Margiela – les années Hermès

Il y a de l’espièglerie  dans le talent de Margiela. Une audace rebelle dans l’univers feutré de la haute couture. Et puis il y a Hermès. L’élegance absolue, l’assurance de l’expérience. Rencontre de deux univers.

Margiela – les années Hermès

Dès la première salle l’exposition confronte les deux univers.

L’un de celui qui déconstruit les silhouettes dans des tonalités monochromes, l’autre proposant des lignes classiques sur fond d’orange emblématique.

Et puis soudain, l’audace change de camp. Quand le président d’Hermès, Jean-Louis Dumas, donne carte blanche à Margiela de 1997 à 2003 pour concevoir la garde robe féminine Hermès en 12 collections. Margiela relèvera le défi et va innover dans tous les domaines : coupes, techniques et matières,  vocabulaire et univers. Laissant sur son passage une trace indélebile.

Margiela – les années Hermès : les coupes volent en éclats

Il va s’attaquer à la silhouette globale, et à chacun de ses détails. Tracé des épaules, pureté des lignes, raffinement des finitions. Loin des épaules hyper structurées de l’époque, en mode épaulettes pour working woman, il en adoucit le tomber.

Ligne élégante, détails bouleversés. Le classiquissime trench en perd ses manches. L’icône de la garde robe traditionnelle classique s’émancipe et s’encanaille.

Il offre à la vareuse, pièce emblématique de ses collections, de multiples vies. Elle devient chemise, veste, pull ou tunique.

Margiela - les années hermès : la vareuse
Margiela – les années Hermès : la vareuse

Il transforme la silhouette en s’adressant à chaque détail du vêtement. Ainsi ses manches prennent du volume, se libèrent du vêtement, en en modifiant totalement l’équilibre.

Margiela – matières et vocabulaire

Lors de ses années Hermès Margiela découvre le tricot et le cachemire en particulier. Il travaille aussi le cuir, matériau emblématique d’Hermès.

Mais surtout il joue des vêtements, crée ses deux en un, leur offrant ainsi une dimension ludique et facétieuse. Les manches  aériennes s’estompent pour devenir cape et col chemise.

Quant au génereux gilet il s’enroule dans des sangles pour ressembler furieusement au plaid historique de la marque.

C’est sur la salle « patrimoine » que la visite de l’exposition prend fin. Et même si Margiela ne se sera pas attaqué aux très grands classiques Hermès,  il laissera une trace de son passage en doublant par exemple le bracelet de l’icônique Cape Cod, ou en destructurant le célèbre carré qui devient losange, abandonnant ses imprimés pour se parer de la teinte reconnaissable entre mille.

Margiela – les années Hermès du 22 mars au 2 septembre 2018
Musée des Arts Décoratifs 107-11 rue de Rivoli 75001 Paris

De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs

De Calder à Koons – collection de Diane Venet

Diane Venet collectionne les bijoux d’artistes depuis plus de 30 ans. C’est grâce à elle, mais aussi aux prêts de galeries, collectionneurs et familles d’artistes que l’exposition De Calder à Koons a pu être mise en place.

Diane Venet a sélectionné ses bijoux pour les faire entrer en résonance avec les oeuvres plus monumentales des artistes qui les ont créés. Ainsi vous pourrez admirer une statue de Niki de Saint Phalle qui donnera tout son sens à la broche Brown Nana.

Diane Venet se passionne pour les bijoux d’art le jour où son mari Bernar Venet enroule autour de son annulaire gauche une fine bague en argent pour en faire une alliance.

Pour elle, porter un bijou d’artiste est loin d’être un acte anodin. Bien loin du bijou traditionnel, il s’agit pour l’artiste d’un geste occasionnel de création, souvent conçu pour un proche, signe d’affection qui mène l’artiste dans un monde plutôt éloigné de son univers traditionnel.

De Calder à Koons – le parcours

A tout seigneur tout honneur, c’est par les créations de Pablo Picasso que commence la découverte. Parce qu’il offrait des médailles sculptés dans l’argile à ceux qu’ils aimaient, de celles que l’on aurait rêvé de recevoir aussi !

Puis il y a Derain, passionné d’antiquité qui s’inspire de ses découvertes au Louvre pour créer des ‘sculptures portables’ qu’il offre à sa femme.

Quant au nom de l’exposition, il rend hommage à ces deux artistes : Calder et Koons.

L’un avec ses colliers sculpturaux que je verrais bien autour de mon cou.

Quant à Koons, loin de son cadeau empoisonnée en forme de bouquet de tulipes, il reste dans la veine de ses créatures animalières avec un petit lapin. Il ne m’a pas vraiment convaincue pour tout vous dire.

De Calder à Koons et Pomellato

Pomellato est une maison italienne de joaillerie qui existe maintenant depuis 50 ans.  Pour l’amoureuse de bijoux que je suis ,elle représente l’élégance, la modernité et la féminité. De la couleur avec ses bagues NUDO aux teintes multiples et éclatantes.

Des lignes élégantes et contemporaines pour des bagues que l’on ne quitte plus.

Ou encore les volumes généreux des chaines TANGO dans la catégorie du rêve.

Cette belle marque incarne un esprit libre et sophistiqué en écho à la personnalité de Diane Venet. C’est donc naturellement qu’elle a choisi d’être le mécène principal de l’exposition que vous pourrez découvrir au Musée des Arts Décoratifs.

De Calder à Koons – Musée des Arts Décoratifs
107-111, rue de Rivoli 75001 Paris
du 7 mars au 8 juillet 2018

Le Spa du Nolinski – instants éphémères

Le Spa du Nolinski – un spa, un hôtel

Pénétrons dans l’univers envoûtant et mystérieux de l‘hôtel Nolinski installé avenue de l’Opéra.

Cet établissement 5 étoiles propose un univers unique à l’atmosphère envoûtante.
Dès que l’on passe le pas de la porte le chaos de la ville s’estompe.

Une ambiance feutrée, une lumière tamisée, le ton est donné.

J’avais découvert la brasserie Rejane, et je m’étais régalée d’un sublime bourguignon aux parfums d’enfance. J’ai également exploré l’épicerie Rej et sa lasagne à emporter dont la seule évocation  ravive l’émoi de mes papilles.

J’ai visité les chambres, lumineuses et donnant sur cette superbe avenue emblématique de la capitale.

Aujourd’hui donc, nouvelle experience, et direction le Spa.

Le spa du Nolinski

Ici la lumière se fait encore plus tamisée encore et l’on peut même parler de douce pénombre, pour un moment de déconnection total et absolu.

La carte des soins  La Colline offre une proposition très large et répond à toutes les attentes. Une palette de soins du visage, un éventail de massages du corps sur mesure, avec un premier atout qui est que l’on peut se faire plaisir avec un massage d’une demie heure qui n’empiétera pas excessivement sur la journée tout en apportant tous les bénéfices d’un massage parfaitement réalisé.

Le Spa dispose d’un sauna, et surtout, cerise sur le gâteau, d’une piscine.

Je dois avouer que de façon générale j’aime vivre le plaisir d’un soin dans un Spa d’hôtel de luxe, mais la cerise sur la présence d’une piscine est un atout décisif !

J’ai donc testé pour vous un soin double : massage de dos, puis instant éphémère soin des yeux.

Spa Nolinski – instant éphémère

Le Spa du Nolinski propose de compléter un massage ou un soin classique par un soin ciblé, rapide et efficace : les instants éphémères.  Il peut s’agir d’un soin des main, des pieds, ou encore des yeux ou du décolleté.

Spa Nolinski - instants ephémères
Spa Nolinski – instants ephémères

Je n’avais jamais encore vu cette combinaison qui me convient parfaitement.


Oui, j’ai fait des massages du corps qui duraient en une heure, une heure trente et qui ne prenaient pas en compte les traits tirés de mon visage.
Oui j’ai pu expérimenter des soins visage de la même durée qui laissait mon corps à l’écart du bien être.
Ici, le combo est parfaitement pensé.

Spa Nolinski
Spa Nolinski

On commence par le massage du dos qui me plonge rapidement dans une douce béatitude et qui ravit mes trapèzes noués.
Puis, alors que je sombre presque dans un demi sommeil réparateur, on passse à mon instant éphémère, « vivifiant pour votre contour d’oeil ». Massage, puis bâtonnets de massage glacés, et enfin hydratation complète.

Détendue, reposée, j’ai constaté avec surprise que l’effet relaxant que je ressentais sur les cernes après le traitement était visible à l’oeil nu ! Vraiment. Regard reposé, peau rebondie, j’avais meilleure mine qu’en arrivant alors que je n’avais plus aucun maquillage sur le visage.

J’ai profité encore un peu de la piscine avant de quitter cet endroit où j’espère revenir très vite !

Et plus tard, un jour peut-être, je prolongerai cette expérience par une douce nuit dans une des suites du Nolinski !

Spa Nolinski 16 Avenue de l’Opéra, 75001 Paris 

François 1er et l’art des Pays-Bas – Musée du Louvre

François 1er et l’art des Pays-Bas – les choses sont claires

Dans cette exposition qui ouvre ses portes aujourd’hui, le parti pris est annoncé d’emblée. Il s’agira ici de se concentrer sur la création des artistes originaires des Pays-Bas, moins connue du grand public, à l’époque du règne de François 1er.

En effet, alors que naturellement on associe le nom de François 1er à la Renaissance et tout particulièrement aux peintres italiens, on méconnait la création de cette période par les peintre des Pays-Bas.

C’est donc cet angle qu’a choisi la commissaire de l’exposition, Cécile Scaillierez.

« Montrer que les arts en France sous François 1er ne se résument pas au triomphe de l’italianisme … était le projet que nous avions proposé  » 

On découvrira donc ici les plus connus des portraitistes : Jean Clouet et Corneille de La Haye, mais plutôt que de les isoler ils sont ici rattachés à leurs compatriotes.

Portrait de François 1er - Jean Clouet
Portrait de François 1er – Jean Clouet

Par ailleurs, le portrait, bien que représenté, ne constitue qu’une petite part de l’exposition, qui met en avant les multiples supports tels que la tapisserie, le vitrail, l’enluminure aussi, clou du parcours en ce qui me concerne.

 

François 1er et l’art des Pays-Bas – Parcours de l’exposition

On commence l’exposition par un axe de l’influence anversoise. Toute la Picardie et jusqu’à Paris sont touchés par cette tendance.

A tout seigneur tout honneur, le premier tableau est celui de l’affiche de l’exposition, portrait du roi par Jean Clouet.

François 1er par Jean Clouet
François 1er par Jean Clouet

Remarque d’ordre pratique : ce tableau est un petit format, et cela prend par surprise. Soyez préparés à vous approcher pour l’apprécier dans tous ses détails.

Après avoir admiré une oeuvre exceptionnelle du maitre d’Amiens.

Et le triptyque de Jan de Beer.

On plonge rapidement dans les merveilles de l’enluminure avec Godefroy le Batave et son « Triomphe de la religion ».

Un artiste découvert il y a peu se démarque particulièrement : Noël Bellemare qui touche à toutes les techniques tel que la tapisserie, le vitrail, l’enluminure.

Curieusement d’ailleurs, ce livre d’heures que j’aurais pu observer pendant des heures est précisément l’oeuvre pour laquelle le commentaire précise que « ses modèles flamands cèdent la place à l’influence de la gravure italienne » . J’aurais tendance à penser que je suis définitivement plus sensible à l’art italien de l’époque…

On plonge ensuite dans une superbe galerie des portraits.

C’est sans aucun doute dans la collection personnel de François 1er que se trouve un des joyaux de l’exposition : « le livre d’heures à l’usage de Paris » acheté par François 1er pour l’offrir à sa nièce.

Un joyau au sens premier du terme puisque sa reliure est luxueusement ornée de pierres précieuses.

Joyau également par la beauté des miniatures que l’on devine sur la seule page visible.

Puis l’on pénètre dans une superbe galerie de portraits aux artistes multiples.

On plonge ensuite dans un autre courant, celui d’artistes venus de notre actuelle Hollande tels que Gregoire Guerard et Bartholomeus Pons .

L’exposition se termine sur une évocation de la production d’eaux fortes faites à Fontainebleau

 

On a donc ici un panorama assez complet de cet aspect de l’art en France sous le règne de Francois 1er sur lequel les projecteurs n’avaient pas été pointés jusque là : l’art des Pays-Bas.

Exposition François 1er l’art des Pays-Bas
du 18 octobre 2017 au 15 janvier 2018 Musée du Louvre Rue de Rivoli 75001 PARIS
fermé le mardi

Instax Jean-Charles de Castelbajac chez Colette

Instax Jean-Charles de Castelbajac – un objet collector

L’Instax, c’est ce joli appareil aux couleurs acidulées ou pimpantes, qui permet en instantané d’avoir de jolies photos papier.

Cet appareil que l’on saisit au moment d’un éclat de rire, dans les instants de complicité, pour en garder la preuve ailleurs que sur un smartphone.

Un cadeau parfait pour les moments de partage, ceux pendant lesquels on veut immortaliser chaque minute.

Alors c’est avec Jean-Charles de Castelbajac que la marque s’associe cette année pour une collaboration arty en diable!

Jean-Charles de Castelbajac, c’est pour moi une longue histoire d’amour. Des souvenirs qui remontent à si longtemps d’une collection exclusive vendue au Drugstore Publicis. Je ne sais même pas si lui même se souvient de ce superbe imperméable et de son parapluie assorti qui m’ont fait tant rêver.

Et déjà, il y a si longtemps, la même signature : 3 couleurs primaires qui explosent sur fond blanc. Un style unique, inimitable, reconnaissable entre mille.

Et ce sont exactement les qualificatifs que l’on peut attribuer à cet Instax mini bicolore by JCC+

Il est joyeux, pimpant, bicolore pour la première fois pour un Instax, et la dragonne elle aussi est pop à souhaits !

Cette collaboration pense aussi à la famille avec le « INSTAX Family box by JCC+ « . Ici, un appareil uni, un pack de films, et une boite qui se déplie pour se transformer en arbre généalogique décoré par JCC.

Le cadeau de Noël parfait en résumé !

Vous avez déjà terriblement envie du coffret Instax mini bicolore by JCC+ ? Direction Colette dès aujourd’hui : il est en vente en exclusivité dans ce concept store mythique. Et si vous êtes prêts à patienter, ce sera à partir du 15 octobre en ligne sur la boutique FUJIFILM

Colette 213 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Instax Jean-Charles de Castelbajac – l’exposition chez Joyce

Jean Charles de Castelbajac est un artiste touche à tout.

Alors, pour illustrer son univers grâce à l’Instar, lui et ses fils ont utilisé l’appareil pour créer, et les résultats de cette expérience unique sont exposé dans la galerie Joyce, au Palais Royal. Des oeuvres photographiques uniques à découvrir jusqu’au 28 octobre 2017.

Une seule famille, mais des personnalités et des styles très différents. Ici, les photos du père.

Et là celles d’un des fils.

A découvrir au détour d’une balade dans les superbes jardins du Palais Royal !

Galerie Joyce 168 Galerie de Valois, 75001 Paris

Christian DIOR Musée des Arts Décoratifs

Christian DIOR – couturier du rêve

Christian DIOR : un nom si familier, et pourtant.

Je pensais le connaitre. J’ai tout découvert grâce à cette exposition extraordinaire.

Christian DIOR a commencé sa vie d’adulte en tant que galeriste.
Il collectionne des oeuvres éclectiques d’artistes tels que Dali, Calder ou encore Cocteau.
Mais la crise de 1929 met un terme à cette carrière. Sa création dans la mode sera cependant riche en références à cette passion de l’art, et il puisera son inspiration dans sa passion du XVIIIème siècle comme dans son amour des jardins.

On commence donc l’exposition par un parcours chronologique de sa vie puis on plonge directement dans sa création
et le voyages au pays des merveilles commence.

Colorama Dior

Que tous ceux qui associent le nom de ce créateur à une seule couleur revoient leur copie.
Chrisitian Dior a parcouru l’intégralité de la palette colorimétrique dans ses créations.

Robes manteaux chaussures, il leur a donné toutes les teintes y compris les plus improbables.

C’est le premier parcours et on est déjà pris à bras le corps par l’émotion et la beauté de ces créations.

LE XVIIIème était la période préférée de Christian DIOR.

C’est cet amour qui marquera la décoration de la maison Dior au 30 avenue Montaigne. Ecrin parfait pour la mise en valeur de ses robes.

Le parcours continue et c’est un jardin merveilleux qui est l’écrin de ses robes légères et aériennes qui incarnent la féminité à la perfection.

Christian Dior Musée des Arts Décoratifs – jardin merveilleux

L’amour de Christian DIOR pour les jardins remonte à son enfance passée à Granville.

Les fleurs, qui ont une place toute particulière dans cette oasis de son enfance le suivront toute sa vie. Ce sont elles qui lui inspireront cette silhouette de femme fleur qui le caractérise.

Des robes rêvées, des robes féeriques aux envolées fleuries.

Le voyage dans le passé prend fin et l’on passe dans la deuxième partie de l’exposition dont le coeur est l’adresse emblématique de la Maison Dior avenue Montaigne.

Chrisitian Dior – 70 ans d’une Maison emblématique de la mode

Une scénographie spectaculaire nous permet de pénétrer dans cet univers sans se rendre sur place, dans la boutique mythique.


Ici on découvre les grands noms qui ont succédé à Christian DIOR décédé prématurément en 1957 à l’âge de 52 ans.


Il y a Yves Saint Laurent bien sûr, qui a commencé son parcours chez Dior. Puis Marc Bohan, John Galliano, jusqu’à aujourd’hui, Maria Grazia Chiuri. Tous ont élaboré une grammaire stylistique fidèle à la signature initiale de l’artiste, cette signature qui, en 1947, avec Le New Look, fait de lui le couturier le plus encensé de l’après guerre.

Et c’est quand on croit qu’on a tout vu, tout ressenti, que la blancheur magique de ce sanctuaire de la création se dresse devant nous.


Des patrons de toutes les pièces merveilleuses signature de la maison.

Et des artisans au travail qui font la démonstration de leur art de leur talent.

Cette semaine il s’agit de la couture, puis de semaine en semaine il y aura la broderie, le parfum ou encore la maroquinerie.
Cette pureté est-elle la conclusion du parcours ? On pourrait le croire et pourtant….

Dior citadin se livre à nous dans un jeu de clair obscur dans lequel chaque pièce prend vie, encore et encore, au grè de la lumière.

Et quand on pense que cette overdose de beauté nous a définitivement mis à terre, c’est un feu d’artifice qui nous achève dans une salle transformée en salle de réception de château pour le plus grand plaisir de notre émotion qui n’en peut plus d’avoir vivre au fil du parcours de ce grand monsieur de la mode.

Merci Monsieur.

Christian DIOR – couturier du rêve du 5 juillet 2017 au 7 janvier 2018

Musée des Arts Décoratifs 

107, rue de Rivoli
75001 Paris

Tél. : 01 44 55 57 50

 

 

La galerie Véro-Dodat – joyau parisien

Galerie Véro-Dodat – un peu d’histoire

La galerie Véro-Dodat n’est certainement pas la plus connue des galeries et passages parisiens.
Et pourtant.
Pourtant elle est une des plus charmante et élégante. Mais aussi discrète, très discrète.

Elle relie deux rues : la rue Jean Jacques Rousseau, et la rue du Bouloi.

Contrairement à certains passages parisiens super animés et joyeusement désordonnés, ici on a presque envie de parler à voix basse tant la discrétion semble de mise.

Ce passage fut créé en 1826 en pleine période spéculative de la Restauration.

Deux investisseurs : le charcutier Vero et Le financier Dodat décidèrent donc la création de ce passage permettant un raccourci plaisant entre Les Halles et le Palais Royal.
C’est ce positionnement qui garantit le succès immédiat du lieu, mais aussi la presence des Messageries Lafitte et Gaillard côté rue Jean Jacques Rousseau.
Ainsi , les voyageurs, en attendant leur diligence , flânaient entre les commerces de mode installés dans ce passage qui fut l’un des premiers à être éclairé au gaz à Paris.
C’est au Second Empire, quand les messageries disparaissent et que le Palais Royal de vide de ses animations plus ou moins légales que la fréquentation du lieu décroît.

Aujourd’hui encore, un peu à l’écart, elle reste relativement boudée par les badauds. Sauf pour certaines fashionistas du monde entier bien informées.

Shopping galerie Véro-Dodat

Ici se trouve la caverne d’ali baba d’amateurs de souliers à semelle rouge, le temple du stiletto, le graal des fashionistas
Christian Louboutin a installé ici sa plus somptueuse boutique, tant pour femmes que pour hommes.

photo prise sur le blog de la galerie
photo prise sur le blog de la galerie

Et c’est donc ainsi que, même si les parisiens viennent peu fréquenter la galerie, on y croise régulièrement des modeuses du monde entier les yeux pleins de petites chaussures à semelle rouge.

Et dans sa foulée ( jeu de mot subtil) il y a le cordonnier, lui même spécialisé en Louboutin.

Sa vitrine fait autant rêver que la boutique elle même !

Et c’est ainsi que la boucle de la mode est bouclée.

Dans la galerie, on trouve aussi des accessoires, comme ces bijoux anciens chez Bruno Pepin.

Ainsi que les créations couture de l’italienne Angela Caputi.

Dans cette galerie si discrète, on trouve également des sacs en cuir : les sacs Il Bisonte, nés eux aussi à Florence, comme les bijoux et créations d’Angela Caputi. Comme si un coin d’Italie s’était installé ici.

Mon coup de coeur sans hésitation, le modèle modulable !


La mode est donc bien présente , mais aussi la beauté avec la marque By Terry qui elle aussi à la son flagship parisien.

2017-03-10 12.19.32

Pour finir la balade, une pause dégustation. Que nous propose la galerie ?

Galerie Vero dodat – ce qu’on y mange

En fait le choix est vite fait : ce sera le Café de l’Epoque.
Installé là où se trouvaient les messageries il propose une charmante terrasse au soleil.

Je n’ai pas encore eu l’occasion de le tester, mais le cadre est juste charmant.

Et en plus, ils ont une proposition petit-déjeuner !

A bientôt pour d’autres découvertes de galeries et passages parisiens.

Galerie Véro-Dodat 19 rue Jean-Jacques Rousseau – 75001 Paris

Goûter chez Angelina – idée fête des mères

Goûter chez Angelina – version régressive

On ne présente plus le salon de thé Angelina. Pas question ici non plus de vous vanter les mérites du Mont blanc ni même du chocolat chaud pour lequel certains se damneraient sans l’ombre d’une hésitation !

Aujourd’hui, c’est de goûter qu’il s’agit, mais pas de n’importe quel goûter. Parce qu’un goûter chez Angelina, c’est un classique parisien.

Mais aujourd’hui, il s’agit d’un goûter spécial fête des mères. Un moment partagé entre mère et fille, ou mère et fils, ou même les deux.

Un goûter Angelina, avec des parfums d’enfance en prime.

Goûter d’enfance fête des mères

Plongeons dans nos souvenirs, pas si lointains pour certains, et repensons aux biscuits et gourmandises qui ont marqué notre enfance.

Si je vous dit barquette (de L….. )  ? Delicechoc ? Ces noms sont familiers? Les saveurs aussi ? Et bien vous allez les retrouver, en version gourmande et gourmet, dans ce goûter d’enfance.

Il s’agira donc de déguster un Petit Bateau, ou encore un Délice chic et choc !

goûter gourmand Angelina
goûter d’enfance Angelina

Et pour accompagner ces biscuits, de grands classiques du goûter toutes générations confondues : les madeleines, petites meringues, et l’incontournable mini Mont Blanc. Parce qu’après tout, nous sommes chez Angelina !

Voilà donc la proposition spécial fête des mères d’Angelina. Pour un moment tendre et complice dans un des salons de thé emblématiques de la capitale.

Goûter en famille

Et si vous avez envie de transporter la gourmandise et l’esprit Angelina chez vous pour la déguster en famille, pour la fête des mères par exemple, la superbe charlotte , version à partager, ou version individuelle, fou permettra de le faire avec délice.

Gourmandes et gourmands, rendez-vous chez Angelina pour la fête des mères

Goûter d’enfance  20€/ personne du 17 au  30 mai 2017

Angelina 226 rue de Rivoli 75001 PARIS

Atelier Moynat – au coeur de la création

Atelier Moynat

Je vous ai déjà parlé de cette marque qui, telle une Belle au bois Dormant, renaît en 2013 après des années de sommeil pour reprendre sa place historique rue Saint-Honoré.

Au commencement était la malle.

Puis sont venus les sacs à main, petits bijoux de création 100% made in France. Comme ce modèle, le « ballerine« , qui est entre tous mon grand coup de coeur.

C’est donc au coeur de l’atelier parisien de Moynat que je vous emmène aujourd’hui.

Ici, prototypes et petites séries sont fabriqués entièrement à la main. Pour les séries plus importantes, elles sont fabriqués dans les autres ateliers Moynat,  en France, principalement en Bourgogne et dans le Limousin.

Atelier Moynat – artisan parisien

L’adresse est tenue secrète.
Pourtant je peux vous dire que l’atelier est situé dans ce quartier emblématique de la maroquinerie et des malles, le quartier Saint-Honoré.

Quand on pousse la porte, ce sont des peaux qui nous accueillent.


De toutes les couleurs, elles sont là, attendant patiemment leur transformation, celle qui fera d’elles un « ballerine« , un « Réjane » ou un de ces sacs emblématiques de la marque Moynat.

Ces peaux sont toutes passées par un tannage végétal. Ramesh Nair, le directeur artistique y tient beaucoup. Il s’agit donc d’un tannage à base de végétaux, qui limite au maximum l’usage des produits chimiques.

Dans l’atelier chacun est à l’œuvre.
Du travail d’orfèvre, semblable à celui d’un joaillier ou d’un horlogerie. Un savoir-faire d’exception qui passe par des étapes très précises telles que découpe, couture, astiquage  ou encore collage.

Atelier Moynat – un travail de passion

La concentration est perceptible.

Elle est imposée par ces gestes si précis qui permettront  aux sacs de prendre vie.

Ici, chaque artisan va créer le sac de A à Z.

Chaque sac sera donc le bébé de celui ou celle qui l’aura façonné et le verra partir vers son nouveau propriétaire.

Les parcours de ces experts sont variés et inattendus.
Par exemple Anaïs, qui rentre chez Moynat pour un stage après des études de psychologie, et tombe en amour avec ce métier de la maroquinerie de luxe trop peu connu. Elle en parle avec un enthousiasme lisible dans son sourire et audible dans le ton de sa voix.

Atelier Moynat
Atelier Moynat

Ou encore Manon qui vient d’un lycée professionnel qui l’a menée ici.

La précision de chaque geste est visible pour chacune des actions nécessaires et ce pour un fini parfait, exigence de cet univers du luxe.

Ses mains volent au dessus du sac en devenir.

Pendant que Manon travaille la tranche de son mini Réjane, Kotaro s’applique à la création des lanières, véritable puzzle pour rendre les jointures invisibles.

Je ne verrai pas un sac fini à ma sortie de cette visite. Seulement la promesse de ces modèles de la collection à venir, des mini Réjanes aux teintes innovantes.

Moynat Paris – 348 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Atelier du Bracelet Parisien

L’atelier du bracelet parisien

L’atelier du bracelet parisien détient en son nom tous ses secrets.
Pour commencer, il est parisien.

Atelier 100% parisien

En effet, cette marque, qui existe depuis vingt ans maintenant, n’a jamais quitté Paris. Entreprise artisanale enregistrée au Patrimoine Vivant, elle est avant tout une histoire de famille qui perdure. C’est en 1997 que naît la première boutique atelier dédiée au bracelet montre artisanal, dans ce quartier de Saint Honoré où se trouve désormais la boutique, et ce qui sera bientôt un show room de montres de marques d’occasion.
Quant aux ateliers, ils ont quitté le quartier de Saint Honoré pour s’installer plus confortablement à  Nation. Du Made In Paris que l’on peut désormais s’offrir même lorsqu’on habite ni la capitale ni même la France.

Des bracelets sur mesure

Et plus précisément des bracelets de montres sur mesure. Ici, c’est la caverne d’Ali Baba pour toute personne qui a la chance d’être propriétaire d’une belle montre et qui a des envies de changement – de changement de bracelet ! Parce qu’ici, vous allez pouvoir vous faire plaisir.


Une gamme de couleurs, de peaux, de nuances et de textures tout à fait unique. Sous forme de nuancier, ou de peaux multicolores rangées dedans les dizaines de tiroir, la seule difficulté est de se décider.

Heureusement, les professionnels passionnés de l’Atelier du Bracelet Parisien sont là pour vous guider et vous aider. On choisit le cuir. Puis la couleur du fil de surpiqure. Et là aussi, les possibilités sont immenses.

Vient la forme de la pointe.

Et puis les coutures, et même la couleur de la tranche.

Il y a aussi l’épaisseur, et même le nombre de tours de poignets si l’envie vous prend de faire plus original.

Premier atout de l’atelier donc, la variété, de couleurs, de matière, d’options, de formes, pour créér ce bracelet unique qui sera le vôtre, rien que le vôtre.

Autre atout : le délai. En 7 jours, le bracelet est à votre poignet !

On peut aussi venir faire toutes les mesures et se la faire envoyer.

Atelier du bracelet parisien en ligne

Il existait déjà la possibilité de passer à la boutique pour faire son choix, et ensuite se faire livrer.
Mais désormais, si vous n’avez pas l’occasion de passer par Paris, ce n’est pas grave !
Un customiser en ligne est disponible à partir d’aujourd’hui !
Simple à utiliser, il vous permettra de farte les mêmes choix qu’en boutique, pour un résultat parfait, mais à distance.
Modèle de bracelet, couleur duo cuir, de la doublure, des surpiqûres, tout y est, pour tous les modèles de montres.

Prix du bracelet classique 215 €
Double tour 290€
Alligator 340€
Galuchat 450€

L’atelier du bracelet parisien 56 Place du Marché Saint-Honoré, 75001 Paris tel : 01 47 03 49 71