les lumières de Noël …
et vous, vous ne manqueriez les vitrines de Noël pour rien au monde, ou vous êtes allergiques à ce débordement de couleurs et de scintillements?
blog Paris : bons plans, restaurants, expositions, shopping…
Vous pensiez sans doute que je vous parlerais de l’illumination des Champs Elysées …
ou encore des vitrines de Noël des grands magasins …
et pourquoi pas des marchés de Noël qui ont fleuri dans les rues de Paris …
Et bien non ! Parce que c’est le bicentenaire du barreau de Paris que je vais vous conter !
En effet, alors que je rentrais ce soir du salon de la Montre qui se tient pendant trois jours au Carrousel du Louvre, quelle ne fut pas ma surprise de voir apparaitre sur une façade d’immeuble à priori comme les autres …
ceci !
Et puis des visages d’avocats plutôt connus …
voire même très connus !
Sachez que pour prendre ces photos, je me suis garée en double file, j’ai manqué de me faire écraser, et j’ai presque perdu mes premières phalanges tant le froid est polaire ce soir !
Et , pour tout savoir sur cet évènement de portée interplanétaires … c’est LA !
au commencement était … le prénom
Une plaisanterie quasi innocente, un repas de famille, et soudainement les mots prennent le dessus , les hommes perdent le contrôle, et les vannes s’ouvrent, et des vérités que personne n’avait prévu de livrer jaillissent .
» Le prénom « : une pièce sur la famille, les amis, les rancoeurs et les secrets, ceux qu’on garde pour soi et qui finissent par surgir au moment où on ne les attend pas.
Un frère, Vincent, et une soeur, Elisabeth. Le meilleur ami de Vincent , qui se trouve être le mari d’Elisabeth. Et puis il y a Claude, l’ami de toujours. Enfin, la femme de Vincent, enceinte.
Un diner entre amis qui échappe à ses convives et qui marquera peut être un tournant dans leurs relations.
Sujet convenu, mille fois traité me direz vous … Oui mais voilà, il y a les acteurs, et pas des moindres !
Bon, je ne vous fais pas attendre plus longtemps …. Il y a Patriiiick dans le casting de cette comédie !
Patrick Bruel, vous savez, celui qui, il y a quelques années, causait évanouissements et pleurs au sein d ‘un public de jeune filles en fleur qui s’époumonaient et hurlaient son nom !
Je n’en étais pas, c’est vrai, mais son image et son visage font partie de mon inconscient personnel … Chanteur, c’est vrai, au timbre rauque et sensuel, mais également acteur de cinéma, et ce visage craquant, ce sourire enjoleur, ces yeux pétillants …. Patriiiiiick !
Alors inutile de vous dire que je suis demeurée figée, bouche bée, alors qu’il traversait le restaurant du théâtre Edoiuard VII où je dinais , juste avant la pièce .
Pas même le réflexe de sortir mon Iphone pour immortaliser son visage, sa silhouette, quelquechose ! J’ai juste savouré ce moment, pour moi, en imprimant le souvenir dans ma seule mémoire.!!
Et puis il y a les autres acteurs, et en particulier, Valérie Benguigui. Je l’avais adorée dans » Comme tu es belle » de Liza Azuelos . Elle y campait déjà une femme qui porte à bout de bras ses enfants e t son mari, en se perdant un peu en route …
dans » le prénom « , le rôle qu’elle interprète est assez proche de ce personnage, et elle le tient à merveille. C’est d’ailleurs elle qui obtiendra la première salve d’applaudisssements au terme d’un monologue éblouissant au cours duquel elle livre enfin à son mari, son frère, son ami et sa belle soeur le fond de sa pensée .
« Moi, je vais prendre mon aigreur, mon dégoût et ma rancune, et tous les quatre on va aller se coucher … « … C’est ainsi qu’elle concluera avant de disparaitre de scène.
On rit aux éclats, on se reconnait parfois, voire souvent, et les femmes repartent un sourire béat accroché au visage … inutile de préciser pourquoi, non ?!
Le Grand Palais ne chôme jamais !
Après le championnats du monde d’esrime, il accueille 5 salons historiques :
– Société des Artistes Français,
– Salon des Artistes Indépendants,
– Comparaisons,
– Salon de Dessin et de la Peinture à l’eau
– Société Nationale des Beaux-Arts
Après le sport, l’art !
Une petite vue d’ensemble …
quelques oeuvres …
Le cadre grandiose du Grand Palais, de l’art abordable, et personne pour vous déranger dans votre observation …vous avez jusqu’au 28 novembre pour en profiter!
N’hésitez pas !
Et pour en savoir plus:
http://2010.artencapital.net/
Il fait froid … La neige a même déjà pointé son nez sur certains sommets … Mais heureusement, la collection 3 Suisses printemps été est là pour nous fair momentanément oublier tout ça !
Pour sa présentation presse de la nouvelle collection, les 3 Suisses ont fait le choix d’un défilé, pour le bonheur de nos yeux …
Alors, soyons claires, je connais le hit de la saison à venir .. Si, si !
Une coupe élégante, un cuir d’une souplesse et d’une douceur quasi sensuelles, bref, je vous le dis, on va s’arracher ce tailleur !
Voici un échantillon des autres modèles présentés …
j’avouerais un petit faible pour le blazer revisité, pois blancs sur fond marine, et , détail important , doublure rouge !
Et puis il y a le créateur invité de la saison …
coupes structurées, couleurs affichées, j’adore !
Sans oublier Maria Luisa qui, une fois encore, prête son oeil et son talent aux 3 Suisses !
Venons en maintenant à ce qui constitue le clou de cette collection … enfin, quand on veut prendre son pied …
Alors, les chaussures … vous aimez ?
alors, nous sommes d’accord, des vêtements d’été alors que la température vient de passer sous 0°C, c’est aller à l’encontre des règles de la nature … Mais finalement, ce n’est pas désagréable de parcourir ces pages qui arriveront bientôt chez vous, bien au chaud, sur votre canapé !
Alors un grand merci aux 3 Suisses et à Muriel !
Dieu qu’ils étaient lourds
Le Lucernaire
53 rue Notre-Dame des champs, 75006 Paris.
Standard : 01 42 22 26 50
Nous avons découvert ce lieu il y a peu : théâtre, cinéma, librairie : la culture y est multiformes .. Et en plus on peut manger un morceau sur place !
Nous avons été conquis !
Alors je vous livre la critique de LUI, qui décrit tant le lieu insolite que la pièce !
Dieux qu’ils étaient lourds.
D’abord, il faut attendre au bas d’un escalier en colimaçon un peu branlant. On est peu nombreux, quelques dizaines tout au plus, cela donne l’occasion ou l’envie d’observer les autres spectateurs, pas comme dans les grandes salles ou la foule est une et anonyme. L’accès à l’escalier est fermé par une petite chaîne en métal, sous la surveillance souriante d’une jeune ouvreuse. La demoiselle, gardienne des lieux, nous annonce que nous grimperons au Paradis à 19 heures précises et qu’il nous faudra veiller à faire silence pendant la montée. D’autres spectacles se déroulent aux étages inférieurs. Traversera-t-on le purgatoire ?
La salle bien nommée est nichée dans les combles du Lucernaire, lieu culturel multiforme mêlant théâtre, cinéma, librairie, restaurant … Nous montons donc vers le ciel dans un silence religieux – le Paradis ça se mérite – mais c’est peine perdue, sous nos pieds les planches de bois craquent et crissent. Les damnés des étages inférieurs devront supporter les nuisances de notre passage. Et puis, enfin, l’obscurité dense du Paradis nous accueille. On prend place sur des gradins en forme de L qui encerclent la scène. Une voix mystérieuse nous informe que la sortie de secours se situe derrière le grand rideau noir, tout au fond de la salle. On comprend alors qu’ici on ne se trouve pas devant la scène, on est dedans.
Une vieille chanson sortie d’un phonographe du siècle dernier remplit lentement le silence. Puis une voix rocailleuse qui va s’enhardir par la suite pour devenir parfois cynique, parfois jubilatoire. Des propos confus au début, puis nostalgiques, amers, noirs, méchants, désabusés, drôles. Des bouffées de ressentiment, telles les dernières flèches empoisonnées d’un homme qui se réfugie avec délectation dans l’incompréhension de ses contemporains, et qui transforme cette incompréhension en gloire.
Que reste-t-il de sa vie alors que la fin du voyage approche et que le bout de la nuit se profile ? « Ce ne sont que des turpitudes humaines qu’un peu de sable efface. »
Répondant aux questions d’une improbable interview, Céline – car c’est de lui, le grand écrivain admiré et décrié, qu’il s’agit – Céline, donc, défend son style. Jusqu’au bout, il affirme que la forme domine le fond, que les mots prennent le pas sur les idées. Les mots justes, le grand style, pas le fatras des soi-disant auteurs de littérature, le style qu’on ne rencontre qu’une ou deux fois par génération. Céline se bat, refuse les concessions et les confessions face à ses détracteurs. Pas de remords, peu de regrets. Juste un écrivain à la recherche d’une certaine pureté, d’une certaine perfection, au risque que celle-ci ne devienne une « pureté dangereuse ».
Dans l’esprit du dernier texte du misanthrope de Meudon, les « entretiens avec le professeur Y », la pièce reprend des extraits d’entretiens radiophoniques donnés par Céline à la fin des années cinquante. Marc-Henri Lammande est éblouissant. Quel bonheur de voir et d’entendre un acteur, un véritable acteur de théâtre, plutôt que des stars du petit écran qui se débattent pitoyablement dans des rôles trop grands pour eux. C’est juste, c’est émouvant. On oublie un instant qu’on se trouve dans un théâtre, les fesses posées sur des planches de bois, on oublie les quelques dizaines de spectateurs, on s’imagine au coin d’un feu qui crépite, témoin privilégié, échangeant des pensées profondes et des souvenirs de la vie avec un mythe, avec un « monstre » de la littérature.
Dieu que cette heure fut courte.
Vous êtes impatients de savoir qui aura la chance d’arborer cette magnifique montre à son poignet ?
Je ne vous ferai pas attendre plus longtemps !
Voici donc les noms des heureux gagnants !
La bande à Jules
Elsaxelle
Fréderique
donc, vous m’envoyez vos coordonnées postales, à l’adresse mail :
Et bien sur, un grand merci à ICE-Watch sans qui ce concours n’aurait pas été possible !