Take me (I’m Yours) musée de la Monnaie

Take me (I’m yours) – quand vous repartez chez vous avec l’exposition dans votre sac.

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La découverte commence par la salle Boltanski qui rappelle furieusement Monumenta par le même artiste. Il est par ailleurs un des commissaires de l’exposition.

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C’est donc là que vous pourrez commencer à créer l’oeuvre que vous emporterez chez vous. On vous remet un sac en papier, et vous pouvez choisir un vêtement dans une de ces piles. Vous commencez ainsi à créer votre propre oeuvre.

Parce que cette première salle n’est que le début d’une succession d’ouvres créées par des artistes qui les ont conçues pour que vous puissiez vous aussi agir, interagir, et créer votre version personnelle de cette exposition collective qui réunit 44 artistes.

La première édition de cette exposition s’était déroulée en 1995 à la Serpentine Gallery de Londres,  et Christian Boltanski et Hans Ulrich Obricht en étaient les commissaires.

Pour cette édition parisienne, Chiara Parisi, directrice des programmes culturels de la Monnaie de Paris, se joint à eux et apporte son nouveau regard au concept.

En déambulant dans les somptueux salons XVIIIème du musée, vous passerez par des univers extrêmement différents, et chacun vous proposera une ou plusieurs interactions.

Ainsi, commençons pars la salle conçue en exclusivité pour moi …. Paris, encore Paris ! 

Hans Peter Feldma et Etel Adnan ont choisi le même emblême de la ville, le premier le déclinant au travers d’un objet qui nous est familier, la mini tour Eiffel, et le second la carte postale.

Vous pourrez ainsi repartir avec votre Tour Eiffel, et la carte postale de votre choix, et le choix n’est pas simple croyez moi !

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N’ayez aucun remords à vous faire plaisir, les pièces emportées sont remplacées tous les soirs ! 

On continue la découverte, et c’est le moment d’une pause gourmande et colorée : l’oeuvre de Felix Gonzalez Torres . Un tapis de bonbons à la menthe, tous identiques, à la couleur précisément définie par l’artiste, permettant de garantir l’homogénéité de l’oeuvre.

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Vous comprendrez qu’il est impossible de parler des 44 oeuvres, et que le mieux est de se livrer au jeu de la découverte. Sachez que vous repartirez avec des objets créés, des objets en papier, de la nourriture, des journaux, et que vous passerez certainement un moment ludique et distrayant ! 

A faire en famille également, des ateliers étant organisés les mercredis après midi ainsi que les samedis après-midi. Pensez également à télécharger l’application qui permet d’interagir avec l’exposition.

Musée de la Monnaie 11 quai de Conti 75006 PARIS

jusqu’au 8 novembre 2015

Ouvert tous les jours de 11h00 à 19h00

Georges Rousse à la Conciergerie

Les Paravents de Georges Rousse sont à la Conciergerie jusqu’au 29 novembre 2015

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La Conciergerie est un lieu chargé d’histoire. Connue principalement pour sa célèbre prison, lieu de détention principal de la justice révolutionnaire  à  Paris en 1793.  C’es en effet sur l’Ile de la Cité que fut construit le tout premier palais royal parisien, qui a été remanié au fil des ans et des rois.

De l’époque médiévale, le monument a conservé la salle des gardes, et la salle des Gens d’armes.  C’est là que vous découvrirez l’installation  « Paravents » de Georges Rousse.

Une structure en bois qui présente la particularité de devoir être découverte depuis le point de vue de l’appareil photo de l’artiste.

C’est de ce point de vue exclusivement qu’elle prend la forme d’une barrière de blocs blancs entourant les colonnes et reliés entre eux par une barre de couleur rouge.

Pour concevoir son oeuvre, Georges Rousse s’est imprégné de la salle des Gens d’Armes de la Conciergerie avant de réaliser une aquarelle, premier pas de sa démarche artistique.

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C’est ensuite à partir de l’endroit où il avait positionné son appareil photo que les structures de bois ont été montées, puis peintes. Après deux semaines de montage, l’artiste a photographié son oeuvre. C’est cette photographie finale qui est exposée au début du parcours de visite.

Pour la découvrir, on peut circuler entre les blocs , et les découvrir sous des angles tout à fait différents pour un effet visuel qui n’a rien à voir avec la perspective parfaite précédemment décrite ! Et pourtant, là encore, la ligne rouge parfaite peut être vue.

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C’est Georges Rousse, l’artiste lui même qui parle le jeux de son oeuvre bien sur, et nous évoque sa légèreté et son asymétrie, en contraste avec l’architecture massive et parfaitement symétrique de ces colonnades.

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Il ne vous reste plus qu’à aller découvrir cette installation inédite, que vous pourrez également admirer pendant la Nuit Blanche, ou en visite combinée avec la Sainte Chapelle.

A ne pas manquer !

Paravents – Conciergerie de Paris du 11 septembre au 29 novembre 2015

2, boulevard du Palais
75001 Paris 

Osiris à l’Institut du Monde Arabe

C’est l’histoire d’Osiris, fils de la Terre et du Ciel, qui fut tué par son frère Seth.  Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Seth démembra le corps de son frère en 14 morceaux avant de le jeter dans le Nil. C’est Isis, soeur-épouse d’Osiris, qui remembra son corps, grâce à ses pouvoirs divins.  Enfin, elle put lui rendre la vie et  concevoir leurs fils : Horus. Osiris devint alors le Maître de l’Au-delà et Horus, victorieux de Seth, eût l’Égypte en héritage.
C’est donc l’histoire d’un drame familial divin, qui fournit tous les ingrédients nécessaires à ce qui est appelé la « célébration des Mystères d’Osiris « et que l’on découvre au fil de l’exposition-événement Osiris qui met en lumière les dernières découvertes issues des fouilles sous-marines dirigées dans la baie d’Aboukir.
Ce sont aussi ces Mystères qui ont donné leur nom à l’exposition : Osiris – Mystères engloutis d’Egypte .
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Vous y verrez notamment d’énigmatiques vestiges des temples d’Héracléion et Canope qui accueillaient dans le plus grand secret les rites et processions religieuses, ainsi que de nombreux objets témoins de la célébration des Mystères d’Osiris précédemment cités.
Grâce à la stèle, dite de Canope, découverte en 1881, à Kom el-Hisn (238 av. J.-C.), on savait que dans le grand temple d’Amon, d’une ville nommée Thônis située dans la ville d’Héracléion, étaient célébrées, comme dans la plupart des villes d’Égypte, les cérémonies des Mystères d’Osiris. Elles se terminaient, selon le texte de la stèle, par une longue procession nautique sur le Nil qui emmenait Osiris du temple d’Amon à son sanctuaire de la ville de Canope.
Vous pourrez suivre cette procession, comprendre les cérémonies. vous pourrez également admirer les superbes statues, sculptures et bijoux découvertes en parfait état au fond de l’eau.

Avant que vous ne vous rendiez sur place, voici quelques uns de mes coups de coeur.
Le dieu Hâpy.
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Une superbe statue féminine d’une modernité assez inattendue.
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Un pendant somptueux que je verrais à mon cou avec plaisir.
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Et ma préférée, la déesse Thouéris ! Notez vous comme moi une ressemblance frappante avec les jolis hippopotames dansantes de Fantasia ?
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Enfin, pour ceux qui, comme moi, n’ont jamais rien compris à la mythologie grecque et aux dieux romains, voilà enfin le tableau de correspondance !

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Et pour un avant gout…

 Osiris à l’Institut de Monde Arabe 

du 8 septembre 2015 au 31 janvier 2016

1 rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed V
75236 Paris Cedex 05
Tel : 01 40 51 38 38

Jacques Weber est Flaubert au Théâtre de l’ Atelier

EDIT : la dernière représentation se déroulera le 25 juillet 2015
Jacques Weber rentre dans la peau de Gustave Flaubert durant tout l’été.
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On avait quitté Jacques Weber il y a quelques mois dans « Hotel Europe » de Bernard Henri-Lévy, dans la peau d’un écrivain/philosophe éructant maladroitement contre la bêtise de ce monde.
Le re-voici prêtant sa voix et son corps massif à un autre écrivain, l’auteur de Salambô et de L’éducation sentimentale, Gustave Flaubert.
Et cette fois, on y croit tout à fait. L’ermite normand, enfermé dans son manoir, obsédé par sa production romanesque, refusant de se rendre à Paris où sa bien-aimée Louise le somme pourtant de se rendre, ne s’offrant que de rares escapades à Rouen pour rendre visite « aux filles », il semble bien nous faire face, là sur la scène du théâtre de l’Atelier.
Flaubert a écrit bien plus de lettres que de livres. Quelques romans seulement et des centaines de missives, à Louise bien sûr, mais aussi à des lectrices, des admiratrices, à ses collègues écrivains, à son amie Georges Sand, et à beaucoup d’autres. C’est donc naturellement dans cette abondante correspondance qu’a puisé Arnaud Bedouet pour dessiner le portait de l’auteur.
En fait de portrait, c’est plutôt une longue complainte. Gustave n’a plus foi en grand chose, en dehors de son art et de son talent. Les attentes des femmes vis-à-vis de l’amour l’exaspèrent. « L’amour après tout n’est qu’un curiosité supérieure, un appétit de l’inconnu qui vous pousse dans l’orage, poitrine ouverte en tête en avant ». Les honneurs le rebutent. S’il rêve de se voir élire à l’Académie Française, ce n’est que pour imaginer un tonitruant discours de refus. « Nos gouvernants sont des dindons qui passent pour des aigles et font la roue comme des paons. » La société toute entière ne trouve plus grâce à ses yeux, et encore moins le système politique qu’il a vu osciller toute sa vie de la monarchie à la démocratie, en passant par la dictature et le chaos. « Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »
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Jacques Weber interprète Gustave avec le brio qu’on lui connait. On peut simplement avoir un regret. Weber ne se complait-il pas dans la facilité de ces one man show ? On aurait envie de voir l’acteur donner la réplique, rejouer dans Cyrano ou dans Don Juan. Un acteur solitaire, fut-il un immense acteur, risque à la longue de prendre trop de place et de n’en laisser que trop peu à ses personnages.
Article écrit par C Lui
photos par Kim Weber
Théâtre de l’Atelier
1, place Charles Dullin
75018 Paris
RÉSERVATIONS : 01 46 06 49 24

CLET – jeux interdits : galerie Artistik Rezo

Pour sa troisième exposition, la galerie Artistik Rezo présente « JEUX INTERDITS », première solo show de l’incontournable artiste CLET.

Artistik Rezo, ça vous parle ? Créé il y a environ 2 ans, il s’agit d’un club exclusif donnant accès à des dizaines d’évènements artistiques. Il s’agit aussi d’un webzine culturel, et maintenant d’une galerie.

C’est cette galerie donc qui accueille CLET jusqu’au 10 juillet 2015.

Mais CLET, vous connaissez ? Allez, je vous mets sur la voie. 

Prenez vous régulièrement des sens interdits ? Connaissez vous par coeur les panneaux de signalisation urbains ? Et bien c’est son terrain de jeu, son inspiration !

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Et voilà que je me suis rendue compte qu’il me poursuivait ! Tout d’abord, dans le XIIIème. Il est partout ! Le jeu serait presque désormais de trouver un sens interdit vierge de son passage.

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Puis lors de mon weekend à Florence. c’est là que j’ai appris qu’il s’était installé là bas, et c’est son point de ralliement entre deux voyages à travers le monde. Du coup, la ville regorge de ses créations.

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 Voilà donc un aperçu de ce que j’ai pu découvrir dans les rues. Et pour vous, dont le quartier n’a pas encore été investi par ses créations, c’est dans la galerie Artistik Rézo que vous pourrez admirer ces oeuvres.

Celle pour les amateurs de musique.

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Ou pour les amateurs de nus, ou encore pour les amoureux.

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Et bien sur, la plus emblématique de notre belle ville…

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A tous ceux qui seraient tenter par une descente nocturne pour scier un de ces panneaux de rue et repartir avec chez eux, vous remarquerez que seuls sont signés ceux que vous pourrez acquérir en galerie…Simple précaution de bon sens ! 

Galerie Artistik Rezo 14 Rue Alexandre Dumas, 75011 Paris

 

Merveilleuse Sainte Chapelle

La Sainte Chapelle nous accueille dans toute sa splendeur après de longues années de travaux de restauration.

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Construite par saint Louis entre 1242 et 1248, elle avait pour vocation première d’accueillir les reliques de la passion, notamment la couronnes d’épines.

Ce qui frappe quand on pénètre dans la chapelle haute, c’est la quasi absence de maçonnerie et l’omniprésence de la lumière.

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Ce sont en effet ses immenses vitraux historiés d’origine qui en font la richesse de la Sainte-Chapelle, ayant été privée de ses reliques à la révolution.

Il s’agit de 7 verrières de vitraux situées sur le flanc nord, les maçonneries qui les entourent, l’archange et la grande rose occidentale, qui ont été restaurées entre 2008 et 2015. Un travail d’artiste, précis, délicat et minutieux, pour redonner tout son éclat à ce joyau gothique de l’architecture française.

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C’est grâce au soutien du mécénat de la fondation VELUX que cette opération, conduite par le Centre de Monuments Nationaux, a pu être menée.

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La Sainte Chapelle est en fait composée de 2 chapelles.

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La chapelle basse, lieu de culte du personnel du palais, qui était alors le palais du roi.

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La Chapelle haute, la plus spectaculaire donc,  où étaient préservées les reliques, et qui était  réservée au roi et à sa famille, par un accès direct,  disparu aujourd’hui. C’est donc elle qui a bénéficié des travaux de rénovation qui viennent de s’achever.

Et pour finir cette courte visite, voilà le détail  de 1113 scènes figurées visibles sur les vitraux.

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Il ne vous reste plus qu’à vous précipiter pour admirer cette merveille.

Sainte Chapelle 8 Boulevard du Palais, 75001 Paris
01 53 40 60 80

 

Art liberté – du Mur de Berlin au street art

La gare de l’Est a bien changé ! voilà des années que je ne m’étais pas rendue dans ce quartier, et la surprise a été de taille.

Un fronton resplendissant, une superbe esplanade devant le bâtiment principal, et une exposition artistique, colorée, à la dimension historique puisqu’il s’agit de faire découvrir les peintres emblématiques qui ont oeuvré sur le mur de Berlin, ainsi que de multiples grands artistes internationaux du street art.

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« Art Liberté – du Mur de Berlin au Street Art » est un projet porté par SNCF en partenariat avec La Mairie de Paris, la Mairie du 10ème arrondissement avec la contribution de Sylvestre Verger Art Organisation (SVO Art), propriétaire d’une collection hors norme de morceaux du Mur de Berlin.

Cet événement est le premier acte d’un projet commun visant à améliorer la liaison entre les quartiers des gares de Paris-Est et de Paris-Nord / Magenta.

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Depuis le 15 avril, la Gare de l’Est surprend les riverains, et les visiteurs comme moi, avec une fresque de 47 mètres de long réalisée sur le mur de la rue d’Alsace (Paris 10ème) par Thierry NoirChristophe Emmanuel Bouchet et Kiddy Citny. Ces trois précurseurs du street art ont été les premiers à peindre des fresques sur le Mur de Berlin dès 1984.

Des artistes français familiers ont également participé : Mesnager par exemple.

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Ou encore Jef Aerosol.

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Trois Trabant, voitures mythiques de l’ex RDA transformées en œuvres d’art par Christophe Emmanuel Bouchet,Thierry Noir et Kiddy Citny ont été placées au coeur de l’exposition. 

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Pour la première fois dans une exposition, les visiteurs peuvent découvrir en vidéo la création des œuvres et écouter les commentaires des artistes, grâce aux QR codes et leur téléphone portable

Gare de l’Est Paris 75010

Jean Paul Gaultier – Grand Palais

Jean Paul Gaultier est au Grand Palais.

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N’ayons pas peur des mots cette exposition est extraordinaire à tous les égards.
Explication.
Jean-Paul Gaultier revisite intégralement le concept d’exposition : cette première exposition consacrée au couturier a déjà fait le tour du monde avant d’arriver à Paris, sa dixième étape. Et là, il a mis les petits plats dans les grands, créé des installations spécialement conçues pour l’occasion, pour notre grand bonheur !
Non seulement chaque salle raconte une histoire mais nous en sommes les acteurs.
On vogue de surprises en découvertes et chaque fois on est saisi par la surprise et donc l’émotion.

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Le démarrage se fait en douceur avec quelques croquis, des photos et ces 4 mannequins qui ont pris vie dans un decor figé dans le mur.
Premier choc : la salle suivante :  odyssée.
La, des mannequins en marinières vous  accueillent.

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Et la vous vous dites et alors ! Ou est le scoop ?

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Ces mannequins parlent ! Ils vous parlent, leur bouche se met en mouvement leurs yeux s’animent
Et parmi eux, il est la: jean Paul en personne. Il parle, raconte, s’interrompt pour s’adresser aux spectateurs, et c’est saisissant : la sensation, la quasi certitude qu’il parle à  quelqu’un en particulier qu’il interagir directement avec nous.

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C’est à la compagnie avant gardiste théâtrale montréalaise UBU que l’on doit cette création audiovisuelle à part entière qui donne vie à ces mannequins inanimés, avec la participation de Jean Paul Gaultier bien sur, mais également de plusieurs personnalités, mannequins et acteurs, qui ont accepté de prêter leur voix et leur visage à ces humanoïdes d’un nouveau genre.

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En continuant la visite, on se rend compte que d’autres mannequins s’expriment également, parlent et s’animent.
On se dit que le plus spectaculaire est passé : quelle erreur !

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Salle suivante, un defilé grandeur nature.
Le podium, le street style mais dans la salle, et les invités qui tiennent précieusement leur carton d’invitation.

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J’ai cherché le mien, il a du être égaré !

L’effet est tellement saisissant que peu à peu la foule devient plus dense et on perçoit un frémissement en tous points identique à celui d’un defilé de la Fashion Week.

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Jean PaUl Gaultier s’est approprié le Grand Palais il y a mis son style sa voix et des images.

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On y redécouvre les superbes tenues de scène confectionnées pour de grandes stars de la chanson.

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Sa passion pour le corset sa vision de l’amour et de ses plaisirs.

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Il nous mène en voyage dans la jungle urbaine, là où l’on croise de curieuses créatures et des oiseaux étranges.

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Et comme pour tout defilé qui se respecte, c’est sur les robes de mariées que se termine ce parcours unique et inoubliable.

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Jean Paul Gaultier

Grand Palais galeries nationales entrée Clémenceau

1 avril – 3 août 2015

Velazquez au Grand Palais

Velazquez est au Grand Palais.

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Imaginez, il s’agit là de la première exposition Velazquez organisée en France . Né en 1599 à Séville, il ne peint qu’un nombre limité de toiles durant sa carrière, et la plus grande majorité pour le roi d’Espagne.

Aussi, la quasi intégralité de ses oeuvres est conservée au musée de Prado à Madrid, et cette exposition n’aurait pas pu être organisé sans son soutien.

On commence donc par Séville, là où il commence à apprendre la peinture et là où il produira ses premières oeuvres. Il s’agit de peintures évoquant l’Immaculé Conception, sujet central de la chrétienté à cette période.

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 Mais c’est vers Madrid qu’il se tourne, avec le souhait de devenir peintre du roi. Même s’il n’y parvient pas cette première fois, sa découverte de la ville sera aussi l’occasion d’être confronté à un nouveau courant de peinture venu d’Italie : le Caravagisme.

Il finit par devenir peintre du roi , apprend à se familiariser avec les goûts de l’époque, et rencontre le plus grand peintre du moment : Rubens.

Rubens, qui inspire les peintres de son époque au point qu’il est copié avec application.

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Grâce à ce dernier, il part à la conquête de l’Italie.

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Il y passe plusieurs mois et revient ensuite à la cour. Il devient alors le peintre officiel du roi et produis pour lui et pour sa nouvelle résidence de multiples toiles.

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On découvre au travers de l’exposition du Grand Palais l’amplitude de son oeuvre,

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on admire ses célèbres portraits.

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Mais l’oeuvre qui m’a laissée sans voix celle devant laquelle j’aurais pu rester en admiration pendant des heures, la voilà.

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Et je ne me lasse pas de ses moindres détails.

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Et je ne suis pas la seule à avoir succombé.

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Grand Palais

25 mars – 13 juillet 2015

 

Exposition Puzzles d’Art place Saint Germain des Près

EDIT du 26 Mars – les gagnants

Merci à tous pour vos participations !

Randomizer a décidé, et les gagnants sont :

Fred Steph Laminot qui remporte le grand Puzzle

Charly Win gagne le petit modèle

Merci de m’envoyer vos coordonnées postales complètes à nathalie@theparisienne.fr

 

Vous aimez les puzzles ? Ceci est pour vous !

A l’occasion de son 40ème anniversaire, Puzzle Michèle Wilson présente Puzzles d’art, dans le cadre des journées européennes des métiers d’art.

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IL s’agit d’une exposition rétrospective qui dévoile plus de 100 puzzles d’art en bois, d’un des premiers exemplaires français du XVIIIème siècle aux créations très contemporaines de Caroline Delieutraz et d’Aurélien Froment.

Si vous êtes amateurs de puzzle, vous connaissez forcément cette marque.

En effet, Puzzle Michèle Wilson fête 40 ans de création. Un savoir-faire unique  reconnu par le Label Entreprise du Patrimoine Vivant. Chaque puzzle est une œuvre d’art. Le jeu du puzzle devient un tête-à-tête avec une œuvre à découvrir par le détail.

Pour l’enfant, c’est un jeu, un outil pédagogique, un incontournable de la panoplie des divertissements qui se passe de génération en génération. Pour l’adulte, le puzzle d’art Michèle Wilson est un moyen d’évasion.

En 2015, cette entreprise qui perpétue un savoir-faire artisanal de la découpe manuelle propose une collection de plus de 300 puzzles dans des musées du monde entier, des grands magasins, des magasins de jeux et dans ses 3 boutiques.

Mais savez vous quelle est l’origine de ce terme ?

Le mot puzzle est apparu en 1910 en France. Les puzzles s’appelaient auparavant jeu de patience. Au Québec, les puzzles s’appellent des casse-têtes.
En anglais, les puzzles s’appellent « jigsaw puzzle », littéralement «puzzle à la scie sauteuse».

Alors, si comme moi, vous pensez que les puzzles, ce n’est pas pour vous, cette statistique vous intéressera !
70% des adultes qui font des puzzles ne sont pas particulièrement patients dans la vie.

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Avant que vous alliez découvrir l’exposition, je vous propose un petit jeu pour vous lancer dans la découverte des puzzles Michèle Watson. Je vous propose donc de gagner un de ces deux modèles de puzzle :

 Vous pourrez ainsi voir si les puzzles, c’est fait pour vous ! A moins que vous ne soyez déjà fans !

Pour jouer, c’est simple, vous laissez un commentaire en disant si vous avez déjà fait des puzzles, un peu, beaucoup, jamais, il y a longtemps ! Et vous dites lequel des deux vous préféreriez gagner : le petit modèle, ou le plus grand.

Et le 26 mars, soit la veille du début de l’exposition, je tirerai au sort les gagnants !

5 ​​​place Saint Germain-des-Prés 75006 Paris

du 27 au 30 mars pour célébrer les 40 ans des puzzles Michèle Wilson