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4 février 2015

le ZEYER – grand classique de la brasserie parisienne

le Zeyer – une belle découverte

Le Zeyer, c’est un monument des brasseries parisiennes, cette brasserie devant laquelle j’étais passée des dizaines de fois sans jamais y avoir mangé.

Et puis l’occasion s’est présentée, et j’ai adoré. Bien sur, au début, une petite appréhension; la crainte d’un côté poussiéreux peut-être, d’un service de qualité discutable, tous ces à priori associés à des adresses historiques de ce type.

Un cadre traditionnel, tel que l’on en voit dans les films. Les serveurs de noir vêtus, avec leur tablier blanc. De jolies nappes blanches, des boiseries sous la jolie verrière multicolores, le décor est planté.

La carte tient toutes les promesses de la grande brasserie : plats traditionnels, choucroutes en tous genres, et bien sur, tous les produits de la mer.

Pour une première découverte, nous avons choisi la choucroute alsacienne. Autant vous dire que le plat, prévu pour deux, aurait pu nourrir sans peine 3 ou 4 personnes à l’appétit solide !

Mais pour tout vous dire, le plat est tellement délicieux que je suis venue à bout de mon assiette avec plaisir et sans difficultés !

Quant au dessert, je ne pouvais pas rêver mieux. Pour tout dire, je dois vous confier un secret : mon dessert favori au restaurant est l’île flottante. Classique ? Oui ! Peu original ? Peut-être ! Mais quand elle est bonne, quel délice !

Et là, ils ont placé la barre très haut !

Et même le café gourmand mérite un prix spécial : loin des sempiternels macarons et autres financiers, il est accompagné de 3 mini pâtisseries de la carte, dont un profiterole : parfait, non ?

Pour finir, le service est parfait, attentionné et souriant. En résumé : j’ai aimé !

Le Zeyer

62, rue d’Alesia – 75014 Paris

Tel : 01 45 40 43 88

23 janvier 2015

Café Pouchkine – Boulevard Saint Germain

Le café Pouchkine s’est installé boulevard Saint Germain.

Face aux monuments que sont le café de Flore et les Deux Magots, tout prêt du café Louise que je n’ai pas encore testé, et à quelques pas du restaurant Costes de la place Saint Germain des Près : la Société.

Le café Pouchkine représente pour moi d’abord et avant tout la référence absolue de la chanson de Gilbert Becaud : Nathalie !

Et quand, bien des années après le succès de cette chanson, j’ai appris que le café Pouchkine n’existait pas à l’époque de sa sortie en 1964, ce fut une grande déception. Aujourd’hui il y a pourtant un café Pouchkine à Moscou : il a été créé pour les touristes, les français avant tout, et c’est le temple du faux semblant, faussement historique, alors qu’il a été construit en 1999.

Un vrai pur produit marketing, créé par un français qui a su modeler un concept où français, russes et touristes se retrouvent.

Vous l’aurez compris, c’est sans grand enthousiasme que je suis rentrée dans la dernière version parisienne de cet endroit.

Une superbe vitrine de présentation des pâtisseries, un style baroque luxueux aux couleurs sobres, telles que le noir et l’argent. Trop tôt sans doute, j’étais seule dans la salle.

J’ai pu admirer tranquillement l’offre très riche de pâtisseries avant de m’installer pour prendre un café ! Appétissants, mais à un prix défiant toute concurrence…

Je regrette qu’à cette heure un peu trop matinale je n’ai pas eu le courage d’en tester un, mais dans l’absolu, je ne peux pas adhérer à ce type de tarifs pour un gâteau individuel. Avis personnel bien sur.

J’ai donc pris mon café, et j’en ai profité pour examiner la carte.

pouchkine10 — Café Pouchkine boulevard Saint Germain

Un créme et un croissant, rien à ajouter. Je pense que j’ai fait une erreur d’appréciation et qu’une fois au café Pouchkine, c’est vers la Russie qu’il faut se tourner plutôt que vers le croissant, emblème du petit déjeuner à la française, et dont in trouve de si bons spécimens partout à Paris !

La conclusion que je tire de cette visite, et de l’examen de la carte : si vous avez envie tester une spécialité russe, qu’elle soit salée ou sucrée, vous pouvez tenter l’adresse. Pour le reste, traversez la rue, et vivez Paris, pleinement, e vous attablant à l’une de ses pus célèbres terrasses !

Café Pouchkine

155 Boulevard Saint-Germain
75006 Paris

8 janvier 20154 mars 2019

le bistrot terroir parisien

Le bistrot terroir parisien – Palais Brongniart

Un restaurant qui propose des produits du terroir, un service efficace, et une carte des vins qui permetune heure de lecture avant même de commencer à manger, voilà ce que vous propose Yannick Alleno, ici, comme dans son premier bistrot eponyme.

Tout d’abord, sachez que quand vous aurez lu ce que je vais vous décrire, et que vous n’aurez qu’une envie, c’est de gouter les produits du bistrot terroir parisien, ce sera très simple, même si vous voulez manger chez vous : en effet, Yannick Alleno a pensé à tout, et en particulier au « sac apéro festif pour 4 », mais aussi à la bûche, déclaration d’amour à sa ville, et au Grand Palais !

Mais revenons en à notre déjeuner.

La carte propose des produits du terroir, des plats classiques tout en étant modernisés.

On peut aussi faire un repas rapide, avec par exemple le croque monsieur revisité .

Bien sur, il y a la soupe, indispensable en ces temps hivernaux.

La charcuterie est au coeur de la proposition, mais nous n’en avons pas pris et vous ne verrez donc pas d’image de ce que nos voisins dégustaient avec appétit et une satisfaction visible à l’oeil nu !

Venons en aux plats donc.

Les grands classiques, signés par le chef. Persillé de boeuf, à la viande tendre et fondante.

Les saint jacques et leur émulsion.

Et bien sur, il y a ce qui, en ce qui me concerne, détermine la qualité du moment passé : les desserts !

brioche perdue du bistrot terroir parisien

Et ce dessert au nom mystérieux et à la composition surprenante : « café en capitale : pâtisserie rendant hommage à un monument de la capitale, servie avec un café «

Vous l’aurez deviné, il s’agit d’un opéra, mais au coeur frais et fruité à la poire. Un DE-LI-CE !

Bistrot terroir parisien

28 Place de la Bourse, 75002 Paris

6 janvier 201529 décembre 2014

A la découverte de la rue Guisarde – à boire et à manger

Rue Guisarde : une rue bien connue sous le nom de rue de la soif, mais qui abrite bien d’autres types enseignes !

D’abord, Catherine B bien sur la papesse, ou plutôt l‘antiquaire de Chanel et Hermès. Une véritable référence internationale. D’ailleurs, elle vient de faire une exposition chez Liberty à Londres pour fêter ses 20 ans !

Et puis il y a Justine Red. Une silhouette parisienne à souhaits, et des sac conçus tout particulièrement pour vous simplifier le voyage, tous les voyages, en ville ou loin, très loin !

Mais la rue Guisarde est connue pour ses bistrots, qui se remplissent à chaque match de rugby.

Et commence à l’être pour ses restaurants. Nous avons d’ailleurs testé le bistrot Family pour les amoureux de bons burgers !

le bistrot Family - rue guisarde — le bistrot Family – rue guisarde

Tenu par des « dissidents » de chez Fernand, dans la même rue, et que je n’ai malheureusement pas encore pu tester, Bistrot Family propose une cuisine conviviale à base de hamburgers et de fish and chips.

Un cadre qui plonge dans une jolie salle voutée en sous sol quand la partie supérieure est déjà trop occupée.

Des hamburgers, oui, du classique, bien sur, mais du pus original aussi , au canard par exemple, ou encore aux 3 fromages.

Le fish and chips aussi peut réserver des surprises, puisque celui que nous avons testé était aux Saint Jacques, et délicieusement surprenant .

Et, comme toujours, c’est sur le dessert que je confluerai cette courte revue de la carte: une ile flottante aux noisettes caramélisées : DE-LI-CIEUX !

Alors, quand vous serez en ballade du côté du boulevard Saint Germain, faites un petit détour pour découvrir cette jolie petite rue, qui donne sur la rue des Canettes, dont j’avais déjà parlé pour sa profusion de magasins de chaussures ! Parce qu’après tout, il en faut bien pour tous les goûts !

Catherine B 1 rue Guisarde, 75006 Paris 01 43 25 64 92

Justine Red 2 Rue Guisarde, 75006 Paris 09 80 44 72 34

Bistrot Family 18 Rue Guisarde, 75006 Paris +33 1 43 29 52 18

26 décembre 20144 mars 2019

Crom’exquis – la cuisine en héritage

Crom’exquis – tel père tel fils

Baptisé « CROM’EXQUIS« , Pierre Meneau a nommé ainsi son restaurant pour rendre hommage à une des créations de son père, le célèbre chef Marc Meneau : le CROMESQUIS.

Au départ, la découverte d’une recette ancienne d’asperges à la broche, accompagnées d’une petite boule de friture renfermant du beurre. En brisant sa coque encore chaude sur les asperges, on pouvait les assaisonner à sa convenance. L’idée : utiliser cette technique pour enfermer un produit noble, comme du foie gras par exemple, sous forme liquide, dans une version à croquer ? Et voilà, c’était la naissance du CROMESQUIS !

En partant donc de cette création paternelle, Pierre Meneau le décline aujourd’hui dans son restaurant en version salée : au foie gras, truffe & porto ; lapin & ail ; andouillette & moutarde de Meaux ; beurre Montpellier mais aussi sucrée : chocolat, orange & mandarine, et autres fruits selon les saisons.

Le Crom’exquis se situe entre l’église Saint Augustin et la place de la Madeleine. Un bistrot à la décoration discrète et aux couleurs qui sortent des traditionnels rouges et noirs.

Pierre Meneau est le chef de ce lieu, enthousiaste, omniprésent. Il était là quand j’ai eu le plaisir de tester ces fameux cromesquis, qu’il propose dès 18h00 en formule à 14 € avec quatre cromesquis différents accompagnés d’un verre de vin, manière très accessible de découvrir une petite légende de la grande cuisine.

À midi aussi, on peut se régaler au Crom’exquis, puisqu’il propose deux formules à déguster en moins d’une heure, idéal pour un repas professionnel bien accompagné.

Le soir, la carte s’enrichit de plats en fonction des produits de saison et des menus instantanés que le chef compose en fonction du goût de ses hôtes.

Dernier point, et non des moindre : le crom’exquis a le label « des produits d’ici cuisiné ici » . La garantie d’une cuisine maison à partir de produits locaux.

Alors, un afterwork pas comme les autres, ça vous dit ?

CROM’EXQUIS 22 rue d’Astorg 75008 Paris

Réservations au 01 42 65 10 74 ou en ligne : www.cromexquis.com Restaurant ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h30 à 22h

22 décembre 20144 mars 2015

Benedict Paris – restaurant dans le Marais

Benedict Paris – mon restaurant coup de coeur de cette fin d’année 2014

Paris regorge d’adresses à découvrir ; celles dont on parle depuis peu, celles dont j’ai entendu parler depuis longtemps sans y être jamais allée, et puis il y a celles sur lesquelles on tombe par hasard, au détour d’une ballade !

C’est ce qui s’est produit avec Benedict Paris . Un nom qui me semblait familier, une enseigne devant laquelle nous passions, en route pour une de nos adresses « valeur sure » du quartier – Schwart’z Deli , et la tentation de rentrer en voyant les plats déjà servis aux clients attablés.

Et puis à peine le seuil passé, un accueil unique, qui donne envie d’en savoir plus, de s’installer, et de profiter de l’instant.

Cette première impression hors du commun a été confirmée tout au long du repas.

D’emblée, celui qui est visiblement l’âme de cet endroit, a su nous séduire en nous proposant son jus de fruits frais du jour. Chargé en vitamines ; il nous avait prévenu : la sieste, on allait oublier !

Et ce fut un délice ! Un mélange kiwi, pomme, raisin blanc, énergétique et délicieux. Parfait avant d’attaquer le hamburger ou le plat de votre choix.

La carte donc. Vous n’aurez là que le côté pile, alors que le côté face contient précisément la liste des variantes d’oeufs pochés proposés par le restaurant et dont c’est la spécialité ; ne m’en voulez pas, vous serez ravis de les tester par vous même !

La carte donc, est équilibrée, permettant à chacun, et à chaque appétit, de trouver son bonheur. Salade, assiette gourmande, sandwich, pâtes ou encore hamburger : tout y est ! Et bien sur les fameux oeufs pochés, précédemment évoqués !

Les choix ont été rapides, le service aussi !

Les oeufs Benedict « à l’italienne » . Copieux, succulents, et l’oeuf est cuit juste parfaitement à point ! Servi avec un des accompagnements au choix, tel que des frites par exemple.

Vient le clou du spectacle : le hamburger, lui aussi accompagné de ce que vous souhaitez, et bien sur, les frites sont reines !

Et puis, parce qu’on peut aussi avoir envie d’un plat plus traditionnel, j’ai choisi un magret sauce griotte, et j’ai adoré !

Vous le croirez ou pas, les seuls desserts que nous avons pris ont été : une glace ! Et pourtant, la tentation était grande : cheesecake, pain perdu, et j’en passe ! Mais nous n’en pouvions plu. Ce sera l’occasion d’y retourner.

Remarque qui a son importance : Benedict a un an, et sa réputation n’est plus à faire ; alors, si vous voulez tester, allez-y tôt, sinon vous devrez patienter ….

benedict-paris.com/

19 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris
01 42 76 91 37

20 novembre 201423 novembre 2014

Restopartner – La quinzaine gourmande 2014

La quinzaine gourmande des restopartner

Restopartner réunit des restaurateurs indépendants mus par une même volonté de partager, évoluer, innover, grandir ensemble.

Entre autres actions, ils ont mis en oeuvre les quinzaines gourmandes.

Organisée tous les ans, 4 Quinzaines Gourmandes, en harmonie avec les saisons, mettant en avant un produit de nos terroirs.

Tous les ans donc, ce sont respectivement la truffe en février, l’asperge en avril, le homard en juillet et finalement la noix de Saint Jacques en novembre, qui sont mis en avant.

Cette année vous avez jusqu’au dimanche 23 novembre, soit ce weekend, à Paris, pour goûter et savourer la Noix de Saint-Jacques. Je sais, je vous informe tardivement, mais mieux vaut tard que jamais !

Des chefs donc, qui élaborent spécialement une recette qui sera proposée dans leur restaurant et qui se retrouvera dans un petit livret de recettes, permettant aux clients de repartir avec et de cuisiner à leur tour leurs recettes préférées.

Ils sont vingt familles de restaurateurs parisiens, et dirigent des restaurants aux noms familiers, tels que Flottes, le petit Marguery, ou encore la Bastide Odéon.

Ici par exemple, le célebrissime soufflé du petit Marguery …!

Chaque chef réinvente le produit, lui ajoute sa touche personnelle sa signature.

La prochaine quinzaine gourmande aura donc la truffe pour thème. Et elle se déroulera du 16 février au 1er mars, alors gardez cette date en tête !

Et si vous n’avez rien prévu pour ce weekend, il est encore temps de vous régaler avec des coquilles Saint Jacques pas comme les autres.

18 novembre 201416 novembre 2014

Da Rosa – épicerie cantine

La première fois que j’ai entendu parler de Da Rosa, c’était au Sofitel Arc de Triomphe !

José Da Rosa y propose des produits qu’il sélectionne de la même façon qu’il sélectionne ceux de ses épiceries cantines parisiennes : avec une obsession constante du très bon, auprès de producteurs respectueux de leur terroir.

J’ai enfin découvert et testé une de ces fameuses épiceries cantine, un peu par hasard je dois le dire !

Elle se trouve dans une petite rue discrète, à deux pas de la Place de la Concorde et de la rue de Rivoli.

On y trouve tout d’abord une multitudes de produits en provenance d’Italie, d’Espagne et du Portugal.

Un coup d’oeil aux flacons et bocaux exposés, et on sent déjà les saveurs du sud envahir son palais !

L’avantage : on peut s’installer, et déguster !

Le menu propose variétés de jambons ibériques, ceux là même que l’on peut acheter à emporter, pâtes et risottos, bref, le sud dans son assiette !

Je ne pourrai pas vous décrire ces plats, parce que nous nous sommes contentés de tester les fameux pastel de Nata. Deux versions : à la cannelle dans sa pâte feuilletée, ou nature, simplement cuit au four, délicieusement craquant sur le dessus.

Mais je peux vous dire que les sauces tomates que nous avons emportées à la maison pour les déguster en famille ont fait chanter nos pâtes!

Alors n’hésitez pas à faire un détour par la rue du Mont Thabor.

Et sachez que très bientôt ouvriront deux nouveaux comptoirs Il caffè da rosa, pour une dégustation café et snacks de qualité.

Da Rosa épicerie cantine 19 bis rue du Mont Thabor Paris 75001

Il caffè da rosa : 15 rue Basfroi, Paris 11e – ouverture fin novembre
Il caffè da rosa : 44 rue du Four, Paris 6e – ouverture début décembre

28 octobre 201428 octobre 2014

le 39V – un étoilé pas comme les autres

Le 39V restaurant étoilé de Fréderic Vardon

Je l’ai découvert il y a maintenant bien longtemps, quelques semaines à peine après son ouverture. Je n’en avais pas parlé, n’ayant pas osé dégainer mon appareil … Mais les choses ont changé ! Et quand j’y suis retournée récemment, avec l’équipe #teamfoodistas de coureuses de La Parisienne, je me suis autorisée à photographier !

Un restaurant qui surprend à tous les égards.

Tout d’abord, le lieu. Pour commencer, une porte qui n’en n’est pas vraiment une, et qui donne sur un espace qui n’est pas vraiment l’accueil d’un restaurant.

Puis c’est un ascenseur qui vous mène au sommet, là où tout se passe.

Un restaurant à la configuration tout à fait extraordinaire : en hauteur donc, puisqu’il est au sommet d’un immeuble, et circulaire, puisqu’il tourne autour du vide créé par la cour intérieure. Un restaurant où le verre domine, où la cuisine est visible de tous, et tout particulièrement des convives attablés à la fameuse « table du chef » que l’on s’arrache pour pouvoir assister au spectacle que créé la confection d’un repas dans un restaurant étoilé.

Et puis il y a aussi la terrasse extérieure, suspendue dans les airs, au dessus de cette cour centrale.

Mais l’essentiel est ailleurs bien sur, dans l’assiette ! Et tout commence dans la cuisine bien sur, là où le chef Fréderic Vardon, oeuvre, soir après soir.

La carte de Fréderic Vardon est généreuse, gourmande, savoureuse.

Les intitulés des plats sont suffisamment explicites pour ne pas nécessiter d’explications , et suffisamment alléchants pour mettre l’eau à la bouche.

Autant vous dire qu’il va être difficile de décrire le plaisir des sens que fait vivre un repas au 39V sans avoir l’eau à la bouche à nouveau.

Et puis les mots me manqueront peut-être pour décrire la subtilité des saveurs, leur simplicité absolue qui est leur plus bel atout.

J’ai donc commencé par des cèpes en fin velouté, pendant que les autres convives dégustaient une tourte froide de gibier, ou encore une dorade marinée à cru.

Puis c’est de concert que nous avons savouré ces macaronis gratinés, et je peux vous garantir qu’aucune d’entre nous ne verra plus les macaronis de la même façon. Fréderic Vardon s’autorise là presque l’impensable : des macaronis dans un restaurant étoilé ! Et il a tellement raison !

Mon plat, l’agneau de lait aux artichauts sautés, m’a ravi les papilles.

Pour finir sur un des desserts que nous avons pu goûter. Tout d’abord la linzer torte au fruits : je ne l’ai pas goûtée, mais je peux vous confier qu’une des convives attablée à ma table a rejoué la scène mythique interprétée par Meg Ryan dans le film » quand Harry rencontre Sally », et ce dès la première bouchée, mais je ne donnerai pas de nom !

Je vous rafraichis la mémoire …

Ou encore le Saint Honoré revisité.

Et pour finir le soufflé de saison, car il y en toujours un dans la carte des desserts, pour ma plus grande joie puisque c’est un de mes desserts préférés. Celui ci était à la poire, et son chocolat chaud, un délice absolu.

Ce restaurant est définitivement un restaurant étoilé différent des autres. Et pour en avoir la certitude, vous pouvez le tester à l’heure du déjeuner, puisque le menu proposé commence à 39€50, parfait pour une première découverte qui vous donnera, j’en suis sure, une furieuse envie de revenir.

le 39V 39 Avenue George V, 75008 Paris

21 octobre 20144 mars 2019

Barbershop – brunch avenue de la République

Le restaurant Barbershop se trouve dans un quartier particulièrement peu animé le dimanche !

Il faut donc vraiment vouloir bruncher là pour s’y rendre. Et pourtant, cet endroit est plein à craquer, dimanche après dimanche.

Cela m’a donc amenée à me poser la question suivante : à quoi tient le succès d’un lieu à Paris ?

Je compte sur vous pour m’aider à apporter l’ensemble des réponses possibles, parce que mon constat c’est que la réponse est très variable, et parfois les raisons du succès sont si irrationnelles qu’il est difficile de les nommer.

Revenons en donc au Barbershop.

Le dimanche donc, c’est la page « brunch » du menu qui est accessible, et rien d’autre, comme c’est souvent le cas dans les restaurants, mais pas chez un de mes derniers coups de coeur …

L’offre est assez variée puisqu’elle se décompose en deux sortes de brunchs, l’english et l’américain, mais aussi une formule hamburger ou encore pour finir la formule caesar salade.

L’american, version saumon, est copieux et plutôt gouteux.

Quand au cheeseburger, j’en avais très envie, mais le résultat n’a pas été à la hauteur des mes attentes je dois dire. sans doute le bun, tristement aplati, qui ne donne pas suffisamment envie de se jeter dessus !

Le dessert enfin est plutôt une bonne surprise puisque, quelque soit le choix, il est accompagné d’un fromage blanc muesli, et d’une salade de fruits.

Au Barbershop, vous pourrez vous enfoncer dans de vieux fauteuils au cuir usé et pire encore.

Les enfants viennent en famille, et l’atmosphère est détendu, marquée par le sourire des serveurs.

En synthèse, sachez que si vous souhaitez réserver, ce sera pour midi pile. Plus tard, c’est le premier qui arrive qui aura la place.

donc, si un dimanche hivernal vous poussez du côté du 68 avenue de la République, entre les métros Parmentier et Saint Maur, pensez au Barbershop !

Barbershop 68 Avenue de la République, 75011 Paris
09 81 11 12 85