On ne présente plus le salon de thé Angelina. Pas question ici non plus de vous vanter les mérites du Mont blanc ni même du chocolat chaud pour lequel certains se damneraient sans l’ombre d’une hésitation !
Aujourd’hui, c’est de goûter qu’il s’agit, mais pas de n’importe quel goûter. Parce qu’un goûter chez Angelina, c’est un classique parisien.
Mais aujourd’hui, il s’agit d’un goûter spécial fête des mères. Un moment partagé entre mère et fille, ou mère et fils, ou même les deux.
Un goûter Angelina, avec des parfums d’enfance en prime.
Goûter d’enfance fête des mères
Plongeons dans nos souvenirs, pas si lointains pour certains, et repensons aux biscuits et gourmandises qui ont marqué notre enfance.
Si je vous dit barquette (de L….. ) ? Delicechoc ? Ces noms sont familiers? Les saveurs aussi ? Et bien vous allez les retrouver, en version gourmande et gourmet, dans ce goûter d’enfance.
Il s’agira donc de déguster un Petit Bateau, ou encore un Délice chic et choc !
goûter d’enfance Angelina
Et pour accompagner ces biscuits, de grands classiques du goûter toutes générations confondues : les madeleines, petites meringues, et l’incontournable mini Mont Blanc. Parce qu’après tout, nous sommes chez Angelina !
Voilà donc la proposition spécial fête des mères d’Angelina. Pour un moment tendre et complice dans un des salons de thé emblématiques de la capitale.
Goûter en famille
Et si vous avez envie de transporter la gourmandise et l’esprit Angelina chez vous pour la déguster en famille, pour la fête des mères par exemple, la superbe charlotte , version à partager, ou version individuelle, fou permettra de le faire avec délice.
Gourmandes et gourmands, rendez-vous chez Angelina pour la fête des mères
Goûter d’enfance 20€/ personne du 17 au 30 mai 2017
L’avenue des Gobelins est une superbe artère qui relie la place d’Italie et la place de l’église Saint Médard, le XIIIème et le Vème arrondissements.
On y trouve de nombreux bistrots aux terrasses confortablement installées sur de larges trottoirs. C’est ici qu’a ouvert ses portes il y a moins d’un mois une nouvelle adresse.
Phénomène assez rare sur cette avenue, et j’ai donc eu envie de tester immédiatement !
LE PERROQUET – bistrot
LE PERROQUET – comment on s’y sent
Une charmante terrasse ensoleillée – enfin, quand il fait beau, des touches de couleurs chatoyantes pour la décoration à l’intérieur et particulièrement pour la vaisselle, après tout, il est bien question de perroquet ici !
L’accueil est souriant et chaleureux. Très vite la maîtresse des lieux vient s’occuper de nous, et elle viendra aussi s’enquérir régulièrement de nos attentes. Très agréable, et très efficace. Le type d’endroit qui donne d’emblée envie d’en faire sa cantine.
Ce qu’on y mange
Pour commencer, des planches. Etant donné que le lieu propose une happy hour, c’est juste parfait. Pour commencer la soirée, ou combler une petite faim en attendant de faire un choix de plats.
Ici donc la planche saumon, le saumon sous toutes ses formes : rillettes, fumé. Parfait à partager, même à 3, pour commencer.
Une des spécialités du restaurant Le Perroquet est la viande. On le comprend à la lecture du menu.
La provenance et la race de chaque viande est précisée et revendiquée. Mais les amoureux de poisson trouvent ici leur bonheur également, sans parler des tartines et des salades pour un repas rapide et léger.
Le hamburger est goutû – oui, c’est le mot qui me vient à l’esprit en y repensant ! Et les frites délicieusement croustillantes.
Une autre spécialité du lieu : le risotto. Un petit bémol pour les galettes de parmesan accompagnant le risotto à la truffe d’été. Leur parfum était bien trop fumé. Le risotto quant à lui est parfait.
Rien à dire sur le risotto et ses brochettes de poulet.
Quant au dessert du jour, fait maison, nous nous sommes partagés une délicieuse tarte normande aux poires.
Le Perroquet – pourquoi je reviendrai
Sans doute pour un happy hour qui me permettra de découvrir les autres planches ?
Ou encore pour tester les autres desserts.
Et bien sur pour profiter du soleil, même au milieu de la journée puisqu’il est ouvert sans interruption. Mais ça, c’est en supposant qu’il referra son apparition un jour !
Voilà un restaurant qui porte bien son nom. Enfin, plutôt trois restaurants, mais nous y reviendrons.
Le Trésor est un bistrot chic, spécialisé en gastronomie auvergnate. Mais pas que.
Niché dans une des plus charmantes impasses de Paris, qui affiche pourtant fièrement le qualificatif de rue : la rue du Trésor.
rue du Trésor
Restaurant Le Trésor – comment on s’y sent
Ici, on se sent particulièrement bien quand le printemps pointe son nez, que la terrasse est accessible, et les arbres en fleurs.
Restaurant Le Trésor
Shot with DXO ONE Camera
Une terrasse comme celle là, il y en a peu, très peu à Paris. Ici, pas de circulation automobile, et peu de passage piéton, même si nombreux ont ceux qui s’engagent pour découvrir cette pépite parisienne, la photographier, et continuer leur chemin.
Quant à l’intérieur, il donne envie d’hiver pour pouvoir s’installer au chaud, au coin de la cheminée, mais toujours avec une vue imprenable sur la rue.
Une fois le décor évoqué, je peux juste dire que l’accueil et le sourire sont au rendez-vous !
Restaurant Le Trésor – ce qu’on y mange
Ici donc, la viande est reine. Mais pas que !
Le patron a des relations étroites avec des éleveurs de bovins de qualité et il n’achète que des bêtes dont il connait la provenance et le parcours. D’ailleurs, il affiche fièrement les plaques d’identité et les trophées remportés !
De la viande donc, des produits faits maison à partir d’ingrédients frais, et puis des fruits de mer ! Parce qu’un bistrot qui se respecte se doit de proposer l’assiette de l’écailler.
Nous avons commencé par l’antipasti du Trésor à partager, et le ton était donné : un régal. Calamars, crevettes, et tranches d’aubergine, le tout délicieusement frit, accompagné d’un guacamole simplement délicieux.
Pour les plats, nous avons opté pour l’espadon, proposé au menu du jour à 15€ ( disponible tous le jours de la semaine sauf le weekend) et le confit de canard.
Et là, révélation. Parce que le confit de canard, c’est mon pêché mignon quand je suis dans un bistrot. Et j’en ai goûté, encore et encore. Et celui-ci est parfait. Viande fondante, peau croustillante, juste parfait !
Pour les desserts, ma tristesse fût de ne pouvoir en goûter qu’un seul ! Et je reviendrai pour goûter les autres – j’anticipe sur le chapitre suivant, mais je n’ai pas pu me retenir !
Voici donc…. Les profiteroles ! Et je n’en ai pas laissé une miette.
Restaurant Le Trésor – pourquoi je reviendrai
J’ai donné un indice déjà : les desserts. Et puis bien sur la fameuse viande de l’Aubrac !
Et puis il y a le brunch. Parce que, je vous le disais au début, il s’agit ici non pas d’un restaurant mais de trois ! Le troisième n’ayant pas encore ouvert ses portes, concentrons nous sur le Comptoir du Trésor.
C’est là que l’on peut déguster un brunch dont le descriptif met l’eau à la bouche. Un buffet qui propose une multitude de classiques du petit déjeuner, ainsi que, plus rare, des fruits de mer, des huîtres, et en prime, de la musique live !
Le tout pour 37€. Alors pour découvrir cette offre que l’on peut déguster samedi, dimanche et jour férié, il suffit de réserver parce que les places sont très demandées.
Brunch Le Comptoir du Trésor services à 11h00 ET 13h30 réservation au 01 42 71 12 36
Restaurant Le Comptoir du Trésor – 9 rue du Trésor 75004 Paris 01 42 71 35 17
Le Comptoir du Trésor – 7 rue du Trésor 75004 Paris
le Mystère du Trésor – 5 rue du Trésor 75004 Paris -> ouverture prochaine
Les café Comptoirs Richard, on connait tous. Pourquoi ? Parce que ce sont le plus souvent ceux que l’on trouve dans les restaurants. L’expresso, avec la petite amande chocolatée indispensable qui l’accompagne, elle aussi estampillée Café Richard.
Mais Comptoirs Richard, c’est bien plus que cela.
Comptoirs Richard – brûlerie
Les comptoir Richard font partie de ces dernières brûleries parisiennes. En approchant, on les reconnait déjà, avant même de les voir. Parce que rien n’est plus unique que les arômes que dégage le café fraichement moulu.
La proposition de cafés est multiple. Si multiple en provenances, puissances, types de cafés qu’il faut un expert pour se faire conseiller. Et cela tombe bien : les experts sont là, dans chacune des boutiques.
Ici, vous pourrez trouver tout ce que je décrivais précédemment : une grande variété de cafés à acheter et emporte, les cafés et les thés Ville de Paris, et de multiples délices sucrés comme ce choix de biscuits qui accompagneront à merveille une boissons chaude.
Dans cette boutique, on trouve aussi toutes les machines qui vous permettront de savourer ces nectars chez vous.
Nous avons donc eu un aperçu de la première partie boutique de ce lieu.
Aventurons-nous désormais dans l’espace dégustation, particularité du lieu.
Expresso & Brew bar – ateliers et dégustation
Bienvenue dans l’espace ateliers et dégustation.
Ici, les 1er et 3ème samedis du mois, la maison propose des ateliers gratuits d’une heure pour vivre une véritable expérience autour du café.
Et pendant ces ateliers, vous découvrirez la mythique cafetière à dépression, la nouvelle tendance de l’extraction à froid ou tout simplement l’expresso et le cappuccino, et leurs déclinaisons dont définitions sont affichées clairement, pour ceux, comme moi, qui sont parfois perdus dans la forêt des nouvelles appellations !
machine d’extraction à froid
Chemex
Et puis, si vous avez juste envie de déguster, il suffit de s’installer, et de savourer le moment !
Alors, rendez-vous rue Saint-Dominique.
Expresso & Brew bar 145 rue Saint-Dominique 75007 Paris
Ici, on a tout. Le décor, en mode vintage, les serveurs hipsters à la barbe parfaitement taillée et la tenue noir et blanc historique. Et en plus, on y mange bien !
Café Charlot – comment on s’y sent
Café Charlot
Le décor d’un bistro traditionnel pour un restaurant bien actuel. Mosaiques et carrelage blanc, ventilateurs d’antan au plafond.
Il faut dire que cette ancienne pâtisserie a vu son décor préservé pour devenir un café restaurant, y compris la façade dont l’enseigne a été préservée.
Le café Charlot – ce qu’on y mange
Ici, des entrées traditionnelles, telles que les escargots de bourgogne ou l’avocat vinaigrette, ainsi que de beaux produits d’enseignes parisiennes bien connues comme Da Rosa par exemple.
Et puis aussi des plats de bistro, des burgers, des salades, des croques et des bagels.
Notre repas fut frugal ce jour là, et je ne pourrai pas vous montrer une grande variété de plats.
Je peux juste vous dire que ce que nous avons pris était délicieux, et nous nous sommes régalés.
Parce que, même quand il s’agit de plats simples, la qualité des produits utilisés fait la différence.
Sans oublier les desserts de la célèbre maison Sénequier !
Pourquoi j’y reviendrai
Pour le brunch dominical ? Ou pour un vrai déjeuner en profitant de la terrasse ? Et pour finir, pour goûter un ou plusieurs des desserts bien sur ! Comme on peut le voir, les raisons potentielles sont multiples.
Une petite rue discrète, qui croise la célèbre rue Montorgueil. Alors comment se démarque-t-elle ? En se réinventant. Et en accueillant de multiples spots food super trendy. Et ça marche !
Rue Saint-Sauveur – un peu d’histoire
La rue Saint-Sauveur doit son nom à une église aujourd’hui disparue, l’église Saint-Sauveur, et dont l’emplacement se situerait de nos jours à l’angle nord-est de la rue, c’est-à-dire aux numéros 2 et 2bis de parue telle que nous la connaissons. Eglise qui présentait plusieurs particularités. Pour commencer, elle était mal orientée, son chevet étant tourné vers l’occident.
Et puis elle possédait une unique tour que l’on situe à l’angle des rues Saint-Sauveur et Saint Denis. Regardez bien, vous la verrez sur cet extrait du plan de Turgot, là, en haut à gauche.
Sur ce plan, on voit également que la partie de la rue qui était comprise entre les rue Montorgueil et Montmartre s’appelait alors rue du Bout-du-Monde, puis en 1937 elle prend le nom de rue Léopold-Bellan.pour enfin être réunie à la rue Saint-Sauveur en 1851. (source Wikipedia)
Qu’est ce qu’on y mange
Un peu de tout. Commençons par l’enseigne reine : Big Fernand. Ici vous pourrez donc vous régaler à l’atelier du hamburgé ! Pourtant, je me pose une question : pourquoi sur cette façade n’est-il pas question d' »atelier du hamburgé », mais plus banalement, atelier du Hamburger ? A creuser !
Big Fernand pour les carnivores, et pour les autres ?
La salle est minuscule, et l’option « à emporter » semble parfaitement appropriée.
On a donc la viande, le poisson, mais quid des gluten free ? Pas d’inquiétude, il y en a pour eux aussi !
Le restaurant Thaï Kapunka propose les grands classiques de la cuisine thaï, tout comme son grand frère, Monsieur K, à quelques pas de là.
Et c’est pas fini !
On le sait, dans les tendances food du moment, le manger sain est roi, et les céréales au coeur du sujet.
Qu’à cela ne tienne ( expression désuète que je me surprends à bien aimer !). Pour les amoureux des graines, le Muesli bar est là.
Premier lieu parisien à proposer le « muesli sur mesure » . Salé ou sucré, à consommer sur place ou à emporter, les ingrédients proposés sont bio ou issus de l’agriculture raisonnée. Pour le salé, une sélection de sandwichs ( en partenariat avec la maison Landemaine) et des soupes aussi. Bref, la solution parfaite pour un repas rapide, goûteux, gourmand et sain.
Et parce que cette rue est en mouvement perpétuel, une nouvelle enseigne arrive : madame Croque Monsieur. En fait d’ailleurs, elle est déjà arrivée !
Et pour le reste
Il reste encore quelques échoppes vestige du temps passé, qui sait pour combien de temps.
Et puis c’est aussi rue Saint-Sauveur que l’on trouve ce club sportif haut de gamme : le Klay. Ici, traitement personnalisé, et surtout, sélection du coach : que demander de plus.
On peut aussi déjeuner là, et ce tous les jours de la semaine.
Avant de vous donner les adresses, un bémol à connaitre pour éviter la frustration : toutes ces adresses sont fermées le weekend ! (sauf le Klay restaurant)
Big Fernand 32 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris 09 67 22 40 06
Johanna’s Fish&Chips 30 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris 01 42 21 88 78
D’ailleurs, je ne le savais pas, mais Minna signifie Grand Mère. Une version corse de La Nonna italienne en somme.
Chez Minna – comment on s’y sent
Une décoration urbaine d’inspiration industrielle.
De la récup’ pour les chaises d’école autour des tables en bois et métal. Des éclairages en mode suspensions d’ampoules basse consommation.
Et un accueil chaleureux, souriant.
Chez Minna – ce qu’on y mange
La Corse, de l’île directement dans l’assiette.
la carte
La charcuterie corse bien sur, les cannellonis au broccio, des fromages des montagnes de l’île.
Pour ce qui nous concerne, en entrée, le plus typique était sans doute le mille feuilles au Brocciu.
Même si le velouté de panais était particulièrement goûteux.
Chez Minna – entrées
Quant aux plats, l’épaule était fondante à souhait.
épaule d’agneau confite
Ici, le rapport qualité prix est parfait. Et tout particulièrement quand on opte pour le menu du jour à l’ardoise.
Pourquoi je reviendrai
Vous l’aurez remarqué, je n’ai pas testé les desserts : première bonne raison de revenir ! D’autre part, j’avoue que ne pas avoir testé les fameux cannelloni au Brocciu me laisse un goût de regret qu’il faudra vite combler !
Chez Minna 20 rue d’Hauteville 75010 Paris fermé le dimanche
La rue Montorgueil et toutes les rues avoisinantes regorgent d’adresses de restauration en tous genres. Il faut être particulièrement inventif et sérieux pour sortir du lot.
Je crois que l’on peut affirmer que c’est le cas pour Les Artizans.
les Artizans
Les Artizans réunit plusieurs talents : un chef cuisiner, et un chef pâtissier. Il y a donc un « côté gâteaux » et un « côté bistro »
Commençons par le côté Bistro.
Les Artizans – comment on s’y sent ?
Néo bistro décrirait assez bien le lieu.
Sol en larges carreaux peints, mobilier industriel et une touche minérale avec le bois présent sur les murs, les tables, certaines chaises, et sur les assises des chaises Tollens.
Les Artizans
La salle n’est pas très grande, le personnel peu nombreux, mais tout est fluide et l’accueil souriant.
Ce qu’on y mange
Une carte, des plats du jour, de la cuisine de bistro de qualité.
On peut dire que chacun y trouve son bonheur aisément.
Les Artizans – suggestions du jour
En cuisine, on s’affaire, et même s’il n’y a pas ici de cuisine ouverte sur la salle au sens propre, elle est là, tout près.
Ce qu’il y a dans l’assiette donc.
Le confit de canard et ses pommes grenaille.
Ou encore le filet de cabillaud et sa purée de pommes de terre.
Des valeurs sûres, parfaitement déclinées. Et quand le confit est accompagné d’un verre de Cahors recommandé pour l’occasion, c’est un véritable festin.
Pourtant, le meilleur est à venir.
Parce qu’ici, un étage entier est dédié à la pâtisserie.
Et pour le dessert, ça donne ceci.
Et plus précisément, cela.
Cela étant le meilleur Paris Brest que j’ai jamais mangé !
Pourquoi j’y retournerai
Bien sur, pour tester tous les autres gâteaux – le dilemme est terrible, vous vous en doutez !
Et puis, pour le cas où, il faut savoir qu’on peu commander des gâteaux sur demande, type gâteau d’anniversaire, de mariage, cakes et autres délices !
Alors gourmands et gourmandes, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Les Artizans / Bistro & Gâteaux
30 rue de Montorgueil – 75001 Paris Ouvert tous les jours 12h00 – 23h00
01 40 28 44 74 contact@lesartizans.fr
Menu Carte Entrée + plat + dessert 35 €
Menu Déjeuner Entrée à la carte + Plat du jour + Dessert de la vitrine 23 € (hors week-ends et jours fériés)
Au détour de la rue de la Roquette, c’est dans la rue Keller que Mio Posto a installé ses quartiers. Ou plus précisément ses deuxièmes quartiers.
C’est la bande d’Il Posto qui débarque dans le quartier de la Roquette avec une deuxième adresse, après avoir régalé le quartier de Belleville.
Comment on s’y sent
Première impression : l’endroit est spacieux, lumineux.
Un loft aux multiples espaces permettant d’accueillir grandes tablées, mais aussi des couples ou des groupes d’amis en quêtes d’assise profonde et confortable.
Puis vient l’accent : cet accent Italien qui chante dans les paroles de tous ceux qui travaillent ici. Et la passion du chef qui raconte son Italie natale, ses spécialités napolitaines, dont cette fameuse pizza dont il est si fière.
Ce qu’on y mange
L’Italie, elle est là. Dans la couleur des assiettes.
Dans les la caponata qui fond dans la bouche et appelle une deuxième tournée.
Et dans ce parmesan qui recèle des saveurs que seul le miel qui l’accompagne peut révéler.
Et puis il y a ces pâtes faites maison. Par la nonna ! Cette fameuse grand mère que tout restaurant italien qui se respecte se doit de detenir.
Et c’est elle qui a conçu ce que je qualifierai des meilleures pâtes que j’ai jamais mangées !
En effet, ces tortelloni farcis au potiron et amaretti – oui, oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de ces petits gâteaux aux amandes typiquement italiens – ces tortelloni donc sont la chose la plus succulente que j’ai mangée depuis longtemps.
Sans parler des pappardelle à la truffe noire ! Une tuerie !
Pourquoi j’y reviendrai
Parce que Mio Posto est également un Aperitivo Cocktail Bar.
Et je reviendrai donc pour boire un verre créé et préparé par Nicola Battafarano, et, soyons honnêtes, grignoter les antipasti composés par le chef, parce que, s’ils sont à la hauteur de ce que j’ai déjà pu goûter, j’en salive d’avance !
Ce café, qui vient de la vallée d’Araku à l’est de l’Inde, est un café bio, cultivé en biodynamie par les habitants des villages qui se trouvent dans cette région de plus de 350km2.
Au commencement donc était l’Inde. Parce qu’on ne le sait pas assez, l’Inde est une terre de café, troisième pays producteur au monde, après l’Ethiopie et le Yemen.
La vallée d’Araku est classée réserve naturelle protégée. Une vallée à l’écosystème préservé, aux terrains escarpés et aux 520 villages habités par des tribus ancestrales.
Et c’est donc ici que vont naître les 6 cafés « Araku coffee », chacun ayant une signature gustative tout à fait spécifique et propre.
Si cela est possible, c’est parce que chaque café est issu d’une parcelle sélectionnée pour sa particularité, et aussi grâce à l’expertise du caféologue Hippolyte Courty qui sélectionne, définit la torréfaction, conçoit les différents crus.
6 cafés, 6 caractères, qui se différencient par leur origine donc, leur torréfaction aussi, et aussi le moment de leur récolte.
En grains ou moulu, ils s’utilisent en filtre, moka, ou expresso. Pas de capsules pour l’instant, mais c’est prévu, avec de vraies exigences : des emballages bios, entièrement recyclables et pour un résultat à la hauteur de la qualité du café.
Des cafés de grande qualité, bio, dans de superbes boites. Mais si tout cela a été possible, c’est surtout grâce à la ténacité et la volonté de quelques hommes.
Ils changeaient le monde
Pour arriver à ce résultat exceptionnel qui devrait inspirer des initiatives similaires dans le monde entier, il fallait une équipe de passionnés, une équipe d’hommes prêts à croire que tout était possible.
Au commencement était Manoj Kumar, directeur de la Naandi Foundation ( naandi signifiant « nouveau départ » en sanskrit)
Cette fondation est née il y a 19 ans, en 1988. Fondation de charité publique, à son conseil d’administration siègent exclusivement des chefs d’entreprise indiens. La volonté : une nouvelle expérience dans le secteur de développement socio-économique de l’Inde.
Permettre de déployer à grande échelle ce que le gouvernement lui même peine à mettre en place : éducation pour les filles, accès à l’eau potable, mise en oeuvre d’une agriculture durable et responsable.
Toutes ces informations, vous les trouverez bien sur sur le site de la fondation.
Mais quand c’est Manoj Kumar qui la raconte, elles prennent une toute autre dimension.
Lui, qui explique que quand on lui propose il y a 20 ans de diriger et mettre en oeuvre cette idée un peu folle, il hésite un peu avant d’abandonner une situation professionnelle stable et rémunérée pour cette aventure.
Et s’il le fait, c’est, je cite, parce qu’il était « jeune et un peu fou« .
Il commence donc par l’éducation des filles, la mortalité en couches de femmes dont il comprend qu’elle est due à l’utilisation de flèches rouillées pour couper le cordon ombilical.
Il raconte comment il doit payer les sages femmes locales pour les convaincre d’utiliser des kits stériles.
Et comment soudain, la mortalité chute, et les villageois commencent à lui faire confiance.
Après s’être occupé des femmes, il en vient aux hommes. Ces hommes, qui ne travaillent pas, et ne font rien des parcelles de terrain dont ils disposent mais où rien ne pousse, faute de compétence.
Alors il gagne leur confiance, passe des semaines à vivre avec eux, dans leurs villages, leur environnement, et peu à peu les accompagne pour acquérir les compétences qui vont faire d’eux des experts en production de café.
C’est là qu’intervient David Hogg, spécialiste en culture biologique et biodynamie. Pour rappel, ou pour information, la biodynamie consiste à utiliser des processus biologiques naturels exclusivement pour les cultures. une tendance qui devrait représenter ce que sera notre agriculture de demain. Mais nous n’en sommes pas là.
Les fermiers de la vallée d’Araku eux sont devenus des experts dans ces technique, et ont retrouvé dignité et autonomie.
C’est donc cette histoire extraordinaire qui permet aujourd’hui de pouvoir acheter ce café hors du commun à Paris.
Araku coffee – le flagship rue de Bretagne
Nous sommes tellement habitués aux flagships spectaculaires de grandes marques de thé que je ne m’étais jamais vraiment posé la question : et le café dans tout ça ?
Araku coffee Paris
Et là le constat est simple : le vide sidéral. Bien sur, si on écarte l’emblématique marque aux dosettes, il y a les boutiques des cafés Richard, les quelques cafés Illy, et puis ?
Quant au packaging, toujours les cafés Richard en association avec la marque de la ville de Paris, mais quant aux autres ….
Araku coffee est donc un des précurseurs d’une nouvelle approche dans l’univers du café parisien.
Ici, vous trouverez les 6 cafés précédemment cités bien sur, mais aussi des experts qui pourront vous accompagner dans votre choix, des machines à café, et aussi des douceurs qui accompagneront à merveille votre délicieux breuvage.
Alors, vous l’aurez compris, j’ai trouvé ici, dans ce lieu, et dans cette rencontre, mille et une raisons de consommer mon café différemment.