Aujourd’hui, samedi 20 avril, s’est déroulée la fête d’anniversaire du palace parisien qui fait rêver : le Plaza Athénée.
A cette occasion, les géraniums étaient revenus aux balcons habillant ainsi la façade de ce rouge qui est la signature du palace .
Les célébrations ont commencé par la visite d’une suite exceptionnelle, avec découverte des artisans qui oeuvrent au quotidien pour que ce palace ait le décor, le service, l’identité qui font sa réputation.
Ainsi, 3 fleuristes sont employés par le palace pour garantir la profusion organisée de fleurs, des espaces communs aux suites en passant par les chambres et les couleirs : bouquets, gerbes, compositions florales, ils font tout … Et c’est si beau.
fleurs Plaza Atheneeorchidees plaza athénée
La visite nous permet de tout découvrir sur la variété de coussins proposés aux clients ! Imaginez : un coussin anti stress, ou encore un coussins qui vous permet de vous réveiller avec la mine parfaitement reposée ..
coussins plaza athénée
Les Vip sont particulièrement bien accueillis …
suite au Plaza Athénéecake sirop d’érable Plaza Athénéecoin repas suite Plaza Athénée
Et puis il y a également ce spécialiste du bois qui explique avec passion les gestes qu’il effectue, encore et encore, pour que tous les meubles somptueux du lieu gardent leur jeunesse.
Quant aux enfants, ils sont très bien accueillis et tout est fait pour qu’ils sen sentent tout de suite chez eux …
ours plaza athénée
Pour finir, en ce qui concerne les artisans, il y a même un spécialiste du cirage de chaussures, qui applique scrupuleusement les techniques enseignés par la célèbre marque Lobb . Crèmage, cirage puis pour finir glaçage … On en mangerait ! Et le résultat est stupéfiant !
cireur Plaza Athénée
Mais le clou des festivités était dans la jolie cour intérieure : une pièce montée géante…
pièce montée Plaza Athénée
une fontaine de champagne, des petits fours du pâtissier du Plaza : Michalak.
fontaine de champagne Plaza Athénée
Un discours du directeur du Plaza, qui nous explique sa complicité avec son chef étoilé : Alain Ducasse, qu’il dit soupçonner d’avoir mis le feu au bar de l’hôtel il y a 10 ans, parce qu’il ne l’aimait pas ! Et puis l’arrivée sur l’estrade d’Alain Delon, et la foule frémit, parce qu’Alain Delon, on aura beau dire, ce sera toujours Alain Delon !
Alain Delon Plaza Athénée
Un lieu exceptionnel, qui devrait rapidement s’agrandir puisque le directeur nous confie que les 3 bâtiments mitoyens viennent d’être rachetés par l’hôtel !
Sous un soleil frileux mais bien présent, le cocktail a pris fin sur un magnifique lacher de ballons pour un évènement chargé d’émotion pour tout le personnel présent, les invités, et les clients de l’hôtel qui observaient de leurs fenêtres !
Il fait dans la demi mesure, et vous allez aimer ça.
Le sur mesure s’est démocratisé. Une nouvelle tendance est née, de nouvelles attentes de clients exigeants qui aiment le travail bien fait, les coupes pointues et le tomber parfait.
John Haston est un tailleur sur mesure.
costume Haston Paris
Sur mesure, grande mesure, demi mesure, personnalisé … ! Vous y comprenez quelque chose vous ? Et bien j’avoue humblement que je n’y comprenais rien avant que Gérard Motté, directeur de John Haston, ne m’explique ce jargon d’expert.
la terminologie du sur mesure
Commençons par la grande mesure . Il s’agit là de costumes qui nécessitent 80 heures de travail, un costume qui ne part de rien et qui va se construire, entièrement à la main, au fil des 6 essayages et des deux mois de confection.C’est en fait ce que l’on peut associer au « sur mesure » d’antan, et n’imaginez donc pas en trouver à moins de 3000€ !
Le demi mesure quant à lui est très proche de ce sur mesure et en adopte la même qualité de finition .
La différence principale est que le demi mesure utilise des gabarits en point de départ pour construire votre costume plutôt que de partir de zéro. C’est ce gabarit qui va permettre d’adapter précisément la structure entière de la veste à votre morphologie.
Le personnalisé lui proposera trois ou quatre types de coupes standardisées, comme la coupe classique, cintrée ou encore slim, et là s’arrêtera la personnalisation de la coupe !
Nous allons donc nous concentrer sur le demi mesure, avec John Haston.
Le point de départ du demi mesure est donc un gabarit, et John Haston en propose 4; c’est ce gabarit qui donne la forme de l’épaule, et définit la veste! Et oui, car c’est de là que tout part pour une veste ! Vous l’ignoreriez? N’ayez crainte, moi aussi !
détail des finitions intérieures
Donc, 4 gabarits, qui structurent la veste et dépendent de la morphologie : grand, petit, fort, musclé ? Le tailleur trouvera le gabarit qu’il vous faut. Cette épaule se déclinera ensuite à l’anglaise, à l’italienne ou encore à la napolitaine! La, c’est le type de finition que l’on définit…. Vous suivez ? Revenons à notre gabarit: il donne les grandes lignes de la veste, et dont la création sera basée sur les observations du tailleur selon un cahier d’altération : épaule basse? Dos vouté? Embonpoint léger? Ce sont ces éléments, identifiés par le tailleur, qui permettront de construire définitivement la veste parfaitement adapté à votre morphologie.
Dans la qualité de finition du demi mesure, l’autre élément clé est la façon dont la veste est conçue .
Le mot clé : » entoilé » . Une des caractéristiques majeures de la fabrication d’une veste de qualité .
Par opposition au « thermocollé » à éviter à tout prix ! En effet, le thermocollé, qui désigne la façon dont l’intérieur de la veste est façonné, vous garantit un effet cloqué ou gondolé apres un repassage un peu violent ou un pressing peu regardant ! On le comprend mieux quand on sait qui consiste à coller à l’intérieur des deux pans d’etoffe d’une veste un tissus qui tiendra le tout .
Le demi mesure met en œuvre une technique d’entoilé, que l’on détecte facilement en manipulant col ou haut de veste et en sentant que le tissus exterieur n’est pas collé à l’intérieur mais se sépare facilement.
col entoilé
Bien, nous avons clarifié les aspects techniques, venons en mainteant au plaisir …
Comment accède-t-on à un costume John Haston ?
Tout d’abord, un coup de fil , quelques questions posées, et John Haston dispose des premières informations nécessaires pour pouvoir venir vous voir, chez vous ou sur votre lieu de travail, pour la prise de mesure .
Parce que le service est partie intégrante du choix d’un costume John Haston, il vous facilite donc la vie et vous n’avez pas à vous déplacer, sauf, bien sur, si vous souhaitez découvrir le studio avenue Matignon. John Haston se déplace donc chez vous, ou dans vos bureaux, quand vous le souhaitez.
La rencontre dure moins d’une heure. Tout d’abord le gabarit est déterminé par l’oeil expert du tailleur qui est là,il prend vos mesures et là, vous avez le choix !
Le choix entre plusieurs milliers de tissus, mais, rassurez vous, John Haston vous guidera dans ce choix quasi infini pour trouver LE tissus qu’il vous faut d’après des critères tels que la saison, la gamme de teinte, l’usage, la gamme de prix.
échantillons tissus hastonchoix de tissus John Hastonchoix de tissus John Haston
Et puis bien sur il y aura le choix des boutons, de la couleur des boutonnières, et de la doublure, que vous pourrez choisir sage et classique, ou colorée et plus osée, pour une surprise garantie dès que vous entrouvrirez votre veste…
doublure Libertyboutonnières John Haston
Parlons délais et prix .
Premier rendez vous : dans la semaine qui suit votre appel.
Essayage avant livraison : trois semaines plus tard pour un tissus en stock.
Le premier prix d’un costume John Haston est de 490€. En moyenne, comptez entre 750 et 950 €.
C’est un certain nombre d’éléments de finitions de la veste, et principalement le choix du tissus qui seront déterminants. Car John Haston propose un éventail énorme de tissus de grandes marques, français, anglais, ou encore italiens. Des laines aux tissages les plus fins, en passant par les tweeds et jusqu’aux velours , vous trouverez absolument toutes les catégories d’étoffes, et il vous guidera, vous conseillera, vous orientera dans cette multitude de possibilités !
velours côtelé John Haston
Acheter un costume John Haston, c’est donc …
– La garantie d’un tomber parfait.
– Le choix de l’ensemble des finitions.
– Le service, avant, en se déplaçant chez vous, et après, pour le suivi, les retouches, la confection de costumes complémentaires sans même vous déplacer .
– Une gamme de prix extrêmement bien placée face à des gammes de prêt à porter de catégories similaires.
costume sur mesureshow room
Sachez que John Haston propose également des chemises sur mesure, répondant aux mêmes critères d’exigence. Pour une élégance sur mesure absolue !
Dynamo – un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013
Dynamo est une exposition faite de mouvement, de lumières et de couleurs, dans laquelle nous, visiteurs, sommes tant acteurs que spectateurs.
couleurs Dynamo
Le ton est donné dès la première oeuvre qui permet une entrée en matière pour le moins lumineuse .
Effets de lumière sont partie intégrante des premières découvertes …
Puis c’est la couleur qui prend le dessus avec des oeuvres telles que celle d’Agam qui poussent à se mouvoir autour du tableau pour lui donner vie.
D’autres se mettent en oeuvre d’elles même pour vous séduire , et vous permettent de prendre un bain de couleurs et de lumière.
bain de couleurs Dynamo
Je ne vous livre là qu’un échantillon infime de ce que propose Dynamo, une exposition pour laquelle il vous faudra prévoir deux bonnes heures si vous souhaitez vivre pleinement toutes les expériences qui vous y seront proposées .
Et, pour conclure, la dernière oeuvre, c’est vous qui l’aurez créée, en partageant vos images grâce à l’application interactive créée pour l’occasion par Orange et le Grand Palais, utilisable sur votre iPhone ou votre smartphone Android, et qui vous permet de découvrir les oeuvres, prendre et partager vos photos, et commenter en direct ce que vous voyez !
10 Avril 2013 – 22 Juillet 2013
Tous les jours sauf le mardi de 10 h à 20 h, nocturne le mercredi jusqu’à 22 h.
3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris Tél : 01 44 13 17 17
Didier Sandre et Michel Aumont interprètent respectivement Stéphan Zweig et Richard Strauss pour relater l’histoire de leur amitié et de leur collaboration lorsqu’en 1935 ils créèrent ensemble un opéra bouffe inspiré de Ben Johnson: « la femme silencieuse ».
collaboration – théâtre de la Madeleine
L’action se déroule à partir de 1931 et prend fin en 1942, sur une scène annonçant le suicide de Zweig et de sa seconde femme, Lotte.
On voit évoluer la relation des deux protagonistes, leur prise de position par rapport à l’évolution politique du monde dans lequel ils évoluent. L’un, Strauss, proche du gouvernement allemand, installé dans sa célébrité et le second, Zweig, qui perçoit l’horreur de ce qui se dessine pour l’avenir de l’Eurpe et du monde.
Je ne connais pas bien l’œuvre de Strauss ni le personnage, et il m’est donc difficile de porter un jugement sur la façon dont il est interprété ou encore sur les propos et attitudes qui lui sont attribués. Cependant, sa proximité avec le régime nazi est à peine évoquée, et quand c’est le cas, elle est quasi justifiée … J’ai lu une grande partie des romans de Zweig, et il m’a été très difficile de retrouver dans l’interprétation de Sandre la finesse ou encore la qualité exceptionnelle des analyses psychologiques de l’auteur.
Les échanges sont plats, les personnages sans envergure. Les échanges qui auraient pu être de véritables joutes verbales ne donnent lieu qu’à de mornes considérations sur l’essence de leur oeuvre et le semblant d’enthousiasme qu’ils sont censé ressentir à l’idée de travailler ensemble .
Mais ce qui m’a gênée par dessus tout, c’est la façon dont le système nazi était présenté et plus particulièrement l’interprétation du seul personnage le représentant : une sorte de bouffon, intégralement dans la caricature, tant dans la pauvreté de son texte que dans son interprétation dans l’excès et la guignolade.
Cette période qui bouleversa à jamais l’histoire de l’humanité a déjà été traitée avec des angles d’une grande diversité : l’ironie, la caricature voire même la fable. Mais dans chaque cas, la posture était claire, l’ensemble du texte, du scénario et l’interprétation des acteurs était cohérents avec l’angle de traitement choisi.
Ici, l’auteur, par un texte assez pauvre et sans relief , semble choisir l’approche pédagogique, et les acteurs principaux ne parviennent pas à mon sens à transcrire la profondeur des tourments de Zweig, ou encore ce qui meut Strauss dans ses choix de compromission.
La seule qui tire son épingle du jeu serait Christiane Cohendy qui donne vie à « Pauline », la remarquable épouse de « Strauss », passionnée, franche et entière.
Cette pièce, qui retranscrit des échanges entre deux grands artistes de leur temps dans une époque bouleversée n’est pas parvenue à me faire ressentir la moindre émotion, si ce n’est un certain agacement.
J’en suis ressortie frustrée et déçue.
Il semble cependant que je sois une des seules à avoir eu cette perception .. A vous de vous faire une opinion par vous même .
Les agapes des fêtes sont passées, repas légers et cures de détox sont dans l’air du temps, et pourtant ….
Seriez vous capable de résister à un petit gouter, tout près du coeur de l’activité parisienne, du shopping et du rush des soldes, et pourtant dans un lieu si paisible et reposant ?
Pour l’instant, je le sens, vous hésitez encore … Attendez un instant, vous allez voir !
La proposition donc : un goûter gourmand, dont l’élément clé est un chocolat chaud délicieusement parfumé …
Mais pas seulement !
Parce qu’avec ce chocolat, vous dégusterez également deux pâtisseries de votre choix sur la carte, et à ces pâtisseries, c’est moi qui vous le dis, vous ne résisterez pas !
gouter au Lancaster
Chocolat disais-je … J’ai opté pour le chocolat aromatisé à l’orange confite … Les mots me manquent …! Onctueux, savoureux, au parfum léger et pourtant très présent de l’orange … Et accompagné de sucres à l’orange, si toutefois vous appréciez le chocolat très sucré !
Quant aux pâtisseries, le choix est parfait !
gouter gourmand Lancaster
Les pâtisseries donc … Nous étions deux, mais ayant opté pour une gaufre, je n’ai pas jugé raisonnable de prendre le deuxième gâteau auquel j’avais droit .. Et je m’en mord les doigts ! Heureusement l’amie qui m’accompagnait a eu la gentillesse de me laisser goûter sa part … !
pâtisseries gouter Lancaster
La tarte au citron est délicatement décorée de mini meringues et acidulée, juste ce qu’il faut . Quant au biscuit, c’est un sablé au beurre qui accueille parfaitement le citron fondant. Viennent ensuite les 3 petits cakes, 3 parfums différents, et un même moelleux signe d’une cuisson clairement parfaite.
Je finirai par la gaufre, que je ne recommande pas : peu aérée , elle n’était pas assez chaude, et globalement décevante .
Et puis il y a le service. déjà testé lors de mon précédent passage, il est constant de perfection et de sourire : ça fait du bien !
Alors, si vous prévoyez de faire un tour de shopping du côté des champs Elysées, vous saurez où trouver le réconfort nécessaire après l’effort !
Ou quand un écrin de verre et d’acier se transforme l’espace de quelques semaines en un écrin féerique de glace ….
patinoire Grand Palais des glaces
J’ai pu assister aujourd’hui à l’inauguration de la patinoire éphémère du Grand Palais, la plus grande patinoire éphémère intérieure de France. Cette inauguration m’a furieusement fait penser à cette chanson ….
« Dans une ville où je passais, bien au nord du mois de juillet, sur un grand lac, un lac gelé, un homme en noir glissait glissait …. «
Tout d’abord, pénétrer dans la nef : une surface blanche, parfaite, qui attend patiemment ses patineurs.
patinoire éphémère grand PAlais des glacespatinoire éphémère grand palais paris
Et Puis lui , cet échassier bizarre comme le dirait la chanson, mais surtout le vice champion du monde de patinage artistique, qui s’entraine, teste la glace .
patinoire éphémère grand palais paris
Et puis il s’élance, sur une musique qui envahit l’espace, et lui, le sourire aux lèvres. J’ai toujours été impressionnée par la légèreté et la grâce des mouvements des grands patineurs. Ce fut l’occasion, dans un cadre extraordinaire, d’apprécier, une fois encore.
patineur patinoire éphémère grand palais paris
La prestation, exceptionnelle, n’a pas été très longue. Et puis il libère la patinoire, qu’il avait eu, l’espace de quelques minutes pour lui seul, pour la livrer à ceux qui désormais pourront en profiter jusqu’au 6 janvier.
patineurs patinoire éphémère grand palais paris
Des amateurs éclairés, des débutants, tous sur de rutilants patins neufs, d’un orange éclatant à la lumière d’un soleil de décembre comme on les aime.
patins oranges patinoire Grand Palais
Quand à la chanson que je n’ai cessé de fredonner, la voici, pour vous, si vous n’aviez pas reconnu le titre ou le chanteur !
Et puis n’hésitez pas, allez vite chausser ces jolis patins pour glisser dans un lieu magique !
Patinoire éphémère Grand Palais : le Grand Palais des Glaces
Du lundi au dimanche de 10h00 à 18h00, 19h00, 20h00 ou 21h00 selon la programmation. Fermeture des caisses 1h avant la fermeture au public.
Hier soir s’est déroulé le défilé des 5 derniers finalistes du Dorchester Collection Fashion Prize.
Le défilé se tenait au PLazza Athénée, en présence d’un jury extraordinaire, auquel participaient entre autre Kenzo, Chantal Thomass, ou encore Nathalie Rykiel.
Je suis arrivée en retard, une minute avant le début du show, alors que tous les invités et les membres du jury avaient déjà pris place ; ce retard s’est transformé en une chance inouie : celle de pouvoir me tenir juste derrière les membres du jury, avec les photographes professionnels !
Une heure de plaisir intense pour les yeux, que j’éspère vous faire partager avec ces photos !
Et, comble du comble, mon favori a gagné et remporté la somme de 30000€ assortie de la possibilité de séjourner dans un des hôtels du groupe à Paris ou à Milan lors de la prochaine Fashion week !
Le gagnant donc, Augustin Teboul, est en fait un duo : Annélie Augustin et Odély Teboul !
Et, comble du comble, elles étaient mes favorites !
Bien sur, je dois avouer que, même si j’ai adoré ces tenues féminines et élégantes, j’ai néanmoins adoré une autre partie du défilé ….
Qu’en pensez vous ? Passablement irrésistibles non ?
Et, pour finir, un échantillon des créations des autres participants …
Il est vieux, mourant, riche et seul, avec pour seul compagnon son valet, majordome, Moska. Lui, c’est Volpone, interprété par Roland Bertin dans cette pièce du dramaturge anglais Ben Jonson (1572-1637).
C’est Nicolas Briançon qui la revisite, lui donnant une touche de cynisme supplémentaire, et une fin différente de l’originale.
En ce qui concerne Nicolas Briançon, la performance est double puisque c’est également lui qui tient le rôle de Moska, le fidèle serviteur.
Le rideau s’ouvre sur une pièce coffre fort, obscure et sinistre, envahi par des personnages à mi chemin entre personnages de la comedia del arte et sombres vautours attirés par l’or et les richesses
La pièce commence sur une tirade qui pourrait ressembler à celle de Louis de Funés : » il est l’or monseignor »
Très vite les différents personnages sont identifiés, une véritable galerie de cupidité, narcissisme, égocentrisme et
Volpone comble la vacuité de son existence, sa vie solitaire, en manipulant tous ceux qui l’entourent …
Ainsi défilent autour de son lit de mourant toutes les personnifications de tout ce qui est laid et petit dans l’âme humaine, chacun ayant ses spécificités . Ils sont prêts à déshériter leur fils ou vendre leur femme pour la promesse d’un hypothétique héritage qui ne leur reviendra jamais . Aveuglés par leur cupidité ils ne voient pas que Moska les manipule et se joue d’eux comme on jouerait avec des marionnettes.
Une cour de parasite autour d’un vieillard seul et d’un valet presque lyrique dans ses mensonges qu’il libère et distille à l’attention de chacun .
Mais l’amour s’infiltre dans la fange ,le cynisme se dissout dans la beauté et l’innocence de la jeunesse.
Le jeune couple, seuls innocents, loyaux et honnêtes, n’est pas sans rappeler le couple de « L’école des femmes « , quelques décennies plus tard.
Suspens et rebondissements, la fin inventée par Nicolas Briançon donnerait-elle une touche d’humanité à l’immonde Volpone ?
Une chose est sure : la vieillesse est une plaie universelle dont on ne ressort jamais indemne …
Alors profitez de la vie, et commencez en allant voir cette pièce !
Théâtre de la Madeleine
19 Rue de Surène 75008 Paris
01 42 65 07 09
20h30 du mardi au samedi 17h le samedi et le dimanche Durée : 1h45 sans entracte Tarifs : De 17 € à 54 €
