Toutes à l’école – une histoire d’amour

Comme souvent dans les grands engagements, l’histoire de Toutes à l’école commence par une histoire d’amour.

Celle qui nait entre Tina Kieffer, le Cambodge, et la petite fille qu’elle y adopte alors qu’elle est déjà mère de 4 enfants, après avoir visité un orphelinat à Phnom Penh.

Toutes à l'école - Tina Kieffer
Toutes à l’école – Tina Kieffer

C’est donc ainsi que commence l’histoire de Happy Chandara, l’école ouverte par l’association Toutes à l’école en 2006 et qui accueille désormais 1090 élèves, de la primaire à la 3ème année de collège.

Depuis 2013, un centre de formation professionnelle a rejoint l’école, et il accueille aujourd’hui 40 étudiantes qui y apprennent les métiers de la coiffure.

Toutes à l’école, c’est avant tout une détermination totale et absolue de permettre aux petites filles d’accéder  à l’éducation.

La moitié de la population du cambodge a moins de 20 ans. Ce pays a perdu 90% de ses intellectuels lors du génocide par les Khmers Rouges.

La pauvreté est telle que les parents n’ont souvent pas d’autre issue que de faire travailler leurs filles dès le plus jeune âge. Beaucoup de familles vivent dans une très grande précarité : logements insalubres, promiscuité, très faibles revenus…

Quant aux écoles publiques, elles dispensent les cours à mi-temps dans des classes en sureffectif, et les filles sont souvent évincées du système scolaire dès la fin du primaire pour aider leur famille.

Pour toutes ces raisons, et parce que tous les experts s’accordent à dire que l’instruction des filles est un enjeu majeur dans le monde, véritable baromètre de la liberté et de la démocratie , Happy Chandara est donc né au Cambodge.

Happy Chandara, qui se trouve dans une zone rurale péri urbaine de Phnom Penh,  accueille donc des petites filles issues de famille vivant dans une très grande précarité.

Quand une petite fille est accueillie à Happy Chandara, Toutes à l’école apporte son aide à sa famille pour garantir que la scolarisation de leur fille ne dégrade pas leur niveau de vie . Les familles sont accompagnées tout au long de l’année scolaire par les assistants sociaux de l’école.

Un centre de santé permet de dispenser les soins de base, dentaires, vaccins, un internat  accueille un petit nombre de pensionnaires.

Des petites filles ultra motivées, ravies d’apprendre, conscientes de la chance qu’elles ont de pouvoir imaginer de réaliser leurs rêves.

Pour que Happy Chandara puisse continuer sa mission, s’agrandir d’un lycée, élargir son périmètre d’action, les financements doivent être multiples, réguliers, garantissant ainsi les fonds au fonctionnement de l’école et à la réalisation de tous ses projets.

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Bien sur, il y a le parrainage individuel, d’une petite fille, dont on suit les résultats, la progression à l’école. Mais il y a aussi les dons ponctuels, le mécénat.

Pour accompagner Toutes à l’école, donnez, donnez, donnez !

Pour un don ponctuel , ou pour un parrainage engageant, vous avez le choix. Et n’oubliez pas qu’une fois la déduction fiscale prise en compte, la somme diminue de 66% !

Les papillons du ciel – Eden Park

Les papillons du ciel

C’est à l’initiative de Franck Mesnel, Président-Fondateur d’Eden Park et ancien joueur international, que naît en 2012 les Papillons du Ciel.

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Il n’est pas dans mes habitudes de retranscrire un communiqué de presse quasiment mot à mot, mais l’initiative ici me semble belle, la cause louable, alors voici les informations !

Et puis, une broche noeud papillon, ça va à tout le monde, alors on y va, on se fait plaisir, et on participe à une initiative dont le créateur est un grand joueur d’un sport dont j’ai toujours eu le sentiment que ses valeurs étaient belles !

Cette association a pour ambition de valoriser l’éducation au profit d’enfants démunis (6-14 ans), dans le cadre d’initiatives diverses.

Les papillons du Ciel, a pour vocation de développer des actions éducatives allant du simple soutien scolaire jusqu’à la création d’établissements, avec comme symbole le support complémentaire de l’apprentissage d’un sport-passion : le rugby.

Le rugby, métaphore de la vie en communauté, c’est d’abord le respect d’autrui et le respect des règles. C’est travailler et communiquer pour gagner. Même s’il ne s’agit que d’un jeu, c’est avant tout un vecteur de vertus éducatives.

Le premier projet, essai marqué et transformé, a été l’ouverture du Collège du Rocher : Education et Rugby en 2012 sur l’île Saint Marie de Madagascar. Il abrite à ce jour 75 élèves scolarisés dans des locaux de qualité entièrement fabriqués grâce à nos dons : classes, bureaux, bibliothèques, cantine et épaulés au quotidien par quatre professeurs diplômés.

Intégrer l’expérience Rugby aux programmes éducatifs du Collège du Rocher, permet de faire d’une activité physique, un réel outil pédagogique.

Il pousse les enfants, tous différents, à de construire un jeu ensemble dans un respect impératif des règles exigées par ce sport de combat collectif. Le terrain de rugby devient un lieu éducatif.

Les Papillons du Ciel et son projet pilote « le Collège du Rocher : Education et Rugby » s’inscrivent dans l’implication humanitaire chère à la communauté Rugbystique dont Franck Mesnel essaye d’être l’un des dignes représentants.

Une opération créative : les petits noeuds

Depuis la création de son association Eden Park a entrepris de multiples actions pour que ce collège puisse exister :et comme Eden Park est avant tout une marque de mode, Franck Mesnel, son co-fondateur, a eu l’idée d’utiliser les chutes de tissus de chemises pour créer des petites broches en forme de noeud papillon.

Pour récolter des fonds pour les Papillons du Ciel, Kely Lilou, mère d’enfants scolarisés au Collège du Rocher, a réalisé à la main des milliers de  petits noeuds papillon. Chaque modèle est unique, et représente si bien la marque, l’association.

Ils sont en vente dans les boutiques Eden Park au prix de 3€, dont 1€ reversé au fonds de dotation les Papillons du Ciel.

Alors si nous participions à cet envol de papillons ?