Vous prendrez bien un thé made in « Ville de Paris » !

Made in « Ville de Paris »

La Mairie de Paris a créé sa propre marque : les produits « Ville de Paris« . Elle s’est associée en 2014 aux Comptoirs Richard pour créer une gamme de cafés de qualité, chacun associé à un des quartiers de la capitale. Des cafés bio, avec un caractère spécifique par quartier, une ambiance, une signature.

On peut déguster ces cafés dans les coffee shops à la française des comptoirs Richard rive gauche : l’un rue Saint Dominique, et l’autre rue du Cherche Midi.

Là, un barista vous servira le café de votre choix, aux grains torréfiés dans leurs ateliers parisiens.

Et vous découvrirez l’art du barista emporté par sa créativité ! Ce sera également l’occasion d’appliquer votre nouvelle maitrise du vocabulaire du café, acquise dans cet article !

Thés made in « Ville de Paris »

Aujourd’hui, ce sont les thés Ville de Paris qui viennent enrichir cette gamme de boissons chaudes de qualité et arrivent dans les comptoirs Richard.

thé ville de Paris
thé ville de Paris

Ces nouveaux thés, tout comme les cafés qui les ont précédés, sont entièrement bio. Une continuité de l’offre donc, et des valeurs associées de qualité des produits associés. Ainsi, avec ces boissons  » Ville de Paris », la Mairie de Paris fait rayonner la capitale au travers de produits dérivés de grande qualité.

C’est Lydia Gautier, expertes en thés et tisanes de la maison Richard, qui a élaboré les 7 mélanges proposés aujourd’hui.

Chacun est inspiré du quartier dont il porte le nom.

Une boite élégante et colorée, des saveurs qui permettent à chacun et chacune d’y trouver leur thé favori.

Si vous me posez la question, je vous dirai que c’est celui ci mon préféré :

Thé ville de Paris
Thé ville de Paris

Oh, wait ! Je m’emballe là ! Pour pouvoir l’affirmer, il faudrait que je goûte les autres, tous les autres !

Alors rendez vous dans l’un des deux coffee shop Comptoirs Richard.

D’ailleurs, le samedi, vous pourrez également participer à des ateliers de découverte sur la route du café.

Et pour le reste, offrir des produits qui célèbrent notre belle capitale, portent son nom « Ville de Paris », et sont présentés dans ces jolis boîtes aux couleurs chatoyantes me semble être une excellente idée de cadeau, qu’en pensez-vous ?

Saint-Dominique – Paris VII
145, rue Saint-Dominique 75007 Paris

tel : 01 53 59 99 18

Cherche-Midi – PARIS VI
48, rue du Cherche-Midi 75006 Paris
tel : 01 42 22 45 93

Rue Gustave Courbet – pépite shopping du XVIème

Rue Gustave Courbet

Dans ce XVIème que l’on pourrait imaginer résidentiel et peu fourni en commerces se trouve la rue Gustave Courbet, une de ces rues qui nous prouve précisément le contraire.

Un peu d’histoire

Gustave Courbet était peintre. Un peintre du XIXème siècle. Là, je ne vous apprend rien. Etant donné que je n’ai trouvé aucune explication au fait que cette rue précisément porte son nom – il n’est ni né ici, ni mort ici, ce n’est pas un quartier dans lequel il a habité – je vous propose de vous le présenter, lui qui a été en fait bien plus qu’un peintre de son époque.

En effet, il avait des idées républicaines et socialistes, et prit une part active à la à la Commune de Paris. C’est lui qui proposa au Gouvernement de la Défense nationale le déplacement de la Colonne Vendôme, symbole des guerres napoléoniennes, aux Invalides. Mais La Commune décide, le , d’abattre et non de déboulonner la colonne Vendôme. Courbet sera désigné ensuite comme responsable de sa destruction. Mais en , le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). Acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens sont mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Il s’exile en Suisse, pays où il mourra.

Où se régaler

Il est temps de revenir dans le présent, et de découvrir pour commencer les adresses gourmandes de la rue.

Sachez que vous trouverez là un bar à vodka : le 16ème Sens. Bar, mais aussi épicerie fine et restaurant, dans la plus pure tradition russe. Amateurs de vodkas, cette adresse deviendra votre QG.

Puis, toujours sur ce même trottoir, des numéros impairs – il faut dire que, à l’image des Champs Elysées, la rue Gustave Courbet  à un côté nettement plus riche que l’autre – un restaurant spécialisé en volailles et qui porte bien son nom : Ma  Poule ! Pané, en salades, en version « ailes ou pilons « , l’adresse parfaite pour une soudaine envie de poulet.

 

Petite rue, large choix ! En effet, les restaurants se bousculent rue Gustave Courbet, de façon assez inattendue d’ailleurs. Vient ensuite une crêperie : Gus crêperie.

Il y a aussi Coffee Parisien, qui sert bagel, hamburgers et autres pancakes, mais que je testerai avant d’en parler plus en détails, les critiques sur Tripadvisor étant plus que mitigées !

Où se faire plaisir

Bijoux, vêtements, et montres, sans parler de  la décoration de votre intérieur ou du linge de maison. cette rue qui semble si petite permet une séance de shopping quasi complète !

Commençons par les bijoux et montres. Nous sommes côté pair cette fois et vous trouverez là une des boutiques exclusives Ice Watch. L’endroit parfait pour avoir la collection entière, là, sous vos yeux, et trouver le modèle qui vous correspond.

Ice Watch - rue Gustave Courbet
Ice Watch – rue Gustave Courbet

Pour les amoureuses de bijoux imposants, Philippe Ferrandis vous accueille au 32 de la rue. Ici, bagues, boucles et colliers monumentaux, créés par un parurier parisien, entreprise du patrimoine vivant.

La mode ici se plonge dans le retour des marques oubliées : j’ai nommé K-Way et Fusalp. A vous les tenues de ski rétro élégantes ainsi que ces célèbres coupe vents qui ont fait leur retour, on ne sait pas trop pourquoi !

K-WAY
K-WAY

J’ai comme une envie de chausser des skis soudainement.

fusalp
fusalp

Se promener aux alentours

Là, c’est simple ! Quelques dizaines de mètres, on rejoint l’avenue d’Eylau qui guide directement vers la place du Trocadéro et sur une vue imprenable sur la Tour Eiffel. Après une séance de shopping typiquement parisienne, une vue carte postale !

TourEiffel

Le 16ème Sens 3 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 46 46

Ma Poule 9 rue Gustave Courbet 75116 Paris 01 45 53 55 55

Gus crèperie 19 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 36 83

Ice Watch 10 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 44 05 92 18

Philippe Ferrandis 32 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 45 05 38 45

fusalp 7 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 42 56 48 64

 

 

Gringoire Joaillier ouvre son premier écrin

Gringoire Joaillier – un style pour les femmes d’aujourd’hui

C’est le motto de la marque, et on n’aurait pu choisir plus approprié.

Gringoire Paris
Gringoire Paris

Fondé à Paris en 1880, la marque Gringoire Joaillier , que l’on trouvait jusqu’à ce jour en bijouteries, dévoile son écrin  32 avenue Matignon, au cœur du 8ème arrondissement de la capitale, à deux pas du palace Le Bristol.

Créations pour tous les goûts

Bagues, bracelets, parures relevés par de somptueuses pierres de couleur, ou encore ornées de diamants, aux lignes contemporaines pour certaines, plus traditionnelles pour d’autres. En résumé, une multitude de créations pour répondre aux envies et aux goûts de tous, plus précisément de toutes !

Les créations sont présentées dans ces vitrines épurées et lumineuses, permettant ainsi d’admirer chacune des facettes des bijoux présentés.

Ces anneaux « magiques » par exemple, dotés d’un système interne de plaques sur ressort permettant d’utiliser la même bague à plusieurs doigts de votre main selon vos envies, saur une amplitude de 3, voire 4 tailles de différence !

Tous les bijoux présentés ici sont ornés de pierres, la signature de la marque Gringoire Joaillier.

J’irai droit au but en vous montrant la bague pour laquelle j’ai un coup de coeur absolu : les Extravagantes, et plus spécifiquement le modèle en or noir, orné d’une améthyste et de turquoises.

De ce type de bijou qui dit tout sur la femme qui le porte, et qui se suffit à lui même, porté en pièce unique.


Le joaillier Gringoire revendique une volonté  de rendre le luxe accessible, sans jamais rogner sur la qualité et la créativité, et c’est pour cette raison que les prix les prix permettent, à partir de 500 €, de se faire plaisir sans se ruiner. Dans cette boutique vous pourrez donc découvrir les collections traditionnelles, mais aussi les pièces uniques.

Pièces uniques

Celles qui permettent de rêver, et de prendre la mesure par la même occasion du savoir faire de cette marque qui a plus de 135 ans

Plus de 135 ans d’histoire

L’histoire du joaillier Gringoire débute en 1880, à l’aube de la Belle Epoque, rue de Turbigo à Paris. Au domicile familial, Achille Hourdequin, fabricant orfèvre, décide de fonder sa marque, pour parer les élégantes, parisiennes et de France, au moment où les femmes s’affirment et commencent à créer elles-mêmes leur style. A De sompteux bijoux ornés de pierres pour accompagner les femmes dans leur quête de liberté et d’originalité.

C’est cette même mission, ce même objectif qui continue à animer Gringoire Joaillier aujourd’hui, et j’adhère !

Gringoire Joaillier 32 avenue Matignon 75008 Paris

Tél : 01 77 37 05 05

Les Pinces – il était temps !

Les Pinces – restaurant mono maniaque

Mieux vaut tard que jamais, j’ai enfin découvert Les Pinces.

Tout à fait par hasard, lors d’une promenade dominicale qui nous a guidés vers le Marais.

Il nous a suffi de sortir d’une rue trop fréquentée que les autres, et nous voilà devant ce restaurant dont j’avais tellement entendu parler.

Comment on s’y sent ?

Je ne vous cacherai pas que le point fort du lieu n’est pas le confort et la décoration.

Plutôt brute, plutôt industrielle, ne venez pas chercher ici un cadre douillet et chaleureux qui vous donnera envie de vous attarder.

Qu’est ce qu’on y mange ?

Question simple, réponse quasi binaire !

Ici, le homard est roi. En version XXL, le bavoir en prime.

Ou, pour les moins courageux, ceux qui préfèrent la solution de facilité : le lobster roll.

Il y a aussi une côte de boeuf XXL pour les carnivores, mais nous ne l’avons pas testée.

Et les desserts ne sont pas en reste. En provenance directe de Rachel’s, le cheese cake est à tomber, et le crumble ne peut laisser personne indifférent.

Pourquoi j’y retournerai

Sans hésitation, pour goûter le lobster roll cette fois, et le crumble !

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Les Pinces 29 Rue du Bourg Tibourg, 75004 Paris

http://www.lespinces.com

tel : 09 83 56 47 93

Rue des Martyrs – plaisir des papilles et des yeux

Rue des Martyrs – rue gourmande

La rue des Martyrs est connue pour ses enseignes gourmandes. Tous les noms grands noms parisiens associés à l’univers alimentaire se retrouvent là.

Dans le désordre et en vrac : Popelini, Marlette, Les Grands d’Espagne et leur pata negra, Sebastien Gaudard et ses pâtisseries à tomber, maison Landemaine, Le Pain quotidien, et j’en oublie, ils sont tous là.

Rose Bakery fait partie depuis ses débuts des noms emblématiques de la rue, même si son enseigne a toujours été aussi discrète qu’elle l’est aujourd’hui. Mais l’endroit  était exigu, vitrine de présentation, file d’attente et convives attablés cohabitaient dans une promiscuité peu adaptée à un repas plaisant.

Tout ceci n’est plus qu’un mauvais souvenir. Désormais, plutôt qu’une seule adresse il y en a trois !

La première, Rose Bakery Takeout, permet d’acheter pour emporter. Quiches, salades et pâtisseries sont là, disponibles, frais du jour.

Le restaurant, lui, respire désormais, tables confortablement espacées, lieu lumineux et plaisant, avec une jolie cuisine ouverte. C’est le Rose Bakery nouvelle génération.

Et tout cela est possible en partie grâce à la troisième adresse : Rose Bakery shop.

Parce que c’est de là que viennent tous les produits utilisés pour la cuisine dans les deux espaces précédemment cités.

Et c’est là aussi que vous pourrez acheter ces produits bruts, majoritairement bios, et tous de qualité, pour les utiliser dans vos proposer recettes, chez vous.

Et pour compléter encore la palette des saveurs, le restaurant Belle Maison vient également d’ouvrir ses portes, rue de Navarin, juste en face de l’épicerie évoquée ci dessus !

Là, c’et une ambiance maritime et conviviale qui vous attend. Et en regardant bien, vous verrez rapidement quel est le point commun de ces 4 adresses, au delà d’une assiette gourmande et alléchante….

C’est Emilie Bonaventure. La décoratrice d’intérieur. Sa signature est là : matériaux bruts , naturels, lignes simples, luminosité dans chacun des espaces.

Alors il ne nous reste plus qu’à retourner rue des Martyrs, pour nous régaler encore et encore !

Rose Bakery 46 rue des Martyrs 75009 Paris

Rose Bakery takeout 46 bis rue des Martyrs 75009 Paris

Rose Bakery Shop 1 rue de Navarin 75009 Paris

Belle Maison 4 rue de Navarin 75009 Paris

 

O Bag – un sac unique

EDIT novembre 2019

la boutique a fermé ses portes !

O Bag – des sacs comme vous n’en avez jamais vus

Les sacs O Bag sont italiens. 100% italiens.  Cela signifie qu’ils sont non seulement « Designed in Italy » mais aussi Made in Italy !

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Jusqu’à présent, on les trouvait peu en France : une boutique à Cannes, une à Deauville, une – non dédiée – à l’Isle sur la Sorgue.

O Bag
O Bag

Aujourd’hui ils sont arrivés à Paris, sur l’Ile Saint Louis, plus précisément rue Saint Louis en l’Ile.

Le concept

Au commencement était le corps du sac : 2 tailles, des dizaines de couleurs. Et puis de 2 tailles pour une seule forme, les formes se sont désormais multipliées, plus petites, plus hautes, moins larges, à rabats.

Et bientôt arriveront aussi les porte monnaies, pour hommes et femmes.

Puis vous choisissiez les anses et poignées, longues, courtes, cylindriques, plates ou tressées. Et il y a même d’élégantes poignées plates qui donnent un look parfait à ce petit sac qui contient pourtant beaucoup et habille parfaitement la silhouette. On peut également agrémenter le sac de bandoulières qui complètent le dispositif !

L’intérieur, qu’il se ferme avec une fermeture éclair ou un lien coulissant, et enfin le rebord, en tricot, fausse fourrure, tissus, et toute une gamme qui s’enrichit encore et encore.

La marque

L’entreprise « O Bag  » naît de la fusion des diverses expériences de ses fondateurs, passionnés par la mode et le design.

Ils commencent par créer la marque et lancent O clock : des montres déclinables à l’infini pour s’adapter à toutes les occasions.

Puis viennent les sacs, les O Bags ! Eux aussi jouent les caméléons pour que chacune trouve le sien, ou en tous cas puisse le créer.

Je vous invite donc à vous rendre au plus vite rue Saint Louis en L’Ile, histoire d’être les premières à arborer ce qui sera bientôt le It Bag parisien.

FERMé O Bag Rue Saint Louis en l’Ile 34 rue Saint-Louis en l’île – 75004 Paris FERMé

It’s tea time chez WHSmith

Salon de thé WHSmith

Tous les anglophones, et les anglophiles, connaissent par coeur ce temple de la littérature anglophone  : WHSmith

Il y a bien longtemps, on pouvait déjà y déjeuner mais ce n’était plus le cas depuis 25 ans.

Et bien, amoureux de l’english touch, sachez que désormais, WHSmith abrite un salon de thé / restaurant où vous pourrez, de 09h30 à 19h00 prendre votre petit déjeuner avec du porridge ou un sandwich bacon, siroter un thé, déguster une pâtisserie, ou faire une pause déjeuner à l’anglaise.

C’est en partenariat avec Twinings, le fournisseur de sa majesté, que WHSmith créé ce nouvel espace, ou plutôt, ces 3 nouveaux espaces aux ambiances si différentes que chaque envie peut s’y retrouver.

Ici, il sera donc possible de déguster des scones avec un thé Twinings dès le matin. D’ailleurs, savez-vous comment se prononce le nom de cette marque si familière ? Et bien dites  » twaïnings «   !

Et saviez vous que Twinings propose des dizaines d’arômes, infusions et thés ? Et tout particulièrement du thé en vrac ?

thé Twinings
thé Twinings

Je disais donc que l’on peut déjeuner à l’anglaise. Le menu propose deux offres chaudes : une quiche et une soue du jour. Et aussi de charmants sandwichs si typiques faits maison, au concombre, au saumon fumé, ou encore au poulet.

Sans oublier les desserts bien sûr.

Et puis bien sur, il y a la librairie. Ici, 23000 références, dans tous les domaines de la littérature.

Et puis un corner épicerie, un autre pour la papeterie.

De nombreux évènements ponctuent l’année. Des séances dédicaces conviviales durant lesquelles l’autour et ses invités pourront échanger, confortablement installés dans un des salons. Et puis, comme vous pouvez vous en douter, une fois Halloween passé, Noël sera au rendez-vous et on nous promet chez WHSmith des vitrines féeriques, des décorations comme les anglais savent si bien en faire et qui orneront nos sapins pour notre plus grande joie !

On peut privatiser, organiser des réceptions, des anniversaires, pour petits comme pour grands.

Alors, une envie de pause « english style » du côté de la rue de la place de la Concorde et de la rue de Rivoli ? rendez-vous chez WHSmith.

WHSmith 248 Rue de Rivoli, 75001 Paris

 

Maison Marie Paris

Maison Marie – un restaurant à quelques pas du Luxembourg

La Maison Marie se situe à l’angle de la rue Saint Jacques et de la rue Gay Lussac.

Un emplacement qui la rend visible du plus grand nombre avec son auvent blanc et sa terrasse, certes plutôt étroite mais qui fait tout le tour du restaurant.

Je l’avais aperçue des le début des travaux en passant devant en voiture, en me disant à chaque fois : il faut que je teste.  Et bien c’est chose faite !

Comment on s’y sent ?

La terrasse évoque une brasserie traditionnelle. Chaises bistrot cannées, ardoise annonçant les plats du jour.

Maison Marie - Terrasse
Maison Marie – Terrasse

C’est à l’intérieur que l’on découvre une décoration plus inattendue. Parce que, il faut bien le dire, jamais je n’aurais parié sur un tel mariage de velours vert anis et d’imprimés fleuris aux couleurs chatoyantes. Et pourtant, ça marche.

Ce qu’on y mange

Des plats de brasserie, avec une pointe de fusion et une touche italienne.

Ici, on découvre que les oeufs mimosas, ça existe encore.

Et que la salade de poulpe peut ne pas être noyée dans la vinaigrette.

Pour chaque plat, aussi classique soit-il, un petit détail fait la différence. Les coeurs de sucrines qui accompagnent l’omelette, ou encore ces frites coupées au couteau avec le tartare, par ailleurs parfaitement assaisonné.

Et pour le dessert, le tiramisu était parfait, et j’ai adoré la mini meringue qui accompagne le café !

Pourquoi je reviendrai ?

Parce qu’une brasserie chaleureuse, dans un quartier agréable, et où l’on mange bien, finalement, ça vaut le coup d’y revenir non ?

Maison Marie  222 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris

Bernard BUFFET – restrospective d’un artiste pas du tout maudit

Bernard Buffet au Musée d’Art Moderne de Paris

C’est la première rétrospective de ce type et de cette envergure. Pour la première fois il est possible de découvrir l’ensemble des facettes de l’oeuvre de cet artiste connu sans l’être vraiment.

On y découvre l’ensemble de son oeuvre dans un parcours chronologique durant lequel on distingue clairement les différentes étapes créatives de l’artiste.

On y retrouve bien sur ses oeuvres les plus connues, telles que son clown triste ou ses auto portraits, mais on prend également la mesure de la variété de sa production à travers ses thèmes de prédilection tels que le religieux, l’illustration littéraire et, le plus étonnant et spectaculaire, voire dérangeant à mon sens, ses allégories tel que les oiseaux ou les folles.

Les débuts – grisaille épurée

Bernard Buffet rencontre la gloire et la reconnaissance dès ses débuts, si jeune, à l’âge de 19 ans. Contrairement à de nombreux artistes devenus célèbres tardivement, voire même après leur mort, il est merveilleusement bien accueilli par le public et par la critique dès ses premières toiles, en 1945.

Un style reconnaissable entre mille, une palette de couleurs réduite au minimum, un graphisme anguleux à l’image de son écriture et de sa signature, unique, et omni présente dans ses oeuvres.

Lui qui semblait si familier, première découverte : ses hommes nus, solitaires, au regard vide et lointain.

La suite

Il rencontre avec son « buveur » une gloire fulgurante, dès 1945, précise son style, multiplie les expositions et les succès auprès des critiques.

Le buveur
Le buveur

Sa signature s’installe telle une marque de fabrique, devient « aussi familière qu’une marque publicitaire » comme le dit Pierre Bergé, son compagnon à l’époque.

Le tournant – couleurs violentes et torturées

Les compositions monochromes et sans relief laissent la place à des tableaux aux peintures violentes, à la matière ultra présente, pour des résultats forts, agressifs, dérangeants.

Bernard Buffet
Bernard Buffet

Du succès auprès du public et des critiques, il passe à une période durant laquelle ses oeuvres les plus connues sont reproduites à l’infini à travers le monde entier, mais fait parallèle à un désintérêt voire même un désaveu de la critique.

La fin

C’est le morbide qui envahit alors son oeuvre avec Les Folles.

Ou encore les écorchés.

 

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Et à vrai dire, au delà de la découverte de cet artiste si connu et que je ne connaissais pourtant pas tant que ça, cette exposition m’a rappelé cette publicité extraordinaire dans laquelle Guillaume Gallienne est juste si parfait…

Bernard Buffet rétrospective 14 octobre 2016 – 26 février 2017

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris 11 avenue du président Wilson 75116 Paris 

Le Mêlécasse – nouvelle adresse du XIIIème

 Le Mêlécasse – restaurant

La rue de la Butte aux Cailles est riche en restaurants, bars, et même salons de thé.
Certaines enseignes existent depuis toujours et d’autres arrivent régulièrement . C’est le cas du restaurant brasserie Le Mêlécasse.
Le Mêlécasse
Le Mêlécasse

Comment y est-on accueilli

Le cadre est celui d’une brasserie qui vit avec son temps. Chaises canées, mais multicolores, ou chaises en bois classiques, mur en pierres apparentes, bar traditionnel pour garder l’esprit brasserie.
Spacieux et lumineux grâce aux belles baies vitrées qui donnent sur la terrasse rue de la Butte Aux Cailles.
Le service est efficace et sans prétention.

Ce qu’on y mange

Des plats de brasserie, de grandes salades, et des omelettes.
Des planches à partager aussi, et les traditionnels croques.
Une carte variée, es plats du jour, mais pas de formule menu.
L’omelette est copieuse, cuite précisément comme on l’a demandée, accompagnée d’une salade.
Le magret de canard lui aussi répond à mes exigences, tout comme le bon petit gratin qui l’accompagne, egayé de sa salade.
Des valeurs sûres, que l’on peut choisir en confiance.

Pourquoi je reviendrai

Sans aucun doute pour le café gourmand.
Parce que ce café gourmand, avec sa mini crème brûlée flambée devant nos yeux, je dois dire qu’il a marqué les esprits ! Tous les esprits d’ailleurs puisque chaque café gourmand commandé a entrainé quasi immédiatement une autre commande à la table voisine, et ainsi de suite !
En synthèse donc, une bonne adresse simple et convaincante.
le Mêlécasse 12 Rue de la Butte aux Cailles, 75013 Paris