La cantine de Quentin

La cantine de Quentin – à découvrir absolument

La Cantine de Quentin se trouve rue Bichât, tout à côté du quai de Valmy, face à de superbes graffs que j’admire à chaque fois que je passe dans le quartier.

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A l’extérieur, une petite terrasse, la carte, une ardoise indiquant les horaires d’ouverture, et le nom du restaurant.

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Quand on rentre dans le restaurant, on se rend compte qu’il s’agit de plus qu’un restaurant. Tout d’abord, on découvre la dimension épicerie. Des produits plus appétissants les uns que les autres. Je citerai la crème de marrons Angelina, des produits à déguster avec le café de la maison du cacao, des min calissons d’Aix. Une atmosphère chaleureuse, un accueil qui l’est tout autant!

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Quand vient le moment du choix, ça se complique : trop de propositions appétissantes !

Et les plats servis sont à la hauteur de la promesse. D’abord visuellement. Les asperges respirent et frétillent, les copeaux de parmesan appellent à les déguster et on les imagine déjà fondant sous la langue.

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Et puis il y a le clou du repas, l’idée géniale, celle à laquelle tous les restaurateurs qui ont croisé une femme dans leur vie auraient du penser ! Et c’est lui, c’est Quentin qui a eu l’idée !

Je ne vous fais pas attendre plus longtemps et je vous livre le secret , l’idée de génie: les mini desserts !

Oui, vous avez compris, chacun des desserts proposés à la carte, le sont en taille classique et en version mini ! La meilleure façon de finir sur une touche sucré si la gourmandise prend le dessus sur toute velléité de se tenir à distance de tout dessert ! Et, mieux encore, c’est la possibilité de goûter non pas un, ni deux mais trois desserts !

mini destructuré citron meringué
mini destructuré citron meringué
feuilleté praline chocolat
feuilleté praline chocolat

Je vous le disais, le paradis ! J’ai encore les papilles en émoi au souvenir de cette bouchée praliné chocolat, craquante et succulente !

Quentin a fait ses classes chez de grands restaurateurs et a désormais sa propre adresse. Bientôt, il aura l’appellation de Maitre Restaurateur, qui garantit l’utilisation de produits frais et du fait maison de l’ensemble des plats.

Il n’a pas encore le titre de façon officielle mais ce que j’ai pu déguster sur place me donne la certitude que cela ne saurait tarder !

La cantine de Quentin

52 rue Bichat 75010 PARIS

01 42 02 40 32

Les mondes de GOTLIB – MAHJ

Les mondes de GOTLIB – parce qu’il a eu plusieurs vies
Autant commencer par un aveu, je n’aime pas la bande dessinée. Je n’ai jamais réussi à aller au bout d’un seul volume de Tintin ou d’Asterix. Honte à moi. Mon frangin a bien essayer de me prendre par les sentiments en m’offrant « Le Chat du Rabbin », mais c’était peine perdue.
Rubrique-à-Brac l'original et la réédition
A vrai dire, la seule BD qui résiste encore dans note bibliothèque, c’est justement le volume n°1 de « Rubrique-à-brac » et j’entends régulièrement le rire communicatif de The Parisienne lorsqu’elle ouvre de temps à autre ce vieil album rouge usé de l’édition d’origine. Oui, on sait que c’est une édition originale parce qu’il n’y a pas écrit « n°1 » sur la couverture. Gotlib ne savait pas encore qu’il y en aurait d’autres sans doute !
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Bref. Je n’aime pas la BD. Et en plus, je ne savais pas que Gotlib était juif 🙂 Pourtant, un minimum de connaissance patronymique aurait du me mettre la puce à l’oreille. Gotlib c’est juif incontestablement, malgré les deux déformations successives qu’a subi son nom. La première se fut lorsque ses parents ont émigré de Hongrie dans les années 20 et que l’agent d’état civil a retirer un « t » en écrivant Gotlieb au lieu de Gottlieb, littéralement « dieu aime ». La seconde, c’est Marcel lui-même qui va l’infliger à son nom, en supprimant cette fois le « e » pour devenir Gotlib !
Qu’importe, le sens n’a pas plus changé que la phonétique, et le destin se fiche de l’orthographe. Malgré son « t » en moins, le père de Marcel n’a pas échappé aux raffles de juifs français. Il fut transporté à Drancy, puis exécuté à Buchenwald en 1945. Le petit Marcel, qui avait encore son « e » échappe quant à lui à la déportation, sa mère l’ayant placé dans un orphelinat à Verneuil-sur-Seine.
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Ce qu’il y a de bien malgré tout avec la BD, c’est que même quand vous n’en avez jamais lu, vous ne vous trouvez pas complètement démuni. Vous avez au moins entendu parler de Pilote, de l’Echo des Savanes ou de Fluide Glacial, quelquefois sans doute hésité devant une devanture de kiosque à journaux face à la couverture aguichante de ces magazines, et vous ne pouvez pas ne pas connaître certains des héros qui ont traversé leurs pages. Superdupont, Pervers pépère, Gai luron. Peut-être même Hamster Jovial ?
Gotlib a 80 ans. Il méritait bien une exposition. Avec quelques autres, dont son « maitre » Goscinny, il a révolutionné le neuvième art. Je ne pourrais vous en dire beaucoup plus sur son trait épuré, ses personnages complexes et son humour noir.
Mais une chose est certaine, le parcours réalisé par la Musée de l’Historie du Judaïsme est instructif, historique, drôle, émouvant, subversif, divers, noir et blanc, coloré parfois, attachant, vivant. Cela m’a donné envie de revoir ma position sur la bande dessinée !
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En résumé, si vous aimez la BD, courrez-y (mais mon conseil est inutile, vous devez déjà l’avoir fait) et si vous n’aimez pas la BD (ou si vous croyez ne pas aimer la BD), courrez-y !
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Rédacteur – C lui
12 mars 2014 – 27 juillet 2014
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris

La cerise sur la pizza – restaurant

LA CERISE SUR LA PIZZA
Vous connaissez « Le Panier », « La Conception » ou « La Pomme » ? Vous comprenez immédiatement le lien entre ces noms communs ? Alors pas de doute, vous parlez le français avec un accent qui chante et vous avez passé votre enfance sur les bord de la Méditerranée, entre le Vieux Port et la Bonne Mère !
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Dans le cas contraire, vous avez au mois entendu parler de la « Belle de Mai » en tombant par hasard sur un épisode de Plus Belle La vie (on tombe toujours par hasard sur PBLV …).

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Toutes ces noms de quartiers de Marseille ont désormais un nouveau sens, ce sont les noms des pizzas que vous propose les deux restaurants « La Cerise sur la Pizza ». Non pas à Marseille, mais à Paris ! Deux adresses, une à Belleville, l’autre dans le Marais, où vous pourrez déguster la  pate fine des pizzas « Made in Marseille », avec des anchois, des olives noires, de l’huile d’olive, de la vraie sauce à la tomate. Un délice.
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Mon seul regret (à part un café sans goût) : nous n’avons pas testé le pastis …
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Deuxième regret, et là ce n’est pas le rédacteur de cet article qui parle, c’est que la pizza est tellement copieuse que je n’avais pas, mais pas du tout, la place pour un dessert ! Imaginez ça !
La Cerise sur la Pizza – http://lacerisesurlapizza.fr
BELLEVILLE – 96, rue Jean-Pierre Timbaud – 75011
MARAIS – 32, rue Saint-Paul – 75004
Rédacteur : C Lui

Rue des Thermopyles – à la découverte de Paris

Le rue des Thermopyles – un joyau parisien

Vous est-il déjà arrivé de déambuler sans but dans un quartier parisien ? Vous marchez, cheveux au vent, profitant d’un rayon de soleil qui carresse votre village, en sachant que là, quelquepart, au détour d’une rue une surprise vous attend. Il peut s’agir d’une construction moyenâgeuse qui vous prend par surprise, d’un proche entre ouvert que vous osez pousser pour découvrir immanquablement une courette, un patio inattendu, un coin de paradis dissimulé au coeur de la ville.

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Tous les quartiers dissimulent ce type de trésor. Où que vous soyez dans Paris, je vous le garantis, vous découvrirez un lieu méconnu, un univers inattendu et inespéré. Et c’est précisément cela qui fait la beauté de cette ville ! Ses rues en sont l’âme, ce sont elles qui font vivre la ville et en rythment le quotidien.

La rue des Thermopyles fait partie de ces joyaux méconnus.

Pourtant, on ne peut pas vraiment dire qu’elle soit dissimulée au fin fond d’un arrondissement ignoré des parisiens.

Elle est dans le XIVème , commence rue Didot et se termine au rue Raymond-Losserand. 

Une première particularité ? La taille de ses pavés ! Autant vous dire que si vous décidez d’aller l’explorer, oubliez vos talons aiguilles et optez clairement pour des chaussures plates !

Autre spécifié : c’est la campagne à Paris ! Ici aussi ! Et oui, cet intitulé s’applique à tant de lieux magiques dans Paris, il en reste tant à découvrir !

Donc, revenons en à la rue des Thermopyles.

De gros pavés, quelques fleurs, des herbes  folles, des chats qui se promènent tranquillement.

Et des vélos. Des vélos partout. Comme si Paris était la ville par excellence pour la circulation sur deux roues !

Alors voici quelques images de cette rue dont vous comprendrez qu’elle gagne à être connue !

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 Version famille de vélos, ou vélo en famille !BaladeThermop3

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Alors, quand vous serez dans le quartier, épatez vous , et épatez vos amis en leur faisant découvrir cette ruelle au nom difficile à prononcer et impossible à écrire !

et vous qui n’êtes pas parisiens, vous pourrez prendre un hôtel dans le coin, histoire d’être sur de pouvoir découvrir ce trésor caché !

Bonne promenade !

LE PAIN QUOTIDIEN – le brunch

LE PAIN QUOTIDIEN – une découverte

Une enseigne qui vous est sans doute familière puisqu’elle dispose de plusieurs points de vente dans Paris. Et pourtant, je n’avais jamais testé ! Alors c’est chose faite !

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Le Pain quotidien propose donc une formule brunch. Elle est servie le weekend bien sur, mais, et ne dites surtout pas que vous le tenez de moi, on peut aussi le demander en semaine !

Un brunch donc, ou plutôt trois formules : paysan, royal, botanique .

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En ce qui me concerne, c’est la version royale qui a attiré mon attention, et je ne l’ai pas regretté ! c’est frais, les produits sont clairement d’une grand qualité, c’est copieux et pourtant finalement, on le dévore ! Tout est bio, et le pain est particulièrement bon. Il appelle le beurre et tous les autres délices à tartiner mis à disposition.

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Et puis il y a les extras, pour les gros appétits…

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On peut donc s’installer confortablement, en s’attablant autour d’une grande table conviviale…

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Mais aussi à l’une des tables individuelles plus intimes.

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Et si vous ne savez pas comment occuper vos enfants le mercredi, pensez à cet atelier proposé tous les mois !

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Et puis surtout, en partant, n’oubliez pas d’acheter un peu de pain et quelques bocaux de la pâte à tartiner maison, histoire de continuer à vous régaler chez vous !

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Bon appétit !

25 Rue de Varenne, 75007 Paris
01 45 44 02 10

Le #vineinparis du dimanche

Alors aujourd’hui je vous propose un tour du côté de la rue Jean-Pierre Timbaud. Un choix de restaurants assez unique pour une rue si discrète. Vous n’aurez que l’embarras du choix !

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IT ROCKS – hamburgers de qualité à emporter

Impossible d’échapper à la vague de restaurants spécialisés en hamburgers qui a envahit Paris et la France depuis environ deux ans.

Pourtant, je me rends compte que de fait, j’y étais à peu près parvenue. Jusqu’à cette semaine où je me suis rendue chez IT ROCKS pour tester leur produit.

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Un fast food donc, qui en a le look, les codes couleurs, et dont la finalité est vraiment le repas à emporte même si quelles tables et un petit comptoir peuvent vous accueillir le temps d’un sandwich.

Les hamburgers donc, parlons en, et les frites aussi d’ailleurs !

L’idée qui domine, c’est de proposer des produits de qualité, à un prix abordable.

Une carte claire et courte donc, puisqu’elle propose 6 recettes, et après tout, pour un hamburger, cela suffit amplement.

Double cheese, chicken, french, ce en quoi les hamburgers diffèrent c’est bien sur la viande, mais aussi la compotée utilisée dont la recette sera gardée secrète bien sur !

Commençons par la viande, et plus précisément le poulet . Du poulet élevé en plein air, préparé selon une recette de haute gastronomie. En effet, il est cuit à basse température, et ce pendant 36 heures. Le résultat : un moelleux incomparable ! 

Le steak lui est cuit à point, et en provenance de fournisseurs triés sur le volet. 

Et puis il y a les frites : faites sur place, à partir de la pomme de terre brute livrée tous les matins ! D’abord blanchies, elle sont ensuite préparées immédiatement. Et le résultat est digne de plus grands restaurants : un régal !

Donc, si je résume, IT ROCKS a une vrai proposition de hamburger, de ceux qui donnent leurs lettres de noblesse à ce produit qui portait si bien il y a encore si peu le qualificatif de junk food !

Voici donc quelques images, histoires de vous mettre l’eau à la bouche !

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Donc, que les choses soient claires : quand vous serez du côté des grands magasins faites un saut pour découvrir ce nouveau burger, et dites moi ce que vous en avez pensé !

IT ROCKS hamburgers

50, rue de Provence, 75009 Paris

01 48 74 32 45

fermé le soir

VIOLA à Paris – une histoire de famille

VIOLA , c’est l’Italie à Paris, mais avant tout une histoire de famille.

VIOLA, c’est un lieu dissimulé tout près des Batignolles, à l’atmosphère familiale, et quand on en découvre l’histoire, tout s’explique.

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En effet, VIOLA porte le prénom de la maman du créateur de ce lieu, Charles Teboul, qui a déjà à son actif deux autres restaurants parisiens : l’improvista, sa première adresse qu’il ouvre il y a 12 ans, et Vino e Cucina, un bar à vin cave à manger.

Charles Teboul
Charles Teboul

Ici, il a posé la signature de sa maman, en donnant son nom à ce bistrot bien sur, mais aussi d’une façon encore plus personnelle puisqu’il y a installé la vaisselle du mariage de ses parents. 

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On se sent d’emblée déjà un peu chez soi . Mais ce n’est que le début. Car si la vaisselle est maison et porte l’histoire d’une famille, la cuisine est maison elle aussi.

C’est donc le brunch que j’ai dégusté.

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Un buffet salé pour commencer, un buffet sucré pour continuer, et entre deux la possibilité de commander un plat au choix.

buffet salé VIOLA
buffet salé VIOLA

Des légumes parfaitement marinés, des saveurs plus inattendues avec de la mousse de ricotta parfaitement aérienne , un choix varié, un délice. Tout cela commence très bien !

 Pour ce qui concerne les plats, pas d’image mais les commentaires des autres convives. Et ils se sont tous régalés. De ce que j’en ai compris, ce sont les lasagnes qui ont remporté l’unanimité, suivis de près par l’oeuf bénedicte !

oeuf benedicte
oeuf benedicte

 Enfin, c’est le temps du buffet sucré. Et là, la palme sera attribuée  aux confitures maison, et en particulier celle au potiron !

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Un petit voyage au sein d’une famille aux parfums d’Italie.

Alors bien sur, il vous faudra penser à réserver avant de vous y rendre : l’endroit est déjà victime de son succès !

80 rue Lemercier 75017 PARIS

tel :01 42 63 59 61

http://www.restaurant-viola.com

Sofitel Arc de Triomphe vous connaissez ?

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Sofitel – les hôtels qui gagnent à être connus.

Quand vous entendez Sofitel, qu’est ce que cela vous inspire ? En ce qui me concerne, la première image qui me venait à l’esprit était un lit si moelleux, si accueillant qu’il me donnait l’impression de me coucher sur un nuage !

Mais je vous en reparlerai plus bas !

J’ai donc eu la chance de pouvoir découvrir le Sofitel Arc de Triomphe, un des 4 hôtels Sofitel de Paris, celui qui s’est refait une beauté récemment.

C’est par le restaurant L’initial qu’a commencé la visite. Un restaurant agréable, où l’accueil est sincèrement chaleureux et l’atmosphère paisible, idéale pour une pause déjeuner à quelques pas de la frénésie des Champs Elysées.

Commencer par le restaurant s’est avéré être le parfait choix quand j’ai compris que les valeurs clé des hôtels Sofitel étaient la gastronomie, le design et la culture !

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restaurant l’initial

Au restaurant donc, tout est simple, au sens le plus noble du terme. On y mange bien, le menu est varié, et change avec les saisons. Les produits sont savoureux, et le prix tout à fait abordable.

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menu Initial

Le chef, Thomas Bruno, passe entre les tables pour s’enquérir de chaque convive, avec le sourire et très visiblement à l’écoute de chaque remarque, chaque compliment, chaque question.

Le service est souriant, chaleureux. Bref, je m’y suis sentie bien ! Et n’oublions pas que je me suis régalée !

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Ile flottante
Ile flottante

La décoration du restaurant, comme celle de l’ensemble de l’hôtel, est signée Andrée Putman. Sa signature est partout, jusqu’à chaque détail des chambres. Une empreinte qui, dans le restaurant, se traduit entre autre par ces mosaïques de clichés, souvenirs familiaux, en hommage à l’artiste disparue mais dont la fille a repris la succession avec brio.

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Une fois le déjeuner terminé, je suis partie à la découverte de l’hôtel.

Tout d’abord, le bar. Il s’agit du bar Da rosa.

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 De qui s’agit-il ? José Da Rosa est depuis toujours un passionné de beaux produits terroir. Déjà bien implanté à Paris, il crée ici un bar qui côtoie une épicerie-cantine où l’on peut se restaurer sur le pouce tout au long de la journée, mais aussi prendre le thé, et même acheter pour emporter chez soi quelques unes des pâtisseries signature de Paris ! Oui, oui, comme par exemple le fameux Mont Blanc d’Angelina, ou encore la tarte citron de Carl Marletti. Pas besoin de courir tout Paris, tout est ici !

Mont blanc Angelina
Mont blanc Angelina

Y compris la religieuse signature qui change tous les mois pour le plaisir des gourmands !

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Nous avons parlé restauration sous toutes ses formes, venons en maintenant au coeur de la maison, enfin de l’hôtel : les chambres !

Et au coeur des chambres, le lit ! Ce lit signature des hôtels Sofitel dans le monde, ce lit dans lequel on se blottit avec volupté, ce lit qui invite à la détente et au bien être : le célebrissime « My Bed » !

Vous le voyez ce lit, il a l’air si confortable ! Et bien sachez que celui ci n’est même pas aménagé dans la version optimale du « My Bed » ! En effet, il lui manque des éléments clé tels que le sur matelas et la sur couette. Pourquoi me direz-vous ? Parce que le client est roi, et que dans ce cas précis, le client avait spécifié qu’il souhaitait une version aménagée . Dommage pour les photos !

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Alors je ne peux résister à vous livrer quand même une photo du  » My Bed » dans sa configuration complète, pour le plaisir !

My Bed Sofitel
My Bed Sofitel

Revenons en aux chambres donc.  Ce qui domine, c’est la dimension paisible et apaisante. Rien de superflu, une décoration sobre et discrète. Un canapé vous tend les bras, pour une lecture relaxante après des heures de découverte de la ville, voire même une petite sieste avant de démarrer la soirée.

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 Et si vous preniez un bain dans cette salle de bain qui vous appelle ? Si vraiment vous rêvez de vous relaxer, un service assez unique est à votre disposition : on vous fait couler un bain, à l’heure de votre souhait, pour qu’il soit là, près pour vous dès votre retour !

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Enfin, si l’envie vous prend d’un café ou même d’un thé de qualité, tout est là, à votre disposition.

En fait, comme elle le dit si bien,  » Au final tout se résume à une idée très simple : l’harmonie  » !

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Voilà, la visite arrive à sa fin. Mais elle ne serait pas complète sans évoquer l’importance que les hôtels Sofitel accordent à l’art au sein de leur établissement.

Pour le Sofitel Arc de Triomphe, cela se traduit entre autre par des partenariats, issus de belles rencontres.

Une rencontre avec Serge Bensimon et son univers So Home. Plutôt que de revenir avec les sempiternels souvenirs que l’on trouve dans toutes les boutiques à touristes de la ville, l’espace boutique vous réserve des objets uniques et qui remporteront forcément un grand succès !

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Mais cette collaboration ne s’arrête pas là ! Parce que Serge Bensimon, avec sa libraire spécialisée en design et beaux livres, Artazart, habille également de superbes ouvrages les rayonnages du Salon de l’hôtel où sont régulièrement organisées des séances de dédicaces avec les auteurs.

Vous l’aurez compris, j’ai découvert tous les univers des hôtels Sofitel, et la découverte a été pleine de bonnes surprises.  De plus, très bientôt l’hôtel proposera également un brunch que j’ai hâte de déguster, sans parler du salon de thé, le premier qui proposera exclusivement la ligne de thés Da rosa !

Plein d’occasions de revenir, et donc une très bonne nouvelle ! 

Sofitel Arc de Triomphe

14 Rue Beaujon, 75008 Paris

Des journées entières dans les arbres

Des journées entières dans les arbres, de Marguerite Duras, à la Gaité-Montparnasse.

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Une soirée au théâtre c’est une expérience culturelle complète, un moment à savourer du début à la fin.

Au théâtre de la Gaité-Montparnasse, cette expérience commence de façon plutôt sinistre. Vous arrivez une demi-heure avant le début du spectacle, on vous demande de revenir plus tard. Ensuite, on s’agglutine dans un couloir sombre et étroit. « Corbeille à gauche, orchestre à droite » s’égosille une jeune femme dans la loge à l’entrée. On piétine. Un ouvreur organise un goulot d’étranglement très efficace. On s’approche enfin de la salle. Sur un écriteau, on peut lire quelque chose du genre : « Ne prenez pas de photo sous peine d’expulsion de la salle. » Accueillant. A l’intérieur, la moquette est immonde, les fauteuils déglingués, l’atmosphère poussiéreuse.

Et la pièce me direz-vous ?

Faisons abstraction de cet environnement et goûtons donc au texte de Duras et à l’interprétation de Fanny Ardant. C’est l’essentiel finalement. Oui mais, le manque de moyens n’empêche pas seulement de moderniser la salle, la mise en scène en pâtit aussi. Pratiquement aucun décor, des enchaînements longs entre les scènes avec une musique pas toujours à propos. Bref, c’est « cheap » sur toute la ligne.

La pièce quant à elle est déprimante. Une mère tyrannique, mythomane, un peu cinglée, vient revoir « avant de mourir » son fils qu’elle n’a pas vu depuis 5 ans. Lui est un loser, joueur maladif, gigolo, plutôt inculte, qui vit avec une prostituée dans un appartement minuscule. Il n’y a que des victimes dans ce drame. Le fils traumatisé, battu pas sa mère, sacrifié, déscolarisé, qui se noie dans le jeu. La mère, obsédée par l’argent, mais ruinée par son fils. Sans parler de la sœur que l’on ne voit pas mais dont on devine le calvaire. Quelle horreur ! Pas une lueur d’espoir dans ce monde-là. Les colonies lointaines ne sont plus que l’ombre de leur grandeur passée et Paris ressemble à un bouge. A croire que le théâtre a été choisi exprès pour être en accord avec la pièce !

Les acteurs font de leur mieux certes. Fanny Ardant donne du relief à ce personnage de mère cruelle et pathétique, mais elle a du mal à se détacher de son personnage habituel. Elle fait du Fanny Ardant.

J’ai juste un doute, je me demande si j’aurais été moins négatif si la moquette avait été propre …

 Rédacteur : C LUI

 Pièce de Marguerite DURAS

Mise en scène : Thierry KLIFA
Avec Fanny ARDANT, Nicolas DUVAUCHELLE, Agathe BONITZER et Jean-Baptiste LAFARGE

Théâtre de la Gaîté Montparnasse 

26, rue de la Gaîté
75014 Paris
Tél. 01 43 20 60 56