j’ai trouvé une perle …. perles de cultures à PARIS

ou plutôt, le paradis des perles !

cette jolie petite boutique et sa propriétaire sont spécialisées en perles ….

Perles de culture, d’eau douce ou d’eau salée, de Chine, d’Australie, du Japon, et bien sur, de Tahiti.

Liliane répond avec gentillesse et un grand professionalisme à toutes mes questions.

Elle m’explique tout d’abord d’où provient la couleur de la perle, et à quoi sont dus les différentes nuances de teinte; ainsi, les perles de Tahiti, grises, aux reflets allant du vert à aubergine, grandissent dans des huitres du type de celle ci ….

la nuance dépendra de l’endroit précis où la perle se formera : plus au bord, elle sera plus foncée, et, selon l’endroit précis où elle se positionnera, elle prendra la nuance de la couleur de la nacre sur laquelle elle reposera.

La perle d’Australie, elle, nait dans des huitres de plus grande taille, et sera généralement de teinte dorée. sur la photo qui suit, deux huitres de Tahiti , à gauche, cotoient une huitre d’Australie, à droite.

Et puis, il y a également les perles de Chine, elles aussi de teintes dans les variantes de doré, comme on peut le voir là …

Dans cette mine de perles, vous trouverez sautoirs et colliers à un, deux ou trois rangs classiques, et même au-delà ! Les perles sont de toutes les tailles, de toutes les qualités, et de toutes les teintes citées précédemment.

Sachez que si vous débordez d’imagination et que vous souhaitez concevoir votre propre création pour ensuite porter une pièce unique, fruit de votre imagination, Liliane vous aidera et fabriquera l’oeuvre finale.

Si votre mère, votre grand mère, ou vous même, possédez un collier de perles qui s’est défait et que vous souhaitez faire ré-enfiler, elle le fera pour vous.

Si ce collier a une telle valeur, sentimentale, financière, ou les deux, vous pourrez rester avec elle pendant qu’elle effectue le travail devant vous ! Comptez une heure pour un collier de 45 centimètres .

Elle utilise une technique de noeud avec aiguille, à quatre fils, garantissant une très grande solidité ! Je vous épate avec tous ces détails techniques ? Je sais, mais comme je vous l’ai dit, j’ai eu le droit à des explications ET une démonstration personnalisée …

Et maintenant, rêvons un peu ….

Et Liliane joue … elle joue d’un instrument ancestral chinois, interdit pendant la révolution chinoise, parce qu’il n’était pas de bon ton d’utiliser quoique ce soit porteur d’histoire et de tradition …. alors elle, elle perpétue cette tradition, et accepte de jouer pour moi quelques notes envoûtantes …

Alors allez y, et si vous voulez tout savoir sur le lustre, la taille, la forme, tous ces éléments qui définissent la valeur d’une perle, ou si vous voulez découvrir quelques unes de ses créations, allez LA !

Informations pratiques

HISTOIRE PERLE

37 rue Gay Lussac 75005 PARIS

Tel : 01 44 07 37 49

Mettons de la couleur dans nos blogs – VERT

Et voilà, Virginie B. frappe à nouveau !

Et aujourd’hui, c’est le VERT qui doit être à l’honneur !

Alors je sais, le vert est une couleur reposante, synonyme de sérenité … et bien je n’aime pas vraiment le vert ! Ou alors le vert vif, mais trop vif poue en mettre dans ma décoration d’intérieur !

Alors, pour en trouver, il a fallu que je me creuse les méninges, et ,heureusement, cette statue m’attendait sur son étagère … ! Alors pour les esprits critiques, je vous garantis qu’il s’agit d’une pierre verte, d’un vert peu soutenu certes, mais vert néanmoins ! Et je l’aime bien !

J’adore mon blog !

je suis contente !!

Le blog est un outil merveilleux, qui permet, au détour d’un article, les  » rencontres  » les plus improbables !

Alors, ne vous trompez pas … Je sais raison garder … je sais qu’un commentaire d’une star ne vaut pas vos centaines de commentaires réguliers, nos échanges, le lien que nous tissons visite après visite …

Oui mais aujourd’hui, vous ne m’en voudrez pas, je vous délaisse un instant pour parler d’ELLE : Cristina Cordula !!

Rappelez vous, je vous informais il y a quelques jours que demain nous pourrions voir une nouvelle émission de relooking sur M6 ….

Et bien Cristina, si, si, elle même, m’a répondu !

alors voilà … SON commentaire !

Et, parce que je lui pardonne tout, je laisserai les liens dans son commentaire, même si elle a enlevé le mien dans celui que j’ai posté sur SON blog   😉

EDIT : mon blog est en lien sur le BLOG de Cristina en cliquant sur ma signature : MEA CULPA !!!

Alors, n’oubliez pas, demain soir, toutes devant vos écrans !

Il y a du défi dans l’air – ROUGE

Je vous parlais des défis, et de mon envie de jouer, quand le thème m’inspirait … Et bien Virginie B, qui titille mon appareil photo très régulièrement, remet ça !

Et c’est de couleurs qu’il s’agit .. mettre de la couleur dans nos blogs, c’est un peu mettre de la couleur dans nos vies en cet hiver … gris !

Alors, la couleur, moi, j’adore ! Il suffit d’aller LA, ou LA, ou encore LA, pour le savoir..

Voilà donc pourquoi je joue, et pour le thème du jour, ROUGE, ma contribution sera ..

GRAND PALAIS – MONUMENTA 2010 Christian BOLTANSKI

Je suis en colère

il devait s’agir d’émotion, de recueillement, de devoir de mémoire, de vie, de mort ….

Pour moi, le devoir de mémoire est capital,  transmettre à nos enfants pour ésperer éviter que les horreurs du passé ne se reproduisent , indispensable, et c’est la raison pour laquelle je ne peux rester neutre devant cette exposition, qui revendique les mêmes valeurs. Je sais que la Shoah est un thème difficile à aborder de front, et je comprends que les artistes qui souhaitent l’évoquer utilisent métaphores et chemins de traverse, mais dans ce cas précis …

nous sommes arrivés avec la certitude d’être pris aux tripes, transportés par l’émotion, et en guise d’émotion, nous avons trouvé ça … Du grand  » Shoah business « , celui là même que Boltanski rejète haut et fort .

En quoi consiste cette  » oeuvre  » :

à l’entrée, un mur de casiers numérotés, tel qu’on en trouve dans certains bureaux de poste

Une fois ce mur dépassé, on découvre la nef, investie par l’artiste…

des amas de vêtements multicolores, certains disposés précautionneusement au sol, et d’autres entassés pour former une pyramide géante qui donne plutôt envie de se jeter dedans et qui rappelle étonnemment les piscines remplies de balles multicolores que l’on trouve chez Ikea ; le tout forme une composition assez esthétique il est vrai, qui donne plutôt envie de prendre des photos que de se recueillir sur les victimes de l’histoire contemporaine, ou même de réfléchir à la mort, la vie, et la finalité de l’une ou de l’autre …

un vacarme assourdissant, qui, loin de faire penser aux fragiles battements d’un ou de plusieurs coeurs, envahit la tête et paralyse l’esprit.

Alors, me direz vous, une exposition , ou encore une oeuvre, puisque c’est ce dont il s’agit, qui n’atteint pas tout à fait, ou encore pas du tout son objectif et ne transmet pas le messge qu’elle est censée véhiculer, c’est un phénomène assez fréquent . Certes .

Mais, dans le cas présent, au dela de mon ressenti, c’est ce que j’ai entendu ou vu qui m’a inquietée :

c’est d’abord cette étudiante, disant doctement à l’amie qui l’accompagne :  » ça fait penser à un camp de concentration « 

et puis un des nombreux médiateurs présents qui explique que Boltanski  » se défend d’exploiter la Shoah à des fins marketing « 

et enfin, ces deux personnes, dont nous avons cru un instant qu’ils étaient des figurants faisant partie de l’oeuvre , tellement conditionnées par je ne sais quel discours obscur si souvent associé à l’art contemporain, qu’ils sont comme rentrés en transe

Alors si vous avez envie de voir un joli capharnaum coloré dans ce cadre somptueux du grand Palais, n’hésitez pas, mais si l’objet de votre visite est l’émotion, la volonté de comprendre l’humain et sa force dans des situations désespérées, votre place n’est pas là .

Allez plutôt voir, ou revoir  » La vie est belle «  , de Benigni : voilà un véritable chef d’oeuvre, qui parle de LA vie, de l’HUMAIN, et se tourne vers l’avenir avec une force digne des vraies oeuvres d’art .

INVICTUS

Invictus est un poème de l’écrivain William Ernest Henley qui fut cité à de très nombreuses reprises dans la culture populaire et qui contribua à le rendre célèbre. C’est le poème auquel Nelson Mandela / Morgan Freeman fait réference tout au long du film .

Out of the night that covers me,
    Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
    For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
    I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
    My head is bloody, but unbow’d.

Beyond this place of wrath and tears
    Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
    Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
    How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
    I am the captain of my soul

Et pour la traduction, c’est LA !

Le film commence à la sortie de prison de Nelson Mandela , aborde son élection à la tête de l’Afrique du Sud, pour se concentrer sur cette année qui mena les Springboks à la victoire de la coupe du monde de Rugby en 1995.

Mais surtout, et avant tout, c’est un film qui décrit un personnage exceptionnel, un humain comme il en existe peu et dont la vie et la destinée redonnent foi en l’humanité. Un homme qui, comme il le dit lui même, sait que  » forgiveness liberates the soul  » . Un homme qui sait dépasser ses considérations personnelles pour une cause supérieure qu’est l’avenir d’une nation. On perçoit, dans chacun de ses choix, dans chacune de ses décisions, qu’il est animée par une force supérieure, qu’il sait que le temps est venu de pousser deux peuples à se dépasser pour n’en former qu’un seul .

Le film illustre parfaitement la façon dont le sport, le rugby en l’occurence, lui permet d’atteindre cet objectif.

Et c’est un très beau film, un film touchant, qui prend au ventre et fait briller les yeux.

Certes on ne nous montre pas du tout la situation économique et civile du pays pendant cette période ; il est vrai aussi que le scénario pêche parfois, en particulier concernant la relation entre Mandela et sa fille, vaguement abordée .

Mais l’émotion et le dépassement de soi sont partout et chez tous les protagonistes.

Ce qui frappe, c’est cette ressemblance frappante entre ce héros qu’est Nelson Mandela, et celui qui l’interprète, Morgan Freeman. Ce même regard, celui d’un homme qui connait la paix  intérieure, dénué de toute trace de haine ou de soif de vengeance ; le regard d’un homme qui veut contribuer à rendre le monde meilleur .

sans oublier Matt Damon qui campe parfaitement François Pienaar, le capitaine de l’équipe des Springboks de l’époque, un Afrikaner prêt à se remettre en question , et qui contribue à sa façon à la réunification de deux peuples dans son pays.

Alors, croyez moi, allez voir ce film ; on en ressort énergisé et plus optimiste pour l’avenir de l’humanité.

Blogosphère et enfantillages ….

Aujourd’hui, j’ai décidé de m’amuser !

Or, je l’ai découvert au fil du temps, la blogosphère, ou encore la blogueuse, est joueuse …. ! Les motivations sont diverses, les moyens également :

il y a les véritables concours, ceux qui ont le double effet kiss cool : on peut gagner des trucs, ou des machins, et parfois des choses, et, en plus, on grimpe dans LE classement, j’ai nommé  » WIKIO  » !

L’organisatrice du concours devient l’étoile la plus lumineuse de sa galaxie pendant une courte période ( j’adoooore  ! ), et toutes les petites étoiles qui se joignent à cette galaxie en pleine expansion baignent dans sa lumière, tout en caressant le secret espoir de grapiller quelques points dans LE classement ( vous savez, .. Wikio, …. , bon je vois que vous suivez ! ), découvrent de nouvelles galaxies, et gagnent éventuellement des trucs, machins, et autres objets parfois véritablement sympathiques !

Il y a également les défis, lancés pour stimuler les neurones, et donner un objectif à une meute de bloggueuses en quête de sujet ou de stimulation, neuronale, photographique, ou autre !

Là encore, une sorte de frénesie saisit pour un temps la blogosphère, ou du moins les galaxies touchées, et tous les esprits sont tendus vers un et seul même sujet !

J’aime participer, sans doute au moins autant que gagner, mais par dessus tout, j’aime cette idée que, tous, et toutes ensemble, d’âges et d’origines aussi divers que variés, individus aux préoccupations si diverses dans la vraie vie,  nous nous retrouvons, dans un espace hors du temps, nous nous retrouvons à penser, réflechir et parler des mêmes sujets, rejoignant ainsi une communauté éphémère, dissoute dès le concours terminé !

C’est donc la raison pour laquelle je participe à des concours , des défis, et autres propositions blogguesques !

Et puis, si cela vous donne des idées, allez-y !

Alors aujourd’hui, je commencerai par  » l’acrostiche du Journal de Chrys  »

 » Pour vous, blogguer, c’est … « 

B raver ses craintes

L ivrer une part de soi

O uvrir son placard, parfois sa maison, et plus rarement son âme

G agner la confiance de ses lecteurs

U tiliser chaque prétexte , chaque instant, pour

E crire encore et encore

R égulièrement, Rageusement, Rêveusement !

Il y a également :

 » Clic Clac dans la boite  » chez Madame ZAZA, qui nous demande une photo, une seule, et à qui j’ai déjà répondu … LA !

Et puis aussi Chocoladdict, qui nous demande la photo de notre plus belle fève en ce mois de janvier …. il faut que je me dépêche !

bien sur, Virginie B. et ses défis, qui maintient un suspens quasi insoutenable en nous délivrant jour après jour, à 17H00 tapantes, le thème de la photo du jour ! soyez prêtes à mettre de la couleurs sur vos blogs … Premier sujet , dimanche !

La blogosphère réserve aussi parfois des surprises … telles que le premier concours de La perchée de Service … ! Figurez vous que j’ai joué, et je ne sais même pas qui a gagné  !

J’ai sans doute oublié un bon nombre de concours en cours à l’heure où j’écris, et les organisatrices me pardonneront, peut-être, ou, mieux encore, me laisseront un commentaire pour rappeler où, quand, et comment !

Alors, on joue  ?

Un artisan comme il n’en reste plus

Ernest Stern

sellier

Voilà ce qui est inscrit sur la porte d’entrée de l’antre de l’artisan le plus attachant que j’ai rencontré.

Quand on pousse la porte, c’est une véritable caverne d’Ali Baba que l’on découvre: des peausseries posées dans tous les coins de cette boutique / atelier, des boites du sol au plafond, et des outils, encore des outils, autour de l’établi, et ailleurs.

Le maitre des lieux, Ernest Stern, vous accueille avec le sourire, l’oeil vif bleu pâle, inquisiteur et curieux .

Il a clairement vécu plusieurs vies avant celle là, d’acteur à photographe . Et puis cette passion qui l’anime, et qui le pousse, encore, malgrè ses 85 ans passés, à continuer à travailler et à fabriquer sa pièce maitresse : la bourse en cuir.

Comme il le dit lui même :  » il préfère mourir en artisan qu’en vieillard « , car c’est ainsi qu’il a la certitude  » d’être vivant jusqu’ à la mort  » ! Et sur ce point, il n’y a aucun doute, parce quil ne peut s’empêcher d’attraper une ceinture, faite à la main, pour fignoler un détail …

Il est connu dans le monde entier, des journaux américains le citent, ses clients viennent d’ici et d’ailleurs dans cette boutique d’une rue où personne ne passe !

Il a travaillé avec les plus grands de la place de PARIS, comme en témoignent ces pièces de cuir  » Goyard  » posées dans un coin . Mais il vend désormais exclusivement à des clients particuliers .

Attention, ne passez pas sans appeler, car il prend son temps, et vient quand bon lui semble.

Il m’explique sa philosophie de  vie et le secret de sa longévité :

 » il faut retourner à son avantage tous les évènements de la vie, y compris les plus difficiles « .

Et de me donner des exemples :

 » regardez, les gens se plaignent d’insomnie ; moi, je suis éveillé toutes les nuits de 02h00 à 04h00; et bien j’ai un bon fauteuil bien confortable, mes journaux, et je peux lire Le Monde du début jusqu’à la fin «  !

Ou encore :

 » quand j’étais jeune je voyais bien, et du coup un défaut minuscule me terrifiait; maintenant, je n’y vois plus très bien, alors, quand je regarde ma femme, elle aussi belle qu’il y a 40 ans ! « 

C’est dans Le Monde d’ailleurs qu’il glane les dernières tendances de la mode :  » il parait que la fourrure revient à la mode ? «  me demande t-il . Je confirme, et il s’attaque à sa prochaine pièce : une bourse, mais avec de la peau de panthère en incrustation !

Et, sachez le, je le connais depuis 6 ou 7 ans, et les premières bourses achetées chez lui sont comme neuves ! Le seul problème : impossible de rentrer dans sa boutique sans en ressortir avec une ou deux de ces petits bijoux !

Les tarifs :

tout cuir 40€

cuir et croco ou cuir et autruche  50€

N’hésitez pas, vous en aurez pour votre argent !

informations pratiques

65 rue Vasco de Gama 75015 PARIS

         01 45 32 63 98