For the time being – galerie Thaddaeus Ropac

une exposition découverte au détour d’une des rues de ce Haut-Marais qui regorge de trésors , et une rencontre innattendue avec des silhouettes saisissantes ….

Un couple improbable nous accueille, l’un tout en pleins, et l’autre en déliés …

On part à la découverte de ces corps …

on croise des silhouettes …

l’oeuvre et le lieu faisant un …

puis, changement de repères …

alors vous savez ce qu’il vous reste à faire : partir à la découverte de cette splendide exposition dans une galerie que je vais suivre avec attention désormais !

Attention, vous avez jusqu’au 4 juin !

7 rue Debelleyme 75003 PARIS

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Marc Riboud à la galerie Polka

C’est un monument de la photographie .. De ceux qui nous ont offert des images qui sont désormais gravées dans notre mémoire, que nous soyions photographe amateur, ou pas ….

Alors le rencontrer, l’approcher, échanger quelques paroles avec lui … C’est indéniablement un de ces moments rares qu’il faut apprécier dans l’instant, et longtemps après !

A l’occasion des rencontres Nomades au coeur du Marais , Marc Riboud était à la galerie POLKA pour une séance de dédicaces …

Son oeuvre, vous la connaissez tous, tels M. Jourdain, sans le savoir parfois …

Mais si je vous montre ceci ….

ou encore cela …

là je suis sure que vous êtes entrain de vous dire :

 » mais oui, bien sur ! « 

revenons en donc à cet homme hors du commun, qui a parcouru le monde et immortalisé l’histoire .

Tout d’abord, un regard , bleu, perçant, dans lequel on lit curiosité et intérêt pour le monde qui l’entoure, même là, dans cette galerie parisienne ..

Ce qui le caractérise, avant tout, est cette capacité à saisir l’instant, et là encore, il se joue de nous et nous surprend …

Face à lui, on se sent paralysé et submergé par l’émotion, et le voilà qui s’intéresse :

lui :  » vous aimez prendre des photos  »

moi :  » j’adore, je n’arrête pas  »

lui :  » ah bon! Vous pouvez me montrer votre dernière photo ? »

moi :  » bien sur, en fait, c’est vous !  » ( je lui montre le portrait pris alors qu’il dédicaçait son livre à la personne qui me précédait)

lui :  » pas mal !  » et il continue  » ne vous arrêtez jamais ; dès qu’une photo est prise, il faut passer à la suivante ! »

Il signe, à côté de la photo du peintre sur la Tour Eiffel, et me voilà déjà partie, son image gravée dans mon cerveau !

Bien sur, il ne sera plus sur place, mais quelques unes de ses photos sont exposées dans cette jolie galerie, les plus connues, et d’autres qui valent le détour,  alors, allez-y !

 

 Marc Riboud – un photographe hors du commun !

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Monumenta 2011 au Grand Palais – à ne pas manquer !

Je vous avais prévenus, il fallait que je parte à la découverte du  Leviathann d’Anish Kappoor !

C’est chose faite …

Une expérience unique et multisensorielles, des sensations immédiates, une oeuvre que vous pénetrez et qui vous envahit, et la lumière, omniprésente …

 

Pour commencer, une porte tourniquet, et l’on se retrouve propulsé dans un univers étrange qui ne peut laisser indifférent : rassurant et enveloppant, il vous prend dans son sein et des sensations oubliées et profondément enfouies surgissent et vous envahissent .

C’est sans aucun doute une expérience forte et totalement inattendue …

Puis le moment vient de s’extraire de cet univers feutré pour passer à la découverte d’une toute autre dimension de l’oeuvre , la dimension spectaculaire et exterieure, la cohabitation parfaite de l’oeuvre accueillie et de l’oeuvre qui l’héberge …

Deux créatures issus d’époques si différentes, l’une organique et l’autre métallique, et qui pourtant cohabitent, s’emmêlent et s’enlacent …

Et accueillent en leur sein les humains émerveillés .

Alors, contrairement au Monumenta 2010, l’oeuvre d’Anish Kapoor ne nécessite pas de notice explicative … elle s’impose à vous et vous projète dans un univers intérieur dont vous ne sortirez pas indemne …

L’Art dans toute sa splendeur en somme … 

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aujourd’hui sort un livre …

Et pas n’importe quel livre ….

Un livre …

Un livre que j’ai eu la chance de lire avant sa sortie en librairie …

Un livre que je vous recommande chaleureusement …

Un livre qui parle d’un homme …

Un homme qui traverse des crises multiples :

une crise professionnelle

une crise personnelle

et puis la fameuse crise de la quarantaine …

Le tout sur fond de crise financière et de 11 septembre …

Alors, pour le lire, voilà une bonne librairie en ligne !

Et dites moi ce que vous en pensez !

Grand corps malade – casino de Paris

Il s’appelle Fabien , et c’est bien lui qu’on voit sur scène. Il nous raconte son histoire, celle qui a fait de lui celui dont-il chante  » appelez moi Grand Corps Malade « 

Il a l’air d’un roseau, long et frêle, et , comme lui, il plie sans se briser un seul instant, e ce quelque soit la force de la tempête .

Un concenté d’émotion et surtout de vie. Des textes si poétiques que nos classiques n’ont qu’à bien se tenir, si justes qu’on en a des frissons, si pleins d’émotions que les larmes coulent – une première en ce qui me concerne en concert !

Il se joue des mots … comme des maux de sa vie. Il a un tel appétit de vivre qu’il ne nous reste plus qu’à lui emboiter le pas.

Il s’éclaire au « clair de sa plume« , il « remet à aujourd’hui ce qu’il pourrait faire demain« .

Le temps est précieux, il le sait, il le dit, « il est déjà midi vingt« .

Il aime la vie, comme un fou, comme quelqu’un qui en a compris le prix.

A l’école de la vie « il a géré les trous noirs« , et il ne nous reste qu’ à tirer des leçons de la sagesse et de la lucidité qui émanent de ce jeune homme de 28 ans qui a bien plus de recul et d’intelligence face à l’existence que bon nombre de ses ainés.

Il « tutoie les nuages« , et ça nous fait du bien .

Un public différent de ce que j’imaginais, où toutes générations et toutes origines se mêlent et s’unissent dans une même émotion l’espace d’un concert.

Il nous dit que la vie vaut la peine d’être vécue, et on le croit !

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Luchini est au théâtre de l’Atelier

Il entre en scène, et commence par :  » j’éprouve une douce mélancolie …  » et le voilà lancé.

 Avec lui on découvre, ou redécouvre, Nietzsche, son approche de la mort, et , à petits pas, il nous guide vers La Fontaine . Le ton est assez solennel, l’artiste maîtrise ses textes . 

Mais c’est quand il nous interpelle, et commence à mêler grands textes et notes d’humour personnel,  que la salle est conquise.

On rit quand il moque ces parents s’une petite fille de 8 ans qui préfèrent lui faire découvrir Nietzshe, Céline ou encore La Fontaine un dimanche après midi plutôt que d’alller à Eurodisney ..

On rit quand il suppose qu’ils sont abonnés à Telerama, et qu’ils habitent surement dans le VIIème arondissement …   » là où l’on comprend les vrais problématiques de la société d’aujourd’hui  » .

Les mots sont pour lui l’arme absolue, tout en étant plus doux et jouissifs que la plus belle des histoires d’amour .

Il s’autorise des improvisations, nous offrant au passage un texte de Baudelaire, imite Johnny, et parvient à faire entonner à la salle entière  » Mammy blues  »

Comme les mots sont beaux … En cadeau, un poème de Victor Hugo, extrait de son spectacle, et autre de La Fontaine ….

Vous ne lirez plus jamais ces poèmes de la même manière quand vous en aurez entendu son analyse !

 

Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites de Victor HUGO

 

 

Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes.
Tout, la haine et le deuil ! – Et ne m’objectez pas
Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas… –
Ecoutez bien ceci :

Tête-à-tête, en pantoufle,
Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,
Vous dites à l’oreille au plus mystérieux
De vos amis de coeur, ou, si vous l’aimez mieux,
Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,
Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre,
Un mot désagréable à quelque individu ;
Ce mot que vous croyez que l’on n’a pas entendu,
Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,
Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre !
Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.
Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,
De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;
– Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! –
Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera.
Il suit le quai, franchit la place, et caetera,
Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,
Et va, tout à travers un dédale de rues,
Droit chez l’individu dont vous avez parlé.
Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé,
Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe,
Entre, arrive, et, railleur, regardant l’homme en face,
Dit : – Me voilà ! je sors de la bouche d’un tel. –

Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel.

 

 

 

Les femmes et le secret de La Fontaine

Rien ne pèse tant qu’un secret
Le porter loin est difficile aux Dames :
Et je sais même sur ce fait
Bon nombre d’hommes qui sont femmes.
Pour éprouver la sienne un mari s’écria
La nuit étant près d’elle : O dieux ! qu’est-ce cela ?
Je n’en puis plus ; on me déchire ;
Quoi j’accouche d’un oeuf ! – D’un oeuf ? – Oui, le voilà
Frais et nouveau pondu. Gardez bien de le dire :
On m’appellerait poule. Enfin n’en parlez pas.
La femme neuve sur ce cas,
Ainsi que sur mainte autre affaire,
Crut la chose, et promit ses grands dieux de se taire.
Mais ce serment s’évanouit
Avec les ombres de la nuit.
L’épouse indiscrète et peu fine,
Sort du lit quand le jour fut à peine levé :
Et de courir chez sa voisine.
Ma commère, dit-elle, un cas est arrivé :
N’en dites rien surtout, car vous me feriez battre.
Mon mari vient de pondre un oeuf gros comme quatre.
Au nom de Dieu gardez-vous bien
D’aller publier ce mystère.
– Vous moquez-vous ? dit l’autre : Ah ! vous ne savez guère
Quelle je suis. Allez, ne craignez rien.
La femme du pondeur s’en retourne chez elle.
L’autre grille déjà de conter la nouvelle :
Elle va la répandre en plus de dix endroits.
Au lieu d’un oeuf elle en dit trois.
Ce n’est pas encore tout, car une autre commère
En dit quatre, et raconte à l’oreille le fait,
Précaution peu nécessaire,
Car ce n’était plus un secret.
Comme le nombre d’oeufs, grâce à la renommée,
De bouche en bouche allait croissant,
Avant la fin de la journée
Ils se montaient à plus d’un cent.

N’hésitez pas un instant, courrez-y !

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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Paris en JAUNE !

Le nuancier de Libelul : la couleur du mois est le jaune ! Alors j’ai décidé de partir en quête de jaune dans Paris … Et j’ai trouvé !

Voilà donc le résultat !

Ahhh, la couleur du soleil … ça fait du bien, non  ?

 

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cinéma Le Rodin – PARIS

Avez vous eu la chance de connaitre ce cinéma à ses heures de gloire …. ?

Ce Gaumont, seul, installé sur l’avenue des Gobelins, face à ces multi salles à la façade bien banale …

Le Rodin donc, qui doit son nom au célèbre sculpteur qui en décora la façace, dernier vestige de ce que fût ce cinéma qui a bercé mon enfance !

Mais heureusement, une nouvelle vie l’attend ! En effet, il accueillera à l’automne 2012 la fondation  » Jérôme-Seydoux-Pathé, centre de documentation dédié à la conservation, communication et mise en valeur des archives cinématographiques de PAthé . J’adore ces belles histoires grâce auxquelles des bâtiments historiques renaissent de leurs cendres pour revivre , encore et encore !

Alors, à l’automne 2012, je serai là , pour assister à cette renaissance !

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