
buzzzzzzzzz ….. développement durable … bzzzzz … réchauffement climatique …. buzzzz …. produits bio ….
Tout à commencé par un léger bourdonnement, un frémissement à mes oreilles : LUI qui m’évoque avec le plus grand enthousiasme le dernier ouvrage d’Eric Orsenna – » l’avenir de l’eau. Petit précis de mondialisation II « , ma fille qui me dit : » et si on achetait des produits Bio pour voir « , mon entreprise qui me propose un quizz » un été pour un panda « , en collaboration avec WWF, pour me sensibiliser aux questions d’environnement .
Alors je n’ai pas la prétention de vous analyser là , tout de suite, l’impact de la mondialisation sur l’avenir de la planète, car d’autres le font avec grand talent (Erik ORSENNA), ni même de décortiquer les effets du Grenelle de l’environnement sur le traitement du sujet en France. Loin de moi l’idée de balayer le protocole de Kyoto et ce qui va se passer à Copenhague d’ici peu ( un peu d’info ), de lister ceux qui y ont adhéré, ou encore de montrer du doigt les récalcitrants.
Enfin, je ne ferai pas non plus ici le bilan de la première année d’Obama, de ses engagements et des actions effectivement engagées.
Mais alors, me direz vous, de quoi vais-je parler ?!
Et bien je vais parler de l’implication des individus, moi en particulier, en tant que citadine, pas très impliquée à priori – honte sur moi !
Et ainsi, vous donner la parole pour comprendre comment nous agissons, nous, les acteurs et les actrices du quotidien, pour veiller à l’avenir de notre planète, et donc de nos enfants !

Je commencerai donc par le tri séléctif : je n’y avais jamais été vraiment sensible, et jetais donc sans vergogne récipients plastiques, papiers, déchets en tous genres, en vrac dans les mêmes sacs poubelles, qui attérissaient dans les mêmes poubelles à couvercle vert … ! Oui mais comment ignorer ces somptueux couvercles jaunes qui me faisaient de l’oeil dans la rue ? J’ai fini par céder , et petit à petit, nous nous y mettons !
Puis venons en à ce que nous consommons : les produits bio ne m’ont jamais véritablement intéressée, et leur conditionnement me rappelait plus les rayonnages de ma parapharmacie de quartier que ceux de » La grande épicerie » du Bon Marché … Mais il y a bien les légumes … cultivés de façon plus saine pour nos sols, et éventuellement meilleurs pour la santé … Alors je ne dis pas que désormais j’achète exclusivement bio, mais il m’arrive de me laisser tenter !

Et voilà que je me suis même retrouvée avec un gommage facial bio de la marque MONOPRIX, et le tube est joli, on a vraiment l’impression que la peau en tirera un bénefice visible ! Sans parler du déodorant » sans aluminium « , très efficace , il faut le reconnaitre !
Et puis il y a nos moyens de transports …
ou
?
Alors voici ce que je dis …
oui quand un geste simple peut devenir un réflexe
non quand il s’agit de surfer sur la mode du jour à grand renforts d’effets d’annonce (non, je n’irai pas , que ce soit en voiture ou à vélo, à la boutique NESPRESSO la plus proche avec mes dosettes dégoulinantes dans un vieux sac en plastique recyclé pour donner bonne conscience à Georges ! )
oui quand l’entreprise s’implique , en mettant en oeuvre une collecte de papiers , des receptacles pour mobiles et piles
non quand la même entreprise laisse les bureaux de 5 bâtiments de 5 étages allumés, laissant le soin à ses salariés d’éteindre si nécessaire, sans parler des toilettes allumées en permanence, sans détecteur de mouvement ni système manuel d’aucune sorte , mais vient ensuite nous donner des leçons sur notre comportement individuel !
oui à la sensibilisation de nos enfants à ces valeurs universelles qui vont au delà de nos intérêts individuels
non aux illuminés qui se chargent de vous culpabiliser dès que l’occasion se présente en donnant en exemple leur comportement exemplaire
Et pour conclure, un extrait du livre d’Erik Orsenna, histoire d’avoir envie d’aller plus loin …. !
» Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d’eau ? Assez d’eau pour boire ? Assez d’eau pour faire pousser les plantes ? Assez d’eau pour éviter qu’à toutes les raisons de faire la guerre s’ajoute celle du manque d’eau ? Dans l’espoir de répondre à ces questions, je me suis promené.
Longuement.
Du Nil au Huang He (Fleuve Jaune).
De l’Amazone à la toute petite rivière Neste, affluent de la Garonne.
De l’Australie qui meurt de soif aux îles du Brahmapoutre noyées par les inondations…
J’ai rencontré des scientifiques, des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages, des physiciens alpinistes qui mesurent sur tous les toits du monde la limite des glaciers.
J’ai passé du temps avec les médecins de Calcutta qui luttent contre le choléra.
J’ai écouté d’innombrables leçons, dont celle du scarabée de Namibie et celle du kangourou.
Quelles sont leurs techniques pour survivre en plein cœur du désert ? Peu à peu, j’ai fait plus ample connaissance avec notre planète.
J’ai vu s’aggraver partout les inégalités, notamment climatiques.
Mais j’ai vu aussi la réussite du pragmatisme, de belles coopérations entre administrations et entreprises privées.
J’ai vu des illusions et des férocités à l’œuvre.
De retour de voyage, voici maintenant venu le moment de raconter.
Un habitant de la planète sur six continue de n’avoir pas accès à l’eau.
Un sur deux vit sans système d’évacuation.
Pourquoi ? «
Et pour vous, le développement durable, c’est quoi ?