Chagall – Musée du Luxembourg

Chagall musée du Luxembourg

Chagall – exposition PARIS

L’exposition des oeuvres de Chagall intitulée  » entre guerre et paix  » ouvre aujourd’hui ses portes au musée du Luxembourg.

Chagall musée du Luxembourg
Chagall musée du Luxembourg

Une centaine d’oeuvres illustrant quatre périodes clé de la vie de l’artiste : la Russie en temps de guerre, l’entre deux guerres en France, l’exil aux Etats Unis et le retour en France après la guerre.

Ces 4 périodes sont elles même marquées par des lieux, des explorations picturales de l’artiste, des évènements clé de sa vie personnelle et du contexte mondial .

Au dessus de Vitebsk - Chagall
Au dessus de Vitebsk – Chagall

A chaque nouvelle époque , chacune représentée au sein d’une salle de l’exposition, à peine jette-t-on un regard circulaire sur les oeuvres en présence que l’on ressent de façon quasi immédiates les émotions, les sentiments, les craintes et les espoirs de l’artiste .

C’est une succession de représentations qui assaillent les yeux, envahissent l’esprit et touchent l’âme, en direct .

le rabbin - Chagall
le rabbin – Chagall

Les racines de Marc Chagall sont omni présentes, le sacré sous toutes ses formes, et l’influence de ses divers pays d’adoption .

Rêve éveillé et réalité s’entremêlent pour ce  » rêveur conscient « .

songe d'une nuit d'été - Chagall
songe d’une nuit d’été – Chagall

Ses oeuvres sont un hymne à la vie, à l’émotion.

On est saisi par la noirceur de ses oeuvres durant sa période d’exil aux Etats Unis, durant laquelle il vit à distance les évènements terribles qui dévastent l’Europe et son pays natal.

la nuit verte - Chagall
la nuit verte – Chagall
Dans la nuit - Chagall
Dans la nuit – Chagall

La mort de sa femme, Bella, en 1944, le bouleverse à tel point qu’il cessera de peindre pendant une année.

A ma femme - Chagall
A ma femme – Chagall

Et c’est plus tard, lors de son retour en France, qu’il chemine vers la sérenité , pour cette dernière période de son oeuvre baignée de lumière et de couleurs.

esquisse pour les toits rouges - Chagall
esquisse pour les toits rouges – Chagall

La Danse en est l’illustration parfaite .

détail de LA Danse - Chagall
détail de LA Danse – Chagall

 

 » Plus clairement, plus nettement, avec l’âge, je sens la justesse relative de nos chemins et le ridicule de tout ce qui n’est pas obtenu avec son propre sens, sa propre âme, qui n’est pas imprégné d’amour  » Chagall

Je peux vous assurer que l’on perçoit l’amour dans toutes les oeuvres exposées ici.

vous avez jusqu’au 21 juillet 2013 pour découvrir cette exposition unique . Profitez-en !

Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tél. : 01 40 13 62 00

Joel Meyerowitz – Maison européenne de la photographie

Central Park Joel Meyerowitz

Joel Meyerowitz – un photographe unique

Il est rare de croiser l’oeuvre d’un artiste qui bouleverse l’art qui l’exerce pour tous et à jamais.

Il est rare de croiser un témoin unique de son temps.

Il est rare d’être mis face à un artiste qui maitrise toutes les dimensions et toutes les facettes de son art.

Et bien cet artiste existe, il s’agit de Joel Meyerowitz, et c’est un peu comme si il avait vécu plusieurs vies, chacune dédiée à l’approfondissement d’un domaine de la photographie.

 

Central Park Joel Meyerowitz
Central Park Joel Meyerowitz
images Joel Meyerowitz
images Joel Meyerowitz

Il commence par saisir l’instant : des regards, des situations uniques, captées, gravées à jamais. A New York, mais aussi en Europe, et sur les routes des Etats Unis.

Paris Joel Meyerowitz
Paris Joel Meyerowitz

Rien ne lui échappe, son oeil comme en alerte, son doigt prêt à déclencher pour figer l’instant.

Puis, du noir et blanc, il fait entrer la photo dans le monde de la couleur

noir et blanc - couleur Joel Meyerowitz
noir et blanc – couleur Joel Meyerowitz

Et puis c’est le choc : je qualifierais cette période de « Meyerowitz rencontre Hopper  » ! Mêmes images au cadrage parfait, vides d’humanité, instants figés d’un pays qui semble abandonné. Lumières crues, couleurs vives.

Hopper rencontre Meyerowitz
Hopper rencontre Meyerowitz
Etats Unis par Mayerowitz
Etats Unis par Mayerowitz

Meyerowitz semble passer sa vie à se réinventer : il explore les portraits de famille, mais en les démultipliant; puis les éléments, qu’il mélange allègrement dans cette première oeuvre air / eau.

air / eau Meyerowitz
air / eau Meyerowitz

Et puis il y a cette expérience unique, ce reportage d’une vie : il a été le seul reporter  à avoir pu immortaliser, 9 mois durant, les travaux qui ont suivi le 11 septembre. Il a partagé la vie des équipes de sauveteurs, de pompiers, d’ouvriers, vivant ainsi, comme il le dit lui même, son expérience la plus unique de photographe et d’humain.

ground zero Joel Meyerowitz
ground zero Joel Meyerowitz

Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette exposition, j’ai adoré cette richesse, cette humanité, et je ne peux que vous recommander d’y courir au plus vite ! Voilà !

MEP

5 Rue de Fourcy  75004 Paris
01 44 78 75 00

 

grilles du jardin du Luxembourg – exposition de dessins de presse

exposition dessins grilles jardin Luxembourg

 la presse s’expose sur les grilles du jardin du Luxembourg

exposition dessins grilles jardin Luxembourg
exposition dessins grilles jardin Luxembourg

Une nouvelle exposition a pris ses quartiers sur les grilles du Jardin du Luxembourg . J’aime tout particulièrement ce rituel désormais installé depuis longtemps : une exposition, à ciel ouvert, que l’on peut apprécier au grand air, sans file d’attente ni séance de sur pace dans des salles bondées !

exposition grilles du luxembourg
exposition grilles du luxembourg

Voilà donc la nouvelle expo du moment : le XXème siècle en 80 dessins de presse.

Bien sur, je vous en livre là un échantillon, mais il faut aller voir sur place pour découvrir l’intégralité de l’exposition !

[satellite]

FFC : la chaussure, une passion française

C’est la FFC, Féderation Française de la chaussures de France, qui vous propose cette exposition qui vous permettra de tout savoir et de tout comprendre !

Ce sont les chaussures estivales qui vous accueillent à peine passée la porte : tongs, claquettes, sandales, nus pieds, tropéziennes et spartiates : vous saurez désormais faire la différence, et pourtant , elle est subtile !

Puis la chaussure se ferme et donne les ballerines, telle que la fameuse cendrillon de Repetto, ou encore la baby…

Et puis il y a les : »ghillie  » : personnellement je ne connaissais pas !

Ou encore celles que j’avais déjà croisées, sans savoir qu’elles se nommaient  » lamballe « !

Un parcours vous explique les différentes étapes de fabrication d’une chaussure : elles sont au nombre de 150 à 180!

Technologies de pointe , procédés traditionnels et tâches manuelles, tout y est !

Création ,coupe, piquage , montage, talonnage, dont le fameux talon Richelieu, et bien sur « cousu » , qu’il soit mocassin ou Blake !

La chaussure d’homme n’est pas en reste : derby, derby à boucle ou encore à plateau !

Et les célébrissimes one cut …

 

Toutes les activités ont des chaussures adaptées …

Je n’y avais personnellement pas vraiment pensé , mais il existe autant de types de modèles et de chaussure que d’activités ! Nature, industrie ou construction elles ont toutes leurs normes et leurs exigences techniques.

La chaussure s’adapte à nos loisirs et à nos plaisirs ( aigle, espadrilles)

Après avoir parcouru la diversité incroyable de modèles, courbes, lignes, et finitions, direction .. Le labo !

On y découvre matières nobles, modes de fabrication, et en plus, on peut toucher !

Les chaussures vertes dont désormais très présentes …

Mais c’est à l’étage que vous prendrez la mesure de la relation fusionnelle mode-chaussures !

Le bottier : entre couture et industrie, c’est la courroie de transmission de la mode

Des modèle mythiques jalonnent l’histoire de la mode : on les doit à des tandems tels que :

La ballerine élastiquée créée en 1954 par la maison Massato pour Madame Grès, ou encore l’escarpin à bout noir, créé par la même maison pour Chanel.

Et puis il y a aussi l’escarpin à boucle fruit du binôme Roger Vivier  et Yves Saint Laurent .

 

Vous croiserez une armée de bottes …

Des merveilles masculines …

Et , pour finir, la petite … chaussure noire !

Je concluerai donc cette visite par celle qui, pour moi, incarne LA chaussure française …

 

 

Alors, n’hésitez pas : aller faire un tour dans cette caverne d’ali baba des amoureuses de chaussures !

L’exposition est gratuite, ouverte jusqu’au 4 novembre, de 10h00 à 20h00 !

Article sponsorisé

Volpone ou la comédie de la vilénie

Il est vieux, mourant, riche et seul, avec pour seul compagnon son valet, majordome, Moska. Lui, c’est Volpone, interprété par Roland Bertin dans cette pièce du dramaturge anglais Ben Jonson (1572-1637).

C’est Nicolas Briançon qui la revisite, lui donnant une touche de cynisme supplémentaire, et une fin différente de l’originale.

En ce qui concerne Nicolas Briançon, la performance est double puisque c’est également lui qui tient le rôle de Moska, le fidèle serviteur.

Le rideau s’ouvre sur une pièce coffre fort, obscure et sinistre, envahi par des personnages à mi chemin entre personnages de la comedia del arte et sombres vautours attirés par l’or et les richesses

La pièce commence sur une tirade qui pourrait ressembler à celle de Louis de Funés :  » il est l’or monseignor  »

Très vite les différents personnages sont identifiés, une véritable galerie de cupidité, narcissisme, égocentrisme et

Volpone comble la vacuité de son existence, sa vie solitaire, en manipulant tous ceux qui l’entourent …

Ainsi défilent autour de son lit de mourant toutes les personnifications de tout ce qui est laid et petit dans l’âme humaine, chacun ayant ses spécificités . Ils sont prêts à déshériter leur fils ou vendre leur femme pour la promesse d’un hypothétique héritage qui ne leur reviendra jamais . Aveuglés par leur cupidité ils ne voient pas que Moska les manipule et se joue d’eux comme on jouerait avec des marionnettes.

Une cour de parasite autour d’un vieillard seul et d’un valet presque lyrique dans ses mensonges qu’il libère et distille à l’attention de chacun .

Mais l’amour s’infiltre dans la fange ,le cynisme se dissout dans la beauté et l’innocence de la jeunesse.

Le jeune couple, seuls innocents, loyaux et honnêtes, n’est pas sans rappeler le couple de « L’école des femmes « , quelques décennies plus tard.

Suspens et rebondissements, la fin inventée par Nicolas Briançon donnerait-elle une touche d’humanité à l’immonde Volpone ?

Une chose est sure : la vieillesse est une plaie universelle dont on ne ressort jamais indemne …

Alors profitez de la vie, et commencez en allant voir cette pièce !

Théâtre de la Madeleine

19 Rue de Surène  75008 Paris

01 42 65 07 09

20h30 du mardi au samedi
17h le samedi et le dimanche
Durée : 1h45 sans entracte
Tarifs : De 17 € à 54 €

Canaletto à Venise : c’est au Musée Maillol

Le musée Maillol est dirigé et animé par une équipe italienne.

Et l’exposition qui ouvre ses portes aujourd’hui s’intitule : Canaletto à Venise !
Plus qu’une exposition, c’est un véritable voyage à Venise que vous propose le Musée Maillol .


Tout les espaces du musée vont vous permettre de vivre une expérience vénitienne :

d’abord, le restaurant, dont la carte propose pour l’occasion une variété de plats issus de cette région: un vrai délice, à déguster dans la salle voûtée en sous sol.

J’ai pu gouter un certain nombre d’antipasti et j’ai adoré ! si les plats et les desserts sont à la hauteur de la promesse, indéniablement, un déjeuner sur place s’impose !
Ensuite, il y a la boutique qui vous propose exclusivement des produits qui ont trait à l’exposition mais aussi à la ville de Venise.

Et aussi ce film, tourné à Venise, à l’occasion de cette exposition, et comme le musée Maillol le fait pour chaque exposition conçue dans ses murs.

Et enfin vient l’exposition elle même.


Une mise en scène parfaite, des chemins de bois qui courent le long des murs , et qui évoquent les installations vénitiennes lors de l’acqua alta .
Et puis la scénographie, les moulures et effets sur les murs, jusqu’aux polices utilisées pour guider cet les salles, celle de la place Saint Marc ou celle du grand canal : tout est fait pour vous plonger dans l’esprit de Venise, mettant ainsi parfaitement les peintures en valeur.

Canaletto est un vedutiste. Je m’explique : une veduta est initialement une représentation topographique des lieux,  qui se veut précise et se doit d’être une restitution exacte des lieux . Les tableaux de Canaletto sont tous le produit de commandes commerciales, principalement de collectionneurs anglais.

Venise donc : Venise qui est émotion, lumières, parfums , images et couleurs.

La Venise de Canaletto a plusieurs facettes :

Des ciels lumineux, le soleil qui éclairé les façades, l’eau omniprésente …

Des personnages du quotidien qui viennent donner vie à cette cité qui, au XVIIIème, a un peu perdu de sa superbe …

Et des bâtiments aux détails académiques à la limite du scolaire.

C’est dans les années 1725 que les tableaux du Canaletto atteignent, à mon sens, leur apogée.

Comme ce tableau où le soleil s’accroche à une voile ou une façade et les baigne de lumière.

Ensuite, ils sombrent dans une lourdeur sinistre, dont lumière et vie ont disparu.

On peut admirer son carnet de croquis, pièce unique préservée des ravages du temps, et que l’on peut feuilleter virtuellement sur place. On peut s’intéresser à ses outils, tels que la camera obscura, sorte d’ancêtre de l’appareil photo, qui lui permet de reproduire  au détail prêt les lieux observés …

Bien sur, on ne peut qu’être admiratif de la précision de chaque détail de chaque façade.

Bien sur la représentation purement topographique est là, même s’il semblerait qu’il ait pris une certaine liberté avec la restitution des lieux, déplaçant ici in pont et là un palais .

Mais la question que je me pose, à la sortie de cette exposition est la suivante : qu’a -t-il inventé, qu’à t-il révolutionné , que ce soit dans la perception ou l’émotion ? Où est sa vision, quel mouvement a-t-il bouleversé, voire créé … ?

Il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur place pour apporter vous même la réponse et vivre votre expérience vénitienne.

Musée Maillol 61 Rue de Grenelle 75007 Paris

tel : 01 42 22 59 58

Buren, tout en rondeurs – Monumenta 2012 au Grand Palais

Scoop … !

Buren, mondialement connu pour ses lignes et colonnes en tous genres, a laissé les courbes et rondeurs du Grand Palais l’envahir !

Bien sur, sa signature tout en verticalité est bien présente puisque c’est une forêt de colonnes qui accueille le visiteur, mais il suffit de lever le nez pour plonger dans les ronds et courbes dont la douceur géométrique est tonifiée par un festival de couleurs aussi vives que joyeuses.

Il sculpte la lumière, la projette au sol, créant ainsi une oeuvre vivante, unique pour chaque visiteur.

Tout d’abord, on pénètre dans le Grand Palais par une entrée de côté, faisant ainsi face à un tunnel qui laisse deviner la lumière et la couleur au bout du parcours !

On pénètre dans une mer de courbes toutes en couleurs, ne permettant d’apercevoir la somptueuse structure qu’au travers de ces halos de lumière.

quand enfin l’on se retrouve au centre de la verrière, ce sont les reflets qui prennent le dessus : un jeu de miroirs au sol, qui vous aspirent en leur centre si vous avez l’audace de vous pencher : est ce leur reflet ou le vide qui vous attirera ? seul Narcisse a la réponse!

Buren est là ! Il parle de son oeuvre :

 » je n’aurai pas peur de dire que tout ce que je fais est expérimental « 

Une chose est certaine :la visite de Monumenta 2012 est une véritable expérience pour le visiteur . L’oeuvre s’intègre à la structure qui l’accueille, la valorise, la magnifie.

Alors j’applaudis des deux mains !

Seul bémol : la dimension sonore que j’ai à peine identifiée et absolument pas comprise : une énumération de chiffres et de lettres que j’ai pris pour des test micro … Mais je dois l’avouer : je suis une visuelle !

 

 

Helmut Newton au Grand Palais

Vous le savez, le Grand Palais suscite en moi des émotions d’une violence supérieure à la moyenne … !

Souffle court, pincement au coeur, même cause, mêmes effets !

En arrivant aujourd’hui, avec la perspective d’une exposition exceptionnelle dans un cadre hors du commun, vous imaginez mon état .. !

Voici donc comment vous serez accueillis dès demain, date d’ouverture de cet évènement …

Et, une fois les marches franchies, voilà la première oeuvre qui vous cueillera : un auto portrait, en présence de sa femme …

Le ton est donc donné, le nu est et sera omniprésent dans son oeuvre …

Pourtant, dans la première salle, la mode, et un style esthétique et raffiné, tout à fait à mon goût, mais finalement assez conventionnel …

quand on définit Helmut Newton, ce sont les mots d’érotisme, sulfureux, choquant, ou encore dérangeant qui reviennent . Et certaines des photos exposées au Grand PAlais collent parfaitement à cette signature … Mais celles qui m’ont saisie d’émotion n’ont rien à voir avec ce registre : mon coup de coeur, biaisé par l’admiration sans borne que j’ai toujours eu e pour le modèle, sont celles ..; D’ Yves saint Laurent !

 

Le chemin de ces deux artistes s’est croisé à plusieurs reprises, Helmut Newton a pris de nombreux clichés des modèles du génie YSL, mais ces portraits en pied du génie en devenir en 1969 .. J’adore !

Dans la même salle, une autre oeuvre géante, et qui correspond cette fois mieux au ton  » Newton  » …

dès cette découverte, la question qui me taraudera est la suivante :

Helmut Newton , en sortant des sentiers battus de la photo de mode, a-t-il libéré l’art photographique, celui du portrait, et bouleversé l’univers des critiques bien pensants, ou est ce que tout ceci n’est pas simplement juste une petite provocation dans l’univers bourgeois dans lequel il évolue ?

Et quelle est la posture adoptée par Newton vis à vis des femmes ? Leur a-t-il donné la possibilité d’exprimer leur vraie  nature, leur beauté, ou les a-t-il simplement utilisé faisant d’elles, plus que jamais , des femmes objets, sujets de tous les fantasmes masculins ?

Il se revendique voyeur professionnel, et la salle suivante de l’exposition en est la démonstration absolue …

L’exposition nous permet aussi de découvrir les portraits de Newton . Ces portraits de célébrités, fréquentables ou pas, qu’il a choisies et sélectionnées  …

Mode, portrait, fantasmes et érotisme à la frontière du pornographique, Helmut Newton a exploré une palette aussi vaste que diverse tout au long de sa carrière .

Cette rétrospective permet d’en saisir les multiples facettes et les images que j’ai pu y voir ne sont pas prêtes de sortir de ma mémoire …

Il ne me reste donc plus qu’à vous conseiller vivement de vous y précipiter !

 

le 104 – en mars, un programme en couleurs et en saveurs !

J’ai découvert le 104 il y a peu … L’envie de découvrir avant sa fin l’installation  » In-perceptions  » qui faisait tant parler d’elle depuis la Nuit blanche !

 

Mais une fois passée cette première raison de notre visite, nous sommes partis à la découverte du lieu … Et nous avons découvert un lieu permettant à tous de s’exprimer, sous des formes très diverses, allant des arts de la rue, à la danse, en passant par les groupes de prise de parole …

Un lieu d’expositions aussi, d’installations et de performances live …

Où l’art est présent sous des formes diverses et inattendues …

Et bien sur, la structure de ce lieu, omniprésente, qui a abrité successivement un lieu de mort pour renaitre en lieu de vie …

Et , si vous voulez vous rafraichir ou grignoter quelque chose , le café caché, un camion à pizza, et aussi un restaurant aux longues tables …

Alors, si vous aussi vous êtes tentés, sachez qu’en mars la programmation se concentre sur les arts culinaires :

 » A voir et à manger  » du 10 au 19 mars …. Un programme en couleurs et en saveurs !

104 rue d’Aubervilliers – 5 rue Curial 75019 Paris Tel : 01.40.05.51.71