Restaurant l’Orangerie – George V Paris

Restaurant l’Orangerie

C’est le dernier né de l’offre culinaire du Four Seasons George V Paris.

Four seasons Georges V
Four seasons Georges V

Le contexte

Le palace proposait déjà une grande variétés de propositions. Tout d’abord, il y a le joyau de la couronne, le restaurant étoilé du chef Christian Le Squer : Le Cinq

Et puis il y a Le George, pour voyager, ensemble, puisqu’il s’agit de gastronomie méditerranéenne, inspirée des délices de notre côte d’Azur, et jusqu’à l’Italie. Une particularité : on y propose des plats en demi-portion, ou des plats à partager, pour que tous les convives partagent cette expérience gastronomique de la façon la plus conviviale possible.

Et enfin la Galerie, qui propose une expérience qui va du petit déjeuner au diner en passant par le goûter. Elle se partage entre intérieur orné de tapisseries flamandes et décorée de somptueux objets d’art, et une terrasse pour profiter de la superbe cour intérieure.

Le dernier né donc, le restaurant l’Orangerie, dispose lui aussi d’un emplacement assez unique : une superbe verrière donnant sur la cour intérieure du palace. C’est là que les convives, 20 au maximum, pourront déguster un repas qu’ils n’oublieront pas.

La découverte

Pour vous y rendre, il vous faudra traverser la Galerie. Elégance et raffinement, une douce musique au piano, accompagnée par la voix mélodieuse de la chanteuse qui accompagnera le diner.

La carte proposée consiste en un choix à la carte, suivi de deux menus, l’un à 95€ composé de mets que vous ne trouverez pas dans la partie  » à la carte « , et l’autre, le menu dégustation, qui permet de gouter toutes les spécialités du lieu.

Mais pour commencer, tout est dans la carte de cocktails bien sur.

Cocktails l'Orangerie
Cocktails l’Orangerie

Et comment résister à l’appel du George fizz !

George fizz
George fizz

A moins que vous ne puissiez résister au Dreamlover…

Cocktails en main, il ne reste plus qu’à analyser cette carte qui présente des plats d’une cuisine de tradition française, tout en élégance.

Une fois le choix effectué, c’est un festival de finesse et de saveurs qui nous attend, doublé d’une générosité qui décuple le plaisir de l’expérience!

Pour commencer des amuses bouche, comme par exemple ces petites merveilles, et tout particulièrement les sablés parmesan et truffes.

Et puis le repas commence.

L’essentiel

Je ne vous cacherai rien : j’ai tout adoré, et ce fut le cas pour nous quatre.

Chaque plat nous a subjugué, tout d’abord visuellement, puis de la toute première bouchée jusqu’à la dernière.

Et ce bonheur gustatif a été appuyé par ce qui est indispensable pour un moment parfait : un service hors pair. Vous le savez, je suis au moins aussi sensible au sourire qu’au contenu de l’assiette. Et dans ce cas précis, la combinaison a atteint la perception.

L’ensemble du personnel a fait preuve d’un professionnalisme absolu accompagné d’un sourire parfait. Bien loin de la posture guindée que l’on pourrait craindre dans un palace, ils ont su mêler proximité, cordialité, professionnalisme et service d’excellence.

Mais revenons en au repas, dont je vais vous montrer tous les plats, pour le plaisir de vos yeux et de mes papilles !

Commençons donc par l’entrée signature : langoustine à la nage. Subtilité de l’écume de riz, cuisson parfaite, et caviar qui complète la palette des saveurs.

Pour les amoureux des fruits de saison, impossible de résister à ces tomates anciennes, goûteuses, savoureuses, et dignes du mariage avec la truffe qui orne la composition.

Puis vient le plat signature : la sole

Sole
Sole

Le ris de veau se présente bien différemment qu’à son habitude.

Je vois bien que vous demandez un zoom sur les pommes de terre soufflées …

Nous n’avons pas su résister à la proposition de déguster un peu de fromage avant le dessert, et c’est la mimolette vieillie que nous avons sélectionnée, pour un partage convivial.

Et puis vient le moment crucial, celui du dessert. Je confesse n’avoir photographié que ce vacherin réinventé. Les autres resteront donc à découvrir sur place.

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Parce qu’ail faut bien le dire, cette fleur aux milles pétales de meringue était véritablement l’apothéose visuelle de ce repas.

Et puis il y a eu « l’apothéose, the sequel » avec ces mignardises exquises.

La générosité

Savoureux, subtil, mais surtout généreux, voilà comment je qualifierai ce festin.

Généreux comme cette deuxième assiette de mimolette vieillie qui s’invite sur notre table.

Généreux comme le chef, David Bizet,qui vient s’enquérir des émotions de ses hôtes.

Et généreux comme l’explosion florale de ces compositions spectaculaires créées par JEFF LEATHAM.

compositions florales

La nuit était tombée, il nous a fallu quitté ce lieu, mettre un terme à cette parenthèse enchantée, en rêvant secrètement de revenir vite, très vite.

Restaurant l’Orangerie

réservations +33 (1) 49 52 72 24

Hôtel Four seasons George V 31 Avenue George V, 75008 Paris

Miel Factory – rue de Sévigné

Miel Factory

Vous aimez le miel ? Lui aussi !

Lui, c’est Rémi Porthault, le créateur de Miel Factory. Vous remarquerez la proximité de sa boutique avec L’esprit Parisien, une de mes dernières découvertes !

Alors commençons par la récolte du miel.

Elle a toujours lieu pendant les beaux jours. En France et en Europe, elle commence dès le mois d’avril et se termine en novembre ; et lors de la saison sèche pour les pays exotiques.

Et puis il n’y a pas UN miel, mais DES miels…

Moment  » le saviez-vous  »

Le miel a deux origines florales : le miel de nectar, récolté par les abeilles directement sur la fleur et le miel de miellat récolté par les abeilles sur les arbres. Le miellat est une substance sucrée rejetée par les parasites présents sur les arbres (pin, sapin épices, chêne). Le miel de sapin est certainement le plus connu, mais  les chênes, les châtaigniers et les mélèzes peuvent être à l’origine d’une production abondante de miellat.

Mais revenons en au créateur de cette marque. Rémi Porthault, fils de la famille Porthault, grand maison de linge de maison de qualité,  a grandi entouré par les matières nobles, les broderies et les dentelles faites main. C’est la  finesse qui sera sa signature dans le miel qu’il va créer.

Tout commence dans une petite boutique de Morzine :le Comptoir du Miel à Morzine, d’où il ramène toujours une cagette garnie à Paris. Et puis c’est une rencontre, celle d’Anne Mella, une apicultrice savoyarde,qui devient son amie.

De voyage en voyage, il découvre des miels du monde entier,et aussi des campagnes françaises. A l’étranger, il entreprend un tour gastronomique de miels plus méconnus .

Des miels de tous les coins du monde, des nectars mono-floraux, à l’arôme plus précis et marqué, voilà ce qu’il recherche sans cesse et propose dans sa boutique.

Miel Factory
Miel Factory

Dans la boutique Miel Factory les miels sont présentés et proposés à la dégustation, sur le même principe qu’une dégustation de vins.

Des pots de toutes tailles et aux milles couleurs sans oublier tous les produits de la ruche : gâteaux, bonbons, confitures, pains d’épices et nougats. Alors attention, gourmandes et gourmands, sachez qu’en pénétrant dans cet endroit, vous allez à votre perte !

28 rue de Sévigné 75004 Paris

Tél. +33 1 44 93 92 72

Horaires d’ouverture

Lundi au samedi de 11H à 19H30

Dimanche de 13H à 18H30

Le Général Hotel et Carl Marletti

Le Général Hôtel

Le Général hôtel a pris vie dans les années 2000 avec son créateur, Jean-Philippe Nuel. Il se réinvente aujourd’hui dans un nouvel univers, toujours signé par le même architecte.

Idealement situé à quelques pas de la place de la République, mais aussi du Haut Marais, ses jolies boutiques, ses bars, speakeasy et autres restaurants. Sans oublier Merci, temple des tendances, et la maison Plisson, paradis des gourmets.

Le décor est tendance et design, en phase avec l’esprit du designer qui l’a conçu, en insistant de façon marquée sur l’importance du lien social, pour faire sortir le voyageur de l’anonymat,lui offrant de multiples possibilités de se connecter aux autres habitants du lieu, du quartier, de la ville.

Une grande salle commune, un bar, des murs ardoise permettant de laisser un message, et puis des portraits photos accrochés aux murs, comme s’il s’agissait là de ses amis, sa famille. On vous proposera des idées d’itinéraires de promenades dans la ville, à pieds, à vélo. Tous les soirs, l’équipe du Géneral Hôtel proposera une coupe de champagne à ses hôtes entre 19h00 et 20h00 pour un moment de partage et d’échanges.

Et puis il y a la gourmandise ! Quel meilleur vecteur de lien et de convivialité ! Le général hôtel proposera donc des cours de cuisine, autrement appelés désormais Master Class, avec un pâtissier parisien que l’on ne présente plus.

Carl Marletti – Le roi du fraisier

Carl Marletti, pâtissier, et roi du fraisier ! C’est le Figaroscope qui le dit, puisqu’il l’a désigné meilleur fraisier de Paris.

C’est donc lui qui dispensera des cours de pâtisseries au Géneral Hôtel pour les heureux élus qui parviendront à obtenir une place.
Il a débuté le 15 juin avec la Tanariva, et ça continue !

Carl Marletti- le Général Hôtel : le programme

Mercredi 6 juillet – la Pavlova

Mercredi 7 & 21 septembre – Cakes et fours secs

Mercredi 5 & 19 octobre – le Mont-Blanc

Mercredi 2 & 16 novembre – la bûche de Noël

Ainsi, semaine après semaine, il vous confiera ses secrets pour faire votre propre fraisier, votre cake automnale, ou encore votre bûche de Noël. Chaque geste sera décortiqué, expliqué, déroulé, pour vous garantir la réussite sur place, mais aussi plus tard, chez vous, quand vous réitérez l’expérience ! Et puis, comme on n’est jamais à l’abri d’un petit loupé, Carl sera là pour rattraper vos erreurs, et vous garantir une dégustation en fin de cours.

Alors vous l’aurez compris, parisien gourmand ou touriste en quête d’un logement parisien, le Général Hôtel vous accueille dès maintenant.

Le Géneral Hôtel 5-7 rue Rampon 75011 PARIS

tel : +33 1 47 00 41 57 info@legeneralhotel.com

 

C’est Movie Nights avec Ben&Jerry’s

Movie Nights

Ben&Jerry’s vous invite au cinéma en lançant une grande tournée de cinéma en plein air !

#MovieNights
Movie Nights

Alors une programmation cinématographique de qualité, agrémentée de délices glacés, c’est plutôt tentant non ? Cette tournée se déroulera dans 5 villes de France : Paris, Lille, Lyon, Montpellier et Bordeaux. Dans la lignée du cinéma en plein air, grand classique des sorties d’été, Ben&Jerry’s ajoute sa touche gourmande personnelle !

Programme du Tour Ben&Jerrys
Programme du Tour Movie nights par Ben&Jerrys

Glace offerte jusqu’au bout de la nuit

La tournée commencera donc à Paris, le 11 juillet, pour continuer jusqu’au 27 juillet à Bordeaux. Des grands classiques du cinéma, de ceux que l’on a tous vus, et que l’on revoit avec plaisir !

A Paris, Ben&Jerry’s a choisi la plage de Glazart pour son évènement. C’est là que vous pourrez vous installer, et déguster des glaces gratuites de 19h00 à 00h30 !

Alors, cinéphiles et gourmands, vous saurez quoi faire de votre soirée les 11 et 12 juillet à Paris !

LaPlage de Glazart, 7/15 Avenue de la Porte de la Villette,75019 Paris

 

OFF Paris Seine – la Seine, version OFF

OFF Paris Seine

C’est le nom qui buzze depuis quelques jours, et particulièrement depuis son ouverture si récente le 23 juin. Mais de quoi s’agit-il ?

OFF Paris est le premier  hôtel parisien sur l’eau, enfin sur la Seine plus précisément.

OFF Seine
OFF Seine

OFF Paris Seine – être le premier

Imaginez, personne ne l’avait fait avant ! Il s’agit donc d’un hôtel flottant de 55 chambres et suites sur deux étages. Cet hôtel, qui appartient au groupe Elegancia, est un etablissement 4 etoiles, situé sur l’eau, dans le XIIIème, au pied de la gare d’Austerlitz.

Et là on se demande vraiment comment personne ne s’y était essayé avant ! Après tout, la Seine est la colonne vertébrale de notre ville, et quoi de plus romantique que de passer une nuit sur l’eau dans la plus belle ville du monde !

Jusque là, des faits.

Et puis il y a l’engouement autour du lieu. Un subtil mélange de branchitude et de bouche à oreille savamment orchestrés pour que ce nom soit sur toutes les lèvres.

L’acceuil est parfait, le sourire sur toutes le sèvres. Les clients déjà attablés se partagent entre plusieurs catégories assez représentatives de la vie urbaine version parisienne. Jeunesse dorée, couple à la chevelure grisonnante flamboyante, famille carte postale.

Mais en fait, le OFF Seine a un secret….

OFF Paris Seine – il suffira d’un cygne

Tout est dans le canard ! Enfin pardon, le cygne ! Cet animal en plastique qui flotte et vogue inlassablement sur la petite piscine qui réunit les deux parties du bar.

OFF Seine - un cygne
OFF Paris Seine – un cygne

Il a inondé les fils Instagram des parisiens et des autres, créant ainsi cette envie irrépressible de se rentre sur place.

C’est donc ce que nous avons fait. Prendre un verre sur place est une façon parfaite de s’impregner du lieu. Un jour peut-être restaurant, aujourd’hui c’est de tapas que l’on peut accompagner son cocktail ou son verre de vin.

Globalement réussis, les tapas sont frais, et se marient très bien avec toutes les boissons que vous purgez commander sur place.

Ambiance musicale dans ce lieu qui organisera régulièrement évènements et soirées parisiennes.

OFF – encore un matin

Mais n’oublions pas que nous sommes dans un hôtel. L’occasion d’aller découvrir deux des 56 chambres. On commence par la plus colorée, la plus marquante, celle qu’on adore détester, ou est-ce le contraire ?

Si le lit à baldaquins orange fluo ne vous a pas tout à fait convaincus, pas de problème : vous ne pourrez pas rester insensible à la baignoire !

Nous étions donc ici dans une suite vue Seine.  A l’étage inférieur, j’ai également visité une chambre « standard », toujours vue Seine, mais au raz des flots.

Moins spectaculairement colorée, de taille plus modeste, elle semble cependant parfaitement fonctionnelle et agréable.

En résumé, si vous devez recommander un hôtel parisien hors du commun à des proches, collègues ou amis qui arrivent à Paris gare de Lyon ou gare d’Austerlitz, le OFF Seine est pour vous.

Même pour une seule nuit, la ville leur apparaitra sous un tout nouveau jour, pour des tarifs qui démarrent à 200€ pour une chambre vue quai ( rive gauche)

OFF Paris Seine 20-22 port d’Austerlitz 5013 PARIS

Sabon – un monde de sens

Sabon

Au commencement était le savon.

C’est sur les rives de la Mer Morte en Israël que les deux créateurs de cette marque, qui signifie savon en hébreu, ont l’idée de lancer cette enseigne de savons fabriqués à la main, vendus frais, à la coupe.

Sabon
Sabon

Rapidement, Sabon élargit leur gamme, pour développer des lignes de produits pour le corps, le bain, le visage et même la maison.

Odorat

Une très large variété de parfums, des mélanges inattendus, dont leur première création : Patchouli lavande vanille. Et puis il y a aussi rose-thé, lavande-pomme, mangue-kiwi, et encore bien d’autres.

 

J’ai pu découvrir leur rituel huile de douche – gommage – hydratation, et j’ai adoré ! On commence par l’huile de douche, que j’ai choisie dans la gamme masculine. Que dire, c’est la senteur thé blanc que j’ai préférée, et il s’avère qu’elle est destinée aux hommes !

L’huile de douche est sans savon, et c’est grâce à son système de pompe qu’on peut se servir précisément les quantités nécessaires, et pas plus. Ce qui est surprenant c’est que, bien qu’étant sans savon, elle mousse, autant qu’un gel douche traditionnel. C’est grâce à l’huile de germe de blé parait-il. En tous cas, le résultat est spectaculaire.

Toucher

Et puis il y a le gommage. Et là, je vous garantis que vous n’avez jamais eu la peau si douce… Ce gommage, aux sels de la mer Morte, exfolie, active la circulation sanguine, et apaise la peau. Et la douceur est au rendez-vous de façon immédiate.

Bien sur, il est recommandé bien sur d’hydrater pour finir avec leur proposition de soins hydratants. Toujours à base d’ingrédients naturels, Aloe vera, beurre de karaté, et huiles végétales.

Vous trouverez une fontaine en pierre de Jérusalem dans toutes les boutiques Sabon . C’est là que vous pourrez découvrir et tester leur gamme de produits, comme je l’ai fait.

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! vous allez adorer, et en plus, il y a des soldes, alors autant en profiter non ?

Sabon 25 Rue Tronchet, 75008 Paris
Téléphone :01 42 65 17 38

Restaurant Loulou – Musée des Arts décoratifs

Le restaurant Loulou

Il s’est installé au Musée des art décoratifs où il a remplacé Le Saut du Loup, que j’avoue ne pas regretter surtout après la dernière expérience calamiteuse que nous y avions vécue.

Alors quand j’ai vu qu’un nouveau nom reprenait cet endroit, à l’emplacement unique et remarquable, j’ai sauté de joie !

Restaurant Loulou
Restaurant Loulou

Sauf que….

Avis mitigé

J’ai d’abord pensé que j’avais un avis mitigé.
Puis j’ai longuement réfléchi et j’ai fini par décider…

Mais commençons par le début.
L’accueil est souriant et efficace.
Mais cette hôtesse, fine, très fine, postée sur des talons de 12, et une robe qui oscille entre robe et liquette, courte, très courte.
Jolie? Je ne sais pas. Aguichante, indéniablement.
Bref, une sorte de descendance spirituelle des serveuses des restaurants Costes, mais un peu moins aboutie peut-être.
Oublions cela et passons aux plats.


La mozzarella prise en entrée à partager est parfaite : crémeuse, goûteuse, et idem pour les tomates qui l’accompagnent.
Tiens, la serveuse enlevé tous les verres à vin sans nous avoir posé la moindre question à ce sujet …. Why?
Passons, je l’interpelle pour lui demander la sélection de vin au verre : une cartes des vins ? Naaan !
Je me contenterai de l’annonce de ce qui est disponible au verre.

Réponse : Minuty or ou Minuty prestige ?
On repassera pour l’originalité. Je dois dire que moi qui étais fan de ce rosé, je n’en peux plus de le voir servi à toutes les sauces dans des restaurants qui se veulent branchés et qui n’ont pas fait l’effort de chercher plus loin que le bout de ces cuvées désormais vues et revues.

Revenons en à ce que certains pourraient qualifier d’essentiel dans un restaurant : la carte !
Le restaurant propose une large variété de pizza, pâtes, mais aussi viandes et poissons.


Vous ne verrez pas là de pizza puisqu’aucun d’entre nous n’en a pris.

Commençons par les tagliatelles au ragoût de veau : plutôt goûteux mais définitivement trop salé de l’avis de deux convives qui les ont goûté.


Le tartare et l’ossu buco ont visiblement fait leur effet, mais pas les frites, de panisse !

Osso bucco
Osso bucco

Quand à mon filet de dorade il est plutôt assez bon, mais sans excès. Un goût que je ne suis pas parvenir à identifier avec précision est venu me distraire de la saveur de la chair blanche.


Et puis il y a ma plus grosse déception, même si mini moi a vanté les qualités de son tiramisu qu’elle a fini jusqu’à la dernière miette : le dessert.

Tiramisu
Tiramisu

Gaspiller des calories sur cette coupe café-chocolat cardamone qu’on aurait plutôt dû qualifier de cardamone café-chocolat m’a brisé le coeur. D’autant que certaines bouchées étaient délicieuses !


Je le reconnais, les épices ne sont pas mon fort, et j’aurais sans doute du y réfléchir à deux fois avant de faire ce choix. Mais cela étant dit je pense qu’un peu de subtilité dans les dosages aurait été bienvenue.

J’ai donc parlé du service, moyen, entre l’épisode des verres à vin et le ton glacial de celle qui s’est occupée de nous et qui nous a laissé ce sentiment étrange de la déranger à chaque échange.

J’ai parlé des plats, certains très appréciés par les convives, d’autres très décevants.

Et c’est la suite qui a fait que j’ai donc fini par décider.

J’ai un avis tranché : j’ai détesté !

Avis tranché

C’est donc là, à ce moment précis que tout s’est joué. Quand j’ai décidé d’aller me laver les mains, et que je l’ai vue, là, qui m’attendait : la dame pipi.
Et oui, vous pensiez comme moi que ces pratiques d’un autre temps avaient disparu au nom d’une certaine modernité, du respect d’autrui, du respect des femmes, d’une redistribution des tâches, que sais-je encore.
Et bien non ! Il y a chez Loulou une dame pipi !
Une charmante jeune femme debout là et qui vous indique la cabine disponible puis passe ensuite derrière chaque client pour nettoyer et revenir à son poste, debout, à côté du bol où je suppose qu’on doit déposer des pourboires !
Et là je dis non.

Et même si la clientèle  pourrait laisser imaginer qu’elle apprécierait d’être flattée jusqu’au fond des toilettes , comment cautionner le retour d’une telle hérésie ?

Et là, tout m’est revenu en bloc : du port de la mini robe probablement obligatoire pour les hôtesses d’accueil, au ton passablement glacial de celle qui s’occupait de nous, en passant par le service finalement médiocre, et le repas, finalement plutôt onéreux.

Faut-il laisser une seconde chance au produit ? Je ne sais pas, là encore, je reste mitigée …!

Restaurant Loulou

107 Rue de Rivoli, 75001 Paris  tel : 01 44 55 57 50

Paula Modersohn-Becker – Musée art moderne de Paris

Paula Modersohn-Becker au Musée d’art Moderne

Paula Modersohn Becker
Paula Modersohn Becker

Une expérience artistique multiple

Les grandes expositions de peinture ont parfois un côté écrasant ou intimidant. On y entre avec dans la tête des décennies ou des siècles d’histoire de l’art. On se retrouve face à des toiles qui ont déjà marqué nos rétines. Difficile d’y ressentir la fraicheur de la découverte ou l’émotion du premier regard. Le Musée d’Art Moderne de Paris nous propose actuellement une expérience différente, à condition d’y consacrer un peu de temps. Un voyage entre littérature, poésie et peinture.

La première femme artiste peintre

Pour débuter ce voyage, commencez par vous rendre dans la librairie la plus proche et achetez « Être ici est une splendeur » de Marie Darieusseq. Un petit ouvrage, court et intense comme la vie de Paula Modershon Becker.
MarieD
Vous y découvrirez la vie d’une femme et d’une artiste, peut-être d’une des toutes premières femme-artiste. Vous entrerez dans l’intimité de cette allemande du Nord, épouse de peintre, amie intime du poète Rainer Marie Rilke, et qui ne rêve que de Paris, en ce tout début du vingtième siècle, à cette période bénie où la ville-lumière concentre tout ce que l’Europe fait de mieux en littérature, poésie, musique, sculpture, peinture.
Vous pourrez alors vous rendre à l’exposition du Musée d’Art Moderne pour y découvrir sa peinture, avec le sentiment de la connaitre un peu, de comprendre ses désirs et ses angoisses, ses attaches et ses envies de liberté, et surtout sa grande passion pour l’Art.

La féminité au coeur

La plupart des toiles de Paula Modershon Becker représentent des enfants, des femmes, quelquefois des natures mortes. Les femmes et les petites filles surtout sont d’une simplicité et d’une grâce touchantes. La féminité est au coeur de l’oeuvre de l’artiste, on pourrait presque parler de féminisme. Les portraits de femmes de la campagne, de mères allaitant leur enfant, dépeignent une féminité brute, naturelle, loin de l’iconographie de la sainte dans la peinture classique. Paula Modershon Becker est aussi la première femme a avoir réalisé des autoportraits nue, dont un lorsqu’elle était enceinte. Son obsession pour la maternité est évidemment émouvante et dramatique quand on sait qu’elle va mourir à l’âge de trente ans des suites de son premier accouchement.

Paris au coeur

On ne voit rien de Paris dans les toiles exposées au Musée d’art Moderne et pourtant Paris est l’autre personnage central de l’oeuvre de Paola Modershon Becker. C’est à Paris qu’elle découvre et qu’elle gagne sa liberté, sa liberté en tant que femme, sa liberté en tant qu’artiste. C’est ici qu’elle prend ses cours de dessin et de peinture, qu’elle étudie les portraits funéraires de l’Egypte ancienne exposés au Louvre, qu’elle découvre Rodin et Cézanne, qu’elle s’éloigne de la communauté d’artistes de Worspede qui l’étouffe. C’est entre le boulevard Raspail et la rue Campagne-Première qu’elle se livre à sa frénésie créatrice.
La vie de Paula se terminera brutalement puisqu’elle meurt quelques jours après l’accouchement de son premier bébé.
Elle marque pourtant de sa signature unique une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre, aussi unique que la personnalité de cette femme libre avant l’heure .
Paula Modersohn Becker – jusqu’au 21 août 2016
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 Avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tel. 01 53 67 40 00

Strada café

Strada café

Du café, et le meilleur cookie que j’ai jamais mangé !

Strada café fait partie de ces endroits que j’ai découverts par hasard, au détour d’une promenade, un dimanche de juin.

Strada Café
Strada Café

Parce que c’était là

Vous est-il arrivé de passer devant une terrasse, un restaurant, un café, et de sentir qu’il fallait que vous poussiez la porte, que cet endroit était fait pour vous ?

C’est précisément ce qui s’est passé avec Strada café alors que nous marchions énergiquement en direction d’ailleurs. Notre regard s’est arrêté sur l’ardoise installée sur le trottoir, puis nous avons jeté un coup d’oeil à l’intérieur, et nous étions installés.

Tout ce qui s’est passé ensuite a conforté notre intuition.

Parce que c’était lui

Le Strada café propose une formule brunch, mais on peut aussi y prendre un café, accompagné d’une gourmandise au choix.

cookies strada café
cookies strada café

Nous n’avions pas très faim, mais comment résister en passant devant cette assiette chargée de cookies ! Nous ne savions juste pas que ce choix allait changer notre vie gourmande …

Nous avons mangé le meilleur cookie du monde ! Et il nous est tombé dessus par surprise, alors que nous nous y attendions le moins !

Bien sur, je suis gourmande, très gourmande. Mais cela faisait bien longtemps que je n’avais pas expérimenté un plaisir aussi simplement parfait.

Tout d’abord l’aspect de ce cookie : bombé, parfaitement doré, laissant paraitre les pépites fondues du chocolat qu’il dissimule.

Et puis il y a cette première bouchée, que je ne suis pas prête d’oublier. Moelleux, savoureux, sucreé à la perfection, avec le chocolat des pépites fondu et qui continue à fondre dans la bouche.

Vous comprendrez que je n’ai pas pu résister, et que j’en ai pris un deuxième, et j’aurais pu continuer …

Parce que c’était eux

Encore sous le choc des saveurs du cookie, j’ai malgré tout était très sensible à la gentillesse et au sourire de celui qui nous servait et qui a été charmant de notre arrivée à notre départ.

Alors si je récapitule, le lieu est agréable, le service parfait, le café délicieux, et les cookies à tomber.

L’endroit propose aussi un brunch, des jus, des tartines, permettant ainsi de petit déjeuner, déjeuner ou encore goûter. Autant de possibilités pour vous de tester aussi !

Strada café 24 rue Monge 75005 PARIS

Démolition Party chez Lorenz Bäumer

Les joailliers de la place Vendôme ont plus d’un tour dans leur sac !

Lundi 13 Juin, le joailler Lorenz Bäumer a reçu plus de 300 invités pour la première Demolition Party organisée place Vendôme.

De quoi s’agissait-il ? Une soirée dédiée à la démolition virtuelle de la boutique 19 place Vendôme.

J’avoue qu’à la réception de l’invitation, j’ai caressé l’idée de pouvoir abattre avec délectation quelques cloisons, démolir des murs, détruire des vitrines…

Lorenz Bäumer
Lorenz Bäumer

En attendant la surprise d’une nouvelle vitrine et d’un tout nouveau concept au… 19 place Vendôme, le joaillier a tenu à fêter la fermeture de la boutique existante avec… éclat(s) !

L’accueil était parfait : « serveurs » en tenue de chantier, mise en scène plus réaliste que nature, mais aussi  mariachis, miss-tequila, bars à rhums et à whisky. Il fallait bien sur passer par un sas d’accès avant d’entrer dans la boutique.

Certains invités, protégés de casques de chantier, ont marqué les lieux de leur empreinte sur un mur à graffitis ! Ou se faisaient prendre en photo avec les « serveurs mannequins  » précédemment cités.

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L’occasion aussi de découvrir de très belles pièces de Lorenz Bäumer avant la fermeture de la boutique.

Et mon coup de coeur absolu : ces boucles somptueuses.

Boucles d'oreilles Lorenz Bäumer
Boucles d’oreille Lorenz Bäumer

 

La boutique réouvrira bientôt, à quelques mètres de là, et j’attends avec impatience de voir le résultat !

Lorenz Bäumer 19 PLace Vendôme 75001 Paris