Paris Insitu en 33 étapes – la FIN !

Ca y est ! Mon bronzage est parfait …. Même un séjour de 3 semaines aux Seychelles n’aurait pas donné un résultat aussi spectaculaire 😉

Cette expérience, intéressante au demeurant, prend donc fin !

J’en ai effectué un bilan rapide:

Bilan émotionnel

des émotions, je n’en n’ai pas manqué ; de bonnes et de moins bonnes, mais ce sont des bonnes que je me remémorerai !

J’adresse quand même une petite pensée assassine à P. RIANI – immobilier RIANI dans le Lubéron, qui ne m’a toujours pas fait parvenir les malheureux 500€ promis … Comme quoi , définitivement , travailler dans le luxe ne rime pas forcément avec élégance de l’âme et des actes …

Pour ce qui concerne les émotions et expériences positives, je ne saurais les lister de façon exhaustive, mais je retiendrai entre autres:

Mon premier article sur ce blog, mon premier commentaire (merci Francky), mes lecteurs fidèles qui, en me laissant régulièrement des messages, m’ont soutenue plus qu’ils ne peuvent l’imaginer (merci Thib, Capucine, Elisa et tous les autres !)

La solidarité de mes camarades de combat, la gentillesse des équipes médicales ,et je remercie en particulier Cindy, Fabienne et William pour leur gentillesse quotidienne qui ont rendu ces visites à répétition définitivement plus supportables!

La présence discrète mais constante de mes amies, et bien sur, LUI, ma puce, et ma mère !!!

Sans compter la nouvelle venue qui fait partie de notre famille depuis 2 semaines:

EBENE !

Bilan intellectuel

Cette pose dans mon quotidien m’a donné l’occasion de m’enrichir intellectuellement à plusieurs niveaux:

la découverte de la blogosphère, de la façon de créér un blog, la richesse de cet univers!

la découverte, ou redécouverte d’artistes, de musées, et de lieux chargés d’histoire parcourus au fil de mes promenades ,et plus globalement de PARIS (y compris boutiques et restaurants …! Mon banquier m’a d’ailleurs donné de ses nouvelles ! )

Bilan personnel

Ce n’est pas un mythe, une mésaventure à priori peu enthousiasmante, et c’et un euphémisme (!), peut ouvrir une porte sur une aventure palpitante, enrichissante, voire même de nouvelles perspectives !

Cela étant dit, je retourne demain vers un quotidien qui semble bien lointain et soudainement bien fade, je vais donc vous laisser au profit d’un apéritif bien corsé et surtout bien mérité, et je vous annonce d’ores et déjà que dès demain, nous nous retrouverons !

Henri Cartier Bresson et John Batho – deux univers

ATTENTION – DERNIERS JOURS !

Expositions Henri Cartier-Bresson et John Batho

Je croyais qu’ Henri Cartier Bresson m’était familier, et je l’ai redécouvert.

Je ne connaissais pas John Batho et je ne manquerai plus une seule de ses expositions.

Exposition Henri CARTIER-BRESSON – Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 avenue du Président Wilson
75116 Paris

L’exposition d’HCB est présentée en quatre phases:

HCB : premières oeuvres

dimanche sur les bords de Marne France 1938

Henri Cartier-Bresson disait:

 » il arrive parfois qu’on reste figé, attendant que quelque chose se passe (…) on attend, on attend (…) La composition doit être une de nos préoccupations constantes mais au moment de les photographier, elle ne peut qu’être intuitive, car nous sommes aux prises avec ces instants fugitifs où les rapports sont mouvants. Pour appliquer le rapport de la section d’or, le compas du photographe ne peut être que dans son oeil  » 1952

HCB : photographes de la vie quotidienne

Hyères 1932

J’adore l’opposition entre le mouvement du cycliste et cet escalier figé et si graphiquement esthétique

En 1955, E. Steichem organise au MOMA de New York une exposition « the Family of Man » composée de 50 photos . Cette exposition fera le tour du monde.

HCB y participe , et bien qu’il récuse le terme de « photographe humaniste« , il est considéré avec Boubat, Doisneau, Izis et Ronis comme un des représentants de cette tendance spécifique de la photographie française d’après guerre, caractérisée par ses valeurs de  » générosité, optimisme, sensibilité aux joies simples de la vie « .

HCB témoin de son temps

Il parcourt le monde pour Magnum, nouvelle coopérative photo créée en 1947 avec Capa, Seymour …

Prison modèle de Leesbury, New Jersey, Etats Unis 1975

HCB portraitiste

Alberto Giacometti ,rue d’Alésia, 1961             Les Curie

Exposition John BATHO – BNF Rue de Richelieu

L’arrivée dans la salle de l’exposition de John Batho est spectaculaire:

on pénètre dans un univers irréel où évoluent ombres et silhouettes , entre terreur et fascination.

Puis c’est l’apaisement :des nuages présentés tels que des tableaux.

Et une explosion de couleurs dans ces fameux parasols si parfaitement rangés sur les premières images, et merveilleusement chaotiques quand l’angle de prise de vue change.

Et pour finir une explosion de couleurs encore, en mouvement au travers des manèges qui tourbillonnent

J’ai adoré !

A demain 🙂

Vous êtes une « shoes addict » ? C’est LA rue des chaussures !

Ah les chaussures …. des amies fidèles, qui vous vont toujours que vous ayez perdu du poids ou pris cinq kilos indésirables!

si vous partagez cette vision de cet objet qui déchaine souvent les passions (des pages et des pages sur les cuissardes dans la presse féminine de ces dernières semaines, et ça n’est pas fini !), alors il vous faut aller rue des Canettes à Paris dans le 6ème!

Vous arrivez par Saint Sulpice, et là vous découvrez le premier magasin: Escalona. Modèles originaux, que l’on ne trouve pas à tous les coins de rue, et à des prix qui restent abordables.

Continuez votre route en direction de la rue Dufour: sur votre gauche, au 6 rue des Canettes , les Petites Parisiennes:

en fait, courrez-y, tout de suite, parce que c’est la saison des promos! Les bottes sont toutes à -20%, et les chaussures d’été à 19€! Sans parler des ballerines, deux paires pour 30€ !

Juste en face, vous trouverez Mellow Yellow, un peu surfait si vous voulez mon avis, et la Boutique Chaussure, dont la variété de modèles de bottes semble inépuisable !

Continuez votre progression, et vous trouverez Tropico : des valeurs sures, toujours les modèles phare d’UNISA, et tous les basiques de saison; ainsi, les bottines, croisées précedemment ches « les petites parisiennes » sont à 70€, pour 119€ chez « les petites parisiennes« , sauf si vous courrez de suite profiter des 20% !

Ca y est, vous êtes arrivés rue Dufour; si vous osez vous aventurez sur votre gauche, vous trouverez Alixia, et là aussi, soldes à tout va!

Voilà ! vous trouverez forcément chaussure à votre pied !

A demain 🙂

GUIMARD – l’âme de l’architecture parisienne du début du XXème siècle

Guimard obtient avec cet immeuble le 1e prix de la plus belle façade de la ville de Paris en 1898, concours organisé par le journal Le Figaro.

Tout dans cet édifice s’inspire des théories de Viollet-le-Duc: rejet de la symétrie, de la planéité, utilisation de matériaux modernes (fer, fonte, verre) auxquels on donne une véritable fonction ornementale.

C’est un véritable manifeste de  » l’Art Nouveau « .

Et comme le XVIème est riche en « villas » et villages parisiens, je ne tarderai pas à y retourner …

Et si vous souhaitez découvrir les créations d’Hector Guimard à PARIS, cliquez ICI !

A demain !

C’est la propriétaire du terrain, Madame Veuve Fournier, amateur d’insolite, qui demande à Hector Guimard encore jeune et pratiquement inconnu de construire un immeuble de rapport (36 appartements).

elle voulait de l’insolite, elle n’a certainement pas été déçue 😉

L’immeuble sera construit de 1895 à 1898.

un village parisien – la Mouzaïa

C’est vers La Mouzaïa, dans le XIXème, que nos pas nous ont guidé ce week-end.

Les arrondissements extérieurs de Paris recèlent les vestiges de ces villages, annexés en 1860, et préservés en partie grâce aux sous sols sur lesquels ils avaient été construits et qui ne permettaient pas de les raser pour les remplacer par de hauts immeubles ! Ouf, on l’a échappé belle !

Le quartier de la Mouzaïa fait partie de ces villages, au même titre que la Butte aux Cailles, chère à mon coeur.

Allons donc constater sur pièce …

Le plus simple est d’arriver par le métro, station Botzaris, et de s’engager dans les diverses « villas » de part et d’autre de la rue Mouzaïa.

Un peu d’histoire : le quartier a été édifié sur l’une des plus vastes carrières de gypse de la capitale, exploitée dès le Moyen-Age, et située sur la butte du Beauregard surplombant Paris. Il illustre parfaitement la façon dont le tissu urbain s’est constitué dans les arrondissements périphériques après l’annexion à Paris en 1860. L’initiative privée rejoint les intérêts de la puissance publique pour lotir des pans entiers de la ville sans que la municipalité doive intervenir comme constructeur.

Le profil pavillonnaire du lotissement est directement lié à la nature du sous-sol percé de nombreuses galeries et dont l’instabilité interdit la réalisation de grands immeubles.

Les maisons ont été construites à l’origine pour les ouvriers modestes. La fragilité du sol explique donc la faible hauteur des maisonnettes : un ou deux étages maximum.

à demain 😉

Le Bon Marché – balade gourmande

Il y aurait beaucoup à dire sur ce magnifique grand magasin, ses allées paisibles et élégantes, cette petite note discrète de « bobo attitude » …

J’adore la luminosite de la place centrale du rez de chaussée, où se cotoient toutes les plus grandes marques de produits de beauté, cosmétiques et parfums. Je vous parlerai, le moment venu des sacs à mains, créateurs et linge de maison de luxe, mais le thème d’aujourd’hui sera la dimension gourmande :

Le « Primo Piano » ; il s’agit d’une des poses gourmandes proposées par le magasin.

L’endroit est prometteur il faut l’avouer; décoration design, terrasse ombragée, accueil courtois.

La carte alléchante, fleure bon l’italie : carpaccio, tagliatelles en tous genres, tiramisu oblige. Une touche originale: l’eau maison , plate ou gazeuse à la demande, confectionnée sur place, contribuant ainsi au développement durable.

Mais les plats sont décevants : la galette ( fine pâte à pain garnie d’aubergines et fromage) est sèche et assez fade, quant aux boulettes de viande « della nonna », on m’annonce qu’il n’en reste qu’une « demi part » !

Le café gourmand, lui, est à la hauteur, et, après avoir observé les divers desserts commandés autour de moi, j’en arrive à la conclusion suivante :

C’est l’endroit idéal pour une pose dessert lors d’une journée shopping intense;

un havre de repos avant de repartir de plus belle!

à demain.

Je romps ma règle sacrée du silence dominical pour vous annoncer cette grande nouvelle:

Les compteurs du concours blog COSMO ont été remis à 0!

Je n’ai jamais été aussi proche du podium de tête! Alors, je vous en prie, aidez moi à atteindre le sommet, ne serait-ce que pour quelques instants!

Votez pour moi !!!!!

Recherche gynécologue – désespérement

C’est l’échange avec l’une de mes camarades de combat qui m’inspire la réflexion de ce jour.

Moi :  » vous êtes satisfaite de votre gynéco? « 

Elle :  » si vous saviez, elle a été si nulle, j’ai décidé de couper tout contact avec elle! Je suis SGF! (Sans Gynéco Fixe) « 

Moi:  » le mien m’a terriblement déçue « 

Elle : « et puis j’ai une amie dans le même cas, sa gynéco a été si mauvaise, elle l’a aussi laissée tomber« 

alors je me suis dit : « curieux cette hécatombe médicale … » Cela mérite réflexion!

En quoi devrait consister la relation « patient – médecin«  ? 

J’ai déjà commencé à évoquer ce sujet dans un précédent article ; j’ai croisé un certain nombre de médecins tout au long de cette expérience, et voici donc quelques informations complémentaires!

Si vous êtes médecin , et plus particulièrement gynécologue, et que vous répondez aux caractéristiques listées ci après, appelez moi!

vous savez exprimer posément des faits, même s’ils sont difficiles à énoncer pour vous et difficiles à entendre pour votre patiente, en la regardant dans les yeux

– vous vous adressez à votre patient avec le recul nécessaire pour vous préserver peut-être, mais en montrant que vous comprenez que vous êtes face à un individu digne et dont vous allez vous occuper avec tout le professionnalisme dont vous êtes capable

vous savez avoir ces gestes si importants qui accompagnent certains moments clé tels qu’un sourire, une pression de main, un regard franc et droit plongé dans celui de votre patient

vous savez à quel point les premiers mots, les premières intonations sont capitals pour votre patiente

vous appelez votre patiente, à reception des divers compte rendus pré et post opératoires, pour prendre de ses nouvelles, parce que cela fait partie de votre suivi professionnel

vous donnez votre numéro de portable à votre patiente, même si vous savez qu’elle ne l’utilisera pas, mais parce que vous comprenez à quel point elle a besoin de ce type d’attention dans une situation nouvelle et passablement brutale

vous n’avez pas oublié cette passion, cette énergie et cette volonté de soigner, d’apaiser, d’accompagner vos patients qui ont motivé votre choix d’une profession certes difficile mais aussi tellement gratifiante

alors, si vous êtes ce praticien exemplaire, CALL ME !!!! TELEPHONEZ MOI !!!