L’hôtel Vernet est un charmant hôtel 5 étoiles à l’emplacement rêvé.
Une petite rue, à quelques pas de la place de l’Etoile.
Hôtel Vernet
La verriere qui orne le restaurant est une verrière Eiffel, et les vitraux laissent passer une lumière douce qui baigne la salle.
le V – la salle
Dans ce restaurant, une particularité : la cuisine visible. Alors bien sur, d’aucuns diront que c’est un grand classique. Mais dans le cas présent, elle est vitrée, et surplombe la salle et les convives,. C’est ainsi le chef qui a un oeil sur ses hôtes plutôt que l’inverse !
Ce chef, né à Manchester, passionné de cuisine depuis sa plus tendre enfance grâce à sa mère , durant son enfance passée en France.
Il est là donc, et veille au bien être et à la satisfaction de ses clients.Un look hors du commun, avec une queue de cheval et le visage de quelqu’un qui a voyagé.
La cuisine qu’il propose est élégante, raffinée. Il allie saveurs et textures avec succès, en offrant le plaisir des yeux avant même le plaisir des papilles.
Générosité avec un amuse bouche frais et léger pour se mettre en appétit.
Amuse bouche – hôtel Vernet
Puis le choix dans un menu de saison, qui est d’ailleurs amené à changer bientôt, comme la saison !
le V – menu
Les plats sont présentés avec élégance, le mélange des saveurs et des textures procure un vrai plaisir gustatif sans sombrer dans le compliqué ou le prétentieux. C’est inventif, sans doute à l’image du chef. Ce carpaccio est un plaisir pour les yeux avant de satisfaire les papilles. Le velouté de l’avocat contraste avec l’acidulé des agrumes, et le tout se marie parfaitement avec le carpaccio qui fond dans la bouche.
Le plat que j’ai choisi est une des spécialités de cette saison, la tourte du Vernet, au foie gras et truffes. Une pâte légère et croustillante, un contenu goûteux et fondant, vous l’aurez compris, je me suis régalée.
Et pour terminer, le dessert bien sur !
le V – dessert
En synthèse, une pause déjeuner très agréable, dans un cadre lumineux et accueillant. L’endroit est parfait pour un repas d’affaire comme pour un déjeuner entre amis.
Les prix sont en phase avec la qualité des mets, mais pour un repas plus abordable, il existe une formule : business lunch en 1 heure chrono à 39€
» Corps et âmes » par Nikos Aliagas à La conciergerie
Nikos Aliagas est bien plus que celui qu’on croit connaitre.
La première fois que je l’ai vu, c’était au siècle dernier ! Un journaliste parmi d’autres, dans une émission dont l’Europe était le thème central : union libre , animé par Christine Bravo.
Puis je l’ai oublié, et soudain, il m’est revenu, sous toutes les formes : journaliste le dimanche, animateur de télé réalité musicale, humoriste avec son complice Canteloup… Sans parler de sa voix à la radio, de sa plume dans Paris Match.
Corps et âmes
Mais c’est en visitant l’exposition « Corps et âmes » que j’ai compris qu’on ne sait jamais rien de personne, et encore moins ceux qu’on croit connaître simplement parce qu’on les voit sur nos écrans.
Nikos Aliagas aime l’humain.
L’anonyme comme la star, les inconnus, les enfants, les artistes, ceux qui ont vécu, ceux qui ont tout à vivre encore.
Et cela vient peut être de ce père dont il fait un si beau portrait, en photo mais aussi en paroles quand il l’évoque.
Nikos Aliagas – portrait du père
On perçoit dans chaque image la rencontre, l’échange, la confiance, le moment saisi.
Nikos Aliagas
Les portraits des stars qu’il côtoie quotidiennement dan sel cadre de ses diverse activités professionnelles sont également somptueux.
Cette humanité que l’on lit dans tous les regards vers lesquels il a dirigé son objectif, on la sent dans sa façon d’évoquer cet homme discret, présent lors de toute la présentation presse de l’exposition, en retrait, comme s’il veillait sur son Nikos.
Et quand on l’évoque, Nikos Aliagas a des mots très simples….
Derrière Hugo et Victor, il y a avant tout un maitre pâtissier : Hugues Pouget. Premier coup de coeur gustatif en ce qui me concerne : la bûche Marion, conçue pour NoËl avec sa cliente et voisine : Catherine Deneuve !
Et puis j’ai découvert son praliné. Et là, il doit le savoir, il m’a définitivement conquise !
Alors avec Pâques qui approchez, c’est le moment, l’occasion rêvée.
Commençons par les personnages qu’il a créés. Mignons, joyeux, colorés !
Mon favori : Flak. Enfin, je m’explique : le lapin, chocolat au lait !
Mais pipelette est mignonne aussi !
Ensuite, il y a les oeufs bien sûr. Sculptés, garnis, décorés.
Ces oeufs, ces figurines, jolis et appétissants, sont garnis donc de ces fameux pralinés que j’évoquais au début.
Ce praliné est fait maison, dans les ateliers de Hugo&Victor en banlieue parisienne, selon une technique artisanale avec des noisettes du Piemont, dans des cuves en cuivre, pour un résultat inoubliable pour vos papilles, croyez-moi sur parole !
Et si vous ne me croyez pas, rendez vous directement dans la boutique Hugo&Victor boulevard Raspail, ou bien place du Marché Saint Honoré !
Je vais commencer par l’essentiel : j’aime le nouveau Forum des Halles !
Je m’explique ….
Le nouveau Forum des Halles n’a plus grand chose à voir avec le centre commercial d’origine.
Les Halles de Paris ont eu tant de vies, et l’histoire remonte à si longtemps qu’il aurait été difficile d’imaginer un tel parcours. Tout a commencé en 1137 lors de la création par Louis VII d’un marché dans ce lieu dit extérieur à Paris. Très vite intégrés dans le coeur de Paris, ces Halles vont grandir, évoluer, se transformer en Halles en bois.
C’est au XIXème siècle qu’elles sont immortalisées par Emile Zola dans son livre » Le ventre de Paris« .
Source Le Monde
En 1971 commencera la destruction de la superbe halle Baltard, et Paris perdra ainsi un élément architectural unique de son paysage urbain.
C’est alors que commencera la construction du premier centre commercial.
Un lieu encastré, étouffant, à la circulation complexe, qui se dégrade au fil des ans. Des recoins parfaits pour se faire des peurs bleus en tentant de s’y promener de jour comme de nuit !
Je n’en ai aucun souvenir plaisant, mais plutôt cette sensation diffuse de toujours être sous terre, toujours un peu perdue. J’avoue d’ailleurs que je n’étais pas rentrée dans le Forum des Halles depuis des années, que dis-je, des décennies.
Quand j’ai appris qu’enfin le Forum des Halles allait se réinventer, ma curiosité a immédiatement été attisée !
Vu de l’extérieur, il était difficile de se faire une idée. Des barricades, des camions allant et venant, et cette canopé.
Alors, quand j’ai eu la chance de pouvoir faire la visite du chantier, à quelques jours de l’inauguration le 5 avril 2016, la surprise a vraiment été totale !
Maitre mot n°1 : ouverture
Ouverture sur la Ville, sur les quartiers alentours, sur Paris en somme.
Le forum des Halles s’est ouvert intégralement à ses alentours, avec des accès directs, lumineux, évidents, vers Beaubourg, la bourse du commerce, Montorgueil. Il est désormais visible à l’oeil nu qu’il fait partie intégrante du coeur de Paris, qu’il y reprend la place qui lui revient.
An niveau 0, sous la canopée, de multiples commerces vont ouvrir, accueillir les parisiens, leur donner envie d’en voir plus et plus encore, voire même de rester. Ainsi, un restaurant disposera d’une terrasse ensoleillée parfaite pour le printemps qui arrive, tourné vers Saint Eustache. Sephora ouvre un flagship géant, comme également Nike, ou encore Lego.
Sans oublier l’Exception qui, de site e-commerce tendance devient concept store.
Maitre mot n°2 : lumière
On se rappelle tous de cette vilaine cour intérieure encaissée, si peu accueillante. Fini ! Désormais la lumière est partout. Un coté du rectangle s’est ouvert pour laisser place à l’extérieur, et à des escalators menant vers les jardins.
A l’intérieur du centre, les plafonds surélevés de près de 1m50, des puits de lumière à tous les niveaux, des espaces de repos. Des sols blancs, lumineux, qui font immédiatement oublier la pierre sombre que nous foulions il n’y a pas si longtemps !
La circulation est devenue fluide, il y a désormais cinq issues au lieu des deux sorties qui rendaient l’accès au centre mais aussi à la station de métro quasiment impossibles.
Maitre mot n°3 : renouveau
Les enseignes qui ont déjà commencé à s’installer, et seront bientôt suivies par d’autres encore, modifient l’offre en profondeur.
Quand on sait que Philippe Amzalak, le prince de la restauration branchée parisienne, celui qui a redonné vie aux Puces de St Ouen avec son restaurant Ma Cocotte, sera à la tête d’un des deux grands restaurants, on comprend que le Forum des Halles prend un véritable tournant, avec pour objectif de faire revenir les parisiens. Ce restaurant, le ZA, qui, par ailleurs, sera hyper innovant : commande par appli, service automatique des plats par géolocalisation, et la possibilité de faire imprimer sur place le livre de son choix !
Et si cela ne suffisait pas, l’autre grand restaurant terrasse : le Champeaux, verra sa carte signée par Alain Ducasse. Et on pourra se régaler de minis soufflés, sans modération !
Toujours au niveau de la canopé, un flagship Lego ouvrira ses portes, et la premier boutique du site Internet « L’exception » s’installera.
flagship LEGO
Je pourrais continuer à vous raconter ce qui vous attend dans ce nouveau lieu incontournable de Paris, mais finalement, rien ne vaut l’expérience personnelle !
Et enfin, cerise sur le Forum, le centre commercial sera ouvert tous les dimanches puisqu’il est situé dans une Zone Touristique Internationale.
Ce restaurant se situe rue de Guisarde, connue pour ses restaurants, mais aussi pour ses bars qui accueillent régulièrement les supporters de rugby, coutume qui l’a amenée à être surnommée « rue de la soif ».
Cet emplacement a toujours hébergé un restaurant italien, qui s’apparentait à la trattoria traditionnelle, carte et décoration en adéquation. Et puis voilà, le propriétaire, après quelques dizaines d’années, a décidé de vendre. Mais pas à n’importe qui : il tenait à ce que la nouvelle adresse propose également une restauration italienne. Et il a rencontré Valérie Balard. Elle s’est engagée à respecter ce souhait, et voilà donc deux ans qu’elle est à la tête du MONTE VERDI.
Monte Verdi
Ce restaurant est assez unique. Pas seulement parce qu’on y mange bien, mais parce qu’il offre des ambiances différentes, chaque salle proposant une atmosphère en phase avec chaque envie du moment.
Je m’explique.
Au MONTE VERDI plusieurs salles vous accueillent. Tout d’abord côté rue : un espace où l’on déjeune assis sur de hauts tabourets, attablés à de haute table. Et puis, sur la gauche, de superbes fauteuils de velours, aux teintes et motifs tous différents, dans une harmonie élégante et très esthétique. Quand je vous aurai dit qu’en plus d’être jolis ils sont diaboliquement confortables, vous comprendrez qu’on s’y installe pour rester.
Dans cet espace, un piano. Et tous les soirs, un pianiste joue pour accompagner votre diner.
Puis, quand on s’enfonce dans le restaurant, l’ambiance change à nouveau. Il y a cette salle avec un feu de cheminée autour duquel sont agencées les tables pour une atmosphère cosy, conviviale, parfaitement adapté en cas de sortie en groupe. ou encore une salle où le mobilier se fait plus traditionnel, les tables rondes plus formelles, et je me suis laissée dire que cet endroit accueille régulièrement des sénateurs qui peuvent venir là en quelques minutes à pieds.
Si je me suis attardée sur l’agencement des lieux, c’est qu’il est rare pour un restaurant de proposer une telle diversité.
Mais l’essentiel bien sûr est dans l’assiette.
Menu MONTE VERDI
L’Italie est donc au coeur de la proposition, le menu étant en italien, avec traduction bien sur.
Un regret sans doute : l’absence de menu à l’heure du déjeuner, une formule qui serait optimisée en terme de prix, et qui permettrait d’envisager de déjeuner là plus aisément. Parce que, un déjeuner à 40€, ce n’est pas une chose que l’on fait tous les jours.
Venons en donc aux plats.
MONTE VERDI – escalope milanaise
Premier mot : copieux. deuxième qualificatif : délicieux.
Le filet de thon en croute d’olive a visiblement été une véritable révélation !
Et puis, le test ultime dans un restaurant italien bien sur, c’est le tiramisu : test passé haut la main !
tiramisu
La pana cotta était délicieuse, mais, comme toute pana cotta qui se respecte, peu photogénique !
En synthèse : bon, agréable, pas encore très connu : allez-y, et pensez à réserver si vous comptez y diner.
MONTE VERDI – Valérie BALARD
5-7 rue Guisarde – St. Germain des Prés
Paris 75006 – Tel: 01 42 34 55 90
Seul sur scène, il nous guide dans les méandres de sa mémoire.
Des épisodes de sa vie, des images de temps passés, révolus, de sa jeunesse, de ses errances.
Entre les textes qu’il a lui même écrits, c’est à nous qu’il s’adresse. Et là on le découvre drôle, sensible.
Il parle, raconte, il se livre même, fragile et sensible.
Puis il replonge dans un texte écrit, le voyage continue, de l’alcool aux amis, aux galères et aux rencontres, une vie qui se déroule.
Mais surtout, il est comme apaisé, comme si les obstacles nombreux et compliqués qu’il a franchis lui avaient donné cette force rare d’apprécier chaque instant de la vie.
Il est drôle, sensible et tendre.
Tendre quand il parle de sa fille avec qui il a pris tant de plaisir à jouer sur cette même scène, se garantissant ainsi comme il le dit, de la voir chaque jour, soir après soir.
On vit là un de ces moments de sincérité absolue comme le théâtre en offre parfois, quand l’amour et le cœur de l’artiste débordent de la scène pour éclabousser le publique tout entier.
Cette salle devrait être remplie chaque soir, soir après soir, pour les 30 représentations programmées.
Alors ne manquez pas cette superbe performance d’un homme seul sur scène, un grand acteur si familier qu’on ne connaissait peut-être pas vraiment et qui nous livre son âme.
Quitte à prendre, comme il le dit lui-même, des billets » Tic-tac »!
La rue des Martyrs, dans sa portion sud, autrement connue en tant que SOPI, est connue pour ses commerces de bouche et on ne compte plus les restaurants, épiceries, boulangeries et pâtisseries qui y sont installées.
Mais la rue des Martyrs du nord – NOPI donc, abrite créateurs, stocks de marques où se précipitent fashionistas en tous genres
Et bien désormais, si vous êtes à la recherche de lunettes de qualité, que vous ne croiserez pas à chaque coin de rue, et qui, de surcroît, allient le made in France et le prix le plus juste, l’artisan du regard est pour vous .
L’artisan du regard
Gregory Vissac est donc le maître des lieux, sans oublier sa mascotte, qui veille, plus ou moins !
Installez vous confortablement à la table centrale et il vous fait découvrir des modèles, des plus classiques au plus inattendus et inédits.
Des rééditions de modèles historiques, confectionnés dans des usines qui le sont tout autant.
Saviez vous que la France est la reine de l’acétate ? Et que les allemands, avec les japonais, maîtrisent le titane ? vous le découvrirez chez l’artisan du visage.
Et puis il y a l’Ovni, polonais, qui découpe des modèles à plat dans des feuilles d’acier chirurgical pour ensuite les monter, sans vis ni soudure ! Ne vous arrêtez pas à leur look qui pourrait rappeler un masque de ski : elles sont légères, élégantes, et étrangement faciles à porter une fois qu’on les a sur le nez !
De la couleur pétillante avec les modèles de Caroline Abram, voire même explosive quand il s’agit de la collection propre au magasin.
Caroline AbramCollection l’artisan du regard
De l’écaille aux petites lunettes cerclées pour les modèles historiques qui reviennent en force, allégés, modernisés, et qui séduisent ceux qui n’ont pas vu ces montures chez leur parents , c’est à dire les vingt ans plus, mais pas beaucoup plus !
L’opticien vous proposera peut-être un modèle forme « papillon », mais il se gardera bien de vous dire que cette forme opère quasiment un lifting sans le dire puisqu’il remonte le visage aux traits fatigués ou à l’arrondi qui s’affaisse !
Pour les mâchoires carrées, ce sont des formes courbes qu’il conseillera, qui adouciront votre visage.
Alors quand vous aurez besoin de lunettes juste pour votre morphologie, faites en France pour la plupart, voire même sur la butte Montmartre toute proche, pour Carine Abram dont le show room est là, à quelques pas, surtout, faites un saut chez l’Artisan du Regard !
L’artisan du regard 35 rue des Martyrs 75009 Paris
Hôtel Le Cinq Codet – un lieu dont vous allez entendre parler, encore et encore
Le Cinq Codet est un établissement unique à plusieurs égards.
Son emplacement d’abord : si je vous dis rue Louis Codet ? Vous connaissez ? Non, bien sur, personne ne saurait situer cette petite rue résidentielle et discrète, pas même un chauffeur de taxi, et ne parlons pas des chauffeurs Uber !
Et pourtant, elle est là, à quelques pas des Invalides, et quelques dizaines de pas du Champs de Mars !
Unique également par son bâtiment, son architecture. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un ancien répartiteur Francetelecom ! En bref, un de ces bâtiment que l’on trouve dans tout Paris et qui abritaient des murs de câblage permettant au téléphone fixe de fonctionner ! Le fixe : du passé. Et c’est bien pour cela que peu à peu ces immeubles sont vendus, transformés pour découvrir une nouvelle vie après des années de dur labeur. Ici donc, c’est en hôtel 5 étoiles que le bâtiment s’est transformé. Mais la façade n’a pas changé, et il est donc difficile d’imaginer ce qu’elle abrite en son sein : un superbe hôtel, discret et élégant, à la décoration moderne et inattendue.
Pénetrons donc dans les lieux !
Lobby Le cinq codet
Il est lumineux, ouvert et accueillant. Poufs et banquette invitent à s’installer. Mais continuons pour nous diriger vers le restaurant.
Le cinq codet – le restaurant
Le restaurant et sa carte se sont réinventés, et c’est une excellente nouvelle pour toute personne qui cherche un lieu pour un déjeuner agréable, axé autour de produits de grande qualité qui xxx les commerces de bouches du quartier.
Ainsi, les viandes proviennent tous du célèbre boucher parisien Le Bourdonnec, installé à quelques dizaines de mètres de là, tout comme Griffon pour les fromages, et pour ce qui concerne les pâtisseries, Ladurée.
Le cinq codet – le menu
Il y a donc des fournisseurs renommés, et surtout des produits de grande qualité.
Alors pour un déjeuner paisible, rapide, du côté des Invalides, une adresse : Le Cinq Codet !
Tout le monde connait, ou plutôt, croit connaitre. Parce qu’avec Cultival, la visite prend une toute autre dimension.
Pour commencer, rendez-vous au pied de la tour Eiffel. Mais au lieu de partir à la découverte de la dame de fer, on lui tourne le dos pour s’en éloigner et descendre sous terre, là où une partie capitale de son histoire réside.
visite Cultival – la tour Eiffel
Pas de dentelle de métal ni de vue spectaculaire, mais l’histoire de ce qui a permis à cette merveille de perdurer, elle qui était initialement vouée à disparaitre. En effet, c’est par le Bunker du Champs de Mars, anciennement dédié aux communications militaires, que commence la visite.
Un peu d’histoire si vous le voulez bien.
La Tour Eiffel a donc été construite à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889, qui était certes universelle, mais célébrait surtout l’anniversaire du centenaire de la révolution française.
C’est un ingénieur Suisse qui a l’idée de la Tour de Millepied, premier nom de ce projet de construction qui pourra porter le plus haut possible un drapeau.
L’exposition universelle remporte un grand succès. La tour Eiffel est à cette époque la tour plus haute du monde et les gens de tous pays se rendent au cœur de la Capitale française pour admirer ce chef-d’œuvre architectural.
Le public se presse pour découvrir une vue sur Paris inédite puisqu’on ne connaissait pas encore la vue d’avion.
C’est grâce àGustave Eiffel, qui abandonne toutes ses activités pour se dédier à la tour, qu’elle fut maintenue et sauvée de la destruction ou du déplacement qui la guettait.
Destinée à durer seulement 20 ans, ce sont les expériences scientifiques qu’Eiffel favorisa et en particulier les premières transmissions radiographiques, puis de télécommunication qui la sauvèrent. Signaux radio de la Tour au Panthéon en 1898, poste radio militaire en 1903, première émission de radio publique en 1925 avec Yvonne Printemps et son mari Sacha Guitri, puis la télévision jusqu’à la TNT plus récemment.
C’est dans ce bunker que l’on découvre l’ensemble des couleurs qui ont revêtu la Tour. A l’origine rouge, couleur de la révolution, elle s’est parée de diverses teintes allant du jaune au « brun Eiffel » d’aujourd’hui, couleur déposée depuis 1968.
C’est aujourd’hui le maire de Paris qui décide la couleur puisqu’en 1980 la ville de Paris récupére la gestion de la Tour Eiffel .
Revenons en à cette tour qui se veut un hommage à la science et la technique selon le voeu de Gustave Eiffel qui choisira lui même les 73 noms écrits en doré tout autour du 1er étage.
La visite Cultival se poursuit au coeur de la Tour, plus précisément son pilier Ouest.
Là se trouvent les ascenseurs historiques de 1900.
A l’origine leur était fonctionnement hydraulique et une galerie avait été construite pour l’exposition de 1900 pour permettre de découvrir cette nouvelle technologie. La galerie a été conservée, même si elle est désormais nettement mieux sécurisée ! des schémas expliquent en détail le fonctionnement de ce système.
La suite de la visite mène cette fois au deuxième étage, là ou personne ne peut aller sans guide privé, et là où de nombreux films ont été tournés, bénéficiant de la vue spectaculaire. C’est là aussi que se trouvent les éoliennes installées sur la tour.
La prochaine fois que vous souhaitez découvrir un lieu culte de Paris, mais sous un nouvel angle, et dans des conditions de visite parfaite ( pas de file d’attente, guide privé) , vous saurez que Cultival vous propose un large choix de découvertes.
Tour Eiffel Champ de Mars, 5 Avenue Anatole France, 75007 Paris
Depuis sa réouverture, au moins trois restaurants se sont succédés et c’est le restaurant « Les Cocottes Arc de Triomphe » qui est le dernier en date.
Une décoration totalement revue pour reconstituer l’ambiance du restaurant référence de Christian Constant.
L’accueil sur place est parfait de sourire, tout comme lors de la réservation téléphonique.
Plusieurs espaces vous sont proposés : la salle de restaurant, organisée autour de tables hautes entourés de tabourets, tables plus traditionnelles et leurs banquettes. Ou encore la salle bar pour un repas rapide à l’heure du déjeuner.
Lieu agréable, proposition alléchante. Nous avons testé !
Comme vous pouvez le constater, le menu est varié, avec une proposition veggie autour des légumes et du poisson, même si l’essentiel s’adresse néanmoins aux carnivores.
Quand j’entends « cocotte » , j’entends également savoureux, généreux, mijoté, à déguster en prenant son temps. Mon subconcient me renvoie des images de repas de famille qui s’éternisent pour le bonheur de tous en se régalant de plats qui auraient pu être cuisinés par une grand mère rêvée.
Alors oui, j’ai mis la barre haut en ce qui concerne mes attentes. Peut-être une des raisons pour lesquelles elles ont été déçues.
Parce que, si je peux dire que ce que nous avons mangé était globalement plutôt bon, je peux également ajouter que nous sommes tous repartis avec la sensation diffuse de n’avoir pas mangé un repas complet, comme si il s’agissait d’un aperçu, juste avant ce que nous attendions et qui n’est jamais arrivé.
Voilà, c’est dit : nous avions encore faim en partant !
Et c’est notre estomac qui nous l’a dit, pas l’addition, qui elle était un peu salée. C’est simple, regardez les prix sur la carte, et imaginez en face des demi portions servies dans des cocottes miniatures, adorables certes, mais plus appropriées pour jouer à la dinette que pour nourrir des aulnes bien portant..
Et le clou de ce repas est quand même la cocotte de légumes – oui, je sais, nous m’aurions jamais du laisser qui que ce soit autour de la table faire ce choix, et surtout pas un adolescent affamé mais enclin à céder à la tentation des modes alimentaires diverses et variées du moment. en effet, la photo parle d’elle même, et le prix associé de 21€ clôt le débat. Cela fait cher le salsifis !
cocotte de légumes
Alors, puisque ce que nous avons goûté était bon, et pour finir sur une note positive : les desserts étaient excellents, et le mille feuille en particulier de taille « traditionnelle » !
Je dirais qu’il faut peut-être testé le déjeuner et sa formule pour un rapport qualité prix plus juste.
Les Cocottes Sofitel Arc de Triomphe 14 Rue Beaujon, 75008 Paris