Passage Jouffroy – les enfants rois

Passage Jouffroy

Le passage Jouffroy est construit en 1846, dans la lignée de la création de ces nouvelles artères de circulation que sont les passages couverts parisiens, et dont le plus ancien est le passage des Panoramas. Il relie justement ce dernier avec le passage Verdeau.

Passage Jouffroy Paris
Passage Jouffroy Paris

Sans doute un des plus connus des passages parisiens, il doit probablement sa probablement fréquentation au musée Grévin qui y est installé, mais aussi à la grande variété des commerces qui s’y trouvent.

Dans ce passage se trouve le plus ancien hôtel de Paris, et sans doute un des plus photographiés : l’hôtel Chopin. Il est né en même temps que le passage lui-même ! Et, malgré son look vieillot, l’absence de rénovation depuis des décennies, il semblerait qu’il ait ses habitués.

Comme la plupart des passages parisiens, ce passage est en permanence éclairé par la lumière du jour qui se diffuse au travers de sa superbe verrière en ogive qui attire l’oeil dès que l’on pénètre dans la galerie.

Passage Jouffroy
Passage Jouffroy

Passage Jouffroy – le shopping

Ici, il y en a pour tous les goûts, alors difficile de mettre les commerces dans une catégorie précise. Pourtant, les enfants ont quand même un petit avantage. En tous cas ils l’ont dans mes souvenirs personnels.

Il y a tout d’abord des enseignes historiques, qui sont là depuis des décennies, et qui ont survécu à ces années difficiles que tous les passages parisiens ont traversées, abandonnés par leur ville, et par ses habitants.

Mais le passé est le passé. Le passage est là, bien vivant, et ces boutiques warrior, qui ont tenu contre vents et marées,  elles aussi.

Passage Jouffroy - Pain d'Epices
Passage Jouffroy – Pain d’Epices

Je vais donc commencer par celle qui a bercé mon enfance : la boutique Pain d’épice.

Un magasin de jouets traditionnels, qui s’est spécialisée au fil du temps en miniatures pour maisons de poupées. On y trouve tout pour meubler une superbe maison de poupées, mais aussi de jolis cadeaux de naissance, de la marque Moulin Roty par exemple, des peluches, des déguisements de princesses, de petits jouets qui réveillent les souvenirs d’enfances, des voiliers à faire flotter sur l’eau du jardin du Luxembourg.

Et, toujours dans la catégorie miniatures et maison de poupée – j’ai donc trouvé le thème dominant du passage – il y a « La Boite à Joujoux« .

Elle est née dix ans après le passage puisqu’elle revendique clairement sa création en 1846. Le paradis des amoureux de miniatures en tous genres.

Toujours pour les enfants, on trouve même une librairie spécialisée en littérature enfantine, livres et BD : Le Petit Roi.

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Mais soyez sans crainte, les adultes peuvent aussi trouver leur bonheur dans le passage Jouffroy. Pour les amateurs de photos de Paris, la galerie « Paris est une photo » est un incontournable.

Une mine d’or d’images de Paris, version anciennes originales en tirage unique, ou encore des photos contemporaines, en éditions limitées, que l’on peut acquérir en plusieurs tailles.

La vitrine annonce la couleur.

La tentation est présente dès les présentoirs installés dans le passage.

Mais il ne s’agit là que du sommet de l’iceberg. Parce que c’est à l’intérieur que tout se passe. Tout d’abord, un aperçu de ce que l’on va découvrir.

Et à l’étage, une véritable exposition, multi artistes, de superbes images, uniques et abordables pour une atmosphère 100% parisienne.

Des photos qui reflètent magnifiquement la capitale, sa vie, ses lieux emblématiques, et que l’on peut s’offrir dès 40€ si l’on choisit le petit format. Une super idée de cadeau, pour soi, ou pour tous les amoureux de Paris.

Y compris les oeuvres en mode cartes postales, en attendant de pouvoir s’offrir le grand format.

Pour les passionnées de bijoux, Ferrandis a pris place dans une charmante boutique. Ici, colliers imposants et manchettes multicolores pour celles qui aiment les bijoux que l’on voit de loin et que l’on oublie pas !

Passage Jouffroy – et pour manger ?

Enfin, vient le sujet incontournable : que mange-t-on dans le passage Jouffroy ? Pour tout vous dire, l’alimentaire n’est pas au coeur de l’offre contrairement à d’autres passages tels que le passage Choiseul ou même celui des Panoramas.

On peut cependant prendre un thé au Valentin, anciennement Tour des Délices.

Valentin - passage Jouffroy
Valentin – passage Jouffroy

Je n’ai malheureusement pas encore testé, malgré les pâtisseries extrêmement alléchantes en vitrine, ans oublier la promesse du thé Dammann Frères, mon préféré au monde !

Si j’en crois toutes les critiques lues sur les différents sites spécialisés type Yelp ou Tripadvsior, il faut absolument y aller !

Et pour finir, dans la rubrique food, une ouverture récente et pour le moins inattendue : Marks & Spencer food. Est-ce une bonne chose ? Une enseigne de chaine de ce type a-t-elle sa place dans un passage historique parisien :le débat est ouvert, et les faits sont là : la boutique est bel et bien installée !

Avis aux amateurs donc.

Musée Grévin  10 Boulevard Montmartre, 75009 Paris 01 47 70 85 05

Hôtel Chopin  46 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 47 70 58 10

Pain d’Epices 29 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 47 70 08 68

La Boite à joujoux 41 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 48 24 58 37

Le Petit Roi 39 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 40 22 94 60

Paris est une Photo 55 passage Jouffroy 75009 Paris 01 56 92 04 47

Salon de thé Valentin 30 Passage Jouffroy, 75009 Paris 01 47 70 88 50

 

Fragonard – let the sun shine in

Fragonard – un été en Provence

Fragonard a fêté  ses 70 ans en 2016.
Cette année encore la marque fête un anniversaire : celui du « Musée provençal du costume et du bijou« . Ce musée, crée par la maison Mère, fête en effet ses 20 ans en 2017.

Fragonard - un été en Provence
Fragonard – un été en Provence

Fragonard est né et a grandi en Provence.

Il était donc naturel que la nouvelle collection propose de passer un été dans cette superbe région et s’inspire de sa culture. Et cela donne donc la collection  » un été en Provence « .
En cet hiver glacial, ça ne peut faire que du bien !

Fragonard – des parfums et des couleurs

Pour cette collection, Fragonard propose des senteurs pour soi et pour la maison. Rose, lavande, ce sont ces parfums que l’on associe avec tant de plaisir à cette région.

Fragonard - jardin provençal
Fragonard – jardin provençal

Eau de parfum, bougies et savons, ces incontournables de la marque.

Fragonard – la mode en couleurs

Parce qu’un été en Provence ne s’envisage que riches en couleurs, Fragonard nous gâte cette année encore avec ses robes, étoffes et étoles.

De la couleur, des broderies aussi, et le tout à des prix qui défient toute concurrence. 100% pur coton, ces  robes, foutas et paréos appellent le soleil et me donnent des envies de voyage, là, maintenant !

Comment résister à ces broderies et ces couleurs ensoleillées ?

Fragonard – pour faire entrer le soleil dans la maison

Coussins, assiettes, et même objets de décoration. Pour cet été en Provence, les Arlésiennes sont à l’honneur. Visages sérieux et fichu noir, elles sont là en statues, mais aussi sur les assiettes.

Cela étant dit, je suis personnellement plus attirée par l’explosion de couleurs sur ces coussins brodés.

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Les goûts et les couleurs …

Fragonard  – l’adresse parfaite pour tous les cadeaux

Pour finir, faisons un tour dans cette jolie boutique de la rue Boudreau. Ne vous arrêtez surtout pas à l’échafaudage qui empêche totalement de voir la vitrine de la rue et passez la porte.

La pivoine est au coeur de la décoration du rez de chaussée. C’est la fleur de l’année 2017 pour Fragonard.

Chez Fragonard, il est aisé de se faire plaisir, et de faire plaisir autour de soi.

Il y a les savons et leur charmante assiette support, pour moins de 15€.

Ou encore les petites serviettes individuelles qui remplaceront avec élégance l’essui main traditionnel.

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Si je vous dis qu’elles sont à 18€ les 4? Vous êtes encore là ou vous êtes en route pour la boutique ?

 

Fragonard 5 rue Boudreau 75009 Paris

Pierre Marcolini à l’Atrium du Printemps

L’atrium du Printemps Haussmann

Vous voyez de quoi je parle ?  Il s’agit de cet espace au pied des escalators centraux du grand magasin.

Atrium du Printemps haussmann
Atrium du Printemps haussmann

L’atrium du Printemps, c’est cet endroit que l’on voit où que l’on aille dans le magasin. Il accueille des créateurs, des designers, des grands noms, de la gourmandise par exemple.

Pierre Marcolini - atrium du Printemps
Pierre Marcolini – atrium du Printemps

Pierre Marcolini et la (haute) chocolaterie

Pierre Marcolini est indéniablement le pape de la tendance « from bean to bar« . Je m’explique : Pierre Marcolini sélectionne ses fèves, il connait ses producteurs, et a la maitrise de son chocolat de A à Z.

On comprend mieux la variété de ses tablettes, chacune ayant les particularités d’un grand cru, exactement à l’image du monde des experts en oenologie.

Le chocolat est son univers, son monde, et il en parle avec passion et délice !

Alors quand son univers s’installe au Printemps, un des grands magasins emblématiques de la ville, on ne peut que se réjouir !

Pierre Marcolini à l’atrium du Printemps

C’est donc un bar à chocolat qui vous attend pendant les 6 mois à venir. Bar, parce que vous pourrez y déguster une variété de boissons, avec le chocolat comme ingrédient phare.

Marcolini

 

Un choix parfait pour les saisons en cours et celles à venir ! Chocolat chaud ou glacé, infusion chaude, ou glacée !

Et le chocolat, ou le cacao plus précisément, est l’ingrédient clé.

Alors, que vous ayez des envies d’achat compulsif en périodes de soldes, ou simplement de faire un tour du côté des grands magasins, vous pensez à Pierre Marcolini j’en suis sure.

D’autant que pour les gourmandes, les délices de la Saint Valentin sont déjà en place, sans parler des créations délicieusement kawaï !

Alors, pour une urgence chocolat, vous saurez désormais où aller !

Atrium du Printemps Haussmann 64 Boulevard Haussmann, 75009 Paris

Maison FOUQUET – chocolatier de Paris

Maison FOUQUET – chocolatier

Un chocolatier tenu par la même famille depuis 5 générations. Et dont les ateliers sont exclusivement à Paris.

Fouquet chocolats Paris
Fouquet chocolats Paris

Cette maison qui existe depuis 1852 détient un savoir-faire artisanal qu’elle entretient avec amour et passion.

Depuis déjà cinq générations, l’accent est mis sur la qualité des produits, des recettes traditionnelles gardées précieusement, ainsi qu’un savoir-faire unique perpétué par les artisans chocolatiers et confiseurs de la maison.

Maison FOUQUET – l’atelier

Fouquet Paris
Fouquet Paris

J’ai pu être cette petite souris que nous rêvons tous d’être un jour et qui pénètre dans l’atelier de confection des gourmandises.

Sur cette image, la confection des pâtes de fruits, à la main, à base de pulpe de fruits naturelle. Un moelleux inégalé expliqué en partie par la forme unique de ces pâtes de fruit arrondies.

Les caramels mous eux, sont cuits en bassines de cuivre, découpés et emballés à la main un par un, pour obtenir un moelleux et un goût uniques(7 parfums).

150 ans de gourmandise, de tradition, pour une marque parisienne et fière de l’être !

C’est Louis Fouquet, créateur de la Maison FOUQUET, qui lance une maison spécialisée en création de confitures et s’implante rue Laffitte.

Au début du XXème siècle, avec l’arrivée de la famille Chambeau-Mimard, sous la direction d’Alfred Chambeau,  la MAISON FOUQUET étend son offre à la confiserie.

Puis c’est une seconde boutique qui est ouverte en 1928 au 22 rue François Ier.

Monique Chambeau prend la suite de son père dans les années 1960 et ajoute à la Maison FOUQUET l’activité d’épicerie fine, qui connaît encore aujourd’hui un grand succès.

Son neveu, Christophe Chambeau, reprend la direction dans les années 1980. Il modernise la fabrication, agrandit les laboratoires et enrichit la gamme de chocolats, de ceux là même dont nous allons nous régaler à l’approche des fêtes.

Des pralinés aux multiples déclinaisons, dont vous pourrez composer votre ballotin.

Maison Fouquet - boutique rue Lafitte
Maison Fouquet – boutique rue Lafitte

De multiples sortes de fruits secs enrobés de chocolats, des marrons glacés, des boites de bonbons, un univers gourmand pour tous.

La partie épicerie s’est développée, enrichies de produits sélectionnés individuellement par la maitresse des lieux.

Et puis, Noël étant là, tout proche, ce sont ces deux charmants rennes qui vous accueilleront !

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Rendez vous donc chez Fouquet rue Lafitte.

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Maison FOUQUET 36 rue Lafitte 75009 PARIS

Rue des Martyrs – plaisir des papilles et des yeux

Rue des Martyrs – rue gourmande

La rue des Martyrs est connue pour ses enseignes gourmandes. Tous les noms grands noms parisiens associés à l’univers alimentaire se retrouvent là.

Dans le désordre et en vrac : Popelini, Marlette, Les Grands d’Espagne et leur pata negra, Sebastien Gaudard et ses pâtisseries à tomber, maison Landemaine, Le Pain quotidien, et j’en oublie, ils sont tous là.

Rose Bakery fait partie depuis ses débuts des noms emblématiques de la rue, même si son enseigne a toujours été aussi discrète qu’elle l’est aujourd’hui. Mais l’endroit  était exigu, vitrine de présentation, file d’attente et convives attablés cohabitaient dans une promiscuité peu adaptée à un repas plaisant.

Tout ceci n’est plus qu’un mauvais souvenir. Désormais, plutôt qu’une seule adresse il y en a trois !

La première, Rose Bakery Takeout, permet d’acheter pour emporter. Quiches, salades et pâtisseries sont là, disponibles, frais du jour.

Le restaurant, lui, respire désormais, tables confortablement espacées, lieu lumineux et plaisant, avec une jolie cuisine ouverte. C’est le Rose Bakery nouvelle génération.

Et tout cela est possible en partie grâce à la troisième adresse : Rose Bakery shop.

Parce que c’est de là que viennent tous les produits utilisés pour la cuisine dans les deux espaces précédemment cités.

Et c’est là aussi que vous pourrez acheter ces produits bruts, majoritairement bios, et tous de qualité, pour les utiliser dans vos proposer recettes, chez vous.

Et pour compléter encore la palette des saveurs, le restaurant Belle Maison vient également d’ouvrir ses portes, rue de Navarin, juste en face de l’épicerie évoquée ci dessus !

Là, c’et une ambiance maritime et conviviale qui vous attend. Et en regardant bien, vous verrez rapidement quel est le point commun de ces 4 adresses, au delà d’une assiette gourmande et alléchante….

C’est Emilie Bonaventure. La décoratrice d’intérieur. Sa signature est là : matériaux bruts , naturels, lignes simples, luminosité dans chacun des espaces.

Alors il ne nous reste plus qu’à retourner rue des Martyrs, pour nous régaler encore et encore !

Rose Bakery 46 rue des Martyrs 75009 Paris

Rose Bakery takeout 46 bis rue des Martyrs 75009 Paris

Rose Bakery Shop 1 rue de Navarin 75009 Paris

Belle Maison 4 rue de Navarin 75009 Paris

 

Les 2 Vaches – 10 ans, et un restaurant !

Les 2 Vaches

Voilà une marque de produits laitiers que je croyais connaitre. Puisque j’achète régulièrement leurs produits dans mon Monop’ favori. Et en fait, j’avais tout à découvrir !

Les 2 Vaches ont 10 ans

Sachez que Les 2 Vaches fêtent leurs 10 ans.

10 ans de démarche militante convaincue, 10 ans de produits bio, à l’origine tracée et identifiée.

10 ans que Les 2 Vaches mènent de multiples combats de front.

Tout d’abord un combat pour le bien-être animal. On sait aujourd’hui que même les vaches laitières peuvent être mal traitées. Le label bio donne un certain nombre de garanties quant à leurs conditions d’élevage. Mais Les 2 Vaches sont allées encore plus loin avec l’aide du CIWF France ( ONG qui milite pour un élevage respectueux des animaux) Ainsi, ils ont établi plusieurs critères de mesure du bien être des vaches, en partenariat avec des éleveurs normands partenaires, et un audit annuel est effectué sur cette base pour garantir le respect de cette charte.

Puis aussi le combat de la transparence. Avec le site SavoirCeQuonMange.com,  vous pourrez trouver toutes les informations concernant l’origine précise de chaque ingrédient, les chiffres clé de la fabrication des yaourts, et les réponses à toutes vos questions.

Et bine sur, un combat incessant pour progresser ensemble #PourUnMondePlusBio !

Et c’est là que vous intervenez !

En effet, Les 2 Vaches soutiennent plusieurs initiatives eco responsables : L’écolo Crèche, qui met en place une démarche globale d’amélioration de la vie en crèche, Les PetitesCantines, cantines solidaires de quartier, Le Haras de la Grande Maison d’Andes, exploitation maraichère faisant appel à des salariés en insertion, et LE Cayre de Valjancelle, exploitation maraichère bio qui distribue ses productions en AMAP ( Association Pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne)

Pour aider Les 2 Vaches à soutenir ces structures, c’est simple !

Vous vous connectez sur http://www.10ansles2vaches.fr et vous partagez votre plus belle image customisée !

Chaque photo partagée fera l’objet d’un don de 1€ par Les 2 Vaches à une des 4 initiatives précédemment citées. Et bien sur, vous avez le droit de partager autant de photos que vous voulez !

Et sinon, vous pouvez vous rendre sur une des étapes de la grande tournée d’anniversaire des 2 Vaches qui a commencé le 22 septembre à Caen, en Normandie, noblesse oblige, et faire votre propre PHOTO-MeuhTON !

Les étapes à venir sont les suivantes : 

4 octobre : Valence

5 octobre : Avignon

6 octobre : Aix-en-Provence

7 et 8 octobre : Marseille  

Les 2 Vaches ont un restaurant

Enfin, j’ai aussi découvert que les 2 Vaches avaient un restaurant en plein Paris.

A quelques pas des grands magasins, un lieu spacieux et lumineux, doté d’une jolie terrasse, où l’on peut se régaler de produits bios, salés et sucrés, à des tarifs très abordables, et surtout, délicieux !

Aux 2 Vaches - tarifs
Aux 2 Vaches – tarifs

Vous pouvez même vous faire livrer par triporteur si vous travaillez dans le secteur !

Alors, vous aussi vous allez agir #PourUnMondePLusBio ?

Restaurant Aux 2 Vaches 17bis boulevard Haussmann 75009 Paris

La dernière bande – au théâtre de l’Oeuvre

La dernière bande…
Je ne sais pas.

La Derniere Bande
La Derniere Bande

La dernière bande est une pièce de Samuel Beckett, pièce courte puisqu’elle ne dure qu’une heure à peine, et qui, de ce que j’en ai lu ici et là, est habituellement jouée en combo avec une ou plusieurs autres pièces courtes du même auteur.

Au théâtre de l’Oeuvre, elle se joue en solo, comme l’acteur, seul sur scène : Jacques Weber.

Un homme, âgé, qui n’est plus que l’ombre clownesque de lui même, revient sur sa vie, se remémore les années écoulées, et fait en passant le constat de sa solitude.

Alors je ne sais pas…

Je ne sais pas s’il faut s’enthousiasmer devant le jeu de l’acteur qui finalement est plutôt une performance de mime, la plus grande partie du texte étant enregistrée, par l’artiste certes.
Je ne sais pas que penser. Faut-il saluer le bel effort sur une pièce difficile telle que celle ci ?

Je ne sais pas non plus que penser de la mise en scène, basée sur cette alternance de mimiques et gestuelle marquées que viennent compléter ces bandes enregistrées qui ont donné son titre à la pièce ?

Et que dire du décor, minimaliste s’il en est ? Ou encore du jeu de scène axé sur une banane, et ce, à deux reprises ?

Comme dans toutes ses pièces Jacques Weber finit vidé, éreinté parce qu’il a tout donné.

Comme dans toutes ses performances en solitaire il finit trempé, dégoulinant de tout son corps.
Comme pour toutes des pièces certains spectateurs applaudissent à tout rompre.

Mais est-ce que dans toutes ses performances précédentes aussi des spectateurs se sont endormis, moi un peu, mais je vais mettre ça sur le dos du décalage horaire, mais aussi mon voisin, qui, lui, à ce que je sache, n’était pas dans mon avion deux jours avant !

Il ne me reste plus qu’à vous dire que je ne vous en dirai pas plus.

Enfin si : je ne pense pas que je retournerai voir Jacques Weber seul sur scène. J’attendrai qu’il recommence à faire du théâtre avec les autres plutôt qu’avec lui même.

La dernière bande – de Samuel Beckett
mise en scène de Peter Stein
avec Jacques Weber

A partir du 19 avril ….

Théâtre de l’Oeuvre  55 Rue de Clichy, 75009 Paris Téléphone :01 44 53 88 88

Note pour moi même
Aller au théâtre deux jours après un voyage et 6 heures de décalage horaire nuit à la concentration nécessaire pour vraiment apprécier un monologue mimé et enregistré, même s’il ne dure qu’une heure

 

Les applaudissements ne se mangent pas

Les applaudissements ne se mangent pas est une pièce de Maguy Marin, grande chorégraphe française.

Benjamin Millepied  a décidé, comme il le dit lui même, de « célébrer cette grande chorégraphe  » en présentant son oeuvre à l’Opéra de Paris.

Parce que oui, j’ai eu le plaisir ( la joie, l’honneur, l’émotion, et autres qualificatifs chargés de sourire et d’enthousiasme) de rencontrer Benjamin Millepied qui nous a parlé de cette oeuvre et de ce qu’elle représente pour lui, pour la danse, et pour l’Opéra de Paris.

Ce qui a sous tendu le travail de Benjamin Millepied durant cette année passée à l’Opera de Paris, c’est le souhait et la volonté de présenter paysage chorégraphique d’aujourd’hui, les artistes qui comptent vraiment.

Et Maguy Marin s’imposait donc, étant elle même une de ces très grand chorégraphes contemporaines.

Benjamin Millepied nous explique qu’il a choisi cette pièce tout particulièrement, parce qu’elle a signé la fin d’une période dans le travail de Maguy Marin.
« Les applaudissements ne se mangent pas fait appel à un savoir faire chorégraphique plus classique, et c’est sa dernière pièce dans cette mouvance. » 

Les applaudissements ne se mangent pas
Les applaudissements ne se mangent pas

Ensuite, Maguy Marin s’est lancée dans des créations plus conceptuelles.

Mais, surtout, après cette pièce, la compagnie s’est dissoute, trop marquée sans doute par la puissance voire même la violence de l’oeuvre.

Benjamin Millepied a vu cette pièce à New York il y a longtemps.

« Je profite de cet endroit qu’est l’Opéra de Paris pour faire passer cette pièce plus « difficile » mais chorégraphiquement d’une grande complexité et en même temps très classique »

« Parce que la danse ne doit pas être que de « l’entertainement  » «  !

Dans cette pièce, les rapports humains  le passionnent : ils sont réalistes, violents.

Et ce que l’on ressent, est tout autant d’actualité aujourd’hui que quand elle a été créée en 2002.

On peut se reconnaître dans chacun des danseurs sur scène.
« Le spectacle est très narratif , poétique, il raconte une histoire »

Des regards, Des rencontres, Un décor spectaculaire, 8 danseurs sur scène durant une heure.

Et la confrontation des regards, sur scène, mais aussi entre la troupe et ceux qui la guident.

Assister à une répétition d’un tel spectacle est un moment unique, suspendu dans le temps. C’est là que j’ai compris une fois encore la puissance du langage du corps, dénué de tout artifice, sans maquillage ni costume de scène.

On en ressort secoué, bouleversé, presque physiquement touché.

Benjamin Millepied parle avec passion de ce qu’il a pu faire et mettre en place à l’Opéra de Paris.

Quand on lui demande les noms d’autres grands artistes qu’il aurait pu faire venir à l’opéra, il répond :
« J’ai suffisamment donné à l’opéra de paris je garde quelques secrets pour la suite » avec un sourire entendu.

C’est Maguy Marin elle même qui a mené les auditions.

Et Benjamin Millepied nous confie :

« Elle a choisi des gueules , des personnalités, mais je vous rassure ça reste des danseurs de l’Opéra de Paris, beaux, grands, musclés « 

La répétition était extraordinaire d’émotion. Je ne peux donc que vous recommander d’aller voir Les applaudissements ne se mangent pas dans sa version finale, avec les décors qui eux aussi semblent à eux seuls délivrer une vraie promesse.

 

Les applaudissements ne se mangent pas

Opéra de Paris  – Palais Garnier du 25 avril au 3 mai 2016

10 place de l’Opera 75009 Paris

L’artisan du regard : l’opticien qu’il vous faut

L’artisan du regard – rendez-vous rue des Martyrs

La rue des Martyrs, dans sa portion sud, autrement connue en tant que SOPI, est connue pour ses commerces de bouche et on ne compte plus les restaurants, épiceries, boulangeries et pâtisseries qui y sont installées.
Mais la rue des Martyrs du nord – NOPI donc, abrite créateurs, stocks de marques où se précipitent fashionistas en tous genres
Et bien désormais, si vous êtes à la recherche de lunettes de qualité, que vous ne croiserez pas à chaque coin de rue, et qui, de surcroît, allient le made in France et le prix le plus juste, l’artisan du regard est pour vous .

L'artisan du regard
L’artisan du regard

Gregory Vissac est donc le maître des lieux, sans oublier sa mascotte, qui veille, plus ou moins !

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Installez vous confortablement à la table centrale et il vous fait découvrir des modèles, des plus classiques au plus inattendus et inédits.


Des rééditions de modèles historiques, confectionnés dans des usines qui le sont tout autant.


Saviez vous que la France est la reine de l’acétate ? Et que les allemands, avec les japonais, maîtrisent le titane ? vous le découvrirez chez l’artisan du visage.

Et puis il y a l’Ovni, polonais, qui découpe des modèles à plat dans des feuilles d’acier chirurgical pour ensuite les monter, sans vis ni soudure ! Ne vous arrêtez pas à leur look qui pourrait rappeler un masque de ski : elles sont légères, élégantes, et étrangement faciles à porter une fois qu’on les a sur le nez !

De la couleur pétillante avec les modèles de Caroline Abram, voire même explosive quand il s’agit de la collection propre au magasin.

Carine Abram
Caroline Abram
Collection l'artisan du regard
Collection l’artisan du regard

De l’écaille aux petites lunettes cerclées pour les modèles historiques qui reviennent en force, allégés, modernisés, et qui séduisent ceux qui n’ont pas vu ces montures chez leur parents , c’est à dire les vingt ans plus, mais pas beaucoup plus !

L’opticien vous proposera peut-être un modèle forme « papillon », mais il se gardera bien de vous dire que cette forme opère quasiment un lifting sans le dire puisqu’il remonte le visage aux traits fatigués ou à l’arrondi qui s’affaisse !
Pour les mâchoires carrées, ce sont des formes courbes qu’il conseillera, qui adouciront votre visage.

Alors quand vous aurez besoin de lunettes juste pour votre morphologie, faites en France pour la plupart, voire même sur la butte Montmartre toute proche, pour Carine Abram dont le show room est là, à quelques pas,  surtout, faites un saut chez l’Artisan du Regard !

L’artisan du regard 35 rue des Martyrs 75009 Paris

Tel : 01 48 78 06 37

 

L’Opéra n’attend que vous – #ONP1617

L’Opéra n’attend que vous. C’est le nouveau slogan de l’Opéra National de Paris qui présentait hier sa saison 2016 / 2017

Ce sont plus précisément Stéphen Lissner, le directeur de l’Opéra National de Paris, Philippe Jordan, Directeur musical, et Benjamin Millepied, Directeur de la danse, qui ont fait cette présentation.

Benjamin Millepied avec le directeur et le directeur musical
Benjamin Millepied avec le directeur et le directeur musical de l’Opéra National de Paris – crédit photo http://www.unitedstatesofparis.com

Bien sur, la démission récente de Benjami Millepied était dans tous les esprits, et dans le mien en particulier. Il a insufflé à cette institution un vent de fraicheur, le dynamisme de sa jeunesse et de son enthousiasme .

Il ne savait pas que c’était impossible alors il l’a fait pourrait décrire son passage éclair.

C’est d’ailleurs Stéphen Lissner lui même qui a reconnu :  » il y aura un avant et un après « .

C’est donc sur sa présentation que je me concentrerai ici. Parce que grâce à lui, j’ai découvert ce que je n’avais pas imaginé  trouver à l’Opéra de Paris : le renouveau, la modernité chargée d’émotion. Et le ballet de la Batsheva company qu’il avait invitée m’a donné soudain une envie frénétique d’en voir encore et encore !

Il a donc accompli la mission fixée par le directeur de l’Opéra : attirer de nouveaux publics.

Il a invité des troupes étrangères lors de la saison précédente, et c’est ce qu’il fait à nouveau pour cette nouvelle saison. Bon nombre d’artistes contemporains collaboreront également pour la première fois avec le Ballet de l’Opéra de Paris.

Ainsi, Philippe Parreno, artiste français contemporain que Benjamin Millepied a rencontré lors d’une performance au Palais de Tokyo : il collaborera à une des deux créations de Benjamin Millepied.

La canadienne Crystal Pite sera à l’honneur pour cette saison 2016 /2017.

Elle investira pour la première fois la scène de l’Opéra avec une pièce conçue sur une musique de Max Richter inspiré de Vivaldi.

Tino Sehgal travaillera lui aussi pour la première fois avec le ballet de l’Opéra qu’il mettra en scène dans les espaces publics du Palais Garnier, ainsi que dans la grande salle. Déplacer le spectacle pour le faire pénétrer dans les salons et couloirs du Palais, j’adore : je ne raterai ça pour rien au monde !

Deux compagnies internationales seront donc invitées cette année : l’American Ballet Theatre avec La Belle au bois dormant, et le Semperoper Ballet, Dresden.

En résumé, et même si je ne vous ai pas tout dit, vous comprendrez que la signature de Benjamin Millepied est reconnaissable sur cette nouvelle saison, et je m’en réjouis d’avance.

Opéra de Paris

Palais Garnier Place de l’Opéra 75009 PARIS

Opéra Bastille Place de la Bastille 75012 PARIS

Merci Alexandre pour cette photo #ilmeregardedroitdanslesyeux !