SOBRAL – quand le Brésil rencontre l’Ile Saint Louis !

Sobral – des bijoux qui viennent de Brésil

SOBRAL

79 rue saint louis en l’Ile

Paris 75004

C’est sur l’Ile Saint Louis que j’ai découvert cette marque de bijoux et d’objets qui égaieront votre maison et orneront vos poignets et votre cou : SOBRAL !

Pour apprécier SOBRAL, il faut tout d’abord aimer la couleur et la joie de vivre ! C’est un concentré de bonne humeur, alliant originalité et esthétique. Alors amateurs de grisaille, passez votre chemin !

Sobral, des bijoux aux couleurs acidulées en été, qui donnent envie de les dévorer !

La boutique se trouve en plein coeur de l’Ile Saint Louis …

quand on y pénètre, c’est d’abord la chaleur des couleurs qui saute aux yeux …

alors observons plus en détails …

tout d’abord une des toutes dernières collections …

et puis une des collections  » historiques  » , qui existe depuis toujours

PoP Art

et d’autres merveilles encore dont je ne connais pas les noms !

et puis, comment résister à un brésilien qui en plus aime  PARIS … !

Mais Sobral, c’est aussi l’histoire d’un homme, Carlos Sobral,  et de son pays, le Brésil. Et cette histoire, je ne tarderai pas à vous la conter … !

Et ces somptueux bijoux, je ne tarderai pas à vous en parler, à nouveau … !

Il faut dire que l’accueil est tellement parfait dans cette boutique que c’est un véritable plaisir de s’y rendre!

Et, pour vous faire patienter, encore quelques photos, de presse celle ci !

toujours ma collection préférée .. POP ART

une bague …

et des bracelets …

et puis aussi …

des colliers

des objets pour la maison

j’ai trouvé une perle …. perles de cultures à PARIS

ou plutôt, le paradis des perles !

cette jolie petite boutique et sa propriétaire sont spécialisées en perles ….

Perles de culture, d’eau douce ou d’eau salée, de Chine, d’Australie, du Japon, et bien sur, de Tahiti.

Liliane répond avec gentillesse et un grand professionalisme à toutes mes questions.

Elle m’explique tout d’abord d’où provient la couleur de la perle, et à quoi sont dus les différentes nuances de teinte; ainsi, les perles de Tahiti, grises, aux reflets allant du vert à aubergine, grandissent dans des huitres du type de celle ci ….

la nuance dépendra de l’endroit précis où la perle se formera : plus au bord, elle sera plus foncée, et, selon l’endroit précis où elle se positionnera, elle prendra la nuance de la couleur de la nacre sur laquelle elle reposera.

La perle d’Australie, elle, nait dans des huitres de plus grande taille, et sera généralement de teinte dorée. sur la photo qui suit, deux huitres de Tahiti , à gauche, cotoient une huitre d’Australie, à droite.

Et puis, il y a également les perles de Chine, elles aussi de teintes dans les variantes de doré, comme on peut le voir là …

Dans cette mine de perles, vous trouverez sautoirs et colliers à un, deux ou trois rangs classiques, et même au-delà ! Les perles sont de toutes les tailles, de toutes les qualités, et de toutes les teintes citées précédemment.

Sachez que si vous débordez d’imagination et que vous souhaitez concevoir votre propre création pour ensuite porter une pièce unique, fruit de votre imagination, Liliane vous aidera et fabriquera l’oeuvre finale.

Si votre mère, votre grand mère, ou vous même, possédez un collier de perles qui s’est défait et que vous souhaitez faire ré-enfiler, elle le fera pour vous.

Si ce collier a une telle valeur, sentimentale, financière, ou les deux, vous pourrez rester avec elle pendant qu’elle effectue le travail devant vous ! Comptez une heure pour un collier de 45 centimètres .

Elle utilise une technique de noeud avec aiguille, à quatre fils, garantissant une très grande solidité ! Je vous épate avec tous ces détails techniques ? Je sais, mais comme je vous l’ai dit, j’ai eu le droit à des explications ET une démonstration personnalisée …

Et maintenant, rêvons un peu ….

Et Liliane joue … elle joue d’un instrument ancestral chinois, interdit pendant la révolution chinoise, parce qu’il n’était pas de bon ton d’utiliser quoique ce soit porteur d’histoire et de tradition …. alors elle, elle perpétue cette tradition, et accepte de jouer pour moi quelques notes envoûtantes …

Alors allez y, et si vous voulez tout savoir sur le lustre, la taille, la forme, tous ces éléments qui définissent la valeur d’une perle, ou si vous voulez découvrir quelques unes de ses créations, allez LA !

Informations pratiques

HISTOIRE PERLE

37 rue Gay Lussac 75005 PARIS

Tel : 01 44 07 37 49

Un artisan comme il n’en reste plus

Ernest Stern

sellier

Voilà ce qui est inscrit sur la porte d’entrée de l’antre de l’artisan le plus attachant que j’ai rencontré.

Quand on pousse la porte, c’est une véritable caverne d’Ali Baba que l’on découvre: des peausseries posées dans tous les coins de cette boutique / atelier, des boites du sol au plafond, et des outils, encore des outils, autour de l’établi, et ailleurs.

Le maitre des lieux, Ernest Stern, vous accueille avec le sourire, l’oeil vif bleu pâle, inquisiteur et curieux .

Il a clairement vécu plusieurs vies avant celle là, d’acteur à photographe . Et puis cette passion qui l’anime, et qui le pousse, encore, malgrè ses 85 ans passés, à continuer à travailler et à fabriquer sa pièce maitresse : la bourse en cuir.

Comme il le dit lui même :  » il préfère mourir en artisan qu’en vieillard « , car c’est ainsi qu’il a la certitude  » d’être vivant jusqu’ à la mort  » ! Et sur ce point, il n’y a aucun doute, parce quil ne peut s’empêcher d’attraper une ceinture, faite à la main, pour fignoler un détail …

Il est connu dans le monde entier, des journaux américains le citent, ses clients viennent d’ici et d’ailleurs dans cette boutique d’une rue où personne ne passe !

Il a travaillé avec les plus grands de la place de PARIS, comme en témoignent ces pièces de cuir  » Goyard  » posées dans un coin . Mais il vend désormais exclusivement à des clients particuliers .

Attention, ne passez pas sans appeler, car il prend son temps, et vient quand bon lui semble.

Il m’explique sa philosophie de  vie et le secret de sa longévité :

 » il faut retourner à son avantage tous les évènements de la vie, y compris les plus difficiles « .

Et de me donner des exemples :

 » regardez, les gens se plaignent d’insomnie ; moi, je suis éveillé toutes les nuits de 02h00 à 04h00; et bien j’ai un bon fauteuil bien confortable, mes journaux, et je peux lire Le Monde du début jusqu’à la fin «  !

Ou encore :

 » quand j’étais jeune je voyais bien, et du coup un défaut minuscule me terrifiait; maintenant, je n’y vois plus très bien, alors, quand je regarde ma femme, elle aussi belle qu’il y a 40 ans ! « 

C’est dans Le Monde d’ailleurs qu’il glane les dernières tendances de la mode :  » il parait que la fourrure revient à la mode ? «  me demande t-il . Je confirme, et il s’attaque à sa prochaine pièce : une bourse, mais avec de la peau de panthère en incrustation !

Et, sachez le, je le connais depuis 6 ou 7 ans, et les premières bourses achetées chez lui sont comme neuves ! Le seul problème : impossible de rentrer dans sa boutique sans en ressortir avec une ou deux de ces petits bijoux !

Les tarifs :

tout cuir 40€

cuir et croco ou cuir et autruche  50€

N’hésitez pas, vous en aurez pour votre argent !

informations pratiques

65 rue Vasco de Gama 75015 PARIS

         01 45 32 63 98      

aBis – parfait pour tous les petits cadeaux qui font chaud au coeur !

aBis

24 Galerie Vivienne

75002 PARIS

         01 42 96 54 76       

Tout d’abord, l’endroit où se trouve cette jolie petite boutique est déjà un ravissement pour le promeneur : La Galerie VIVIENNE

Et le plaisir ne fait que commencer … on arrive devant cette ravissante boutique, pour en découvrir les vitrines …

les premiers trésors sont là , à portée de main, à travers les vitres …

pénetrons maintenant dans cette caverne d’Ali Baba : je suis accueillie par la propriétaire des lieux, la charmante Agnès ! Elle me propose immédiatemment un café, et je me sens déjà chez moi !

Et là, plutôt que de longs discours, je vais vous montrer des photos … et encore des photos …. !

D’abord, une vue d’ensemble … du rez de chaussée !

puis quelques trouvailles parmi les dizaines de trésors que vous pourrez trouver là …

   

seulement voilà, alors qu’on pense avoir tout vu, il y a d’autres merveilles à découvrir … à l’étage !

EDIT 22 juillet 2012

Agnès ne vend plus les produits Caroline LISFRANC

suivez moi, dans l’antre de Caroline Lisfranc !

vous y trouverez tous ces objets désormais mythiques, dont le point commun est couleur et bonne humeur !

le collier stylo, un de mes favoris : chaque maillon s’ouvre et dévoile un stylo ! Joli et pratique !

Alors pour finir, je vous dirai que l’accueil est charmant, qu’on se sent libre de regarder, observer, manipuler !

Je vous dirai également que si vous cherchez un petit cadeau sympathique, amusant et original, vous savez désormais où aller ! Si vous optez pour un des articles de la collection Caroline Lisfranc, dès 2€ vous pourrez déjà faire plaisir !

Alors voilà, la maitresse des lieux, celle qui vous accueillera et sera là pour vous aider et vous guider, que vous cherchiez un petit cadeau pour adulte ou pour enfant , et toujours avec le sourire !

voilà …. alors bonnes courses et bonnes fêtes !

UNIQLO – l’évènement de la rentrée

FRIVOLITES VESTIMENTAIRES ….

L’histoire est celle d’UNIQLO; Kesako? Une marque japonaise, des prix abordables, et un choix incroyable de cachemires, toutes formes, toutes couleurs, pour hommes ET femmes.

Comment ça va se passer?

Si vous êtes très pressé(e), il vous faut aller au 3 rue des Blancs Manteaux 75004 PARIS ;

dépêchez vous, c’est une boutique « éphémère » qui fermera le 13 Septembre ! Bon, comme c’est ouvert aussi le dimanche, ça vous donne deux opportunités en plus!

vous y trouverez des pulls en cachemire à 69€90 (col V pour femmes only et cols ronds pour homme)

et des jeans couleur à 39€90

Si vous êtes débordé et que le temps vous manque, le 13 septembre est trop juste pour vous!

Alors, deuxième option:

Colette, rue 213, rue Saint-Honoré
75001 Paris

cachemires également, mais plus de formes (col roulé, gilet)

et, l’indispensable de saison (si, si, jetez un oeil dehors, vous comprendrez !)

le coupe vent / pluie de couleur, gaie, à 29€90 !

Chez Colette, c’est jusqu’au 26 septembre.

Et enfin, l’apogée, le feu d’artifices, l’ouverture du FLAGSHIP, en octobre, au 17 rue Scribe 75009 PARIS !

Et ça va être BEAU !!!

A demain !

Vous êtes une « shoes addict » ? C’est LA rue des chaussures !

Ah les chaussures …. des amies fidèles, qui vous vont toujours que vous ayez perdu du poids ou pris cinq kilos indésirables!

si vous partagez cette vision de cet objet qui déchaine souvent les passions (des pages et des pages sur les cuissardes dans la presse féminine de ces dernières semaines, et ça n’est pas fini !), alors il vous faut aller rue des Canettes à Paris dans le 6ème!

Vous arrivez par Saint Sulpice, et là vous découvrez le premier magasin: Escalona. Modèles originaux, que l’on ne trouve pas à tous les coins de rue, et à des prix qui restent abordables.

Continuez votre route en direction de la rue Dufour: sur votre gauche, au 6 rue des Canettes , les Petites Parisiennes:

en fait, courrez-y, tout de suite, parce que c’est la saison des promos! Les bottes sont toutes à -20%, et les chaussures d’été à 19€! Sans parler des ballerines, deux paires pour 30€ !

Juste en face, vous trouverez Mellow Yellow, un peu surfait si vous voulez mon avis, et la Boutique Chaussure, dont la variété de modèles de bottes semble inépuisable !

Continuez votre progression, et vous trouverez Tropico : des valeurs sures, toujours les modèles phare d’UNISA, et tous les basiques de saison; ainsi, les bottines, croisées précedemment ches « les petites parisiennes » sont à 70€, pour 119€ chez « les petites parisiennes« , sauf si vous courrez de suite profiter des 20% !

Ca y est, vous êtes arrivés rue Dufour; si vous osez vous aventurez sur votre gauche, vous trouverez Alixia, et là aussi, soldes à tout va!

Voilà ! vous trouverez forcément chaussure à votre pied !

A demain 🙂

UV au Val de Grace – passons rapidement à la suite des activités!

Bien, vu la ponctualité exemplaire du personnel médical, je décide aujourd’hui d’arriver à 09h12!

Objectif: passer le moins de temps possible dans cet endroit ET être assimilée à une personne de passage plutôt qu’une personne en traitement! Stupide, non?!!

09h35: objectif atteint : je suis dans ma voiture! Tellement pressée de partir que j’en ai presque omis de récuperer mon planning pour la semaine prochaine!

Activités de la journée donc, qui s’annonce d’ailleurs plutôt pluvieuse: Marais puis déjeuner chez « Glou« …! avec mes amies!

Je commence par visiter l’église Saint Gervais, sur la place du même nom, dans le 4ème. La plus ancienne église de la Rive Droite figurez vous! Un bijou d’art gothique, devant lequel, bien sur, je suis passée des dizaines de fois (proximité du parking sous terrain oblige) , sans jamais y pénetrer! Pourquoi le fait d’habiter dans cette ville rend-il aveugle? Pourquoi faut-il des occasions extraordinaires pour profiter des merveilles qui nous entourent! d’autant que ce bijou semble être aussi méconnu des touristes que des parisions… alors, pourquooi bouder son plaisir, entrez donc!

Je m’enfonce ensuite dans le marais, toujours en empruntant volontairement des rues que je n’avais pas encore arpentées:

Rue bourg Tibourg: bon à savoir: on y trouve le stock « Zadig et Voltaire » au 24! Qu’on se le dise…

Je ne peux m’empêcher de passer par la rue des Francs bourgeois, on peut se faire de petits plaisirs de temps en temps quand même…. et là , « La chaise Longue« , on on trouve tout ce dont on n’a pas forcément besoin mais qui peut quand même s’avérer fort utile… je ne sais pas moi, vous êtes addict à votre PC mais vous avez le poignet fragile? Attention, la tendinite du poignet vous guette… sauf si vous achetez le merveilleux tapis de souris repose-poignet! Enfin, allez y faire un tour, et ensuite comparez aux objets Pylône, l’exercice est amusant!

Me voici donc arrivée chez GLOU;

Si je résume: cadre moderne et agréable, personnel charmant , attentionné sans être pressant, et mets bons et variés; le Gewurtz est délicieux; un bémol cependant: évitez le fondant au chocolat: trop cuit!

A demain!

Tchernobyl – deuxième jour

Tant que mon sens de l’humour me permettra de rire à ce type de plaisanterie soufflée par Lui ce matin au petit déjeuner, je pourrai dire que tout va bien !

09h05 quatre patients dans la salle d’attente. La ponctualité militaire dont j’ai félicité mon infirmier hier semble potentiellement remise en question ;

aparté : il faudrait que je pense à lui demander son nom; curieux cet anonymat semi entretenu, je vais quand même le revoir tous les jours pendant six semaines, autant pouvoir l’humaniser en mettant un nom, voire un prénom sur ce visage; et puis lui sait tout de moi, pas très équilibré tout ça…!

Revenons à la salle d’attente: je me pose une question: pensent-ils qu’il est préférable que notre tête explose pour des raisons extérieures plutôt que par des pensées qui s’installeraient là sournoisement, et est ce donc la raison pour laquelle un vacarme qui ne mérite absolument pas le qualificatif de « musique » nous est imposé? Le souvenir qui me vient l’esprit est celui de cette douce musique apaisante qui accompagnait mon premier massage à l’Ile Maurice: voilà un centre de bien être qui avait compris ce qui signifie « associer bien être de l’âme et du corps »! Ce Val de Grâce a encore beaucoup de marge de progression; disons que dans l’immédiat je ne suis pas sure de le recommander à mon entourage!

quelle image va m’accompagner aujourd’hui alors que je serai allongée sur cette table glaciale …? bon, d’accord, je force un peu le trait, pour accentuer la dimension dramatique de la narration! Ca marche, non? Hier, donc, ce sont les dauphins mauriciens qui me sont apparus, peut-être parce que l’obscurité ambiante de la salle de traitement m’a évoqué les fonds marins? Bof!

Tiens, 09h16! Ponctualité militaire, mon oeil! Je les ai pris sur le fait!

Puisque le retard devient démesuré – j’exagère légèrement à nouveau, mais comment maintenir le suspens sinon?!, je vais donc débuter une étude des relations humaines en situation « In Situ ».

Lors de l’annonce de la nouvelle situation (genre: absence du bureau, ou annulation des vacances, ou nécessité de faire un traitement de sureté post opératoire) , c’est la malade, l’ex malade en fait, qui doit rassurer, voire réconforter, au risque, si la chose n’est pas faite, de voir son interlocuteur palir, tomber mollement sur une chaise si la précaution de l’assoir auparavant n’a pas été prise, ce qui pourrait mener à appeler les secours, pour l’autre…. il ne faut pas exagérer tout de même!

Mais bon, je me mets à leur place… d’ailleurs j’ai été à leur place quand mon chirurgien m’a annoncé d’un coup d’un seul qu’il avait trouvé, et totalement enlevé , une zone dite pré cancéreuse ou encore cancer insitu !(j’aime bien me l’approprier, Mon chirurgien, comme si d’un coup, je devenais SA patiente, la seule, celle dont il s’occupe le mieux, sa préférée quoi! Ahhh, ce besoin d’amour…)

Alors bon, pour en revenir à mes amis et collègue, je ne peux, finalement , que saluer leurs efforts et leur gentillesse.

Et puis le plus grand mérite revient à ma puce qui, après m’avoir abondamment reproché de ne pas l’avoir tenue informée depuis le début, est désormais parfaite, au petit bémol près qu’elle s’acharne à parler de chimiothérapie, parce que, dit-elle, « radiothérapie elle connait pas, et chimio c’est plus simple »!

09h30 ce journal sera probablement la bouée de sauvetage, et celle du personnel qui s’occupe de moi et à qui seront épargnées attaques verbales et physiques en cas de retard trop important, ma main et mon esprit étant occupés ailleurs!

Ma quête de sommets se poursuit donc aujourd’hui et Notre Dame est ma cible. L’idée même de rendre visite aux gargouilles me remplit d’aise!

Enfin, c’est terminé pour aujourd’hui; mon infirmier me quitte sur un « bonne fin de journée » tonitruant; il faudra que je lui explique qu’en aucun cas il ne s’agit d’une fin mais d’un début! Ma journée, passionnante, riche en découvertes et nouvelles aventures, débute après ce quart d’heure qui semble durer une éternité… ah , l’importance des mots, des tournures de phrases, même quand elles sont chargées de bonnes intentions, ce dont je ne doute pas un instant dans son cas!

Me voici donc sur l’Ile saint Louis, où j’ai trouvé une place pour me garer sans aucune difficulté (vive l’été à PARIS!).

L’Ile Saint Louis: je sais que j’ai ce qu’il faut en moi pour appartenir à cette élite que sont « les insulaires » – car c’est ainsi qu’on nomme ses habitants! Je sais apprécier ce village, si calme le dimanche matin quand les hordes de touristes ne l’ont pas encore envahie; je sais apprécier chaque porte cochère entrouverte, la rareté de son dernier Jeu de Paume transformé en hôtel , séparer le grain de l’ivraie en ce qui concerne sa multitude de restaurants, certains aussi authentiquement parisiens qu’un Vuitton fabriqué en Chine, et d’autres où les plats sont véritablement élaborés en cuisine et le service attentif (je sens que vous attendez une ou deux adresses…patience…).

Les commerces ne peuvent pas on plus laisser indiférents: on y trouve tout, du fromager qui fait rêver tout américain n’ayant jamais vu autre chose dans sa vie que des fromages sans goût ni parfum, à l’antre brésilien du bijoux multicolore en résine (SOBRAL79 rue saint Louis en l’Ile).

Je suis donc attablée au « Flore en l’Ile », me permettant ainsi une vue sur les deux bras du fleuve qui enlacent l’Ile de la cité (je me sens d’humeur poétique , c’est pour trancher avec la dimension dramatique des épisodes précédents!) Les lettres d’or de la brasserie qui me fait face scintillent au soleil…. (bon, bon, j’arrête le poétique à trop haute dose, à la longue, cela peut finir par lasser!)

Alors, pour aujourd’hui, l’opération « prendre de la hauteur » est restée coincée au sol: mon optimisme naturel me conduisant vers Notre Dame que je m’apprêtais à escalader vaillement m’a fait oublié les hordes de touristes qui, pour un tas de raisons diverses et variées, avaient eu cette mêm idée! Le choc quand je les ai vus là, gentillement alignés sur 500m, attendant patiemment leur tour…! Trop peu pour moi, ce sera pour une autre fois!

Je me suis donc enfoncée dans les rues moyennageuses de cette île historique, berceau de notre belle ville !

J’ai enfin pu admirer la rue de la Colombe, dont j’avais tant de fois croisé l’histoire: un nid de colombes, vers 1200, coincé dans les débris de la maison qui l’abritait après qu’elle s’était écroulée, tuant l’artisan qui l’habitait; le mâme, ayant réussi à s’extriare, portait tous les jours brindilles et aliments à madame et ses petits; ce sont les habitants du quartier, qui, émus par cet amour et ce dévouement, avaient demandé à renommer la rue, et ce fut chose faite!

Demain, premier déjeuner avec une amie, une vraie, celle qui ne me veut que du bien .

Je reviendrai sur la catégorisation des amies en In Situ!

a demain!