Empreintes Paris

Empreintes Paris

Ce nouveau lieu qui fait beaucoup parler de lui a ouvert ses portes il y a quelques semaines dans le très vivant quartier du Carreau du Temple.

Empreintes Paris
Empreintes Paris

A quelques pas de là, précisément tout près du marché des Enfants Rouges, à proximité immédiate de la trépidante rue de Bretagne.

Un quartier parfait pour tous les hipsters en quête de ce nouveau spot qui remplacera enfin Merci qui domine le quartier depuis sa création…!

Empreintes Paris est donc un nouveau « lieu », autrement intitulé « concept store » , créé à l’initiative du syndicat des métiers d’art, dédié aux métiers d’art, et ce sur 600m2, et 4 niveaux.

Une partie magasin, qui propose à la vente plus de 1000 objets réalisés dans des ateliers de créateurs français, et ce dans des domaines aussi divers que la décoration, les arts de la table, les bijoux et même le mobilier.

Les produits sont élégamment présentés, leur histoire et celle de leur créateurs mise en avant en images et textes.

Luminaires Empreintes PARIS
Luminaires Empreintes PARIS

EMPREINTES Paris, c’est aussi un café puisque c’est au 1er que Season, dont le restaurant se trouve à quelques dizaines de mètres, s’est installé. Un endroit en théorie parfait pour faire une pause en dégustant un délicieux café bio. Je dis en théorie parce que le jour où je suis passée découvrir l’endroit, le regard glacial de la personne installée derrière le comptoir m’a dissuadée de m’assoir là, comme initialement prévu !

Au sous sol, on trouve même une  salle de projection dédiée aux métiers d’art.

Ce que j’ai pensé d’Empreintes Paris ?

On est à la frontière de l’espace de vente de céramique et poteries faites à la main dans les foires et marchés de régions, et du musée qui présente les différents métiers d’art.

Les prix sont élevés, à très élevés.

L’endroit manque de vie – certes, on était lundi, le quartier entier est mort ce jour de la semaine – et il y manque l’effervescence et la diversité d’un Merci (note à moi-même : il faudrait un peu se renouveler en termes de concept store référence parisien; je pourrais par exemple parler de Fleux, ou de Colette, ou même de Seize même si je n’y suis pas encore allées !)

Bref, je retournerais y faire un tour pour voir, mais je suis loin d’être convaincue pour le moment !

Empreintes PARIS, 5 rue de Picardie, 75003 PARIS

Rue Gustave Courbet – pépite shopping du XVIème

Rue Gustave Courbet

Dans ce XVIème que l’on pourrait imaginer résidentiel et peu fourni en commerces se trouve la rue Gustave Courbet, une de ces rues qui nous prouve précisément le contraire.

Un peu d’histoire

Gustave Courbet était peintre. Un peintre du XIXème siècle. Là, je ne vous apprend rien. Etant donné que je n’ai trouvé aucune explication au fait que cette rue précisément porte son nom – il n’est ni né ici, ni mort ici, ce n’est pas un quartier dans lequel il a habité – je vous propose de vous le présenter, lui qui a été en fait bien plus qu’un peintre de son époque.

En effet, il avait des idées républicaines et socialistes, et prit une part active à la à la Commune de Paris. C’est lui qui proposa au Gouvernement de la Défense nationale le déplacement de la Colonne Vendôme, symbole des guerres napoléoniennes, aux Invalides. Mais La Commune décide, le , d’abattre et non de déboulonner la colonne Vendôme. Courbet sera désigné ensuite comme responsable de sa destruction. Mais en , le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). Acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens sont mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Il s’exile en Suisse, pays où il mourra.

Où se régaler

Il est temps de revenir dans le présent, et de découvrir pour commencer les adresses gourmandes de la rue.

Sachez que vous trouverez là un bar à vodka : le 16ème Sens. Bar, mais aussi épicerie fine et restaurant, dans la plus pure tradition russe. Amateurs de vodkas, cette adresse deviendra votre QG.

Puis, toujours sur ce même trottoir, des numéros impairs – il faut dire que, à l’image des Champs Elysées, la rue Gustave Courbet  à un côté nettement plus riche que l’autre – un restaurant spécialisé en volailles et qui porte bien son nom : Ma  Poule ! Pané, en salades, en version « ailes ou pilons « , l’adresse parfaite pour une soudaine envie de poulet.

 

Petite rue, large choix ! En effet, les restaurants se bousculent rue Gustave Courbet, de façon assez inattendue d’ailleurs. Vient ensuite une crêperie : Gus crêperie.

Il y a aussi Coffee Parisien, qui sert bagel, hamburgers et autres pancakes, mais que je testerai avant d’en parler plus en détails, les critiques sur Tripadvisor étant plus que mitigées !

Où se faire plaisir

Bijoux, vêtements, et montres, sans parler de  la décoration de votre intérieur ou du linge de maison. cette rue qui semble si petite permet une séance de shopping quasi complète !

Commençons par les bijoux et montres. Nous sommes côté pair cette fois et vous trouverez là une des boutiques exclusives Ice Watch. L’endroit parfait pour avoir la collection entière, là, sous vos yeux, et trouver le modèle qui vous correspond.

Ice Watch - rue Gustave Courbet
Ice Watch – rue Gustave Courbet

Pour les amoureuses de bijoux imposants, Philippe Ferrandis vous accueille au 32 de la rue. Ici, bagues, boucles et colliers monumentaux, créés par un parurier parisien, entreprise du patrimoine vivant.

La mode ici se plonge dans le retour des marques oubliées : j’ai nommé K-Way et Fusalp. A vous les tenues de ski rétro élégantes ainsi que ces célèbres coupe vents qui ont fait leur retour, on ne sait pas trop pourquoi !

K-WAY
K-WAY

J’ai comme une envie de chausser des skis soudainement.

fusalp
fusalp

Se promener aux alentours

Là, c’est simple ! Quelques dizaines de mètres, on rejoint l’avenue d’Eylau qui guide directement vers la place du Trocadéro et sur une vue imprenable sur la Tour Eiffel. Après une séance de shopping typiquement parisienne, une vue carte postale !

TourEiffel

Le 16ème Sens 3 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 46 46

Ma Poule 9 rue Gustave Courbet 75116 Paris 01 45 53 55 55

Gus crèperie 19 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 36 83

Ice Watch 10 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 44 05 92 18

Philippe Ferrandis 32 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 45 05 38 45

fusalp 7 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 42 56 48 64

 

 

Paris vu par Alexandre de United States of Paris

Paris vu par Alexandre – interview

Lui, c’est Alexandre.

Alexandre
Alexandre

Il sera donc le premier homme de cette série d’interviews. Parce qu’il est toujours là, parce qu’il est drôle, fin, sensible, et qu’il était clair que ce serait lui ! Dans son blog, il partage ses passions : théâtre, art, musique, mais aussi ses bonnes adresses et ses coups de coeur.

Nous avons un point commun évident : notre amour pour Paris.

Alors aujourd’hui, je te demande de me décrire TON Paris, en 5 étapes !

Etape 1

On commence par Ton Paris Gourmand, le salé, et le sucré
Quelles sont tes deux adresses fétiches du moment : un restaurant, et un salon de thé, ou une pâtisserie ?

Neo Bento - 2ème adresse
Neo Bento – 2ème adresse

Néo Bento, la 2e adresse. Ma cantine du dimanche – et mes followers en sont témoins – est le tout premier Néo Bento du nom, Rue des Filles du Calvaire. La fine équipe a décidé de concurrencer Big Fernand en face et Michalak à côté, Rue du Faubourg Poissonnière. L’adresse inaugurée en septembre est kawaï à mort niveau déco et attentions (il faut essayer les toilettes japonaises). Les petits plats sont de vrais instants de fraîcheur, légèreté, de belles saveurs. Une adresse pour une pause aussi bien en solo, en amoureux qu’en famille.

Yann Couvreur, c’est mon nouveau pâtissier fétiche. Il n’est jamais sur mon circuit d’exploration de Paris. Pourtant je trouve toujours moyen de penser à lui et de faire un détour. Je n’ai pas encore tester un de ses desserts minute (en édition limitée) mais je me suis déjà laissé totalement charmé par la tarte framboises (il faut voir comme le pâtissier s’applique derrière son comptoir à la découpe des fruits), l’éclair au chocolat et surtout le sablé au chocolat : une merveille à prix raisonnable

Etape 2

Paris culturel, Paris ville des musées, de l’art, de l’architecture. Alors pour toi, ton Paris culturel se trouve où ? Dans un musée fétiche, un quartier chargé d’histoire, un lieu mythique de l’art à Paris, un endroit où un film culte a été tourné ?

Définitivement, l’avenue du Général W. Churchill ! Il y a mes trois plus beaux monuments de Paris avec le Pont Alexandre III.
Le Grand Palais et ses expos best-sellers comme Jean Paul Gaultier (j’ai y croisé Kylie Minogue et Estelle Lefebvre, deux amours d’adolescence, au vernissage), Mapplethorpe (et Patti Smith pris en flagrant délit de signature de tous ses livres dans la boutique de l’expo, en dehors de toute sollicitation) Hergé (alors que je n’apprécie pas tant que cela Tintin) mais c’est aussi la Nef et Monumenta, la FIAC, la patinoire.
Le Petit Palais qui me comble toujours avec ses expositions temporaires. Dans l’Atelier (une belle plongée dans les ateliers d’artistes) récemment, Oscar Wilde déjà culte avant de la visiter. Et de l’audace : exposer Kehinde Wiley, un artiste contemporain majeur qui renoue avec l’art du portrait !
C’est aussi, pour moi, le songe d’un soir d’octobre, dans le jardin, avec le ballet des Muses du Crazy Horse, lors de la dernière Nuit Blanche. Six minutes inoubliables !

Etape 3

Ne nous le cachons pas, à Paris, le shopping est roi ! Alors dis nous tout : ton magasin favori, la rue que tu préfères pour une virée shopping, tes adresses déco, modes, accessoires, on veut tout savoir !

J’ai fait une folie que j’assume totalement. Un maillot de bain bleu avec élastique tricolore griffé Le Slip Français. Depuis, je vais nager avec encore plus d’entrain. Je conseille à tous les hommes de l’audace aussi bien en sous-vêtement qu’en maillot de bain.

Schmoove, une paire de boots m’a enthousiasmé en passant devant la boutique de la Rue de Charonne. Un nom imprononçable mais une pointe de fantaisie qui me plait : « la semelle à talon décroché ». Top classe !
La boutique Paul Smith Marais, rue Pastourelle. Je n’y ai acheté qu’un t-shirt hommage à David Bowie signé de la main de Paul Smith himself (donc plus portable, car plus lavable). Mais j’aime l’espace. Cette adresse serait la préférée du créateur qui a prépare ses défilés à quelques pas de là

Etape 4

Paris est une capitale, grande et belle, faite de petits villages. Chacun a son âme, des habitants qui ne le quitteraient pour rien au monde. Ils y ont leurs habitudes, et même s’ils s’aventurent parfois dans d’autres lieux de la ville, c’est là qu’ils se sentent un peu plus chez eux.

Quel est ton village ? Celui où tu vis, celui où tu aimerais vivre, ou même celui que tu as quitté et auquel tu penses encore ?

Je l’évoque d’autant plus parce que je vais le quitter dans quelques mois, ce beau quartier et qu’il a été durement touché avec la tragédie du Bataclan.
Oberkampf a été une vraie révélation, une folie. J’y ai passé 5 belles années. J’ai été aussi bien fidèle qu’infidèle (je l’ai beaucoup quitté pour d’autres découvertes, d’autres quartiers) mais je l’ai toujours retrouvé avec un attachement sans faille. J’y ai quelques unes des mes adresses fétiches (les 2 adresses du chef Pierre Sang, le restaurant Botanique, le bo bun d’Asian Wok, Altaglio et ses pizzas à la découpe, les sandwichs sans gluten de la boulangerie Chambelland, le Café Place Verte et son mur street-art, Nicolas Waldorf mon coiffeur barré…). J’ai vu évoluer aussi le quartier avec Ober Mamma et ses files d’attente impossible, l’emménagement de la géniale Galerie OpenSpace menée par un couples de passionnés.

Etape 5

Et pour finir, parce que ce qui compte, avant tout, ce sont les émotions, pourrais-tu partager avec nous un moment d’émotion lié à PARIS ? Cela peut-être une rencontre, un paysage bouleversé, une rencontre, des rencontres, un événement vécu là, et qui restera gravé dans ta mémoire.

Un artiste
Pierre Soulages à la Cité de l’Architecture. Il m’aura finalement plus parler de rugby, de sa jeunesse, de ses « cuisses de sportif » (dixit son médecin) que de son oeuvre. Un artiste incontournable à la côte flamboyante mais à la modestie inégalable.
Cousines parisiennes
Aussi fou que cela puisse paraître, j’ai retrouvé ma cousine germaine à Paris, perdue de vue depuis depuis notre plus tendre enfance (nous ne sommes pas responsables de nos parents).
Et je me suis lié avec une autre cousine, venue de Belgique, Canada et Afrique du Sud : Miss Lunch.
Sourires de blogueuses 

Les amitiés sincères entre blogueurs-ses sont finalement pas si courantes. Je ne peux qu’évoquer ces quatre sourires qui me charment depuis quelques années maintenant.

Le premier appartient à celle qui m’accueille ici-même. Nathalie : c’est la classe sans esbroufe !
Le second : celle que j’ai rencontrée le jour même du début de l’aventure de mon blog à l’Hôtel de Ville. Souviens-toi Sheily.
Le troisième : une Marseillaise à Paris, avec une capacité d’empathie exceptionnelle. Je ne connais à ce jour aucune altération du sourire d’Isabelle. Bluffante !
Le quatrième est très souvent suivi d’un rire détonnant et généreux. C’est celui de Glose – je ne suis même sûr de pouvoir dévoiler son prénom ici 😉

Alors merci à Alexandre d’avoir pris le temps de répondre à ce questionnaire, et retrouvez Paris vu par Alexandre sur son blog aussi !

Neo Bento  58 Rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris

Yann Couvreur 137 Avenue Parmentier, 75010 Paris

Le Slip français 137 rue Vieille du Temple 75003 Paris

Shmoove 17 rue de Charonne 75011 Paris

Paul Smith Marais 24 Rue Pastourelle, 75003 Paris

Rue des Martyrs – plaisir des papilles et des yeux

Rue des Martyrs – rue gourmande

La rue des Martyrs est connue pour ses enseignes gourmandes. Tous les noms grands noms parisiens associés à l’univers alimentaire se retrouvent là.

Dans le désordre et en vrac : Popelini, Marlette, Les Grands d’Espagne et leur pata negra, Sebastien Gaudard et ses pâtisseries à tomber, maison Landemaine, Le Pain quotidien, et j’en oublie, ils sont tous là.

Rose Bakery fait partie depuis ses débuts des noms emblématiques de la rue, même si son enseigne a toujours été aussi discrète qu’elle l’est aujourd’hui. Mais l’endroit  était exigu, vitrine de présentation, file d’attente et convives attablés cohabitaient dans une promiscuité peu adaptée à un repas plaisant.

Tout ceci n’est plus qu’un mauvais souvenir. Désormais, plutôt qu’une seule adresse il y en a trois !

La première, Rose Bakery Takeout, permet d’acheter pour emporter. Quiches, salades et pâtisseries sont là, disponibles, frais du jour.

Le restaurant, lui, respire désormais, tables confortablement espacées, lieu lumineux et plaisant, avec une jolie cuisine ouverte. C’est le Rose Bakery nouvelle génération.

Et tout cela est possible en partie grâce à la troisième adresse : Rose Bakery shop.

Parce que c’est de là que viennent tous les produits utilisés pour la cuisine dans les deux espaces précédemment cités.

Et c’est là aussi que vous pourrez acheter ces produits bruts, majoritairement bios, et tous de qualité, pour les utiliser dans vos proposer recettes, chez vous.

Et pour compléter encore la palette des saveurs, le restaurant Belle Maison vient également d’ouvrir ses portes, rue de Navarin, juste en face de l’épicerie évoquée ci dessus !

Là, c’et une ambiance maritime et conviviale qui vous attend. Et en regardant bien, vous verrez rapidement quel est le point commun de ces 4 adresses, au delà d’une assiette gourmande et alléchante….

C’est Emilie Bonaventure. La décoratrice d’intérieur. Sa signature est là : matériaux bruts , naturels, lignes simples, luminosité dans chacun des espaces.

Alors il ne nous reste plus qu’à retourner rue des Martyrs, pour nous régaler encore et encore !

Rose Bakery 46 rue des Martyrs 75009 Paris

Rose Bakery takeout 46 bis rue des Martyrs 75009 Paris

Rose Bakery Shop 1 rue de Navarin 75009 Paris

Belle Maison 4 rue de Navarin 75009 Paris

 

Maison Marie Paris

Maison Marie – un restaurant à quelques pas du Luxembourg

La Maison Marie se situe à l’angle de la rue Saint Jacques et de la rue Gay Lussac.

Un emplacement qui la rend visible du plus grand nombre avec son auvent blanc et sa terrasse, certes plutôt étroite mais qui fait tout le tour du restaurant.

Je l’avais aperçue des le début des travaux en passant devant en voiture, en me disant à chaque fois : il faut que je teste.  Et bien c’est chose faite !

Comment on s’y sent ?

La terrasse évoque une brasserie traditionnelle. Chaises bistrot cannées, ardoise annonçant les plats du jour.

Maison Marie - Terrasse
Maison Marie – Terrasse

C’est à l’intérieur que l’on découvre une décoration plus inattendue. Parce que, il faut bien le dire, jamais je n’aurais parié sur un tel mariage de velours vert anis et d’imprimés fleuris aux couleurs chatoyantes. Et pourtant, ça marche.

Ce qu’on y mange

Des plats de brasserie, avec une pointe de fusion et une touche italienne.

Ici, on découvre que les oeufs mimosas, ça existe encore.

Et que la salade de poulpe peut ne pas être noyée dans la vinaigrette.

Pour chaque plat, aussi classique soit-il, un petit détail fait la différence. Les coeurs de sucrines qui accompagnent l’omelette, ou encore ces frites coupées au couteau avec le tartare, par ailleurs parfaitement assaisonné.

Et pour le dessert, le tiramisu était parfait, et j’ai adoré la mini meringue qui accompagne le café !

Pourquoi je reviendrai ?

Parce qu’une brasserie chaleureuse, dans un quartier agréable, et où l’on mange bien, finalement, ça vaut le coup d’y revenir non ?

Maison Marie  222 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris

Bernard BUFFET – restrospective d’un artiste pas du tout maudit

Bernard Buffet au Musée d’Art Moderne de Paris

C’est la première rétrospective de ce type et de cette envergure. Pour la première fois il est possible de découvrir l’ensemble des facettes de l’oeuvre de cet artiste connu sans l’être vraiment.

On y découvre l’ensemble de son oeuvre dans un parcours chronologique durant lequel on distingue clairement les différentes étapes créatives de l’artiste.

On y retrouve bien sur ses oeuvres les plus connues, telles que son clown triste ou ses auto portraits, mais on prend également la mesure de la variété de sa production à travers ses thèmes de prédilection tels que le religieux, l’illustration littéraire et, le plus étonnant et spectaculaire, voire dérangeant à mon sens, ses allégories tel que les oiseaux ou les folles.

Les débuts – grisaille épurée

Bernard Buffet rencontre la gloire et la reconnaissance dès ses débuts, si jeune, à l’âge de 19 ans. Contrairement à de nombreux artistes devenus célèbres tardivement, voire même après leur mort, il est merveilleusement bien accueilli par le public et par la critique dès ses premières toiles, en 1945.

Un style reconnaissable entre mille, une palette de couleurs réduite au minimum, un graphisme anguleux à l’image de son écriture et de sa signature, unique, et omni présente dans ses oeuvres.

Lui qui semblait si familier, première découverte : ses hommes nus, solitaires, au regard vide et lointain.

La suite

Il rencontre avec son « buveur » une gloire fulgurante, dès 1945, précise son style, multiplie les expositions et les succès auprès des critiques.

Le buveur
Le buveur

Sa signature s’installe telle une marque de fabrique, devient « aussi familière qu’une marque publicitaire » comme le dit Pierre Bergé, son compagnon à l’époque.

Le tournant – couleurs violentes et torturées

Les compositions monochromes et sans relief laissent la place à des tableaux aux peintures violentes, à la matière ultra présente, pour des résultats forts, agressifs, dérangeants.

Bernard Buffet
Bernard Buffet

Du succès auprès du public et des critiques, il passe à une période durant laquelle ses oeuvres les plus connues sont reproduites à l’infini à travers le monde entier, mais fait parallèle à un désintérêt voire même un désaveu de la critique.

La fin

C’est le morbide qui envahit alors son oeuvre avec Les Folles.

Ou encore les écorchés.

 

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Et à vrai dire, au delà de la découverte de cet artiste si connu et que je ne connaissais pourtant pas tant que ça, cette exposition m’a rappelé cette publicité extraordinaire dans laquelle Guillaume Gallienne est juste si parfait…

Bernard Buffet rétrospective 14 octobre 2016 – 26 février 2017

Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris 11 avenue du président Wilson 75116 Paris 

J’ai participé au casting Elite Model Look !

Casting Elite Model Look

Mais non, il ne s’agissait pas de concourir, juste d’assister à l’évènement !

Pour la 33ème fois, la célèbre agence Elite, celle que tout le monde connait, même ceux qui n’y connaissent rien, organise ce weekend son casting national pour découvrir les grands noms du mannequinnat de demain : la future Cindy Crawford ou encore la Gisèle Bundchen de demain sera donc peut-être identifiée ce weekend, maintenant, ici, à Paris.

Et c’est donc Fujifim et son Instax qui m’ont permis d’assister au déroulé de la sélection aujourd’hui, à la Maison des Metallos.

Des centaines, que dis-je, des milliers de jeunes filles et de jeunes garçons – le casting est devenu mixte depuis l’an dernier.

Ils sont arrivés très tôt ce matin pour être les premiers à défiler.

Comment se déroule le process de sélection ?

La sélection

A l’arrivée, vérification de l’âge ( entre 14 et 22 ans) et de la taille : 1m72 minimum pour les filles, 1m 83 pour les hommes.

casting Elite
casting Elite

Je peux vous dire que cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie presque petite dans une foule !

Prise de mesure donc, puis l’attente avant d’entrer dans l’espace de défilé, là où le jury, attentif et concentré, est installé.

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La file d’attente est longue, il faut être patient, et très motivé ! Tenues homogènes en particulier pour les filles : beaucoup de jeans noirs moulantes et de hauts noirs ou unis permettant de voir immédiatement la silhouette.

Longues minutes d’attente, avant de passer de l’autre côté, là où tout se joue. 10 candidats, un jury, et une décisions annoncée rapidement, de façon directe et efficace : « nous garderons untel et untel, merci aux autres ».

Parfois un sélectionné, parfois deux, et parfois les 10 repartent pour céder la place aux 10 suivants, avec leurs espoirs, leurs joies ou leurs déceptions dans les minutes qui suivront.

Casting Elite
Casting Elite

Là, les heureux élus sont escortés sur l’espace « photo call » pour quelques clichés qui permettront de mesurer leur photogénie.

Puis c’est déjà des premières interviews pour eux qui passent à l’étape suivante !

EliteLast

La suite de l’aventure

La suite pour les 200 élus parisiens retenus aujourd’hui consistera en un 2ème passage pour réduire encore le nombre d’heureux élus.

Et demain, c’est à Paris à nouveau que seront réunis les sélectionnés de Paris, mais aussi de Toulouse et Lyon. Là encore, défilé, sélection pour n’en retenir que 12 : 6 garçons, 6 filles.

Ils partiront alors en stage de coaching formation pour être fin prêts pour le défilé final.

Et c’est le 2 novembre que seront choisis les 2 heureux élus qui signeront un contrat avec l’agence Elite.

Nous avons rencontré une des finalistes de 2015  : Margot Baget

 Une superbe jeune femme de 16 ans, la tête sur les épaules, silhouette de mannequin, port de tête de danseuse, ravie d’avoir fait son premier défilé pour Yves Saint Laurent puisque, bien qu’elle n’ait pas remporté le concours, elle a quand même signé avec Elite.

Elle raconte comment s’est déroulé son premier défilé, la façon dont l’agence Elite l’a accompagnée, protégée, veillant à ce que tout se passe bien pour cette première expérience hors du commun !

J’ai donc hâte d’assister au choix final, ne serait-ce que pour voir si mes pronostics s’avéreront exacts…

Les finalistes repartiront avec ce coffret Mon pack Instax Elite , et je continuerai à les mitrailler aussi avec cet appareil assez addictif à vrai dire !

 

 

 

 

Le Mêlécasse – nouvelle adresse du XIIIème

 Le Mêlécasse – restaurant

La rue de la Butte aux Cailles est riche en restaurants, bars, et même salons de thé.
Certaines enseignes existent depuis toujours et d’autres arrivent régulièrement . C’est le cas du restaurant brasserie Le Mêlécasse.
Le Mêlécasse
Le Mêlécasse

Comment y est-on accueilli

Le cadre est celui d’une brasserie qui vit avec son temps. Chaises canées, mais multicolores, ou chaises en bois classiques, mur en pierres apparentes, bar traditionnel pour garder l’esprit brasserie.
Spacieux et lumineux grâce aux belles baies vitrées qui donnent sur la terrasse rue de la Butte Aux Cailles.
Le service est efficace et sans prétention.

Ce qu’on y mange

Des plats de brasserie, de grandes salades, et des omelettes.
Des planches à partager aussi, et les traditionnels croques.
Une carte variée, es plats du jour, mais pas de formule menu.
L’omelette est copieuse, cuite précisément comme on l’a demandée, accompagnée d’une salade.
Le magret de canard lui aussi répond à mes exigences, tout comme le bon petit gratin qui l’accompagne, egayé de sa salade.
Des valeurs sûres, que l’on peut choisir en confiance.

Pourquoi je reviendrai

Sans aucun doute pour le café gourmand.
Parce que ce café gourmand, avec sa mini crème brûlée flambée devant nos yeux, je dois dire qu’il a marqué les esprits ! Tous les esprits d’ailleurs puisque chaque café gourmand commandé a entrainé quasi immédiatement une autre commande à la table voisine, et ainsi de suite !
En synthèse donc, une bonne adresse simple et convaincante.
le Mêlécasse 12 Rue de la Butte aux Cailles, 75013 Paris

Huguette bistro de la mer

Huguette bistro de la mer

Huguette est le restaurant parisien désormais incontournable si vous êtes amateurs de poissons et surtout de fruits de mer.

Comment y est-on accueilli ?

Huguette est installé dans le tronçon animé de la rue de Seine, face à Da Rosa, et à côté de Grom, nouveau repère des passionnés de glaces.(Des fruits cultivés au coeur de l’exploitation agricole biologique Mura Mura pour des sorbets aux parfums à la fois frais, francs et persistants… Et rien que des ingrédients d’origine naturelle)

Une large terrasse, une salle à la décoration iodée, boiseries de chêne blanchi et luminaires à l’esprit marin.

L’accueil est souriant et efficace. Durant le repas pourtant, un certain ralentissement dans le rythme, disons que pour le plat de poissons il faut être patient. Ce qui peut s’expliquer par la dorade pour deux faite à la demande et qui doit prendre un peu plus de temps de préparation et de cuisson.

Ce qu’on y mange

Vous l’aurez compris, ce restaurant est spécialisé en poissons et fruits de la mer ! Pas étonnant puisque son créateur n’est autre que celui de Flottes, bien connu lui aussi pour ce type de plats, version peut-être un peu plus gastronomique.

Ici donc, des ceviches pour les amateurs de poisson cru, du poisson version vapeur, ou bien à la plancha, ou encore façon fish & chips. Et bien sur, des plateaux de fruits de mer, et une dizaine de proposition d’huitres.

Le homard mérite un focus étant donné qu’il représente ce qu’il y a de plus proche du plateau de fruits de mer que nous n’avons pas pris !

Homard Huguette bistro de la mer
Homard Huguette bistro de la mer

Tout comme la soupe de poisson, juste parfaite comme entrée.

soupe de poisson - Huguette bistro de la mer
soupe de poisson – Huguette bistro de la mer

Autant vous dire que les assiettes de friture à partager n’ont pas fait long feu. Friture parfaite, légumes croquants à point, un régal.

Mais même dans un restaurant aux spécialités de ma mer, les desserts sont un élément central, en tous cas pour moi.

Et ici, superbe surprise !

Le mille crêpes façon crème brûlée : personne ne peut y résister.

Et pour ceux, ou dirais-je « celles »,  qui, comme moi, veulent se convaincre que  le dessert, c’est permis, si il y a un fruit dans son intitulé, vous comprendrez pourquoi j’ai pris une tarte au CITRON !

Pourquoi je reviendrai ?

D’abord, parce que je n’ai pas pris de plateau de fruits de mer cette fois, et ça, ce n’est juste pas possible. Ensuite, parce que le lieu est agréable, et que j’aimerais tester la terrasse aussi ! Et puis aussi parce que j’aime ce quartier et que j’adore l’idée d’y avoir une nouvelle cantine, qui fonctionne aussi bien pour un déjeuner rapide que pour un diner entre amis !

Huguette bistro de la mer 

81 Rue de Seine, 75006 Paris
Téléphone :01 43 25 00 28

A la découverte de la rue de la Sourdière

Rue de la Sourdière – un peu d’histoire

La rue de la Sourdière. Comme à chaque fois quand je découvre une rue de Paris au nom insolite ou méconnu, je me demande : mais pourquoi porte-t-elle ce nom ?

Rue de la Sourdière
Rue de la Sourdière

Dans le cas de la rue de la Sourdière, peu de mystère. En effet, elle doit son nom à Monsieur de Fage, sieur de la Sourdière ( source Wikipédia) qui y possédait une habitation.

Anecdote historique cependant : « Durant la période de la Terreur pendant la Révolution française, Maximilien de Robespierre voulant échapper à un lynchage par la foule se réfugie dans l’église Saint Roch située rue Saint Honoré. Il s’échappera de cette dernière par un labyrinthe souterrain le menant aux sous-sols du 10 rue de la Sourdière. Il pourra ensuite échapper à la foule par cette même rue »

Se faire plaisir rue de la Sourdière

Cette petite rue est plutôt méconnue des parisiens. Sa localisation, coincée entre la rue Saint Roch et la rue du Marché Saint Honoré la dessert sans doute et peu de piétons s’y engagent.

Et pourtant …. Elle abrite quelques pépites de shopping qui valent le détour !

Commençons par la maroquinerie. Ici se trouve la boutique de cette marque qui monte et fait parler d’elle : La Contrie. Elle est désormais vendue dans des enseignes référence de Paris telle que le Bon Marché.

Créée par Edwina de Charrette, la marque revendique un savoir faire dans le travail du cuir permettant de concevoir le sac de vos rêves, celui qui vous suit partout, et qui traverse les époques et les modes.

Toujours dans la gamme « maroquinerie », la maison Vaincourt propose de superbes sacs, ainsi que des pochettes, et surtout des ceintures de luxe, leur spécialité première.

Maison Vaincourt - rue de la Sourdière
Maison Vaincourt – rue de la Sourdière

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Rue de la Sourdière, élégance discrète et qualité sont aussi au rendez-vous avec Poncho Gallery. Ici, le cachemire est à l’honneur. Des coupes épurées, élégantes, tout comme la matière utilisée pour confectionner ponchos, capes et pulls oversize. C’est le secret des deux soeurs à l’origine de cette marque qui vous fera dire « jamais sans mon poncho ! »

 

Se régaler rue de la Sourdière

Rue de la Sourdière, deux options pour se restaurer. Un restaurant étoilé japonais : Jin , et un restaurant brasserie pour des une version plus abordable : La Sourdière by Yvan

Là, des plats simples et traditionnels, et puis la spécialité d’Yvan : les omelettes « A plat  » !

Vous allez me croire sur parole parce que, n’ayant pas envie d’omelette, je ne pourrai pas vous montrer d’images. Ce seront mes mots qui en prendront la place : l’omelette à plat ressemble furieusement à une pizza, ou encore une galette ouverte. Je m’explique : les ingrédients ne sont pas incorporés à l’omelette comme c’est le cas habituellement. Ils sont posés sur une omelette plate, nature, ronde, qui occupe toute l’assiette. Et à en croire l’assiette de nos voisines, le plat est copieux, très copieux !

Pour le reste, voilà un aperçu de ce que nous avons pu déguster.

Vous l’aurez compris, la rue de la Sourdière a plus d’une corde à son arc !