Restaurant Le Trésor – il porte si bien son nom

Restaurant Le Trésor – bistrot chic

Voilà un restaurant qui porte bien son nom. Enfin, plutôt trois restaurants, mais nous y reviendrons.

Le Trésor est un bistrot chic, spécialisé en gastronomie auvergnate. Mais pas que.

Niché dans une des plus charmantes impasses de Paris, qui affiche pourtant fièrement le qualificatif de rue : la rue du Trésor.

rue du Trésor
rue du Trésor

Restaurant Le Trésor – comment on s’y sent

Ici, on se sent particulièrement bien quand le printemps pointe son nez, que la terrasse est accessible, et les arbres en fleurs.

Une terrasse comme celle là, il y en a peu, très peu à Paris. Ici, pas de circulation automobile, et peu de passage piéton, même si nombreux ont ceux qui s’engagent pour découvrir cette pépite parisienne, la photographier, et continuer leur chemin.

Quant à l’intérieur, il donne envie d’hiver pour pouvoir s’installer au chaud, au coin de la cheminée, mais toujours avec une vue imprenable sur la rue.

Une fois le décor évoqué, je peux juste dire que l’accueil et le sourire sont au rendez-vous !

Restaurant Le Trésor – ce qu’on y mange

Ici donc, la viande est reine. Mais pas que !

Le patron a des relations étroites avec des éleveurs de bovins de qualité et il n’achète que des bêtes dont il connait la provenance et le parcours. D’ailleurs, il affiche fièrement les plaques d’identité et les trophées remportés  !

De la viande donc, des produits faits maison à partir d’ingrédients frais, et puis des fruits de mer ! Parce qu’un bistrot qui se respecte se doit de proposer l’assiette de l’écailler.

Nous avons commencé par l’antipasti du Trésor à partager, et le ton était donné : un régal. Calamars, crevettes, et tranches d’aubergine, le tout délicieusement frit, accompagné d’un guacamole simplement délicieux.

Pour les plats, nous avons opté pour l’espadon, proposé au menu du jour à 15€ ( disponible tous le jours de la semaine sauf le weekend) et le confit de canard.

Et là, révélation. Parce que le confit de canard, c’est mon pêché mignon quand je suis dans un bistrot. Et j’en ai goûté, encore et encore. Et celui-ci est parfait. Viande fondante, peau croustillante, juste parfait !

Pour les desserts, ma tristesse fût de ne pouvoir en goûter qu’un seul ! Et je reviendrai pour goûter les autres – j’anticipe sur le chapitre suivant, mais je n’ai pas pu me retenir !

Voici donc…. Les profiteroles ! Et je n’en ai pas laissé une miette.

Restaurant Le Trésor – pourquoi je reviendrai

J’ai donné un indice déjà : les desserts. Et puis bien sur la fameuse viande de l’Aubrac !

Et puis il y a le brunch. Parce que, je vous le disais au début, il s’agit ici non pas d’un restaurant mais de trois ! Le troisième n’ayant pas encore ouvert ses portes, concentrons nous sur le Comptoir du Trésor.

C’est là que l’on peut déguster un brunch dont le descriptif met l’eau à la bouche. Un buffet qui propose une multitude de classiques du petit déjeuner, ainsi que, plus rare, des fruits de mer, des huîtres, et en prime, de la musique live !

Le tout pour 37€. Alors pour découvrir cette offre que l’on peut déguster samedi, dimanche et jour férié, il suffit de réserver parce que les places sont très demandées.

Brunch Le Comptoir du Trésor services à 11h00 ET 13h30 réservation au 01 42 71 12 36

Restaurant Le Comptoir du Trésor – 9 rue du Trésor 75004 Paris 01 42 71 35 17

Le Comptoir du Trésor – 7 rue du Trésor 75004 Paris

le Mystère du Trésor – 5 rue du Trésor 75004 Paris -> ouverture prochaine

Lothantique – éditeur de parfums

Lothantique – une marque qui porte bien son nom

Lothantique est spécialisée en parfum, savon, bougies parfumées.

La société qui existe depuis les années 20 mise en valeur d’un savoir-faire authentique avec les technologies d’aujourd’hui.

Lothentique Paris
Lothantique Paris

Lothantique – un peu d’histoire

Dans cette société de trente salariés, on respecte le savoir-faire, le savoir-vivre et l’environnement. C’est pour cette raison que les produits sont formulés avec soin, dans un souci d’efficacité, de sécurité, et de plaisir. Emballages en matières recyclables, chasse au gaspillage, respect de la nature et des animaux, nous sommes ici dans un univers où l’humain a toute sa place et tant mieux !

Et puis  2015 est l’année des changements puisque Lothentique signe deux licences avec les héritiers de Marcel Pagnol et avec Les parfums Miller et Bertaux donnant ainsi naissance à deux nouvelles collections.

La gamme de produits

Tous les produits sont fabriqués en France, A Grasse pour les parfums et Peyruis pour les bougies et bâtons parfumés.

Ce qui distingue cette marque et ses produits, c’est d’abord la qualité des ingrédients utilisés, 100% naturels.

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Les parfums donnent des envies de sud comme par exemple ces nouveautés telles que l’huile sèche, dont les effluves ont des parfums d’embruns et le flacon est orné d’un cordon agrémenté d’un coquillage pense pour que vous puissiez immédiatement en faire un bracelet !

Lothantique – la boutique

Elle se trouve rue Ferdinand Duval dans le Marais, et a, elle aussi, des parfums de sud.

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Des éponges sont accrochées sur un portant échelle la dans la rue, identiques à ces boutiques que l’on trouve dans les rue d’Aix en Provence ou se trouve une des autres boutiques de la marque.

Ces éponges se trouvent également dans la boutique, dans une grande variété de tailles et de couleurs.

A l’intérieur aussi, cabas en osier et serviettes en nid d’abeille inspirent vacances et cigales.

Une très grande variété de produits, aux superbes flacons qui donnent envie de tout acheter !

Et puis il y a la dernière bonne surprise : les prix ! Comme par exemple les éponges, avec la grande serviette – 1m50 x90 –  à 26 euros ou encore la serviette invité à 5euros et le tout en 100%coton, 100% made in France

Alors, direction la boutique Lothantique rue Ferdinand Duval

Lothantique 17 Rue Ferdinand Duval, 75004 Paris

Les Pinces – il était temps !

Les Pinces – restaurant mono maniaque

Mieux vaut tard que jamais, j’ai enfin découvert Les Pinces.

Tout à fait par hasard, lors d’une promenade dominicale qui nous a guidés vers le Marais.

Il nous a suffi de sortir d’une rue trop fréquentée que les autres, et nous voilà devant ce restaurant dont j’avais tellement entendu parler.

Comment on s’y sent ?

Je ne vous cacherai pas que le point fort du lieu n’est pas le confort et la décoration.

Plutôt brute, plutôt industrielle, ne venez pas chercher ici un cadre douillet et chaleureux qui vous donnera envie de vous attarder.

Qu’est ce qu’on y mange ?

Question simple, réponse quasi binaire !

Ici, le homard est roi. En version XXL, le bavoir en prime.

Ou, pour les moins courageux, ceux qui préfèrent la solution de facilité : le lobster roll.

Il y a aussi une côte de boeuf XXL pour les carnivores, mais nous ne l’avons pas testée.

Et les desserts ne sont pas en reste. En provenance directe de Rachel’s, le cheese cake est à tomber, et le crumble ne peut laisser personne indifférent.

Pourquoi j’y retournerai

Sans hésitation, pour goûter le lobster roll cette fois, et le crumble !

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Les Pinces 29 Rue du Bourg Tibourg, 75004 Paris

http://www.lespinces.com

tel : 09 83 56 47 93

O Bag – un sac unique

EDIT novembre 2019

la boutique a fermé ses portes !

O Bag – des sacs comme vous n’en avez jamais vus

Les sacs O Bag sont italiens. 100% italiens.  Cela signifie qu’ils sont non seulement « Designed in Italy » mais aussi Made in Italy !

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Jusqu’à présent, on les trouvait peu en France : une boutique à Cannes, une à Deauville, une – non dédiée – à l’Isle sur la Sorgue.

O Bag
O Bag

Aujourd’hui ils sont arrivés à Paris, sur l’Ile Saint Louis, plus précisément rue Saint Louis en l’Ile.

Le concept

Au commencement était le corps du sac : 2 tailles, des dizaines de couleurs. Et puis de 2 tailles pour une seule forme, les formes se sont désormais multipliées, plus petites, plus hautes, moins larges, à rabats.

Et bientôt arriveront aussi les porte monnaies, pour hommes et femmes.

Puis vous choisissiez les anses et poignées, longues, courtes, cylindriques, plates ou tressées. Et il y a même d’élégantes poignées plates qui donnent un look parfait à ce petit sac qui contient pourtant beaucoup et habille parfaitement la silhouette. On peut également agrémenter le sac de bandoulières qui complètent le dispositif !

L’intérieur, qu’il se ferme avec une fermeture éclair ou un lien coulissant, et enfin le rebord, en tricot, fausse fourrure, tissus, et toute une gamme qui s’enrichit encore et encore.

La marque

L’entreprise « O Bag  » naît de la fusion des diverses expériences de ses fondateurs, passionnés par la mode et le design.

Ils commencent par créer la marque et lancent O clock : des montres déclinables à l’infini pour s’adapter à toutes les occasions.

Puis viennent les sacs, les O Bags ! Eux aussi jouent les caméléons pour que chacune trouve le sien, ou en tous cas puisse le créer.

Je vous invite donc à vous rendre au plus vite rue Saint Louis en L’Ile, histoire d’être les premières à arborer ce qui sera bientôt le It Bag parisien.

FERMé O Bag Rue Saint Louis en l’Ile 34 rue Saint-Louis en l’île – 75004 Paris FERMé

Miel Factory – rue de Sévigné

Miel Factory

Vous aimez le miel ? Lui aussi !

Lui, c’est Rémi Porthault, le créateur de Miel Factory. Vous remarquerez la proximité de sa boutique avec L’esprit Parisien, une de mes dernières découvertes !

Alors commençons par la récolte du miel.

Elle a toujours lieu pendant les beaux jours. En France et en Europe, elle commence dès le mois d’avril et se termine en novembre ; et lors de la saison sèche pour les pays exotiques.

Et puis il n’y a pas UN miel, mais DES miels…

Moment  » le saviez-vous  »

Le miel a deux origines florales : le miel de nectar, récolté par les abeilles directement sur la fleur et le miel de miellat récolté par les abeilles sur les arbres. Le miellat est une substance sucrée rejetée par les parasites présents sur les arbres (pin, sapin épices, chêne). Le miel de sapin est certainement le plus connu, mais  les chênes, les châtaigniers et les mélèzes peuvent être à l’origine d’une production abondante de miellat.

Mais revenons en au créateur de cette marque. Rémi Porthault, fils de la famille Porthault, grand maison de linge de maison de qualité,  a grandi entouré par les matières nobles, les broderies et les dentelles faites main. C’est la  finesse qui sera sa signature dans le miel qu’il va créer.

Tout commence dans une petite boutique de Morzine :le Comptoir du Miel à Morzine, d’où il ramène toujours une cagette garnie à Paris. Et puis c’est une rencontre, celle d’Anne Mella, une apicultrice savoyarde,qui devient son amie.

De voyage en voyage, il découvre des miels du monde entier,et aussi des campagnes françaises. A l’étranger, il entreprend un tour gastronomique de miels plus méconnus .

Des miels de tous les coins du monde, des nectars mono-floraux, à l’arôme plus précis et marqué, voilà ce qu’il recherche sans cesse et propose dans sa boutique.

Miel Factory
Miel Factory

Dans la boutique Miel Factory les miels sont présentés et proposés à la dégustation, sur le même principe qu’une dégustation de vins.

Des pots de toutes tailles et aux milles couleurs sans oublier tous les produits de la ruche : gâteaux, bonbons, confitures, pains d’épices et nougats. Alors attention, gourmandes et gourmands, sachez qu’en pénétrant dans cet endroit, vous allez à votre perte !

28 rue de Sévigné 75004 Paris

Tél. +33 1 44 93 92 72

Horaires d’ouverture

Lundi au samedi de 11H à 19H30

Dimanche de 13H à 18H30

Imabari towel Japan

Imabari towel Japan est une nouvelle marque en provenance du Sud du Japon qui arrive en pop-up exclusif à Paris jusqu’à la fin du mois de juillet à l’Atelier Blancs Manteaux.
imabari éponges
imabari towel Japan
Une belle histoire de linge de bain à découvrir.
En effet, brassé par l’eau des montagnes du Sud du Japon, le coton produit dans la province d’Imabari au sud  du Japon présente des propriétés étonnantes.
Il est aérien, léger, extraordinairement absorbant, et surtout d’un moelleux inégalé.
C’est depuis plus d’un siècle qu’une centaine d’artisans et de manufactures développent dans cette région un linge de toilette exceptionnel.
 Une variété de tailles, de formats adaptés aux multiples rituels du bain, du spa ou encore du sport.
Les tissages sont divers et multiples, pour des rendus très différents visuellement, et ce même si la couleur dominante de ce linge est le blanc. Pureté de la couleur de ce linge en écho à la pureté de l’eau qui permet de les produire.
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Le Japon est le pays des rituels. Découvrons ensemble celui du « Oshibori  » !
Un « oshibori  » est une serviette humide généralement chaude servant à s’essuyer les mains.
Communément proposé dans les restaurants avant le repas, il faut veiller à ne pas commettre d’impair qui risquerait de vous brouiller avec vos hôtes !
Voilà, en trois images, les DO’s et DONT’s du « Oshibori ».

C’est donc à l’Atelier Blancs Manteaux que vous pourrez découvrir les serviettes « Imabari Towels Japan ».

Vous pourrez également y découvrir la culture japonaise puisque c’est ANA trading – All Nippon Airways – qui organise là le voyage au coeur de la culture japonaise.

Vous pourrez ainsi admirer des objets de décoration, ou encore de superbes plats et accessoires de cuisine.

Décoration
Décoration

Vous pourrez acheter les superbes serviettes Imabari Towel sur place, et le choix est si vaste, tant dans les formes, que les tailles, que vous trouverez forcément votre bonheur !

Tarifs : de 6€ à

atelier Blancs Manteaux 38 Rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris

L’esprit parisien

L’esprit parisien

L’esprit parisien est inimitable, unique, et le monde entier nous l’envie.

La créatrice de bijoux Elodie Cohen l’a compris, et l’a retranscrit dans cette boutique boudoir rue de Sévigné.

l'esprit parisien
l’esprit parisien – bracelet

L’esprit parisien est un écrin géant pour bijoux et accessoires. Le choix est tel qu’on a envie de tout essayer, et de tout acheter !

Heureusement, Elodie Cohen et Michel Roulleau, co créateurs du lieu, ont pensé à tout. Pour que vous puissiez admirer toutes les créations en prenant tout le temps dont vous avez besoin, on vous servira un café ou un thé pour que vous vous sentiez chez vous.

Et là, tout en dégustant votre boisson, vous pourrez examiner chaque pièce en détail, l’essayer, l’apprivoiser.

Le choix de bijoux

Vous le savez, je n’ai jamais assez de bracelets. Et bien ça ne va pas s’arranger ! D’ailleurs, vous remarquerez que j’ai déjà mon coup de coeur : le jonc avec deux breloques en cristal marine et turquoise aux extrémités.

Et puis il y a ceux que l’on peut cumuler joyeusement, en alternant couleur de métal et couleur de lien. Je n’ai pas compté le nombre de combinaisons possibles, il tend vers l’infini.

Ils existent en or rose, argent, lisse, torsé, et on peut les acheter en coffret trio pour un super cadeau !

Maintenant que j’ai présenté les bracelets, passons aux autres bijoux. Sautoirs, bagues que l’on peut cumuler au gré des envies, manchettes aussi.

Et pour les bagues, une découverte : les bagues à message. Dans le concept « une lettre une bague » vous composez des mots au gré de vos envies.

Voilà donc un échantillon des bijoux que vous pourrez acquérir chez « L’esprit parisien » et il y en a tant d’autres à découvrir.

Et puis il y a aussi les accessoires, éléments indispensables à une tenue parisienne.

Chapeau de paille et besace pour l’été qui approche par exemple.

Ce qu’il faut également savoir, c’est que tous les bijoux d’Elodie Cohen sont réalisés à Paris. Montés par des personnes en situation de handicap, ils racontent donc une bien plus belle histoire encore.

Vous avez une envie irrépressible d’un petit bijou feel good, d’un superbe sautoir qui ornera vos décolletés , arrondis ou plongeant, direction L’esprit Parisien !

L’Esprit Parisien 28 rue de Sévigné 75004 PARIS

10 Rue de Birague – 75004 Paris

Tel : 01 44 59 81 55

Céline Wright – luminaires inspirés

Céline Wright

Les luminaires de Céline Wright ont une histoire. L’histoire de leur créatrice qui, ayant vécu au Japon, s’est inspirée de techniques locales pour créer ses luminaires aériens et poétiques.
Céline Wright
Céline Wright
Depuis 18 ans elle créé des luminaires en papier japonais, inspirée par la matériau végétal et minéral.
Ses luminaires sont faits à la main, et ils évoquent calme et sérénité. La main et le pinceau pour uniques outils, ses luminaires sont principalement fabriqués dans son atelier à Montreuil.
Qu’ils soient suspensions ou à poser , ses luminaires m’ont donné l’occasion de découvrir un matériau que je ne connaissais pas : le washi, papier japonais à la blancheur inaltérable, extrêmement résistant, translucide, et permettant de réaliser des créations d’une extrême légèreté.
Ainsi, si vous rêvez d’un luminaire « cirrus », d’une envergure de plus de 2 mètres, sachez qu’il pèsera moins de 5 kilos !
Commercialisés en points de vente spécialisés jusqu’à ce jour, vous pourrez désormais les admirer et les acheter dans la boutique qu’elle vient d’ouvrir sur l’Ile Saint Louis, rue Saint Louis en l’Ile.
Céline Wright
Céline Wright
Voici donc un aperçu de ses créations.  Chacun porte un nom poétique.
Ainsi, les appliques rondes murales répondent au nom de Diva, et elles existent aussi en suspension, ou encore en version lampadaire à poser au sol.
Le lampadaire longiligne dont la forme rappelle des ailes s’appelle lui  » Envol « .
 Alors, quand vous serez en quête de lumière, faites un tour chez Céline Wright, sur l’Ile Saint Louis.
Céline Wright 56 rue Saint Louis en l’Ile
75004 Paris

Cecile & Jeanne – une belle histoire parisienne

Cécile & Jeanne

Cécile & Jeanne est une marque de bijoux que je connais depuis toujours, quand « toujours », dans ce cas précis, signifie : depuis leur création.

En effet, cette marque existe depuis 1998, et, même si elle a évolué, s’est diversifiée, elle a gardé son ADN de féminité et de poésie.

Cécile & Jeanne - manchettes
Cécile & Jeanne – manchettes

Je vous parlais d’une belle histoire parisienne : et pour cause . Les moules des bijoux sont touts conçus et produits rue Dausmenil, dans l’atelier, et le travail de dorure ensuite effectué par des doreurs, parisiens eux aussi.

Plusieurs éléments caractérisent les bijoux Cécile & Jeanne.

Tout d’abord, le côté modulable, en ce qui concerne les colliers tout particulièrement.

En effet, vous pensez acquérir un sautoir, mais c’est en fait un collier simple, double, sautoir long, ou encore à longueur intermédiaire que vous posséderez, selon la façon dont vous déciderez de l’accrocher, de le porter.

Amatrice de doré, argenté, de couleur et de perles, un bijou vous attend chez Cécile & Jeanne.

Dans tous les cas, des perles, des courbes, et les empreintes de Jeanne, la créatrice de la marque, qui laisse ainsi sa patte sur ces pastilles rondes que l’on retrouve dans bon nombre de ses bijoux.

Le doré donc, avec de somptueux sautoirs et colliers.

Les perles de verre de couleur.

Collier plastron spectaculaire, bijou fin et discret, Cécile & Jeanne a pensé à tout.

Et puis il y a la fameuse colombe. Elle est partout, sur tous les bijoux, et se fait très discrète ou extrêmement présente selon les cas.

Cette colombe a elle aussi une très belle histoire. En effet, c’est à la mort de Yitzhak Rabin que Jeanne offre ce bijou à Léah Rabin, qui a son tour en offrira une à l’épouse de Yasser Arafat. Depuis, des femmes telles que Madeleine Albright ou Hillary Clinton l’ont également portée.

Et puis Cécile & Jeanne, c’est une histoire de famille. Parce que la marque a été créée par Jeanne et Eli, qui sont frère et soeur, et qui ont choisi d’honorer leur mère, Cécile, en choisissant le nom de cette marque qui existe désormais depuis plus de 25 ans.

J’ai toujours eu une affection particulière pour cette marque, et tout ce que j’ai appris sur son histoire me conforte dans l’idée que ça va durer !

Cécile&Jeanne 

13 Place des Vosges, 75004 Paris
Téléphone :01 42 71 73 88

 

Anselm Kiefer au centre Pompidou

Anselm Kiefer est au centre Pompidou

Le Centre Pompidou nous propose une rétrospective de l’oeuvre d’Anselm Kiefer.
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Préparez-vous à subir un choc. Une dizaine de salles où l’on retrouve les toiles monumentales chargées de matière du peintre allemand, ses livres ouverts carbonisés, ses vitrines foisonnantes d’objets étranges sur le thème de la l’alchimie. On en ressort secoué.
La date et le lieu de naissance d’un artiste sont rarement des détails sans importance. Anselm Kiefer est né en 1945, dans le sud de l’Allemagne, dans un pays en ruine, dans une génération qui pense nécessaire d’occulter son passé pour s’inventer un avenir. Anselm Kiefer fait précisément de cette absence d’Histoire, de ce vide, le matériau essentiel de son oeuvre. Il refuse de voir la période nazie comme une parenthèse, une période en suspension, détachée du reste de l’Histoire allemande, ni comme un mur qui empêcherait de regarder en arrière. Ses toiles replongent dans les racines de la mythologie allemande, au coeur de ces grandes forêts sombres où les peuples germaniques ont toujours situé le lieu de naissance de leur âme et leur culture.
Il y a une puissance créative extraordinaire dans les toiles de Kiefer. Rien de lisse. C’est de la matière en fusion. De la peinture, de la glaise, du plomb. On y entre comme dans un paysage hostile, angoissant. Un chemin de terre ou une voix ferrée nous entraine au loin, vers l’horizon, dans une perspective infinie, ou vers le fin fond de bois obscurs. Ou bien c’est une échelle qui s’élance vers les cieux inamicaux.
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Les inspirations de Kiefer sont obsessionnelles. Les opéras wagnériens, le romantisme allemand, les ruines, l’architecture d’Albert Speer, les poésies de Paul Celan et d’Ingeborg Bachmann qui se font écho, celle du juif roumain dont les parents sont morts à Auschwitz et celle de la fille du directeur d’école protestant membre du parti nazi, et puis il y a la kabbale, la mystique juive et l’alchimie. L’univers est sombre, les fleurs sont de poussière, la bile noire s’écoule. Les personnages viennent des ténèbres, comme Lilith, le démon sexuel et femme fatale de la tradition juive.
Au milieu de ses toiles, Kiefer se met en scène. Dans ses toiles de jeunesse qui l’ont rendu célèbre, il porte l’uniforme de l’armée allemande de son père et fait le salut nazi.
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Dans ses dernières productions, on le voit allongé, tel un corps mort, au milieu d’une forêt ou devant une pyramide. Le tragique de la vie humaine prend le pas sur celui de l’Histoire. 
 
L’exposition se termine par des oeuvres récentes où il continue de s’interroger sur l’essence de sa « germanité ». Anselm Kiefer a soixante-dix ans. Il n’a pas terminé son oeuvre.
Centre Pompidou
du 16 décembre 2015 au 18 avril 2016
Place Georges-Pompidou, 75004 Paris
Article écrit par C Lui !