Salon Révélations – c’est aujourd’hui

Salon Révélations – Grand Palais

Le Salon Révélations, j’ai commencé à vous en parler il y a quelques jours.

Ce salon se déroule pour la 3ème fois sous la superbe neff du Grand Palais. Il est devenu le rendez-vous international des métiers d’art.

Appréhender l’ensemble des créations de plus de 400 exposants, tous désireux de valoriser leur  savoir-faire, c’est ce que salon unique en son genre propose au grand public ainsi qu’aux professionnels.

Avec cette troisième édition, le salon souhaité franchir de nouvelles frontières.

Chaque année un pays est mis à l’honneur de ce haut lieu de la création et de l’art. Lors de la dernière édition, c’est le Pays du matin calme qui avait été l’invité d’honneur.

Cette année, c’est le Chili qui démontre la richesse de sa créativité.

Salon Révelations – le Chili

C’est donc le Chili,  qui voit cette année ses créations scénographiées dans un espace dédié de 200 mètres carrés.

Le Chili, qui a vu naitre des personnalités emblématiques d’exception telles Pablo Neruda ou Violeta Parra, premiers ambassadeurs de leur culture à travers le monde.

Aujourd’hui, au salon Révélations, ce sont des artisans, joailler, créateur textile, graveur, sculpteur, qui font la démonstration de leur capacité à créer tout en revisitant souvent des techniques ancestrales.

Salon Révélations – le banquet

Autre élément clé du salon, Le Banquet. Installé dans la travée centrale, il permet de voyager de Belgique à la Suisse en passant par le Luxembourg au travers des oeuvres qui y sont exposées.

Chaque pays peut ainsi faire découvrir en quelques pièces la richesse de sa force créative dans les domaines de son choix.

Salon Révélations – mes coups de coeur

Je ne vous cacherai pas que mes pas m’ont guidée naturellement vers les artisans bijoutiers, très bien représentés pour cette édition 2017.

Deux favoris, dans des style très differents.

Pour la première, Hélène Courtaigne Delalande, la vérités est dans le scintillement des pierres multicolores, assemblées pour des pièces uniques et spectaculaires.

Une bague comme celle-ci, une fois installée sur mon doigt, a du mal à le quitter.

Et les autres bijoux présentés viendraient la rejoindre sans difficultés.

La deuxième, puisqu’il s’agit encore d’une femme, crée des bijoux aux lignes épurées d’une élégance intemporelle.

Il s’agit de Daniela Baumgartner.

Fluidité, finesse, et design pour chaque pièce qui habille un cou, une main, une oreille.

Dans ce salon, vous trouverez des créations dans tous les univers et toutes les matières. Céramique, bois, mobilier, tissus et textiles, tout y est.

Et je finirai sur l’espace dédié à l’univers du cuir dans lequel j’aurais pu passer des heures.

Confection de gants, de chaussures, y compris de chaussures sur mesure avec la nouvelle marque Chamberlan.

Un matériau noble et sensuel, pour des objets que l’on ne quitte plus. Et je dois reconnaitre que voir ce couple à la ville comme au travail qui travaille le cuir sans relâche et avec le sourire remplit de joie.

Salon Révelations – des billets à gagner

Je vous propose de découvrir par vous même. Vous pourrez aller à la rencontre des artisans, de leurs oeuvres, et décider par vous même de vos coups de coeur !

Pour cela, c’est simple. Je vous propose de gagner 5 X 2invitations pour aller visiter le salon.

Il vous suffit de laisser un commentaire pour me dire que vous souhaitez remporter 2 places.

Les 5 premiers gagneront donc ! Et je leur ferai parvenir un cdd qui leur permettra d’obtenir leur place de façon immédiate.

Salon Révelations du 4 au 8 mai 2017 Grand Palais

Des Mots et Des Arts – vivre l’art à Paris

Des Mots et des Arts – le concept

Des Mots et des Arts vous propose de partir à la découverte de tout ce que Paris peut proposer d’artistique. Une façon éclairée de vivre l’art à Paris. Une façon aussi de s’autoriser ce que l’on n’aurait peut-être pas fait naturellement . Par exemple, entrer dans une des multiples galeries d’art parisiennes. Ces lieux dont on ose peut-être pas pousser la porte naturellement et qui pourtant recèlent de vrais trésors, aussi.

Des visites de galeries, d’expositions parisiennes.

Et puis Des Mots et des Arts propose également des visites guidées de Paris. Pour découvrir ou redécouvrir les passages couverts, ou encore le méconnu et pourtant magnifique hôtel de Lauzun.

Et puis des cours. Des cours annuels ou en cycles trimestriels comme par exemple un cycle thématique complet d’histoire de l’art, ou encore l’art contemporain après 1945.

Des apéros arty, et peut-être mon favori, « mardi, c’est galerie  » : pour faire d’une pause déjeuner un moment de plaisir artistique.

Et j’ai testé, le parcours de galeries.

Des Mots et des Arts – découverte de galeries

Un parcours multiple, qui permet de commencer à comprendre un quartier et ce qu’il  propose en matière d’art.

Ce jour là, c’était le Marais.

Une heure et demie, en petit groupe, et accompagnée par un docteur en histoire de l’art, tout aussi passionnant que son titre est impressionnant.

Il savait poser le contexte, situer l’artiste et la galerie dans leur contexte artistique historique, permettant ainsi de comprendre, et cela même sans apprécier l’oeuvre dans certains cas.

Un quartier, trois galeries, trois univers.

Des Mots et des Arts – un quartier, trois galeries

Galerie Lazarew.

Au commencement était un collectionneur d’art : Alexandre Lazarew.

Découverte d’artistes émergents, mais aussi redécouverte d’artistes confirmées dans tous les cas, des choix motivés avant tout par les coups de coeur du créateur de la galerie et de son associée.

Lors de notre visite, c’est l’artiste Shaka qui était exposé. Un artiste français qui vient du streetart puisqu’il commence le graffiti en 1995. Mais très vite, il va au delà.

Il entre aux Beaux Arts, se confronte à différentes techniques artistiques, sculpture, peinture à l’huile, sérigraphie et tant d’autre.

Chez Shaka, le thème central sont « les écorchés« , la violence de la société et son impact sur nos vies, nos corps, nos âmes. Des personnages sans armure qui montrent leur vrai visage et leurs émotions.

Le carrousel ici représente cette tendance à recommencer encore et encore sans apprendre de ses erreurs.
Il s’inspire du streetart avec l’utilisation du lettrage, mais il utilise peinture à l’huile et techniques traditionnelles.

Ni sculpture ni tableau, ses créations questionnent les formats traditionnels de l’art.
Quand une œuvre surgit du tableau elle entre dans le monde du spectateur et l’intègre ainsi dans la création.

On est ici dans de l’art figuratif pur.

Et si vous aimez Shaka, soyez vigilants : dans un mois il créera une œuvre en live devant Beaubourg.

Galerie des multiples

Cette galerie, créée en 2002 par Sandrine Balleydier et Gilles Drouault, a une double vocation : studio de création graphique et galerie de multiples, la volonté étant de participer à leur façon à l’accessibilité de l’art contemporain.
Toujours pièces multiples pour rendre l’art plus accessible.
Ici, c’est le minimalisme qui prime.

Notre guide nous explique que l’artiste du moment effectue un travail sur la lumière et l’espace, tendance artistique qui apparait à partir des années 60.
Le concept : présenter des objets avec lesquelles le spectateur a un rapport physique. Des objets du quotidien qui deviendraient art.

Les artistes prèsentent plutôt qu’ils ne représentent.


La Galerie des Multiples est également connue pour son programme 100 pour 100.
100 artistes qui produisent 100 œuvres à 100€ pour rendre l’art abordable encore.

Vous l’aurez compris sans doute, j’ai été nettement moins sensible aux objets présentés ici, mais j’ai beaucoup apprécié les explications simples et chronologiques de notre guide.

Galerie Perrotin dernière étape.

Nous finissons le parcours dans « la galerie des galeries ». La galerie Perrotin, sans doute une des plus connues du quartier voire même de Paris.

 

Dans la lignée de Takashi Murakami, premier artiste de cette galerie, le créateur de cette galerie crée une sorte d’incubateur pour de nouveaux artistes dont celle exposée en ce moment : Aya Takano.

 

Au Japon, les éditeurs de bandes dessinées sont reconnus en tant qu’artistes contrairement à ce qui se passe en Europe.

Aya Takano créé un monde onirique. Elle y représente ses obsessions, la découverte de soi, de la féminité, la lutte de la lumière contre l’ombre.Une sorte de conte initiatique qui part d’un monde très technologie vers un autre monde en harmonie avec la nature.

 

Ce que ce parcours m’a clairement montré, c’est la richesse de la proposition artistique des galeries de ce quartier. Visiter avec Des Mots et des Arts permet de pousser la porte de ces galeries où nous n’entrerions peut-être pas naturellement , et aller ainsi au devant de superbes découvertes !

Galerie Lazarew 14 Rue du Perche, 75003 Paris

Galerie des multiples 17 Rue Saint-Gilles, 75003 Paris

Galerie Perrotin 76 Rue de Turenne, 75003 Paris

 

Braderie L’Eclaireur : à vous d’en profiter !

Braderie L’Eclaireur – de bonnes affaires à faire

L’Eclaireur est une référence parisienne en terme de shopping.

Sélection pointue, grandes marques, l’essentiel et le superflu sont ici, pour la fashionista qui dort en nous.

crédit photo sebastienborda
crédit photo sebastienborda

Par contre, ne nous le cachons pas, les prix sont ceux des produits de grande marque sélectionnés. Elevés.

Et L’Eclaireur avait abandonné le rituel de la braderie depuis plusieurs années.

Mais heureusement, il y a maintenant une bonne nouvelle, et elle est pour vous !

Braderie L’Eclaireur – Le retour

Ne faisons pas durer le suspens :  on va pouvoir faire des affaires de nouveau. Se faire plaisir sans se ruiner.

Donc, en résumé, dès demain, vous pourrez vous offrir le IT bag de vos rêves, la paire de chaussures qui remet de bonne humeur en toutes circonstances, et ce pendant trois jours avec réassort quotidien.

Parce que L’Eclaireur brade ses stocks des trois dernières années, avec des réductions qui donnent des palpitations, jusqu’à 70% !! Oui, oui !

crédit photo sebastienborda
crédit photo sebastienborda

Donc, je ne le redirai pas : trois jours de braderie, dès demain, jeudi 20 avril, et pendant 3 jours.

Vous êtes encore là ?

 20 au 22 Avril de 11h00 à 19h00 au Loft Sévigné, 46 rue de Sévigné, 75003 Paris. 

Restaurant Le Trésor – il porte si bien son nom

Restaurant Le Trésor – bistrot chic

Voilà un restaurant qui porte bien son nom. Enfin, plutôt trois restaurants, mais nous y reviendrons.

Le Trésor est un bistrot chic, spécialisé en gastronomie auvergnate. Mais pas que.

Niché dans une des plus charmantes impasses de Paris, qui affiche pourtant fièrement le qualificatif de rue : la rue du Trésor.

rue du Trésor
rue du Trésor

Restaurant Le Trésor – comment on s’y sent

Ici, on se sent particulièrement bien quand le printemps pointe son nez, que la terrasse est accessible, et les arbres en fleurs.

Une terrasse comme celle là, il y en a peu, très peu à Paris. Ici, pas de circulation automobile, et peu de passage piéton, même si nombreux ont ceux qui s’engagent pour découvrir cette pépite parisienne, la photographier, et continuer leur chemin.

Quant à l’intérieur, il donne envie d’hiver pour pouvoir s’installer au chaud, au coin de la cheminée, mais toujours avec une vue imprenable sur la rue.

Une fois le décor évoqué, je peux juste dire que l’accueil et le sourire sont au rendez-vous !

Restaurant Le Trésor – ce qu’on y mange

Ici donc, la viande est reine. Mais pas que !

Le patron a des relations étroites avec des éleveurs de bovins de qualité et il n’achète que des bêtes dont il connait la provenance et le parcours. D’ailleurs, il affiche fièrement les plaques d’identité et les trophées remportés  !

De la viande donc, des produits faits maison à partir d’ingrédients frais, et puis des fruits de mer ! Parce qu’un bistrot qui se respecte se doit de proposer l’assiette de l’écailler.

Nous avons commencé par l’antipasti du Trésor à partager, et le ton était donné : un régal. Calamars, crevettes, et tranches d’aubergine, le tout délicieusement frit, accompagné d’un guacamole simplement délicieux.

Pour les plats, nous avons opté pour l’espadon, proposé au menu du jour à 15€ ( disponible tous le jours de la semaine sauf le weekend) et le confit de canard.

Et là, révélation. Parce que le confit de canard, c’est mon pêché mignon quand je suis dans un bistrot. Et j’en ai goûté, encore et encore. Et celui-ci est parfait. Viande fondante, peau croustillante, juste parfait !

Pour les desserts, ma tristesse fût de ne pouvoir en goûter qu’un seul ! Et je reviendrai pour goûter les autres – j’anticipe sur le chapitre suivant, mais je n’ai pas pu me retenir !

Voici donc…. Les profiteroles ! Et je n’en ai pas laissé une miette.

Restaurant Le Trésor – pourquoi je reviendrai

J’ai donné un indice déjà : les desserts. Et puis bien sur la fameuse viande de l’Aubrac !

Et puis il y a le brunch. Parce que, je vous le disais au début, il s’agit ici non pas d’un restaurant mais de trois ! Le troisième n’ayant pas encore ouvert ses portes, concentrons nous sur le Comptoir du Trésor.

C’est là que l’on peut déguster un brunch dont le descriptif met l’eau à la bouche. Un buffet qui propose une multitude de classiques du petit déjeuner, ainsi que, plus rare, des fruits de mer, des huîtres, et en prime, de la musique live !

Le tout pour 37€. Alors pour découvrir cette offre que l’on peut déguster samedi, dimanche et jour férié, il suffit de réserver parce que les places sont très demandées.

Brunch Le Comptoir du Trésor services à 11h00 ET 13h30 réservation au 01 42 71 12 36

Restaurant Le Comptoir du Trésor – 9 rue du Trésor 75004 Paris 01 42 71 35 17

Le Comptoir du Trésor – 7 rue du Trésor 75004 Paris

le Mystère du Trésor – 5 rue du Trésor 75004 Paris -> ouverture prochaine

Expresso & Brew bar – Comptoirs Richard

Expresso & brew Bar – Comptoirs Richard

Les café Comptoirs Richard, on connait tous. Pourquoi ? Parce que ce sont le plus souvent ceux que l’on trouve dans les restaurants. L’expresso, avec la petite amande chocolatée indispensable qui l’accompagne, elle aussi estampillée Café Richard.

Mais Comptoirs Richard, c’est bien plus que cela.

Comptoirs Richard – brûlerie

Les comptoir Richard font partie de ces dernières brûleries parisiennes. En approchant, on les reconnait déjà, avant même de les voir. Parce que rien n’est plus unique que les arômes que dégage le café fraichement moulu.

La proposition de cafés est multiple. Si multiple en provenances, puissances, types de cafés qu’il faut un expert pour se faire conseiller. Et cela tombe bien : les experts sont là, dans chacune des boutiques.

 

Aussi bien celle de l’avenue des Gobelins, que celle, un peu particulière, de la rue Saint Dominique.

Expresso & Brew bar – rue Saint Dominique

Ici, vous pourrez trouver tout ce que je décrivais précédemment : une grande variété de cafés à acheter et emporte, les cafés et les thés Ville de Paris, et de multiples délices sucrés comme ce choix de biscuits qui accompagneront à merveille une boissons chaude.

Dans cette boutique, on trouve aussi toutes les machines qui vous permettront de savourer ces nectars chez vous.

Nous avons donc eu un aperçu de la première partie boutique de ce lieu.

Aventurons-nous désormais dans l’espace dégustation, particularité du lieu.

Expresso & Brew bar – ateliers et dégustation

Bienvenue dans l’espace ateliers et dégustation.


Ici, les 1er et 3ème samedis du mois, la maison propose des ateliers gratuits d’une heure pour vivre une véritable expérience autour du café.

Et pendant ces ateliers, vous découvrirez la mythique cafetière à dépression, la nouvelle tendance de l’extraction à froid ou tout simplement l’expresso et le cappuccino, et leurs déclinaisons dont définitions sont affichées clairement, pour ceux, comme moi, qui sont parfois perdus dans la forêt des nouvelles appellations !

Chemex
Chemex

Et puis, si vous avez juste envie de déguster, il suffit de s’installer, et de savourer le moment !

Alors, rendez-vous rue Saint-Dominique.

Expresso & Brew bar 145 rue Saint-Dominique 75007 Paris

Café Charlot – un bistrot comme je les aime

Café Charlot – Haut Marais

Ici, on a tout. Le décor, en mode vintage, les serveurs hipsters à la barbe parfaitement taillée et la tenue noir et blanc historique. Et en plus, on y mange bien !

Café Charlot – comment on s’y sent

Café Charlot
Café Charlot

Le décor d’un bistro traditionnel pour un restaurant bien actuel. Mosaiques et carrelage blanc, ventilateurs d’antan au plafond.

Il faut dire que cette ancienne pâtisserie a vu son décor préservé pour devenir un café restaurant, y compris la façade dont l’enseigne a été préservée.

Le café Charlot – ce qu’on y mange

Ici, des entrées traditionnelles, telles que les escargots de bourgogne ou l’avocat vinaigrette, ainsi que de beaux produits d’enseignes parisiennes bien connues comme Da Rosa par exemple.

Et puis aussi des plats de bistro, des burgers, des salades, des croques et des bagels.

Notre repas fut frugal ce jour là, et je ne pourrai pas vous montrer une grande variété de plats.

Je peux juste vous dire que ce que nous avons pris était délicieux, et nous nous sommes régalés.

Parce que, même quand il s’agit de plats simples, la qualité des produits utilisés fait la différence.

Sans oublier les desserts de la célèbre maison Sénequier !

Pourquoi j’y reviendrai

Pour le brunch dominical ? Ou pour un vrai déjeuner en profitant de la terrasse ? Et pour finir, pour goûter un ou plusieurs des desserts bien sur ! Comme on peut le voir, les raisons potentielles sont multiples.

Café Charlot 38 Rue de Bretagne, 75003 Paris

LA BAGAGERIE – maroquinier depuis 1954

LA BAGAGERIE – des sacs, encore des sacs

Cette marque nous est familière. Et souvent rattachée à une histoire de famille. Un sac de nos mamans, que nous avons vus, reconnus. Et puis l’enseigne, dont le nom marque la mémoire.

Mais savons nous vraiment ce dont il s’agit ? Pas vraiment.

La Bagagerie
La Bagagerie

Commençons par clarifier un point. La Bagagerie est une marque. Une marque de sacs. Pas une boutique où l’on trouve des bagages de marques diverses, mais une marque créée en 1954 par Jean Marlaix. Une marque familiale puisque c’est le fils qui reprend le flambeau dans les année 90.

Une marque de sacs donc, qui a fêté ses 60 ans en 2014 et a connu des égéries aussi célèbres que Brigitte Bardot ou, plus récemment, Zoé Felix.

LA BAGAGERIE – boutique rue du Four

LA BAGAGERIE a de nombreuses boutiques à Paris. Mais celle que je connais, celle devant laquelle je passe souvent et qui me vient à l’esprit dès que l’on me dit « LA BAGAGERIE »  se situe rue Du Four.

Une boutique lumineuse dans laquelle on a immédiatement une vue d’ensemble sur les collections dès la porte franchie.

Eté 2017 – La ligne Pulsion

Cet été, le matelassé est à l’honneur. Dans des couleurs classiques, et d’autres plus estivales. C’est la collection Pulsion déclinée en plusieurs tailles, formes et teintes.

Sans oublier le petit chouchou, le clouté. Succès garanti !

Le Pulsion bleu marine est élégant, parfait pour un café sur une terrasse ensoleillée.

Et puis il y a le Lio, version tri-colore, pour lequel j’ai eu un vrai coup de coeur.

LA BAGAGERIE - sac LIO
LA BAGAGERIE – sac LIO

Des sacs en cuirs, aux superbes finitions, et tout ça pour un rapport qualité prix assez unique.

Pour exemple, ce Lio est à 249€.

Et pour les autres, tout est sur le site LA BAGAGERIE

LA BAGAGERIE 41 rue Du four 75006 Paris

Les Catacombes – ci-gît Paris

Les Catacombes – un peu d’histoire

Les catacombes : intitulé générique et mystérieux pour un labyrinthe sous terrain, obscur et humide,  parsemé d’ossements ?

Oui, sans doute, mais bien plus encore !

Les catacombes sont composées en fait composées de deux parties distinctes.

Le parcours géologique d’une part, et l’Ossuaire municipal de Paris de l’autre.

En effet, depuis le XVème siècle, ce site accueillait  des carrières utilisées pour extraire les matériaux nécessaires à la construction de la ville. C’est cette partie de l’histoire que décrit le parcours géologique, que je ne vous montrerai pas ici.

Fin XVIIIème, ces carrières menaçaient de s’affaisser, et furent donc déplacées laissant ainsi un espace parfait pour accueillir les ossements des cimetières du centre de Paris et plus précisément ceux du cimetière des Innocents, fermé pour raisons sanitaires.

Très vite ce sont tous les ossements de tous les cimetières parisiens qui vont être transférés ici.

Au début simplement déversés au fond de cet espace profond de 20 mètres sous terre, les ossements sont ensuite rangés dès lors que le lieu est transformé en Musée.

Il ouvre ses portes en 8109, et sera un des premiers musées de la ville de Paris.

Les Catacombes – l’Ossuaire : ce qu’on y voit

Héricart de Thury, inspecteur général des carrières, fut à l’origine de la création de ce musée.

Passionné de littérature et chrétien , il décide d’organiser les ossements, et de ponctuer le lieu de citations issues de la bible, de la littérature, des philosophes ou encore de la poésie

Tout au long du parcours, la provenance des ossements est également précisée. Cimetières parisiens, victimes de la révolution, hôpitaux, couvent.

Osssements qui sont parfaitement organisés pour garantir la stabilité des parois, éviter l’humidité accumulée entre les os.

Le lieu est un véritable lieu de la mémoire de Paris, toutes les personnes enterrées là étant mortes à Paris intra muros.

Mais attention. Si vous rêviez de passer l’éternité ici, n’y pensez plus :
plus personne n’est inhumé ici depuis 1960, date à laquelle les derniers ossements découverts lors de travaux d’urbanisme aux Halles furent amenés ici.

Les Catacombes – ce qui change

Si, comme moi, vous passez régulièrement place Denfert Rochereau, vous aurez remarqué cette file d’attente omni présente à l’entrée du parcours.

Afin de pallier cet inconvénient, plusieurs actions ont été entreprises.

La première : l’élargissement des plages d’horaires d’ouverture. Désormais, les Catacombes de Paris se visiteront jusqu’à 20h30 sauf le lundi.

Ensuite, en 2019, l’accès par la Place Denfert Rochereau sera modernisé et aménage pour permettre une attent plus confortable.

Et enfin, à la sortie, pour passer de l’ombre à la lumière éblouissante, une superbe boutique a été créée pour ue chacun puisse repartir avec son souvenir parisien.

Les Catacombes de Paris 1 avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris

Tous les jours de 10h00 à 20h30 sauf Lundi et jours fériés

 

Rue Saint-Sauveur – Haut lieu de la food trendy

Rue Saint-Sauveur

Une petite rue discrète, qui croise la célèbre rue Montorgueil. Alors comment se démarque-t-elle ? En se réinventant. Et en accueillant de multiples spots food super trendy. Et ça marche !

Rue Saint-Sauveur – un peu d’histoire

La rue Saint-Sauveur doit son nom à une église aujourd’hui disparue, l’église Saint-Sauveur, et dont l’emplacement se situerait de nos jours à l’angle nord-est de la rue, c’est-à-dire aux numéros 2 et 2bis de parue telle que nous la connaissons. Eglise qui présentait plusieurs particularités. Pour commencer, elle était mal orientée, son chevet étant tourné vers l’occident.

Et puis elle possédait une unique tour que l’on situe à l’angle des rues Saint-Sauveur et Saint Denis. Regardez bien, vous la verrez sur cet extrait du plan de Turgot, là, en haut à gauche.

Sur ce plan, on voit également que la partie de la rue qui était comprise entre les rue Montorgueil et Montmartre s’appelait alors rue du Bout-du-Monde, puis en 1937 elle prend le nom de rue Léopold-Bellan.pour enfin être réunie à la rue Saint-Sauveur en 1851. (source Wikipedia)

Qu’est ce qu’on y mange

Un peu de tout. Commençons par l’enseigne reine : Big Fernand. Ici vous pourrez donc vous régaler à l’atelier du hamburgé ! Pourtant, je me pose une question : pourquoi sur cette façade n’est-il pas question d' »atelier du hamburgé », mais plus banalement, atelier du Hamburger ? A creuser !

Big Fernand pour les carnivores, et pour les autres ?

Tout y est !

Pour les amoureux de Fish and Chips, Johana’s Fish & chips est là.

rue Saint-Sauveur - Johana's fish&chips
rue Saint-Sauveur – Johana’s fish&chips

La salle est minuscule, et l’option « à emporter » semble parfaitement appropriée.

On a donc la viande, le poisson, mais quid des gluten free ? Pas d’inquiétude, il y en a pour eux aussi !

Le restaurant Thaï Kapunka propose les grands classiques de la cuisine thaï, tout comme son grand frère, Monsieur K, à quelques pas de là.

Et c’est pas fini !

On le sait, dans les tendances food du moment, le manger sain est roi, et les céréales au coeur du sujet.

Qu’à cela ne tienne ( expression désuète que je me surprends à bien aimer !). Pour les amoureux des graines, le Muesli bar est là.

Premier lieu parisien à proposer le « muesli sur mesure » . Salé ou sucré, à consommer sur place ou à emporter, les ingrédients proposés sont bio ou issus de l’agriculture raisonnée. Pour le salé, une sélection de sandwichs ( en partenariat avec la maison Landemaine) et des soupes aussi. Bref, la solution parfaite pour un repas rapide, goûteux, gourmand et sain.

Et parce que cette rue est en mouvement perpétuel, une nouvelle enseigne arrive : madame Croque Monsieur. En fait d’ailleurs, elle est déjà arrivée !

Et pour le reste

Il reste encore quelques échoppes vestige du temps passé, qui sait pour combien de temps.

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Et puis c’est aussi rue Saint-Sauveur que l’on trouve ce club sportif haut de gamme : le Klay. Ici, traitement personnalisé, et surtout, sélection du coach : que demander de plus.

On peut aussi déjeuner là, et ce tous les jours de la semaine.

Avant de vous donner les adresses, un bémol à connaitre pour éviter la frustration : toutes ces adresses sont fermées le weekend ! (sauf le Klay restaurant)

Big Fernand 32 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris 09 67 22 40 06

Johanna’s Fish&Chips 30 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris  01 42 21 88 78

Kapunka 49 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris

Muesli bar 49 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris

Le Klay 4 bis rue Saint Sauveur – 75002 PARIS

Olga Picasso – la femme de sa vie ?

Olga Picasso – l’inspiration

Olga Picasso
Olga Picasso

« Il y a les filles dont on rêve
Et celles avec qui l’on dort
Il y a les filles qu’on regrette
Et celles qui laissent des remords
Il y a les filles que l’on aime
Et celles qu’on aurait pu aimer
Puis un jour il y a la femme
Qu’on attendait »

Pablo Picasso était un homme à femmes, et aux enfants multiples. Certains légitimes, d’autres nettement moins. Olga, qu’il rencontre en 1918, après s’être séparé de sa première femme en 1916, marque sa production artistique, et continuera à l’influencer même lorsqu’il commencera à la tromper, même quand ils seront séparés.

L’exposition se concentre sur la présence de cette femme/muse qu’il peine à éradiquer de ses tableaux même s’il l’a écartée de sa vie.

Une femme pour laquelle il aurait pu fredonner les paroles de cette chanson…. Sauf que ….

Olga Picasso – la mélancolie

Dès leur rencontre Olga devient le modèle de Picasso.  De superbes portraits, des croquis, elle est partout.

Ce qui saute aux yeux, c’est l’absence de sourire, le regard lointain, la mine pensive.  Pas un sourire donc, pas un signe de joie de vivre.  Serait-ce de la mélancolie, attribuée à la séparation d’avec sa famille restée en russie ? Peut-être.

Ou bien est-ce un parti pris de l’artiste ?

Le doute s’installe indéniablement quand on voit les films de famille plus loin dans l’exposition, et qu’on découvre là une Olga rayonnante, joyeuse, et toujours prompte à jouer avec son fils, et à sourire à l’objectif.

Mais revenons en au parcours de l’exposition.

Le couple connait rapidement une ascension sociale fulgurante, et leurs lieux de villégiature en témoignent. Appartement bourgeois, villa à Juan Les Pins, et même château dont ils feront l’acquisition.

Changement de style de vie, suivi d’un changement encore plus profond : la maternité.

Olga – la maternité

Pablo et Olga auront donc un fils : Paul. Nous le connaissons tous, tant son portrait en arlequin est une des pièces clé de l’oeuvre de l’artiste.

Arlequin
Arlequin

Ici,on découvre pourtant d’autres portraits de l’enfant, dont celui-ci, qui a été mon coup de coeur.

Mais on découvre surtout la mère et l’enfant dans une relation fusionnelle.

Et tout particulièrement ce croquis, sans doute celui dans lequel transparait l’émotion la plus pure.

Et puis il suffit de rien, quelques marches, pour pénétrer dans la deuxième partie de l’exposition, celle où Olga n’est plus que difformité, bestialité et rage.

Olga Picasso – trahie

Picasso prend donc une maitresse bien plus jeune que lui, et Olga se métamorphose dans son oeuvre.

Elle le cannibalise dans cet autoportrait par exemple, ou apparait, vorace, dans le célèbre baiser.

La femme s’effacera de sa vie, mais pas de l’oeuvre de l’artiste.

Olga Picasso – Musée Picasso 21 mars – 3 Septembre 2017

5 rue de Thorigny 75003 Paris

Téléphone: 33 1 85 56 00 36.
De 9h30 à 18h00 du lundi au dimanche.