C’est carnaval chez Colette – et j’aime ça !

Chers lecteurs, chères lectrices, je vous dois la vérité !

Oui, je vous dois la vérité sur le carnaval Colette, organisé à l’occasion des 15 ans du concept store mythique de la rue Saint Honoré !

En effet, je n’ai jamais véritablement apprécié cet endroit où évoluent des créatures éthérées accrochées aux bras musclés de celui qui leur offrira une des bricoles inabordables en vente dans le lieu … Non, je ne supporte pas d’arriver sur les prémisses et de voir un vigile fondre sur moi tel sur un terroriste armé d’une bombe à retardement sous la forme d’un Iphone .

Mais aujourd’hui je suis allée au carnaval Colette …. Et tout a changé ! C’est comme si Colette nous avait soudain montré qu’elle avait une âme … Qu’elle aimait les familles et les enfants, même les plus petits !

quand on arrive donc, une grande tente, des ballons colorés et même une machine à bulles !

Peu de file d’attente, et à l’intérieur, activité, animations et surprises, pour petits et grands !

Tout d’abord, ce qui est frappant, c’est l’atmosphère bon enfant, l’accueil aimable et souriant à tous les stands … Tout le monde est bienvenu ici, et ça se sent !

C’est aussi le paradis des enfants ! Imaginez, les enfants roi chez Colette ! gourmandises, jeux, le bonheur !

J’ai même rencontré la créatrice de « Piñatas  » , cette boutique dont je parlais dans lon article de bonnes adresse pour enfants lundi dernier !

Sachez aussi que les grands ne sont pas en reste … Les hommes peuvent apprécier les services d’un barbier, les femmes se faire faire un chignon, et ensuite tous peuvent assister à une petite projection au MK2 !

alors je ne vous en dirai pas plus, mais je ne vous dirai qu’une chose : il vous reste demain pour céder au charme de cette nouvelle facette de Colette !

 

brunchs parisiens de luxe : Murano vs First – Westin

J’aime les brunchs, ce n’est un secret pour personne : j’aime cette liberté qu’ils offrent le dimanche, évitant le stress de l’horaire  des petit déj euners et autre déjeuner dominical !

J’aime aussi la liberté de choix, du salé au sucré en passant par les grand classiques tels que viennoiseries ou jus de fruits!
Alors il nous arrive régulierment de nous offrir de bons brunchs, et mon favori bien sur : le Murano.

Délicieux, service impeccable et variété inimaginable de propositions: d’ailleurs, on ne s’y trompe pas :

on y arrive vers 11:30 et rare sont les fois ou l’on quitte les lieux avant 13:30, voire même 14:00 !
Alors c’est vrai, le Brunch au Murano se savoure, on se l’autorise dans des circonstances exceptionnelles puisqu’il coûte 49€, mais il les vaut si bien … !
Cher, certes, mais tout a fait à la hauteur de ses promesses!
Parce que,  ce qui me met hors de moi, c’est  quand le prix est élevé et l’arrogance du lieu et de la proposition l’emportent sur l’essentiel : le service, les clients, la qualité.
J’ai déjà abondamment évoqué un de ces cas: le Mandarin Oriental, qui correspond au pire de ce que j’ai rencontré dans l’arrogance, le mépris, et l’incorrection.

Mais j’ai été confrontée à nouveau à quelque chose de similaire lors d’un brunch dans le  » restaurant boudoir  » du Westin , rue de Rivoli.: Le First

Le lieu est prometteur, ces galeries que j’aime tant, face aux jardins des Tuileries …

Mais la suite n’est pas à la hauteur, mais alors pas du tout !

Une obscurité entretenue, sans doute pour donner une atmosphère et une ambiance cosy .. .

Soit , même si je ne suis pas vraiment fan …! Mais quand en plus on commence par un accueil gacial et une remarque du style  » vous êtes sur que vous avez réservé … « , là, un noeud s’installe dans mon estomac …

Nous nous installons donc . Un buffet assez appétissant, certes, mais une circulation et un accès peu fluides. Il faut se faufiler, éviter les autres convives… Manquer de renverser le contenu de son assiette au passage …

Il fait soleil dehors, on ne voit rien à l’intérieur, et pourtant, nous sommes à proximité d’une fenêtre …

Mais tout ceci n’est finalement pas dramatique me direz vous … !

Oui, mais il vous manque une information clé : le coût de cette expérience : 65€ !

Et, cerise sur le gâteau : à ma demande, assez banale somme toute,  de disposer d’une carafe d’eau, la réponse :

l’eau est minérale, et payante !

Et oui, je me demande parfois quand les bornes des limites sont dépassées : et bien j’ai trouvé ma réponse , qu’en dites vous ?

Le First, Westin Paris Brunch
3, rue de Castiglione
75001 PARIS

@Mauboussin : trublion de la place Vendôme … ?

Alain Nemarq est-il a l’univers de la joaillerie ce que Xavier Niel est à l’univers des télécoms?

Vous connaissez mon affection a l’égard des bijoux, les beaux, les chers, les moins chers, les précieux, les semi précieux , et jusqu’aux bijoux fantaisie !
J’ai déjà eu à faire à Mauboussin, dans des circonstances assez diverses, avec plus ou moins de succès pour commencer, et avec une conclusion qui m’a totalement acquise à la marque puisque le président,  M. Nemarq lui même,  m’a appelée pour s’excuser d’un manque  de qualité de service que j’avais constaté dans sa boutique de la place Vendôme, et abondamment twitté !

Alain Nemarq, qui a investi la place Vendôme, et boulversé les us et coutumes de ce haut lieu du luxe parisien !

Alain Nemarq, qui affiche les prix, fait des remises, des promotions, et même des ventes privées !

Il revendique le rôle et la posture du trublion de la place Vendôme: un joaillier qui fait enfin des bijoux qu’on peut enfin  imaginer à son annulaire ou à son poignet, un bijoutier qui ne craint pas d’afficher ses prix, tous ses prix, jusqu’à les afficher en 4 par 3 dans le métro. Il ose faire des petits prix , de l’argent, de l’abordable, et même des ventes privées: qui de nous n’a pas admiré ses bijoux sur vente-privee.com?!

Et d’ailleurs, ne serait ce pas pour lui emboiter le pas que d’autres s’y sont mis aussi, tels que Poiray qui s’aventure parfois chez Catherine Max?

Alors, est ce qu’Alain Nemarq va lui aussi révolutionner l’univers de la joaillerie , tout comme Xavier Niel revendique de pousser le triumvira des FAI à s’adapter, changer leur mode de fonctionnement ?

Est ce que Mauboussin va pousser ses voisins tels que Poiray, Boucheron, Piaget ou encore Chaumet et Chanel ? force est de constater que peu à peu, les uns après les autres, ils nous offrent des  » entrées de gamme « , des bijoux à  prix  » bas » ,  » abordables » , du moins selon leurs critères ! Est ce l’influence de Mauboussin ou l’air du temps ? Je n’ai pas fait l’étude chronologique des évènements mais j’aime à pesner qu’Alain Nemarq y est pour quelque chose … !

Alors, jusqu’où ira-t-il encore ? comment va-t-il se réinventer, réinventer ses relations avec sa clientèle, celle qu existe, et celle qu’il construira demain ?

Alors je me prends à rêver … ! Et si il se lançait dans l’aventure de la rencontre avec la blogosphère ? Et si, lui qui est toujours prêt à explorer de nouveaux horizons, si il décidait de monter son premier partenariat avec une blogueuse motivée ? Et si cette blogueuse c’était moi ?

Alors, M. Nemarq, la balle est dans votre camp ! Je suis à votre disposition , votre date sera la mienne ! Je suis prête à investir vos boutiques parisiennes, interviewer vos clients, photographier vos bijoux … Et , en apothéose, faire gagner sur ce blog le bijoux, le stylo, de votre choix ! Pour notre plus grande joie à toutes .. Et à tous !

Et, en attendant ce concours prestigieux, vous, mes lecteurs et lectrices, vous pouvez toujours décider de profiter de cette offre exceptionnelle, de celles dont Mauboussin a le secret !

Barlotti – bar restaurant : place du marché Saint Honoré

EDIT : le restaurant est fermé pour travaux jusqu’en mars 2012

Barlotti

35 Place du Marché Saint-Honoré 

 75001 Paris

 

le cadre :  le service :

le rapport qualité/prix : 

max : 5

 

 

La place du marché Saint Honoré : un incontournable parisien !

Tout d’abord, bien sur, pour la boutique Marc by Marc Jacobs, même si j’ai annoncé ma ferme intention de ne plus céder aux sirènes de la tentation .. Mais vous savez comme moi que ce genre de promesse est impossible à tenir !

Et puis il y a tous ces restaurants que je découvre avec plaisir l’un après l’autre : FUXIA, cuisine et confidences, et d’autres que je n’ai pas encore relatés ici ….

Venons en donc au coeur du sujet : Barlotti !

Le cadre

Surprenant dès qu’on pénètre dans cet endroit tout en hauteur … Ou plutôt en sous sols !

Amateurs de lumière extérieure, de baie vitrée et grand soleil, passez votre chemin. Cet endroit est réservé à ceux qui n’aiment que pénombre et lumière tamisée !

Le service

Ici, pas de service personnalisé, de serveur qui vous prend en charge de la boisson au dessert ; plutôt un ballet de personnes qui se succèdent, l’une pour prendre la commande, l’autre pour servir un plat, l’autre encore pour savoir si le précédent a bien enregistré vos souhaits, etc … Le seul lien qui les unit : un système informatisé de prise de commande qui, je le suppose, envoie le tout en cuisine … Et donc, bien entendu, toute cette activité et cette multitude d’intervenants ne peuvent aboutir qu’à un tout défaillant : une demi heure avant de pouvoir enfin se désaltérer, le verre de vin qui arrivera quasiment en même temps que le dessert parce qu’un maillon faible s’est glissé dans la commande, etc …

Les plats

commençons donc par les entrées : la première, classique et colorée : les poivrons marinés et leur mozza de buffle . Fermes et tendres, les poivrons sont parfait, et la mozzarella juste crémeuse comme il se doit. Un plaisir pour les yeux et pour les papilles !

Pour la deuxième entrée, l’esthétique est moins joyeux, mais le goût est au rendez vous !

Puis viennent les plats : bien sur, il faut au moins une assiette de pâtes : ici, de gros macaronis aux champignons . La cuisson, élément clé d’un plat de pâtes réussi, est parfaite, et le tout est goûteux et savoureux.

Je ne peux que rarement résister à une escalope milanaise, et cette fois ne fait pas exception ! La voici donc, fine et savoureuse !

Mais comme souvent dans les restaurants italiens, oui je sais je suis difficile, les desserts sont rares … Ici donc un tiramisu , trop crémeux à mon goût, et une tarte citron meringuée, bonne, mais pas vraiment italienne, non ?!

 

Mandarin Oriental PARIS – Restaurant Camélia et Bar 8 : le jour et la nuit !

Le Mandarin Oriental

251 rue Saint-Honoré
75001 Paris
01 70 98 73 35

www.mandarinoriental.com/paris/

Bar 8

le cadre :  le service : 0

le rapport qualité/prix : N / A

max : 5

Imaginez le pire accueil qui vous ait jamais été réservé dans un restaurant …

Imaginez le ton le plus arrogant jamais utilisé pour vous parler …

Et bien vous avez un condensé de notre passage au Bar 8 du Mandarin Oriental !

C’est pour cette raison que ma notation concernant le rapport qualité / prix est quotée « non applicable « .

En effet, à force d’attente, de promesses de table non tenue, d’agression verbale de la part du personnel, aussi arrogant et condescendant que pensent pouvoir se l’autoriser certaines personnes déambulant dans ces lieux suprêmes du luxe qui envahissent notre capitale, après donc de longues minutes d’inconfort et de malaise, nous avons donc rebroussé chemin pour aller prendre l’air, et pouvoir tenter la deuxième partie de cette soirée dans ce nouveau palace parisien, mais cette fois dans le restaurant : le Camélia.

 Le Camélia – restaurant Mandarin Oriental Paris

le cadre :  le service : 

le rapport qualité/prix : 

max : 5

dès l’arrivée des entrées, l’on detecte un véritable parti pris esthétique qui peut étonner …

les tagliatelles de carottes jaunes et oranges sont croquantes à point …

l’effet esthétique se confirme sur cetains des plats : là, poulet  … si, si …et … ?

ou encore … calamars …. si, si !

et pour finir, plus facile … carpaccio de champignons …

Globalement, des saveurs agréables, mais rien d’extraordinaire …. D’aucuns pourraient dire que l’expérience de début de soirée m’aura rendue plus difficile … D’aucuns auraient peut-être raison !

Indéniablement, le clou de ce repas : les desserts. Ces desserts que l’on peut acheter au bar à gâteaux pour les déguster chez soi : vivement conseillé !

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la galerie Verot Dodat – découverte !

La réalisation de ce passage est caractéristique des opérations immobilières spéculatives de la Restauration. En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. Il offrait un raccourci plaisant entre ces deux lieux alors très fréquentés et fut rapidement adopté par le public (la rue du Colonel-Driant ne fut percée qu’en 1915).

De style néoclassique, la Galerie Véro-Dodat doit son animation et sa réputation à la présence des « Messageries Laffitte et Gaillard », situées à l’entrée du passage sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour une large part au succès de ce passage. Le marchand d’estampes Aubert, éditeur du Charivari et de La Caricature, s’y installa également et y exposa les plus célèbres caricaturistes de l’époque. Puis c’est la tragédienne Rachel qui occupa un appartement du passage de 1838 à 1842.

Le Second Empire et la disparition des « Messageries » amorcèrent le déclin de la galerie. Relativement boudée aujourd’hui, la galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries d’art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d’ameublement.

source : wikipédia

Et c’est là que j’interviens ! Parce que je ne peux pas laisser dire que cette galerie est boudée aujourd’hui … Et je vous propose de partir ensemble à sa découverte !

Tout d’abord, l’entrée principale …

puis pénétrons au coeur de la galerie, pour admirer décors d’époque et enseignes d’antan …

puis c’est un cordonnier qui attire l’attention, et , quand on regarde bien la liste des tarifs, c’est l’offre  » semelle complète rouge  » à 120€ qui interpelle ….

 

et c’est en continuant la progression que l’on comprend tout ….

Car Christian Louboutin a élu domicile à l’extrémité de la galerie !

Et c’est là que l’on retrouve ces fameuses semelles rouges ! Même sur une paire de baskets ! Qui l’eut cru !

Alors, qui osera dire que la galerie Verot Dodat n’est pas au coeur de la mode maintenant ?!

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restaurant Palais Royal

au coeur des jardins du Palais Royal !

110, galerie de Valois 75001 Paris
Métro Palais Royal – Musée du Louvre
Tél : 01 40 20 00 27 Fax : 01 40 20 00 82

 

le cadre :  le service :

 

le rapport qualité/prix :

max : 5

prix moyen du plat : 30€

 

 

 

 

Il y a des lieux à Paris dont on se demande comment ils parviennent à préserver authenticité et qualité au coeur de la ville;

le restaurant du Palais Royal est de ceux là !

Un cadre exceptionnel, avec une terrasse au coeur des jardins, loin de la foule et du vacarme de la ville . Paisible et secret : un trésor !

La carte est alléchante et prometteuse ….

et nous ne nous sommes pas privées !

Tout d’abord une entrée, que nous avons partagée , mais que chacune d’entre nous aurait volontiers gardée pour elle tant elle était fine, raffinée, et légère .. légère … un taboulé de quinoa , saumon gravelax : un délice !

Venons en aux plats : tout d’abord un bar grillé entier et sa purée d’huile d’olive : un instant je me suis crue au bord de la mer, loin, sur les côtes de méditerranée ( où d’ailleurs on aurait dit  » loup »  !)

ou, pour les amateurs de brandade, la nimoise, agrémentée d’olives noires

ou encore un risotto à l’encre de seiche, petits légumes …

Jusque là, rien à dire, tout est parfait !

Mais vous me connaissez … tout se joue sur le dessert !

Vue d’ensemble …

Dans le détail : deux très grnades réussites, une déception … Le gateau au chocolat ! Pourtant, il a une véritable histoire, de celles que j’adore … C’est le gateau de la grand mère du chef, imaginez ! Et pourtant, trop convenu, sans invention, ni touche actuelle ..

Pour les réussies par contre, le mille feuilles framboises me fait encore rêver … Léger, parfumé, fruité, parfait !

Pour finir, je vous dirai que nous avons accompagné ce moment de paix par un Bandol, domaine de Tempier, parfait en une soirée d’été !

Et le service enfin : parfait, attentionné ( pour cause de réservation tardive il était initialement prévu que nous soyions à l’intérieur, mais nous avons finalement pu diner en terrasse grâce à l’inventivité du maitre d’hôtel !)

Donc, en été, tous au restaurant du Palais Royal ! Et surtout, n’oubliez pas, réservez !

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