Jour 39 – il va faire moche

Nous sommes vendredi, et c’est le Jour 39 du confinement. Aujourd’hui, pour la première fois depuis 39 jours, des nuages ont commencé à s’amonceler dans le ciel. Et les prévisions pour la semaine à venir sont loin d’être optimistes. Enfin pour ceux qui n’aiment pas la pluie !

Jour 39 - il va pleuvoir
Jour 39 – il va pleuvoir

 

Jour 39 – mais quelle chance nous avons eue !

C’est souvent au moment précis où l’on perd quelque chose que l’on se rend compte de la chance que l’on avait en l’ayant… Un peu fumeux, je sais ! En d’autres mots : il a fait beau tout le temps depuis le début du confinement. Quelle chance on a eue ! Parce que je ne sais pas vous, mais la grisaille qui s’annonce m’a clairement fait comprendre à quel point l’enfermement aurait été plus dur à supporter sans le ciel bleu que la météo nous a réservé.

Il y avait quelque chose d‘irréel dans cette météo, une douceur comme on en avait jamais vue depuis des années. Un tel contraste avec cette situation tout aussi iréélle et inédite.

J’ai lu tant de recommandations pour gérer le confinement. Et l’une d’entre elles était d’identifier tout ce pour quoi nous pouvions être reconnaissants. Une sorte de « count your blessings ».

Une chose est sure, je suis reconnaissante à la météo de nous avoir fait ce cadeau ! Et puis je décide aussi d’aller danser sous la pluie le moment venu

Portez-vous bien.

 

Jour 37 – envie de sortir ?

En ce Jour 37 du confinement, j’ai du me rendre chez le médecin. Rien de grave, et finalement l’occasion de sortir, très légèrement, de mon périmètre. A vrai dire, je me disais même que ce serait une occasion de vivre un instant hors du temps, presque comme avant. Et bien pas du tout !

Jour 37 – le choc !

Une fois dans ma voiture, j’ai tout d’abord caressé l’idée de m’éloigner, de pousser un peu plus loin. Voire même de changer d’arrondissement… J’ai eu des visions des promenades d’avant : descendre l’avenue des Gobelins, m’arrêter rue Mouffetard, déambuler dans la rue, humer les saveurs, écouter le brouhaha des terrasses.

Et puis repartir, direction l’ile Saint Louis, pour flâner sur les quais, et admirer Notre Dame .

Ou encore bifurquer avant pour aller me planter devant le Panthéon.

Mais au lieu de tout ça, bien loin d’un sentiment de liberté, c’est une sensation d’oppression qui m’a envahie. Alors oui, j’ai descendu les Gobelins, le temps d’aller saluer les Nounours, fidèles au poste. Mais ensuite, j’ai fait demi tour, et je suis rentrée chez moi. Je n’ai même pas franchi la frontière de mon arrondissement. Et sur le chemin du retour, en constatant le nombre grandissant de piétons et de voiture, je me suis interrogée sur la suite. Comment vais-je gérer le début du retour à une vie hors de mes murs ? La question reste ouverte, je n’ai pas de réponse.

Et vous, comment voyez-vous le 11 mai et après ?

Jour 36 – message télévisé #onrestensemble

En ce jour 36 du confinement, on le sait, un des aspects le plus difficile est l’éloignement . Et entre autres, la distance imposée entre petits enfants et grands parents. Alors Orange propose une solution originale qui fera tellement plaisir aux papies et mamies : à vous de jouer !

Jour 36 – vous avez un message

Orange a pensé à ces familles éclatées en France, ou même dans un même département, voire même dans la même ville et qui pourtant ne peuvent plus se rencontrer.  Finis les repas en famille, finie la visite dominicale aux grands parents. Alors bien sur, il y a le téléphone. Ou encore Zoom, Whatsapp, Skype et j’en passe. Seulement voilà, tout le monde n’a pas un Iphone ou un Ipad. Et le contact visuel disparait.

Heureusement, il reste la télévision. Et c’est là qu’Orange intervient. En permettant à ceux qui le souhaitent d’envoyer un message à leurs grands parents pendant les pauses pub des plus grandes chaines françaises. Pour maintenir le lien, pour lutter contre l’isolement. Un opérateur qui continue à connecter ses clients, ça a du sens !

Venons en au dispositif « On reste ensemble ».

C’est très simple. vous pouvez filmer avec votre smartphone, en mode portrait ou paysage. En 15 secondes max, vous adressez le message de votre choix à votre grand-mère, votre grand-père, ou les deux ! Puis vous vous rendez sur le site de l’opération, vous chargez votre vidéo et vous donnez les informations demandées : prénom, nom , et idem pour le destinataire. Bien sur, le nom ne sera pas dévoilée au moment de la diffusion, juste le prénom et l’initiale du nom.

Si  votre vidéo est sélectionnée vous recevez un sms pour vous informer de la date et de l’heure de la diffusion !

Imaginez l’émotion ! Aussi bien pour les petits enfants dont la vidéo est sélectionnée, que pour les grands parents quand ils découvriront ce message …

Alors à vous de jouer !

Jour 35 – le voisinage aux temps du confinement

Jour 35 du confinement. Il nous reste 3 semaines avant ce début d’un nouvel inconnu. 3 semaines que j’aurais aimé paisibles et sereines. C’était sans compter sans les nuisances du voisinage. Parce que le voisinage est tel une hydre aux têtes multiples. Difficile à apprivoiser.

Jour 35 – comment se comporter avec son voisinage

Je vais spoiler : j’ai craqué. J’ai pêté un câble, déversé ma bile, vidé mon sac.

Parce que c’est un vacarme épouvantable qui m’a réveillée en ce lundi matin. Un peu comme si l’on perçait le tunnel sous la Manche dans ma chambre. Et là, je l’avoue, j’ai fait le mauvais choix. Au lieu d’aller tranquillement prendre un café, respirer et me poser, j’ai attaqué, tel un pitbull. J’ai enfilé un pantalon, un masque, et je suis allée interpeler le voisin responsable du vacarme. Je dois vous avouer ici et maintenant que ce monsieur a déjà un passif avec nous. Et ce passif a pesé à ce moment précis.

Alors quand je suis allée le voir pour lui dire qu’il aurait été courtois de nous prévenir, il m’a rétorqué : « regardez dans votre boîte aux lettres  » Et quand je lui ai dit que c’était étrange comme approche sachant que nous étions tous à la maison ( qu’est ce que vous ne comprenez pas dans CONFINEMENT) , et qu’il aurait donc pu sonner pour donner l’information il n’a rien rétorqué. A la question : combien de temps vos travaux vont ils durer, la réponse a été : « je ne sais pas, mais les vôtres de travaux, ils ont duré combien de temps ?

Il m’a alors fallu un instant de réflexion pour comprendre … Il faisait référence aux travaux que nous avions entrepris lors de notre emménagement, il y a 15 ans. Monsieur a la mémoire longue !

Après quelques autres échanges que je ne retranscrirai pas là tant ils sont sans intérêt : on sait tous à quel point l’humain, surtout lorsqu’il est arrogant, peut être odieux.

Et je suis donc rentrée chez moi, en passant pour commencer par ma boite aux lettres. Et l’y ai donc trouvé un carton, glissé là dimanche sans doute puisque j’avais vérifié mon courrier samedi . Ou peut-être même dans la nuit de dimanche à lundi.

Et il disait  : « chers voisins, nous allons entreprendre des travaux, désolés pour la gêne occasionnée » . Rien d’autres, pas même une signature ! Parce qui oui, le passif que nous avions avec ce monsieur, c’était un courrier glissé dans notre boite pour une sombre histoire de plante verte. Cette fois encore, sans signature. En d’autres termes, il est coutumier de la lettre anonyme. Et je dois reconnaitre que ces pratiques ont des relents nauséabonds qui éveillent en moi des sentiments violents.

Alors voilà, pendant ce confinement, j’aurais tissé de nouveaux liens avec certains de mes voisins charmants, et rompu définitivement une absence de relations avec de pauvres cons. Pardon …

Prenez bien soin de vous.

Jour 33 et jour 34 – parlons masques

Jour 33 (et 34 ) du confinement . Oui, bon, c’est le weekend, je m’autorise certaines libertés et je fais un article pour 2 jours ! Donc, les masques, on en parle ? Au début, on nous a expliqué qu’ils ne servaient à rien si l’on était en bonne santé. Il s’est ensuite avéré qu’ils étaient finalement une première barrière de protection tout à fait efficace. Et ce quelque soit leur catégorie. Alors finalement, on comprend qu’ils vont nous être très utiles, voire même indispensables à partir du 11 mai. Alors comment on fait ?

Jour 33 – mille et un modèle de masque

Pour les parisiens, Anne Hidalgo, maire de Paris, a donné la réponse. La ville a lancé une fabrication en masse qui permettra d’équiper chaque parisien d’un masque en tissus lavable. C’est déjà une première étape. Même si en fait, il vaut mieux en avoir deux pour alterner le temps de laisser sécher celui qu’on a lavé.

D’autres villes ont également lancé des initiatives individuelles comparables. Mais pour tous ceux qui n’ont pas encore la solution, il y a des réponses, même si l’on ne sait pas coudre !

J’ai moi-même réalisé un masque sur la base d’un tuto trouvé en ligne.

Ici, il s’agit exclusivement de pliage. Et il faut disposer d’élastiques à cheveux et d’un foulard / bandana / tissus découpé d’un drap ou d’une taie d’oreiller ! démonstration dans la vidéo ci dessous.

Si le pliage ne vous tente pas, la marque française d’espadrilles Payote propose de glisser un masque dans votre commande (dans la limite des stocks fabriqués). Le moment parfait pour rêver d’été, acheter français, et recevoir un masque unique en son genre ( les tissus varient bien sur!)

masque tissus Payote
masque tissus Payote

Dans une démarche tout à fait généreuse, la créatrice Charlotte Bialas a fabriqué 200 masques et les offre à toute personne qui en fait la demande ! Rendez-vous sur son compte Instagram pour toutes les informations.

masque Charlotte Bialas
masque Charlotte Bialas

Voilà, maintenant, vous avez l’embarras du choix !

Prenez soin de vous.

Jour 32 – sur un air d’Opéra

Ce jour 32 du confinement sera mon vendredi confession. Je ne suis pas une experte en opéra. Je dois reconnaitre qu’au fil des ans, ce manque de culture m’a manqué. J’aurais aimé pouvoir reconnaitre un compositeur après quelques notes, ou encore un aria sans l’ombre d’une hésitation. Mais ce n’a jamais été le cas. Voilà pourquoi l’opéra a envahi notre espace sonore matinal en cette période hors du commun.

La Callas
La Callas

Jour 32 – L’Opéra de Paris nous accompagne

Il faut dire que l’Opéra de Paris a mis en place tout un dispositif permettant d’apprivoiser cet art. Pour commencer, les plus grands spectacles présentés par l’Opéra de Paris sont mis en ligne, jour après jour, offerts au grand public. De cette façon, tous ceux qui n’ont pas osé se rendre à l’Opéra, ceux qui n’en n’ont pas les moyens, tous les amateurs et les curieux peuvent ainsi découvrir les grands classiques, opéras comme ballets.

Au programme actuellement par exemple : Les Indes Galantes de Rameau. Cet opéra ballet est le premier de genre, né en France au XVIIème siècle.

Un Opéra emblématique à connaitre absolument !

Ensuite, pour ceux qui ont envie de fredonner les grands airs, il y a l’Académie chez soi.

La Traviata

Et enfin, pour parfaire ses connaissances générales, l’Opera de Paris a lancé une application qui porte bien son nom : ARIA. Vous deviendrez accro aux quizz proposés, et incollables sur tous les sujets liées à l’Opéra !

Et pour finir, conseil d’ami, redécouvrez tous les plus grands airs d’Opéra avec la voie céleste la plus célèbre du siècle dernier : La Callas.

Prenez soin de vous.

Jour 31 – déçue

En ce jour 31 du confinement, j’ai besoin d’une pause. Regarder le ciel bleu, prendre le temps de caresser mon chien. La promener, apprécier, puis rentrer. Pas de courses à faire, aucune réflexion sur de nouveaux projets, rien. Le calme, le repos, laisser du temps au temps. Entre autres parce que je suis déçue.

Jour 31 – réflexion sur les relations humaines

Cette période m’a permis d’explorer la variété des relations humaines. Et c’est, comme à chaque fois, une source de perplexité. Ce confinement est indéniablement une occasion de comprendre vraiment qui sont celles et ceux autour de nous qui comptent, et ceux pour lesquels nous comptons aussi. Avec son lot de déceptions, et son lot de bonnes surprises aussi !

Pour ce qui est des amis, certains ont naturellement donné des nouvelles. D’autres ont accueilli avec plaisir les nouvelles que je donnais, et l’intérêt que je leur portais. Et globalement, les liens sont intacts, voire même renforcés.

Et puis il y a le domaine professionnel. Et là, la réalité a été plus violente. J’avais la naïveté de penser qu’au fil des ans, de vraies relations s’étaient créées.  Mais de fait,  à quelques exceptions près, que j’ai remerciées en direct, aucun contact. Pas de mail, pas plus de sms, rien. Le silence radio. Je parle de toutes ces agences si promptes à me solliciter pour leurs clients, à demander comme un service de parler de telle ou telle actualité. Tous ont oublié l’humain que je suis, moi, derrière mon blog, mon compte Insta ou mon Twitter.

Au début donc, silence de mort. Puis, peu à peu, j’ai commencé à recevoir à nouveau des communiqués de presse, des listes à la Prévert de jolies initiatives de telle ou telle marque. Sans oublier les suggestions de recettes, avec les plats ou ustensiles indispensables pour les réussir. Et aussi les activités à faire en temps de confinement, et j’en passe. Sans oublier des demandes en message privé, accompagnées de « ce serait sympa d’en parler » et autres formulations.

Et bien non, j’en ai assez ! Etant donné que je ne suis pas rémunérée, la moindre des choses est d’entretenir la relation, de continuer à me donner envie. Et si ce n’est pas le cas, je vous garantis que j’irai trouver mes actualités et mes sujets par mes propres moyens !

Voilà, il fallait que ce soit dit.

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

 

Jour 30 – offrez vous des fleurs

J’adore avoir des fleurs chez moi. Je trouve que cela ajoute de la vie et de la couleur, donc de la joie ! En cette période de confinement, il n’est plus possible de s’offrir un petit bouquet en passant chez son fleuriste de quartier.

fleurs françaises - Monsieur Marguerite
fleurs françaises – Monsieur Marguerite

Alors j’ai exploré l’offre en ligne, et voici mon bilan. A vous de choisir !

Jour 30 – des fleurs chez Monsieur Marguerite

Monsieur Marguerite est un fleuriste engagé. Dans son manifeste, la marque, créée en 2016, prend des engagements forts. Les fleurs proviennent de producteurs locaux pour 70%, l’objectif étant de 100% en 2021.Il s’agit systématiquement de variétés de saison, cultivées sans chauffage, et en culture raisonnée. Pour le packaging, Monsieur Marguerite privilégie les matières renouvelables. Enfin, cartons, déchets verts et consommables sont triés. En cette période de confinement monsieur Marguerite propose des bouquets solidaires : constitués de fleurs de saison françaises, ils permettront à leurs producteurs d’éviter de jeter intégralement la récolte. Personnellement j’ai choisi le bouquet de pivoines : 10 pivoines pour 30€ et des frais de port de 6€90.
Ces fleurs sont les plus généreuses qui soient : elles offrent un nouveau bouquet jour après jour.

D’excellente qualité elles on tenu une semaine entière ! Un vrai bonheur. A tel point que j’en ai commandé à nouveau !
Parce qu’en plus la livraison est parfaite : sans contact et dans un créneau de quelques heures. D’ailleurs, ce n’est pas le sujet puisque de toutes façons on est tout le temps à la maison !

Fleurs d’ici

Dans une volonté d’acheter français j’ai examiné le site de Fleurs d’ici que j’avais découvert au salon « Changenow » au Grand Palais. Là aussi des engagements forts. Les fleurs utilisées sont d’ores et déjà 100% françaises.
Les bouquets sont beaux, les fleurs locales. Le site est très pédagogique puisque, tout comme chez Monsieur Marguerite, il explique le bilan carbone d’un bouquet dont les fleurs traversent le monde pour arriver jusque chez nous. Un argument imbattable pour nous convaincre d’acheter français.
Malheureusement, en cette période de confinement, un coût de 15€ pour le port est ajouté à celui du bouquet . Un encart explique que cela est dû aux difficultés rencontrées par les partenaires de livraison. Mais la j’avoue que devoir ajouter 15€ pour un bouquet à 44€ a refroidi mon enthousiasme. Dès que le confinement aura pris fin par contre, je tenterai avec plaisir !

Le petit dernier – bergamote

Chez Bergamotte, sans doute le plus connu des trois, les fleurs sont sélectionnées avec attention, mais ne sont pas systématiquement françaises
Il existe néanmoins des bouquets 100% français, ce pour quoi j’ai opté ! Ici, on parle de bouquet mêlant plusieurs types de fleurs et de feuillage d’agrément. Le coût est donc plus élevé que pour les bouquets solidaires de monsieur Marguerite mais pour une proposition différente. Ainsi, j’ai choisi le bouquet Saint Raphael contenant 5 pivoines accompagnées de statice et d’eucalyptus pour un coût de 45,9€ plus des frais de port de 7€90
Je me suis rendue compte après commande qu’une des fleurs ne provenait pas de France mais de Sicile. Par contre le site propose un bouquet 100% français : le Hyères avec 10 pivoines et de l’eucalyptus pour 39€90 je le saurai pour la prochaine fois !

Bergamotte - bouquet Saint Raphael
Bergamotte – bouquet Saint Raphael

Alors, tentés ?

Prenez soin de vous, prenons soin de nous.

Jour 29 – premier jour du reste du confinement

Et voilà, nous avons une perspective, une date cible. Nous commençons à pouvoir nous projeter, avec toutes les questions qui demeurent en suspend bien sûr, mais avec une direction néanmoins. Comme une lumière au bout du confinement.

Jour 29 – autrement dit J-27

Hier soir la France entière était pendue aux lèvres d’Emmanuel Macron. Certains avaient d’ores et déjà prévu leur série de récriminations, d’autres écoutaient avec espoir, et chacun cherchait dans son discours la réponse à ses propres interrogations, ses propres doutes. Un grand nombre d’éléments factuels et datés ont été listés. Il y a bien sûr la date du début de la mise en œuvre des nouvelles étapes : le 11 mai. La réponse concernant un certain type d’activités : restaurants, bars et musées resteront fermés. Quand aux festivals, en tous cas ceux qui n’avaient pas déjà annoncé leur report, ils ne pourront pas se tenir avant le 14 juillet. Et puis il y a les écoles, avec beaucoup de questions encore sur les modalités d’ouverture. On peut attendre que les réponses commenceront à être fournies dès aujourd’hui. Le ministre de l’éducation a d’ores et déjà lancé des pistes et des actions. J’ai retenu aussi la possibilité désormais pour les familles d’aller rendre une dernière visite aux patients terminaux. Le manque d’humanité des mesures de la première période du confinement m’avait bouleversée, sans doute pour des raisons plus personnelles. Nous en savons plus bien sur, et nous ne savons pas tout pour autant. Pourtant, je me surprends déjà à penser à cette fameuse date du 11 mai. Comment la rendre unique ? Que ferai-je ce jour là, le premier jour du reste de nos vies ?

Et vous, le savez-vous ?

 

Jour 28 – oups, I did it again !

Je vous le disais, la tension monte. Et avec elle, mon seuil de résistance baisse. Résistance à tous ceux qui assènent leurs certitudes, aux donneurs de leçons. Et pire encore, à ceux qui garantissent qu’ils auraient mieux fait, qu’ils savent aujourd’hui ce qu’il faut faire, et qui l’exigent, en toute arrogance. Alors voilà, aujourd’hui, en ce jour 28 du confinement en France, et à quelques heures du discours du président, j’ai encore réagi à des propos qui m’ont mise hors de moi. Promis, je ne recommencerai pas.

Jour 28 – Twitter, pour moi, le silence sera roi

Aujourd’hui donc, je suis tombée, tout à fait par hasard, sur un tweet en anglais d’une journaliste américaine qui exprimait ses exigences vis à vis d’Emmanuel Macron. J’ai toujours été stupéfaite par l’arrogance de façon générale.  Asséner des certitudes ne m’a jamais convaincue. Et encore moins lorsqu’elles sont émises par par celles et ceux qui n’ont aucune autre légitimité que l’amour qu’ils ont d’eux même. Alors c’est vrai, sur Twitter, ce ne sont pas les simili experts qui manquent. Pourquoi me suis-je arrêtée à ce tweet en particulier ? Parce qu’il était en anglais ! De deux choses l’une : ou bien cette personne, journaliste pour un hebdomadaire américain de grande qualité d’ailleurs, n’habite pas en France, et dans ce cas, qu’elle se préoccupe d’abord de la situation dans son pays. Et il y a beaucoup à dire sur ce sujet ! Ou bien elle réside effectivement ici, voire même a la nationalité française, auquel cas pourquoi cette double peine : des exigences et des directives sur un ton péremptoire, et sans faire l’effort de le faire dans la langue du président interpellé ? Voilà pourquoi je me suis énervée ! Il y avait le fond, il y avait la forme, la coupe était pleine ! S’en est suivi un échange sans intérêt, comme c’est toujours le cas sur Twitter d’ailleurs… Et voilà, je m’étais encore laissée prendre dans la spirale infernale de ce réseau trop souvent asocial. Alors c’est décidé, désormais, le silence sera ma seule réaction. Pour ma santé mentale, et pour me concentrer sur l‘essentiel, qui bien sur, est ailleurs. Et puis finalement, cela m’a permis de pratiquer un peu mon anglais. Ne dit-on pas « every cloud has a siver lining » ?