Exposition Roy Lichtenstein à Beaubourg

Exposition Roy Lichtenstein

L’exposition Roy Lichtenstein m’a prise par surprise !

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Bien sur, j’avais à l’esprit ces images que nous connaissons tous, à base de visages féminins aux yeux larmoyants, s’adressant à un Jeff invisible , le tout dans un style marqué de bande dessinée, sans oublier bien sur les célebrissimes petits points qui servent de toile de fond, ou de fond de teint.

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Mais Roy Lichtenstein, il s’avère que c’est bien plus que tout cela. Roy Lichtenstein est un des seuls artistes qui aurait accepté d’être rattaché au mouvement pop art.

Sa première oeuvre dit tout, et dessine la voie.

premier tableau de Roy Lichtenstein
premier tableau de Roy Lichtenstein

 Une image issue des comics qui caractériseront son style, mais déjà épurée, amplifiée, avec ce clin d’oeil qui donne l’impression qu’il nous dit déjà : voilà, j’ai trouvé ce qui caractérisera mon style .

Un style qui fera « pop », qui pétillera vers notre regard étonné. 

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Mais le saviez vous, comme tous les grands avant lui, il a aussi dialogué avec ses maitres, leur rendant hommage en réinterprétant leurs oeuvres .

aquarium par R.Lichtenstein
aquarium par R.Lichtenstein

Et, le saviez vous, il a utilisé des matériaux de l’industrie pour explorer le paysage autrement .

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Et, le saviez vous, il s’est également engagé dans une oeuvre sculpturale, en commençant de son  » brushstroke » , ce fameux coup de pinceau qui fait la signature de tous les grands, et qu’il a magnifié pour en faire l’objet même de certaines de ses peintures.

Brushstroke 1965 by Roy Lichtenstein 1923-1997

crédit photo brushstroke Tate Museum

Une exposition explosive, colorée, par un artiste dont les oeuvres sont reconnaissables entre mille, souvent plagiées, jamais égalées ! 

Centre Pompidou

du 3 juillet au 4 novembre 2013

19 Rue Beaubourg  75004 Paris

tous les jours sauf le mardi, de 11h00 à 21h00 nocturne jeudi 23h00

www.centrepompidou.fr

 

La petite robe noire – Little Black Dress

La petite robe noire – Mona Bismarck American center

La petite robe noire m’a toujours fait rêver. C’est mon choix quand il s’agit d’être élégante sans ostentation, c’est mon choix quand je veux me sentir bien dans ma peau et dans ma robe, c’est mon choix.

Alors une exposition telle que celle qui se tient au MB est juste faite pour moi !

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Le lieu d’abord : un hôtel particulier, construit à la fin du 19ème siècle, qui fut reconfiguré pour Mona Bismarck durant la fin des années 50. L’hôtel particulier maintient son style au travers de superbes boiseries venue d’un château démonté, de papier peints Chinois aux motifs colorés et complexes, et de chandeliers spectaculaires.

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Les salons aérés et lumineux du premier étage offrent des vues époustouflantes sur la Seine et la Tour Eiffel, et le MONA Café au rez-de-chaussée s’ouvre sur une terrasse calme et spacieuse et un jardin privé, offrant une oasis de tranquillité au centre d’un Paris tumultueux.

Venons en à l’exposition. Sponsorisée par M.A.C, il s’agit d’environ 50 pièces exposées dans trois salles qui font un écrin parfait pour ce symbole de l’élégance.

little black dress - Mona Bismarck
little black dress – Mona Bismarck

D’Yves Saint Laurent à Marc Jacobs en passant par Tom FORD : ils ont tous contribué à l’évolution de cette pièce iconique créée par Coco Chanel dans les années 50.

exposition la petite robe noire
exposition la petite robe noire

Alors, pour le plaisir des yeux …

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34 avenue de New York PARIS 75016

la musique classique à votre portée

La musique vagabonde – à la découverte de la musique

Un concert abordable, dans des lieux insolites, une programmation aux tendances hispaniques pour un moment magique, c’est ce que vous propose l’Ensemble des Possibles en collaboration avec le nouveau blog « La Musique Vagabonde ».

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Le 8 juillet à Paris, dans un théâtre Élisabéthain installé à deux pas de l’Hôtel de Ville, vous pourrez entendre l’Ensemble des Possibles dans les Danses concertantes d’Igor Stravinsky, suivies par l’opéra­ miniature Les tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla, pour trois chanteurs et une dizaine d’acteurs.

Ce spectacle « coup d’essai » sera – espérons-­le ! – le premier d’une longue série et permettra également de fêter en musique le lancement du blog « La Musique Vagabonde »… un blog de vulgarisation musicale à la plume accessible (mais pas vulgaire) pour découvrir, écouter, comprendre, apprendre sans dictionnaire : www.lamusiquevagabonde.fr

Le projet du 8 juillet en particulier sera financé de manière originale : pour maintenir un tarif maximum de 15 € et permettre à tous d’accéder au spectacle, une collecte est en cours sur un site de financement participatif (crowdfunding), « Bulb in Town », où les internautes peuvent effectuer un don en échanges de contreparties originales (affiches, places de concert, champagne, etc.)

Programme

Stravinsky Danses concertantes
De Falla Les Tréteaux de Maître Pierre

Direction musicale : Antonin Rey Mise en scène : Fabienne Gozlan

Costumes : Marie Grier

Maître Pierre : Damien Rivière Le truchement : Marthe Davost Don Quichotte : Romain Dayez

Lundi 8 juillet 2013 à 20h30

La Tour Vagabonde 18, rue de l’Hôtel de Ville 75004 Paris
Tarif unique : 15 €

Site Internet : www.pecheurs­de­perles.fr
La Musique Vagabonde : www.lamusiquevagabonde.fr
Bulb in Town : www.bulbintown.com/projects/la­musique­vagabonde/accueil

Facebook musique vagabonde: https://www.facebook.com/pages/La-Musique-Vagabonde/268871349923339?fref=ts
Blog http://www.lamusiquevagabonde.fr 
Réservation http://bulbintown.com/projects/la-musique-vagabonde/accueil?code=af

Twitter: musicvagabonde

Ron Mueck à la Fondation Cartier

Ron Mueck – Fondation Cartier

Cinq ans après sa première exposition à Paris, Ron Mueck revient à la Fondation Cartier avec des œuvres inédites (trois y sont montrées au public pour la première fois).

Mueck

 

Cet homme qui se fait rare dans les médias fascine, autant par sa créativité que par le résultat de son travail hyperréaliste. Depuis ses débuts au Muppet Show, il a réussi à s’affirmer comme un artiste incontournable de la sculpture contemporaine.  Oscillant toujours entre réalisme et figuration, l’artiste se nourrit du quotidien pour donner à ses œuvres en silicone une véritable âme, une véritable profondeur. Le degré de perfection atteint est tel que le spectateur n’a qu’une envie : s’approcher au plus près pour voir ces personnages s’éveiller, qu’ils fassent cinquante centimètres ou deux mètres de haut.  Ces sculptures qui nous renvoient à l’étrangeté des situations de la vie et du corps humain, demandent de nombreux mois de dur labeur.

Ce travail de patience et de précision est retracé à travers « Still Life : Ron Mueck At Work », un mini documentaire réalisé spécialement pour la Fondation et projeté à la fin de l’exposition.

Faites comme les 80 000 visiteurs déjà enregistrés et venez vivre l’expérience Ron Mueck. Vous avez jusqu’au 29 septembre pour vous y presser !

Un grand merci à @IamAmeloche qui a écrit ce très bel article qui sera, je l’éspère, le premier d’une longue série !

Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris
Tél. +33 (0)1 42 18 56 50
Fax +33 (0)1 42 18 56 52

Les expositions / NOUVEAUX HORAIRES
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 21h
Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

 

La maison d’os – théâtre du Rond Point

Théâtre du Rond Point – le bonheur du théâtre

La maison d’os, ou quand le théâtre nous donne ce qu’il a de plus fort et de plus vibrant.

Le maître de la maison est un vieil homme aux cheveux blancs, avec une longue robe de chambre et des charentaises, un vieil homme dont l’esprit se balance, incertain, entre ses souvenirs et ce qu’il lui reste de désir.

Il est temps de mourir lui disent les valets, d’accord semble répondre le maître, mais que va devenir la maison quand je ne serai plus là pour l’habiter ? Qui va regarder vers le haut des escaliers, le toit, la coupole, le ciel au-dessus ? Que vont devenir surtout ces habitants fantômes, ce morceau de bois qui lui rappelle sa femme, les animaux empaillés, les sons qui sortent du magnétophone et les ombres sur les murs ?

Le maître s’agite, rappelle ses souvenirs à la rescousse, et puis il s’endort. Alors la maison s’agite. Les quatre valets sont les jouets du sommeil du maître. Il y a la blanchisseuse, la cuisinier, le chauffeur et le chef des valets, celui qui aide à penser. La maison n’est pas toujours très bien tenue, quelquefois les valets se rebellent, à d´autres moments ils se disputent, ou se perdent dans la confusion.

La maison n’est pas triste et son maître non plus, il y a de la musique, de la danse, du champagne et des confettis, mais la maison s’écroule de l’intérieur, elle craque et la poussière recouvre peu à peu les choses, les murs, les habitants.
Le médecin passe, sans conviction, pas plus que le prêtre d’ailleurs.
Avant de partir, le maître voudrait voir la maison de l’intérieur, comprendre l’unité de son être qui va disparaître. Mais on n’accède jamais vraiment à son intériorité.
Les valets vident les sacs de chaussures, que de chemins parcourus, et puis les sacs d’os. Le maître n’est plus, les valets vont quitter la maison.

Très beau texte. Mise en scène joyeuse et efficace. Acteurs remarquables, avec un Pierre Richard dont on regrette qu’il ait perdu tant de temps avant de découvrir son propre talent !

rédacteur pour The Parisienne : C lui

La pièce ne se jouant plus à Paris depuis samedi , il ne vous reste qu’à aller la voir dans une des villes de sa tournée en province.

Une pièce de Roland Dubillard, mise en scène Anne-Laure Liégeois, avec Sharif AndouraSébastien BravardOlivier DutilloyAgnès PontierPierre Richard.

Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin D. Roosevelt
75008 Paris

Dynamo au Grand Palais

couleurs Dynamo

Dynamo – un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013

Dynamo est une exposition faite de mouvement, de lumières et de couleurs, dans laquelle nous, visiteurs, sommes tant acteurs que spectateurs.

couleurs Dynamo
couleurs Dynamo

 

Le ton est donné dès la première oeuvre  qui permet une entrée en matière pour le moins lumineuse .

Effets de lumière sont partie intégrante des premières découvertes …

Puis c’est la couleur qui prend le dessus avec des oeuvres telles que celle d’Agam qui poussent à se mouvoir autour du tableau pour lui donner vie.

D’autres se mettent en oeuvre d’elles même pour vous séduire , et vous permettent de prendre un bain de couleurs et de lumière.

bain de couleurs Dynamo
bain de couleurs Dynamo

Je ne vous livre là qu’un échantillon infime de ce que propose Dynamo, une exposition pour laquelle il vous faudra prévoir deux bonnes heures si vous souhaitez vivre pleinement toutes les expériences qui vous y seront proposées .

Et, pour conclure, la dernière oeuvre, c’est vous qui l’aurez créée, en partageant vos images grâce à l’application interactive créée pour l’occasion par Orange et le Grand Palais, utilisable sur votre iPhone ou votre smartphone Android, et qui vous permet de découvrir les oeuvres, prendre et partager vos photos, et commenter en direct ce que vous voyez !

 

10 Avril 2013 – 22 Juillet 2013

Tous les jours sauf le mardi de 10 h à 20 h, nocturne le mercredi jusqu’à 22 h.

3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris
Tél : 01 44 13 17 17

Murano au musée Maillol

lustre Murano

Fragile : Murano au musée Maillol

Murano : une ile charmante au large de Venise, qui détient un savoir faire unique développé au fil des siècles : celui du travail du verre  . Quand je vous dis Murano, je sais que vous pensez immédiatement …

1. aux petites figurines et autres bijoux multicolores que l’on trouve dans toutes les boutiques de souvenirs de la région

2. aux lustres majestueux qui ornent les palaces de Venise, et d’ailleurs …

Grâce à cette nouvelle exposition du musée Maillol, vous découvrirez qu’il y a bien plus, et vous verrez de vos propres yeux la diversité et la richesse des oeuvres produites par les artisans et les artistes qui se sont inspirés de cet artisanat.

Bien sur, vous verrez des lustres, comme celui ci, spectaculaire et incroyablement mis en valeur par un jeu de miroirs dont vous ne vous lasserez pas ; datant du début du XXème siècle, il nommé lustre Rezzonici, du nom du palace dans lequel il a été installé . D’ailleurs, le saviez vous …?

Ces pièces n’étaient pas exposées de façons permanente, mais montées pour les grandes occasions exclusivement, puis minutieusement démontés jusqu’à la prochaine fête !

lustre Murano
lustre Rezzonico Murano

L’histoire du verre de Murano commence au milieu du xve siècle .

L’exposition retrace donc le parcours historique de la production des grandes verreries : une sélection parmi les plus beaux objets réalisés pour les grandes familles et les cours européennes de la Renaissance – les familles Este, Gonzague, Médicis – , les fantaisies baroques et les créations du xviiie siècle, les pièces Art déco des années 1920 et du modernisme des années 1950, jusqu’aux œuvres contemporaines de «Studio Glass», mouvement d’artistes qui ont choisi d’utiliser le verre comme unique moyen d’expression.

Alors, voici une petite sélection des oeuvres exposées, et pour le reste, il vous faudra vous rendre sur place ! Et surtout, pensez à déjeuner dans le restaurant italien que le musée abrite : vous ne pourrez qu’être conquis !

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du 27 mars au 28 juillet 2013

Musée Maillol

59-61 rue de Grenelle 75007 Paris

T 06 14 71 27 02

Découvrez la galerie Rosenblum collection&friends

vide et infini

galerie Rosenblum collection&friends – un trésor inattendu

Une galerie d’art contemporain, logée dans un hangar géant dissimulé au coeur du XIIIème des années 70 : c’est la galerie Rosenblum collection & friends.

vide et infini
vide et infini

Rien ne laisse imaginer ce qui se cache derrière cette porte géante toujours close. Une plaque discrète aposée sur le côté évoque le nom de la galerie, mais vous n’avez aucune chance de la voir si vous ignorez son existence !

Alors voilà l’occasion pour vous de découvrir ce lieu encore secret : toutes les semaine, samedi, vous pouvez vous inscrire et bénéfiier d’une visite guidée de ce lieu extraordinaire, fruit de la passion de ses propriétaires pour l’art, tout simplement.

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J’ai eu la chance de pouvoir visiter l’endroit lors de la présentation d’un site Internet de vente d’art contemporain : la découverte a été un véritable choc esthétique . 

masque
masque

Une véritable unité de choix des oeuvres, une signature des collectionneurs qui les ont choisi . La galerie Rosenblum collection&friends est un lieu assez unique à Paris. J’ai adoré cette visite, j’éspère que vous l’aimerez autant que moi !

 

Artsper – l’art contemporain de qualité disponible sur Internet

Jef Aerosol chez Artsper

un site, des galeries, des oeuvres : Artsper en ligne

Présenter aux amateurs d’art contemporain de nouvelles oeuvres d’art et de nouveaux artistes contemporains avec un maximum d’informations. 

Participer à la promotion d’artistes émergents en exposant leurs meilleures oeuvres d’art à un large public.

Ce sont les objectifs de ce site d’art contemporain en ligne : Artsper.

Jef Aerosol chez Artsper
Jef Aerosol chez Artsper

Des galeries , partout en France, et aussi en Belgique, qui proposent des oeuvres en ligne pour permettre à tous d’accéder à l’art contemporain . Des artistes dont la réputation n’est plus à faire, comme Jef Aérosol ou encore Speedy Graphito pour ne citer qu’eux, d’autres en devenir.

La sélection est large, les thèmes et les supports variés, la gamme de prix permettant à tous un achat coup de coeur.

Peinture, sculpture, photo, tout y est. Des oeuvres de qualité, un mode d’acquisition innovant.

Chaque oeuvre est expliquée, détaillée; la navigation dans le site est simple, les filtres de choix similaires à ce que l’on connait sur tous les sites de e commerce : prix, mais aussi médium, prix, format et même teinte !

Alors, pour vous faire plaisir, ou faire un cadeau unique et dans l’art du temps : faites un tour sur Artsper !

 

Collaboration – Théâtre de la Madeleine

Collaboration – Michel Aumont et Didier Sandre

Une histoire et une affiche prometteuses.

Didier Sandre et Michel Aumont interprètent respectivement Stéphan Zweig et Richard Strauss pour relater l’histoire de leur amitié et de leur collaboration lorsqu’en 1935 ils créèrent ensemble un opéra bouffe inspiré de Ben Johnson: « la femme silencieuse ».

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collaboration – théâtre de la Madeleine

L’action se déroule à partir de 1931 et prend fin en 1942, sur une scène annonçant le suicide de Zweig et de sa seconde femme, Lotte.

On voit évoluer la relation des deux protagonistes, leur prise de position par rapport à l’évolution politique du monde dans lequel ils évoluent. L’un, Strauss, proche du gouvernement allemand, installé dans sa célébrité et le second, Zweig, qui perçoit l’horreur de ce qui se dessine pour l’avenir de l’Eurpe et du monde.

Je ne connais pas bien l’œuvre de Strauss ni le personnage, et il m’est donc difficile de porter un jugement sur la façon dont il est interprété ou encore sur les propos et attitudes qui lui sont attribués. Cependant, sa proximité avec le régime nazi est à peine évoquée, et quand c’est le cas, elle est quasi justifiée …
J’ai lu une grande partie des romans de Zweig, et il m’a été très difficile de retrouver dans l’interprétation de Sandre la finesse ou encore la qualité exceptionnelle des analyses psychologiques de l’auteur.

Les échanges sont plats, les personnages sans envergure. Les échanges qui auraient pu être de véritables joutes verbales ne donnent lieu qu’à de mornes considérations sur l’essence de leur oeuvre et le semblant d’enthousiasme qu’ils sont censé ressentir à l’idée de travailler ensemble .

Mais ce qui m’a gênée par dessus tout, c’est la façon dont le système nazi était présenté et plus particulièrement l’interprétation du seul personnage le représentant : une sorte de bouffon, intégralement dans la caricature, tant dans la pauvreté de son texte que dans son interprétation dans l’excès et la guignolade.

Cette période qui bouleversa à jamais l’histoire de l’humanité a déjà été traitée avec des angles d’une grande diversité :  l’ironie, la caricature voire même la fable. Mais dans chaque cas, la posture était claire, l’ensemble du texte, du scénario et l’interprétation des acteurs était cohérents avec l’angle de traitement choisi.

Ici, l’auteur, par un texte assez pauvre et sans relief , semble choisir l’approche pédagogique, et les acteurs principaux ne parviennent pas à mon sens à transcrire la profondeur des tourments de Zweig, ou encore ce qui meut Strauss dans ses choix de compromission. 

La seule qui tire son épingle du jeu serait Christiane Cohendy qui donne vie à « Pauline », la remarquable épouse de « Strauss », passionnée, franche et entière.

Cette pièce, qui retranscrit des échanges entre deux grands artistes de leur temps dans une époque bouleversée n’est pas parvenue à me faire ressentir la moindre émotion, si ce n’est un certain agacement.

J’en suis ressortie frustrée et déçue.

Il semble cependant que je sois une des seules à avoir eu cette perception .. A vous de vous faire une opinion par vous même . 

Théâtre de la Madeleine
19 rue de Surène
75008 Paris
Tél. 01 42 65 07 09

20h30 du mardi au samedi,
17h00 le samedi et le dimanche
Tarifs : De 20 € à 58 €