Blossom – explosion de saveurs

Le printemps, les premiers rayons de soleil, voilà le moment parfait pour découvrir une adresse encore secrète en plein coeur de Paris. Découverte de Blossom, restaurant chic et nature.

Blossom – végetal et nature à l’honneur

Le ton est donné : nom évocateur, cadre paisible, vert et lumineux. La végétation est prometteuse, et là où les palmiers sont déjà somptueux, de jeunes pousses s’installent pour tapisser les murs. Cette charmante cour terrasse dissimulée au coeur du Sofitel Faubourg aura un été  luxuriant ! Aux manettes en cuisine, le chef Alexandre Auger et la chef pâtissière Shereen Khelif. Grâce à eux, le végétal s’invite également dans l’assiette. Et le menu est très clair sur ce point.

Blossom – ce qu’on y mange

Pommes, cranberies, pousses d’épinard, carottes fanes, asperges et endamamés, la carte met à l’honneur les saveurs du potager dans un esprit très champêtre. Les légumes sont bio, la carte propose une large variété de plats sains et gourmands qui répondront aux attentes des palais hédonistes sensible à la qualité de leur alimentation.

Les assiettes sont à la hauteur de la promesse, la fraicheur et les saveurs au rendez-vous.

Blossom propose également une offre De-light. Ou comment manger bon et sain avec ce programme minceur et bien-être. Les plats sont identifiés sur la carte par un petit logo .

Quand au clou du repas, je parle du dessert bien sur, c’est plus qu’une simple saveur, c’est une expérience absolue ! En effet, vous pourrez vous rendre directement au bar à pâtisseries pour choisir votre dessert sous l’oeil bienveillant de la chef pâtissière Shereen Khelif, l’agrémenter comme il vous plait, et grignoter les douceurs proposées en attendant ! Délicieux ET ludique !

Blossom Paris – pourquoi j’y reviendrai

Clairement, par pure gourmandise ! Parce qu’en mai, Blossom célèbre la St Honoré, patron des boulangers, à qui la pâtisserie parisienne doit le célebrissime gâteau qui porte son nom. Etant donné q’il s’agit précisément du dessert signature du restaurant, le St-Honoré sera à l’honneur durant tout le mois de mai et se déclinera en plusieurs versions, dont une fruitée et fleurie dans l’esprit Blossom.  Ce sera l’occasion de revoir Shereen Khelif, qui accueillera les gourmands dont moi même pour une version sur mesure !

Formules du jour : 29 € (entrée & plat ou plat & dessert) – 36 € (entrée, plat & dessert)

BLOSSOM – 11 bis rue Boissy d’Anglas – 78008 Paris
Tel : 01 44 94 14 24 – sofitel-paris-lefaubourg.com – @blossomrestaurantparis

Le Drugstore restaurant – Mais où sont les frites ?

Il fait partie de ces lieux mythiques de Paris. Il fait partie de mes souvenirs d’enfance, étape incontournable d’un grand oncle qui m’y emmenait pour le goûter lorsqu’il était de passage à Paris. Le Drugstore Publicis et son restaurant terrasse ont donc une place toute particulière dans mes souvenirs. Et c’est pour cela que personne ne peut y toucher. Sauf moi.

Le Drugstore – le nouveau restaurant

C’est à la fin de l’année dernière que la célèbre brasserie du Drugstore Publicis a réouvert ses portes après plusieurs mois de travaux et pris son nouveau nom : Le Drugstore. Avec Tom DIXON  la nouvelle décoration est délicieusement chaleureuse et les larges fauteuils invitent à s’installer confortablement pour ne plus en bouger.

L’atout majeur des nouveaux aménagements réside dans la multiplicité des espaces. Intérieur chaleureux, velours ou banquettes en cuir. Mais le choix est bien plus large. Entre salon cosy à l’intérieur, verrière lumineuse et terrasse ensoleillée quand le soleil est au rendez-vous, on trouve forcément assises à son goût.

Les espaces cuisine sont ouverts et alléchants, tout particulièrement l’espace pâtisserie, les gourmands comprendront.

Le Drugstore – ce qu’on y mange

Dans les cuisines, Eric Frechon, déjà à la tête de plusieurs restaurants dont l’Epicure triplement étoilé de l’hôtel Bristol. Enfin, quand je dis « dans les cuisines », je m’emporte. En effet, il a « imaginé » la carte, laissant le soin à d’autres de la mettre en oeuvre. Le parcours d’un chef qui finit par devenir une marque et un chef d’entreprise. D’autres noms viennent d’ailleurs à l’esprit sur ce modèle. Passons.

La carte donc : une offre de brasserie qui permet de se restaurer à peu près à toute heure du jour ou de la nuit. Assiettes à partager, burgers, salades ou foie gras, rien de bien révolutionnaire ici. Un effort tout particulier sur les viandes, vestige du restaurant précédent, qui excellait en la matière.

Et puis des plats signature. Dont le « Fish & Chips version Drugstore « . Et c’est là que commencent les surprises. En effet, en version synthétique, le Fish & Chips est sans chips. Servi avec une salade (tellement salée dans mon cas que j’ai tout laissé) ! En version détaillée, et je tiens à préciser que le serveur m’avait avertie : c’est la panure qui est remplacée par des copeaux de pommes de terre cuits ( des chips donc !) Voilà donc le concept. Tellement saugrenu que les serveurs ne s’y trompent plus et font le choix d’averti le client avant de se prendre une remarque cinglante à l’arrivée du plat, du type : « mais où sont donc les frites ?! »

Mais c’est pas fini. Dans la gamme « plats », il y a le thon rouge. Vous avez dit plat ? Une entrée peut-être vu la taille de l’assiette ! L’originalité, peut-être. Mais où est donc la générosité ?

Venons en à l’apothéose et plutôt que des mots, je vous offre une photo. J’attire bien sur votre attention sur les prix, et tout particulièrement sur l’eau de Perrier. Je n’en dirai pas plus.

Le drugstore – est ce que je reviendrai ?

Quand j’aurai eu le temps de faire quelques économies, et que la nostalgie des goûters avec mon cher oncle m’envahira, alors peut-être je reviendrai. Parce que le miracle est là : il existait il y a plus de 30 ans, et il est toujours là, ce dessert mythique, conçu pour être partagé : la célébrissime coupe Ras Le Bol. Et pour elle, je serais prête à tout, ou presque.

5 boules de glaces, plus savoureuses les unes que les autres, une crème aérienne et addictive, et ces tuiles fines et croustillantes pour une association parfaite de saveurs et de textures. Elle est conçue pour deux, mais j’aurais pu en venir à bout seule sans problème. Bien sur, cela reste entre nous …

Le Drugstore 133 Av. des Champs-Élysées, 75008 Paris tel :  01 44 43 77 64
https://www.publicisdrugstore.com/fr/le-drugstore

Hôtel Fauchon Paris – location, location, location

Si je vous disais Fauchon, que me répondriez vous ? Gourmandise et gastronomie à la française, adresse typiquement parisienne, symbole de la gastronomie de luxe ? Vous auriez raison, et pourtant… Il manque quelque chose !

Hôtel Fauchon Paris – un hôtel 5 étoiles place de la Madeleine

Oui, Fauchon ouvre dès la rentrée un hôtel place de la Madeleine en collaboration avec les hôtels Esprit de France.  Et désormais, dans la galaxie gourmande de Fauchon on trouvera un hôtel luxueux et élégant en plein coeur de la capitale.

« Location, location, location », on ne pourrait pas mieux dire pour cet établissement dont toutes les chambres ont une vue parfaite sur la ville, que ce soit sur le boulevard Malesherbes ou sur l’impressionnante église de la Madeleine. L’ouverture est prévue dès la rentrée et les travaux entrepris dans les bâtiments hausmanniens qui l’abritent avancent particulièrement efficacement. La preuve : j’y étais !

Hôtel Fauchon – la gourmandise à tous les étages, et plus encore

C’est Jérôme Montantème, le Directeur Général de FAUCHON L’Hôtel Paris, qui en parle le mieux.

Quand il évoque avec délice le « gourmet bar » qui sera présent dans chacune des 54 chambres de l’hôtel je me vois déjà installée sur mon lit, face à la vue, en train de grignoter un macaron, au café bien sur puisque ce gourmet bar, réinvention du traditionnel mini bar, sera personnalisable.

Gourmandise dans les chambres donc, mais aussi dès le premier regard depuis la place de la Madeleine puisqu’une superbe terrasse sera installée dès les beaux jours dans la continuité du Café FAUCHON, installé au rez de chaussée et qui proposera un service continu du petit-déjeuner au dîner en passant par le tea-time ou l’afterwork.

Chambres avec vue, décorées dans un style contemporain qui respectera le superbe bâtiment Haussmannien, chic, élegance, et signature Fauchon avac ce mélange de teintes et de touches noires et roses, plaisirs des sens, avec l’offre gastronomique ainsi que la présence d’un SPA Carita, voici pour les premiers éléments de séduction de l’établissement.

Mais l’hôtel Fauchon va encore plus loin en réinventant les services.

Hôtel Fauchon – les services

Quelques jours avant son arrivée, le client recevra un mail pour son check in. Tout comme le font les compagnies d’aviation qui permettent d’éditer le boarding pass peu avant la date du vol, l’hôtel Fauchon épargnera ainsi à ses hôtes le rituel de l’attente au comptoir  dans le lobby. Ainsi, dès l’arrivée sur place, le client sera accompagné dans sa chambre où il pourra finaliser les derniers aspects administratifs de son installation tout en savourant un macaron accompagné d’un thé par exemple. Nous connaissons tous le concept du room service. Ici encore, Fauchon innove en proposant la possibilité d’un dîner privé en présence de l’un des chefs de la maison. Organisation de shopping privé, de balade en bateaa sur la Seine, ces multiples possibilités démontrent la volonté de la maison de rendre chaque minute du séjour unique et inoubliable.

Alors, impatients comme moi de découvrir ce nouveau lieu de villégiature parisien ?

Fauchon l’hôtel Paris –  11 place de la Madeleine – 75008 Paris

 

 

 

Gauguin l’alchimiste – Grand Palais

Gauguin l’alchimiste – l’histoire de l’exposition

L’exposition Gauguin l’alchimiste réunit plus de 230 oeuvres de l’artiste, dont seules 54 sont des peintures.

Le ton est donc donné. On va découvrir ici les facettes méconnues de la production artistique de l’artiste.

C’est la première exposition à adopter l’angle de l’étude de la complémentarité des créations de Paul Gauguin. Ici, ce sont céramiques, sculptures, blocs de bois même qui côtoient gravures et dessins en complément des tableaux familiers ou plus méconnus.

Vase avec Leda et le cygne
Vase avec Leda et le cygne

Des oeuvres rassemblées des 4 coins du monde, du musée d’Orsay au Musée Pouchkine en passant par l’Art Institute de Chicago.

C’est en collaboration avec ce dernier qu’est née l’idée de cette exposition unique. L’Art Institute de Chicago détient un fonds extrêmement conséquent d’oeuvres graphiques de Gauguin, mises à disposition pour cette exposition. Pour les sculptures, et céramiques, c’est le musée d’Orsay qui est mis à contribution.

Gauguin l’alchimiste – le parcours de l’exposition

Il s’agit là d’un voyage. Dans le temps avec la fresque chronologique que l’on découvre dans la première salle et qui décrit le parcours de Gauguin. Voyage géographique, au gré des différentes destinations de l’artiste, mais aussi  un voyage dans son oeuvre bien plus multiple que je ne l’imaginais.

Le droit d’oser, c’est ce qu’il revendique et c’est ainsi que l’exposition commence. Avec cette revendication qu’il clame et met en oeuvre de Paris à la Bretagne puis jusqu’aux îles.

On découvre ses premières inspirations dans la première section de l’exposition : la fabrique des images. Ici, dans le laboratoire des formes, on découvre ses débuts avec ce Degas dont il reprend certains motifs dans plusieurs de ses oeuvres.

Pissarro sera son guide et celui qui le lancera dans le monde des impressionnistes.

Il s’inspirera un temps de ses oeuvres.

Camille Pissarro - la bergère bretonne
Camille Pissarro – la bergère
Paul Gauguin - la bergère bretonne
Paul Gauguin – la bergère bretonne

On observe déjà les allers retours d’un support à un autre, la façon dont chacune de ses créations alimente l’autre.

De l’esquisse au tableau.

Et de l’objet lui même à sa représentation.

La deuxième section se concentre sur sa période bretonne.

Ici prennent forme ses variations sur le motif.

D’un support à un autre. Du bois à la céramique comme sur cette oeuvre en céramique et son pendant sculpté.

Cette exposition peut être hautement ludique si l’on se lance dans une chasse aux représentations similaires dans des oeuvres si multiples.

Ou encore en cherchant le mélange des oeuvres quand Gauguin se met en mode Inception

Changeons d’étage, pour entrer dans l’univers des îles. Un premier voyage à Tahiti permet à Paul Gauguin de construire sa première imagerie de la vie tahitienne. Habitée de douceur, simplicité, et jeunes filles pures et en harmonie avec la nature.

Cet imagier des tropiques met également en lumière le manuscrit de Gauguin, Noa Noa, journal de ses voyages riche en illustrations de sa main.

Noa Noa
Noa Noa

L’exposition se finit par « En son décor » et le lieu où Paul Gauguin finira sa vie : la maison du jouir.

Gauguin l’alchimiste – Gauguin sauvage et sulfureux ?

Parce qu’il faut le dire, l’histoire de Paul Gauguin est faite de rencontres et de ruptures assez violentes.

Commençons par Pissarro, son mentor, son modèle, celui qui le lance dans la sphère artistique parisienne.

Et puis il se fâche avec lui, brutalement, définitivement, tel l’élève qui soudain veut dominer son maître.

Entre temps, ou serait-ce en même temps, c’est aussi avec Paul Signac qu’il se brouille pour ne plus jamais revenir sur cette rupture.

En 1888, c’est chez Vincent Van Gogh qu’il s’installe à Arles. Un tête à tête qui se terminera comme on sait : Vincent Van Gogh se coupera une oreille.

Et puis il y a sa relation aux colonies, et aux « bons sauvages » comme il les a décrits.

Gauguin, un homme complexe, dans son oeuvre comme dans sa personnalité.

Gauguin l’alchimiste du 11 octobre 2017 au 22 janvier 2018

GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

 

Restaurant L’Avenue – hype, fashion, branché !

Restaurant L’Avenue – Comment on s’y sent

Le restaurant L’Avenue est une institution du Triangle D’Or à Paris.

Installé sur l’avenue Montaigne, à quelques pas des grandes stations de radio parisiennes que sont RTL et Europe1, mais aussi des palaces et enseignes prestigieuses installées à proximité.

Ici se côtoient riches touristes, hommes politiques,  journalistes de renom, directrices d’agence de RP, acteurs incognitos. Pour exemple, on y rencontrait tous les matins Jean-Pierre Elkabach accompagné d’un ou deux ministres, après sa matinale sur Europe1.

On vient donc pour s’attabler en terrasse ou prétendument dissimulé derrière d’épais rideaux de velours, et pour être vu quand on est célèbre ou que l’on espère le devenir.

Ou pour voir, assister à la comédie humaine qui se déroule là, tout au long de la journée, et pendant toute l’année. Une des périodes clé est la Fashion Week bien sur, quand les mannequins viennent s’ajouter à la clientèle précédemment citée.

C’est donc pour déjeuner, un dimanche, que nous avons vécu notre première expérience à L’Avenue.

Une hôtesse longiligne nous installe en terrasse. Il est tôt, il y a peu de monde, et l’endroit est plaisant.

Restaurant l’Avenue – Ce qu’on y mange

Qualité, efficacité.

Restaurant l'Avenue - La carte
Restaurant l’Avenue – La carte

Les plats proposés sont convenus. Une carte signée Costes, sans surprise.

Les tarifs eux, sont LA surprise. Parce que même pour des parisiens habitués à certains excès tarifaires dans la restauration, là, l’établissement se surpasse.

Le service est très efficace, les plats servis rapidement. Ils sont esthétiques, les produits de qualité, et le tout agréable au palais.

Risotto et tom yam répondent à notre attente gustative.

Les desserts sont bons, parfaitement instagramables, la tarte aux fraises en particulier !

Restaurant l’Avenue – Pourquoi je reviendrai

Certainement pas pour un déjeuner complet. Parce que même si le repas était bon, et l’expérience sympathique, je pense qu’en vous montrant cette note, je n’ai pas besoin d’ajouter quoi que ce soit !

Alors bien sur, il y a eu le surfeur californien qui s’est installé à côté de nous. Il était accompagné de Bob. Son chien. Un tout petit chien qui ne colle pas du tout avec l’idée que j’avais d’un chien de surfeur. Parce que le surfeur, lui, a tous les attributs – du surfeur je veux dire. Grand, blond, les yeux bleus, musclé, souriant, et terriblement sympathique. Comment résister quand il commence la conversation en nous disant : « meet Bob« . Puis il continue avec « you guys live in Paris ?  »

Nous apprendrons donc qu’il adore prendre son café ici, qu’il habite rue François 1er, et qu’il est à Paris « for business and for fun » !

Disons donc que si je retourne à l’Avenue, ce sera pour prendre en café, et espérer revoir Bob et son maitre ! Je prendrai même peut-être son numéro, pour le donner à mini moi qui saura peut-être quoi en faire 😉

Restaurant l’Avenue 41 avenue Montaigne 75008 Paris

Noto Paris – le meilleur italien de Paris ?

Restaurant Noto Paris – salle Pleyel

La Salle Pleyel a changé de vie depuis la naissance du Philharmonique de la porte de la Villette, et elle accueille désormais de la variété plutôt que les concerts de musique classique.

Une autre nouveauté a accompagné ce bouleversement : l’arrivée d’un restaurant dans ses murs : NOTO.

Noto est donc LE restaurant de la salle Pleyel.

Marbre, boiseries et velours sont la signature de ce lieu qui ose des mélanges à priori impossibles pour un résultat inattendu à la personnalité unique.

Noto – ce qu’on y mange

La Sicile dans votre assiette. Voilà la promesse de Noto, et c’est bien la méditerranée qui se raconte dans chacun des plats dégustés.

L’idéal, ou plutôt l’incontournable, est de commencer par les propositions «  live from the bar ».

Et l’avantage, quand on est 4 autour de la table, c’est qu’on peut tout tester, en partageant bien sur ! Mention spéciale pour… Impossible à dire ! Tout était délicieux.

Puis on en vient aux plats, et là encore, les papilles frétillent.

Comme avec ce couscous de poisson par exemple.

Quant aux desserts, le tiramisu est parfait, et la pavlova inventive et aérienne.

Noto – pourquoi je reviendrai

Pour commencer, il s’agit de décider si ce restaurant est vraiment le meilleur italien de la ville. Et c’est une affirmation que je prends très au sérieux ! Je l’ai déjà quasiment affirmé pour Mio Posto, alors serait-il détrôné ? Cela reste à prouver.

Par ailleurs, que ce restaurant est tout particulièrement adapté à la saison qui arrive : l’hiver ! Ici, les épaisses moquettes, le velours et les tentures, ainsi que les délicieux nectars proposés à la carte des vins sont autant de promesses de moments de bonheur permettant de lutter contre les intempéries qui s’annoncent.

NOTO Paris 252 bis rue du Faubourg St Honoré
75008 Paris Tel : + 33 (0)1 86 95 96 60
reservation@noto-paris.com

Graine Paris – Fast good

Graine Paris – fast food méditerranéen

Le restaurant Graine Paris ( anciennement Graine bar à couscous) permet de manger rapidement de délicieux plats d’inspiration méditerranéenne.

C’est pour cette simple raison que le qualificatif de « fast good » trouvé par son créateur, Majed, colle parfaitement au concept.

Au commencement était le couscous. Et puis le taboulé a fait son apparition, la chakchouka, et tant d’autres délices du sud .

Ici, on choisit son entrée dans un présentoir réfrigéré, où se trouvent également les desserts, puis c’est au comptoir que l’on confectionne son plat en choisissant la base ( taboulé ou couscous) et les ingrédients qu’on ajoutera.

Restaurant Graine Paris
Restaurant Graine Paris

On peut ajouter de multiples ingrédients. De la viande bien sur ( tout particulièrement pour le couscous) , une très grande variété de légumes, du fromage.

Mais ce qui m’a le plus marquée, c’est la qualité de ce que j’ai dégusté. Parce que je dois reconnaitre que le côté fast, même s’il est good, avec la dimension « plateau et bol en plastique » , ne me transportait pas d’envie à priori. Et la surprise de me régaler fut donc d’autant meilleur

Graine Paris – pourquoi y revenir

En ce qui me concerne tout d’abord, pour reprendre de ce dessert aérien et délicieux – dont j’ai malheureusement oublié le nom – mais dont mes papilles se souviennent !

Une autre raison de s’y rendre, c’est précisément quand on est dans ce quartier et qu’on souhaite bien manger, sans se ruiner, et vite ! Parce que dans la catégorie « fast food », difficile de trouver mieux !

Graine Paris – http://www.grainebaracouscous.fr

7 Place Saint Augustin 75008 PARIS 01 45 22 95 78

Musée Jacquemart-André – un musée et un café

Musée Jacquemart-André – un hôtel particulier

Le musée Jacquemart-André porte les noms de ceux qui l’ont construit, puis donné vie, ensemble.

Musée Jacquemart André
Musée Jacquemart André

C’est Edouard André, riche héritier amateur d’art et collectionneur, qui confie la construction de son hôtel particulier à Henri Parent, un spécialiste de l’architecture traditionnelle. Il réalise, de 1869 à 1876, cette superbe construction, inspirée des modèles classiques, par son plan parfaitement symétrique et par le décor de ses façades.

Superbes enfilades de pièces, tentures élégantes, boiseries, et un escalier très original font les charmes du lieu.

Le salon de musique est tout particulièrement charmant et invite à la rêverie avec la musique qui envahit l’espace.

Chacune des pièces a son cachet propres, et elles sont toutes baignées de lumière.

Après leur mariage, Edouard André et Nélie Jacquemart se consacrent intégralement à leur passion de collectionneur d’art. Leur collection est très marquée par leurs voyages multiples en Italie. Les pièces ainsi collectionnées sont disposées dans tout l’hôtel particulier.

Musée Jacquemart André – expositions temporaires

Il y a donc ce que l’on peut qualifier d’exposition permanente, mais le musée accueille régulièrement des expositions temporaires.

La dernière en date, « de Zurbaran à Rothko, Collection Alicia Koplowitz – Grupo Omega Capital « , est un petit bijou mais il vous faudra vous presser pour la découvrir puisqu’il ne reste plus qu’une semaine avant qu’elle ne se termine.

Il s’agit d’une des plus grandes collectionneuses espagnoles de notre époque.
Diversité des techniques des époques et des styles, la collection est le reflet du goût et des émotions de celle qui a parcouru le chemin de l’art.

L’exposition retrace un paysage artistique large, de Goya à Gauguin et Modigliani, en passant par Rothko et Giacometti.

On commence par des artistes espagnols, Zurbarán et Goya.

La 2ème salle des italiens qui ont travaillé en Espagne Tiepolo et Antonio Joli.

Antonio Joli
Antonio Joli

Très grands plans de Venise par Antonio Joli et deux merveilles de Canaletto – Giovanni Antonio Canal.

De salle en salle des artistes aussi divers que Picasso ou Van Gogh sont exposés.

Mon coup de coeur : ce portait de Modigliani, si caractéristique de ce vague à l’âme et de l’infinie tristesse qui transparait de tous ses portraits.

Une superbe exposition à ne pas manquer, si vous trouvez une heure ou deux avant la fin de la semaine.

Musée Jacquemart André – un café restaurant

La bonne nouvelle, c’est que le musée Jacquemart-André vaut largement le déplacement, exposition temporaire ou pas, grâce à son extraordinaire café restaurant !

Ici, on peut déjeuner, bruncher, et se régaler avec les pâtisseries qui sont simplement divines et tellement nombreuses qu’il est quasiment impossible de faire un choix.

 

De multiples salades sont proposées, ainsi qu’une formule très avantageuse avec la quiche du jour ou le plat du jour ( sauf le dimanche) et la pâtisserie de son choix. Tout est servi avec le sourire, et avec une telle efficacité que même lorsque le restaurant est plein l’attente ne dépasse pas quelques minutes.

Les salades sont délicieuses, les produits frais et savoureux.

Et quant aux desserts…..Voici un aperçu restreint du chariot.

Et voici ce que nous avons dégusté. Une tarte aux abricots légèrement acidulée, et un gâteau café et noix pour lequel les qualificatifs me manquent, mais j’en ai à nouveau l’eau à la bouche à sa seule évocation !

Rendez-vous au musée Jacquemart-André donc.

158 boulevard Haussmann 75008 Paris
Tél. : 01 45 62 11 59

Ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h. Nocturnes les lundis jusqu’à 20h30 en période d’exposition.

Le Camondo – de l’art à la gastronomie

Le Camondo – le restaurant dans un musée

Le Camondo est une toute nouvelle adresse installée à la frontière du 8ème et du 17ème arrondissement. C’est dans le musée qui porte ce nom que le chef Alexis Le Tadic a pris ses quartiers, et que les convives pourront venir s’attabler.

Ce superbe hôtel particulier, construit au début du XXème siècle, abrite le musée Nissim de Camondo depuis le début du siècle. Grand amateur d’art du XVIIIème siècle, Moïse de Camondo y expose une collection impressionnante de mobilier et d’art. Il donne au musée le nom de Nissim De Camondo en mémoire de son fils, pilote abattu pendant la 1ère guerre mondiale.

Le Camondo – commet s’y sent-on

A peine pénètre-t-on dans les lieux qu’on découvre le superbe bar, installé dans ce qui fut la « remise aux voitures » de l’hôtel particulier.

De multiples détails d’architectures tels que les colonnes métalliques ont été préservées et le résultat est lumineux, spacieux, élégant.

Une fois le bar traversé, on découvre la belle cour jardin, havre de quiétude, ambiance feutrée, la terrasse secrète dont le nom ne tardera pas à frémir sur toutes les lèvres.

Le Camondo – qu’est ce qu’on y mange

Ici, c’est le chef Alexis Le Tadic qui nous propose sa carte qui change tous les mois.

Pour l’entrée, j’ai opté pour le carpaccio de Saint Jacques.

Quant au plat, j’ai choisi le turbot.

Mais certains n’ont pas pu résister à la spectaculaire côte de boeuf pour 2 personnes.

Pour les desserts, c’est Christophe Michalak qui signe la carte. Entre la Pavlova, le Paris Brest ou le mille feuille, comment choisir ? Pour tout vous dire, cette fois, je n’ai pas choisi.

Ce que j’ai dégusté était vraiment bon, le poisson cuit à la perfection, l’accompagnement (dont je ne sais pas à ce jour ce dont il s’agissait) particulièrement délicieux, fondant en bouche.

Mais il faut reconnaitre que le service n’a pas été à la hauteur. Le restaurant à ouvert il y a moins d’un mois. Mais l’organisation est à revoir. Pas de coordination, le vin arrive après les entrées, le café avant les desserts, et l’attente entre les plats est longue, très longue …

Alors j’ai renoncé aux desserts. Mais ce n’est que partie remise.

Le Camondo – pourquoi j’y reviendrai

Je reviendrai pour cette cour jardin si charmante et tellement unique. Sans doute pour prendre un dessert dans l’après midi, en espérant que ce créneau sera plus calme que celui du diner. Parce qu’il faut dire que malgré la jeunesse de l’établissent, l’organisation à peaufiner, le succès est déjà au rendez-vous !

Ou alors, pour prendre un verre, parce que le premier aperçu était très prometteur.

Restaurant Le Camondo 61 bis, rue de Monceau, 75008 Paris

 

Restaurant Le village – terrasse secrète

Restaurant Le Village – une découverte

Le Village Royal est un passage qui permet de s’échapper de la très animée rue Royale pour respirer dans un havre de paix tout à fait inattendu.

Dès que l’on pénètre dans cet espace piéton et paisible, on voit la superbe terrasse du restaurant Le Village.

Restaurant Le Village - terrasse
Restaurant Le Village – terrasse

C’est donc là que j’ai déjeuné et vécu l’expérience d’une pause estivale parisienne, du type de celles que j’adore : au calme, sans voitures, sans passants, sans circulation assourdissante. La quiétude parfaite en somme.

Ici la terrasse est si calme qu’on imagine difficilement le flot continu de voitures de la rue Royale, à quelques dizaines de mètres de là.

Le décor est parfait. Des voisins de qualité puisque les marques de ce passage sont Dior, Chanel, mais aussi Agatha, ou Bell&Ross. Le luxe côtoie le plus abordable en toute sérénité. Il ne reste qu’à découvrir ce que l’on trouve dans l’assiette.

Restaurant Le Village – ce qu’on y mange

Une carte restreinte des grands classiques Costes.

On trouvera donc ici une sélection d’entrées, des traditionnelles asperges vinaigrette aux petits nems poulet basilic.

Et la superbe aubergine grillée burrata.

Pour les plats, si vous avez envie de fraicheur gourmande, la salade de homard aux herbes vous ravira !

Les desserts sont aussi les vrais incontournables de cette adresse. Et je ne vous montre pas l’éclair chocolat géant (pour 2 ou 3 personnes !) pour ne pas vous faire souffrir !

Le Village – pourquoi j’y reviendrai

Pour tester le petit déjeuner. Quel plaisir d’avoir une adresse aussi charmante à tester pour un rendez-vous matinal ou même une pause solitaire avant que Paris ne me reprenne dans ses bras. Il est servi du lundi au samedi, traditionnel ou à la cate, avec oeufs bio et boissons detox en prime.

Petit-déjeuner

Et je reviendrai aussi pour tester tous les desserts : on ne se refait pas !

Restaurant Le village 1 Cité Berryer, 75008 Paris

Photos prises avec l’Olympus OMD