses trois fondateurs.
Paris au coeur de l’histoire, juste après la seconde guerre mondiale,
Henri Cartier Bresson – piscine Deligny
Marc Riboud
Paris source d’inspiration et de création, Paris au coeur des évènements mondiaux de mai 68,
Paris qui se réinvente et se modernise au fil des ans.
C’est cette histoire qui est contée, décennie après décennie, en se basant sur le livre paru chez Flammarion.
Les portraits sont présentés séparément, pour donner une cohérence à l’histoire.
La vie est apportée par le biais des images exposées , mais aussi avec des projections de photographes parisiens sur des thèmes spécifiques, tels que par exemple la mode qui a attiré mon regard ….
Si je devais émetttre une seule réserve, je dirais que je n’aurais pas choisi, parmi toutes ces superbes photos, celle qui a été sélectionnée pour l’affiche.
Mon choix se serait porté sur cette image saisie par un des créateurs, David Seymour, dans les années 50, et qui reflète à mon sens beaucoup mieux Paris, son esprit et son âme, mais c’est un avis personnel.
Du 12 décembre 2014 au 28 mars 2015
l’Hôtel de Ville de Paris. 5 rue de Lobau (4e). Entrée gratuite
Le Dôme du Marais propose un brunch abordable dans un cadre agréable. Que demander de plus ?!
Bon, clarifions tout d’abord un point : je me suis laissée dire que le brunch, c’était dépassé ! A vrai dire, je constate effectivement que de plus en plus de brunchs ressemblent à s’y méprendre à un repas, sur la base d’un classique « entrée plat dessert » .
Quoiqu’il en soit, le brunch du dôme du Marais était une expérience que je souhaitais tester depuis longtemps : voilà qui est fait !
La formule brunch est donc présentée et servie comme un repas, les viennoiseries et la boisson chaude faisant office d’entrée, suivis par les oeufs, puis le dessert avec les pancakes ou la salade de fruit.
Des viennoiseries et du pain grillé donc…
Puis les oeufs, que l’on peut choisir brouillés ou au plat, nature ou accompagnés de saumon,
Ou encore de bacon, que nous avons fait le choix de demander servi séparément.
Les oeufs sont servis avec une petite salade façon coleslaw, ou avec de la sucrine.
Avantage du lieu , si cette formule ne vous convient pas, vous pouvez aussi choisir à la carte ce qui vous ferait plaisir. De cette façon les convives ne sont pas tout obligés de se plier au rituel du brunch dominical. En fait, chacun fait fait fait, c’qu’il lui plait !
Et pour ce qui concerne les « desserts » du brunch, vous n’aurez là que la photo des pancakes, beaucoup plus photogéniques, et nettement meilleurs que la salade de fruits qui, elle, fut une véritable déception. En effet, plutôt que des fruits frais, on vous sert un petit récipient à peine plus grand qu’une verrine, avec des fruits au sirop , beaucoup de sirop !
Dome du Marais PanCakes
Quant au cadre, le dôme est bien là, ainsi que de superbes photos en noir et blanc sur les murs. Un cour jardin également, pour les belles journées parisiennes. Mais la moquette noire rend trop honneur aux miettes qui s’y échouent, et le tout pourrait gagner à être un peu rafraîchi.
Pour résumer donc, un bon moment passé en plein coeur du Marais, juste avant une promenade shopping rue des Francs Bourgeois. Une adresse à garder en tête donc, mais qui ne sera pas sur ma top liste des brunchs parisiens.
Et vous, votre brunch préféré, il est plutôt servi à table ? Buffet ? Entrée, plat dessert ? En vrac ? A la maison ou au restaurant ?