Art en capitale – Grand Palais

Le Grand Palais ne chôme jamais !

Après le championnats du monde d’esrime, il accueille 5 salons historiques :

– Société des Artistes Français,

– Salon des Artistes Indépendants,

– Comparaisons,

– Salon de Dessin et de la Peinture à l’eau

– Société Nationale des Beaux-Arts

Après le sport, l’art !

Une petite vue d’ensemble …

quelques oeuvres …

Le cadre grandiose du Grand Palais, de l’art abordable, et personne pour vous déranger dans votre observation …vous avez jusqu’au 28 novembre pour en profiter!

N’hésitez pas !

Et pour en savoir plus:

http://2010.artencapital.net/

Rendez-vous sur Hellocoton !

Art Paris – il est encore temps !

Une exposition qui dure si peu de temps … j’aurais du vous en parler plus tôt !

Mais vous pouvez encore faire quelquechose … jusqu’à ce soir !

Alors pour commencer, je vous livre d’emblée l’oeuvre la plus spectaculaire à mon goût …

regardez bien, et soyez assurés que la réalité est encore plus extraordianaire !

L’illusion d’optique est juste hallucinante – et tout ceci est l’oeuvre de Patrick HUGUES, exposé à la galerie Lélia Mordoch .

Effets d’optiques encore avec l’artisite déjà plus institutionnel : AGAM

et pour les amateurs de couleurs …

et pour les autres …

il y a aussi l’  » art performance  » , ou quand l’artiste vient à la rencontre de son public

et pour le reste …. je vous laisse le plaisir de découvrir par vous même !

GRAND PALAIS – MONUMENTA 2010 Christian BOLTANSKI

Je suis en colère

il devait s’agir d’émotion, de recueillement, de devoir de mémoire, de vie, de mort ….

Pour moi, le devoir de mémoire est capital,  transmettre à nos enfants pour ésperer éviter que les horreurs du passé ne se reproduisent , indispensable, et c’est la raison pour laquelle je ne peux rester neutre devant cette exposition, qui revendique les mêmes valeurs. Je sais que la Shoah est un thème difficile à aborder de front, et je comprends que les artistes qui souhaitent l’évoquer utilisent métaphores et chemins de traverse, mais dans ce cas précis …

nous sommes arrivés avec la certitude d’être pris aux tripes, transportés par l’émotion, et en guise d’émotion, nous avons trouvé ça … Du grand  » Shoah business « , celui là même que Boltanski rejète haut et fort .

En quoi consiste cette  » oeuvre  » :

à l’entrée, un mur de casiers numérotés, tel qu’on en trouve dans certains bureaux de poste

Une fois ce mur dépassé, on découvre la nef, investie par l’artiste…

des amas de vêtements multicolores, certains disposés précautionneusement au sol, et d’autres entassés pour former une pyramide géante qui donne plutôt envie de se jeter dedans et qui rappelle étonnemment les piscines remplies de balles multicolores que l’on trouve chez Ikea ; le tout forme une composition assez esthétique il est vrai, qui donne plutôt envie de prendre des photos que de se recueillir sur les victimes de l’histoire contemporaine, ou même de réfléchir à la mort, la vie, et la finalité de l’une ou de l’autre …

un vacarme assourdissant, qui, loin de faire penser aux fragiles battements d’un ou de plusieurs coeurs, envahit la tête et paralyse l’esprit.

Alors, me direz vous, une exposition , ou encore une oeuvre, puisque c’est ce dont il s’agit, qui n’atteint pas tout à fait, ou encore pas du tout son objectif et ne transmet pas le messge qu’elle est censée véhiculer, c’est un phénomène assez fréquent . Certes .

Mais, dans le cas présent, au dela de mon ressenti, c’est ce que j’ai entendu ou vu qui m’a inquietée :

c’est d’abord cette étudiante, disant doctement à l’amie qui l’accompagne :  » ça fait penser à un camp de concentration « 

et puis un des nombreux médiateurs présents qui explique que Boltanski  » se défend d’exploiter la Shoah à des fins marketing « 

et enfin, ces deux personnes, dont nous avons cru un instant qu’ils étaient des figurants faisant partie de l’oeuvre , tellement conditionnées par je ne sais quel discours obscur si souvent associé à l’art contemporain, qu’ils sont comme rentrés en transe

Alors si vous avez envie de voir un joli capharnaum coloré dans ce cadre somptueux du grand Palais, n’hésitez pas, mais si l’objet de votre visite est l’émotion, la volonté de comprendre l’humain et sa force dans des situations désespérées, votre place n’est pas là .

Allez plutôt voir, ou revoir  » La vie est belle «  , de Benigni : voilà un véritable chef d’oeuvre, qui parle de LA vie, de l’HUMAIN, et se tourne vers l’avenir avec une force digne des vraies oeuvres d’art .

BOLTANSKI au Grand Palais

J’adore le Grand Palais, et en particulier la façon dont la nef est investie depuis sa réouverture en 2005 .

Imaginez, ce lieu magique est classé monument historique depuis le 6 novembre 2000 uniquement !

Heureusement qu’enfin ont été entrepris les travaux de rénovation qui permettent à la nef d’accueillir à nouveau de nombreuses manifestations artistiques ainsi que diverses foires, salons et événements temporaires, comme au temps des expositions universelles !

Nous avons donc eu la fête foraine ( ICI ), et, à partir de mercredi, la nef du Grand Palais accueillera , dans le cadre de Monumenta 2010, l’artiste Christian Boltanski .

Confrontation artistique de très grande ambition, MONUMENTA invite chaque année, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication , un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre magistrale spécialement conçue pour l’occasion.

Boltanski est le premier Français à prendre à bras-le-corps l’espace démesuré du Grand Palais dans le cadre de Monumenta . Il transforme ce palais parisien de l’ornement et de la lumière en camp désolé où gît la condition humaine. Passé le mur tapissé de boîtes de biscuits (son symbole), le visiteur vivra l’expérience de l’art de façon globale et sensorielle.

69 carrés tapissés de corps inertes que figurent les manteaux posés sur le sol, les bras en croix, avec quelques notes de tissus rouge, comme dans La Liste de Schindler. Un Grand Palais hivernal, privé volontairement de chauffage comme les sinistres baraques des camps. Une mosaïque de « Personnes » au rythme magique des battements de soixante-neuf cœurs qui évoquent la vie utérine, l’abri maternel, le futur. Vingt autres cœurs enregistrés constituent la bande-son d’ensemble.

source : Le Figaro

Cette exposition se tiendra au Grand Palais du 13 janvier au 21 février. Tous les jours sauf le mardi

Informations pratiques

21 Avenue Franklin Delano Roosevelt

75008 Paris

Le Grand Palais dans tous ses états !

Tout d’abord, un petit mot pour vous rappeler mon concours MERCI ! Il vous reste jusqu’au 31 décembre !

Revenons en au sujet du jour : le Grand PALAIS en habits de lumières … Une merveille ! De retour à PARIS, je me suis précipitée au Grand Palais …. Et j’y ai vu des choses incroyables …

des manèges enchantés

des animaux volants

et d’autres terrifiants

ou encore élegants

des délices pour les papilles …

des jeux et des cadeaux à gagner …

et n’oublions pas le régal des oreilles … la musique manouche !

et puis l’émerveillement devant une grande roue qui n’aurait pas pu trouver un décor plus somptueux !

un seul mot … féérique !

RENOIR – j’y étais !

J’ai donc fait, pour la première fois, l’ouverture d’une exposition au Grand Palais. A ma surprise, pas de foule, pas de file d’attente.

Juste une première visite, seule, pour m’imprégner de l’atmosphère et de l’esprit de cette exposition, que je retournerai voir grâce à mon pass Sesame!

Première salle:  » Danse à la ville « , et  » Danse à la campagne « ; une photo « volée » (un gardien s’est précipité sur moi pour me dire que, même sans flash, no way !), mais aussi quelques gros plans pris du même tableau au musée d’Orsay il y a quelques semaines!

L’exposition est superbe. Mais qu’est ce que ça veut dire? Qu’on en oublie les boites de chocolats de Noël sur lesquelles on a vu si souvent  » Le déjeuner des Canotiers  » !

L’occasion nous est offerte de retrouver la  » magie  » de Renoir : voir un tableau, le sentir vivre et irradier en 3D, sentir la matière, pénétrer dans l’image ; parce qu’on aura beau dire, il n’y a pas une reproduction qui arrive à la cheville d’un tableau réél !

D’ailleurs, en repartant (je vous donnerai plus de détails au fur et à mesure de mes multiples « re » visites, parce que, n’oubliez pas, j’ai la carte Sésame!), je passe par la librairie, et bien sur, impossible d’ignorer les piles de « catalogue de l’exposition », cartes postales, magnets et marque pages en tous genres….

Et j’avoue, je suis la première à me jeter sur cette panoplie parfaite du visiteur averti, mais soudain, un flash : pourquoi avons nous besoin de repartir avec un objet, une preuve de notre passage? Est ce que les images gravées dans notre cerveau ne suffisent pas? Est-ce que l’idée est d’exhiber fièrement LE catalogue dans notre bibliothèque pour épater la galerie ? Ou encore est ce un pense bête pour notre mémoire défaillante ?

Question lancée dans l’espace sidéral de la blogosphère …. !