Péniche Les Maquereaux – quais de Seine

Péniche Les Maquereaux – comment on s’y sent

L’été arrive, la chaleur s’installe sur la ville. Les parisiens sont à la recherche de fraîcheur, et de nouveauté, comme toujours !

La péniche Les Maquereaux répond à ses attentes.

Au frais, face à la Seine, et à l’Ile Saint Louis, l’endroit est agréable, les banquettes recouvertes de coussins laissent imaginer un moment de détente en dégustant les spécialités de la maison.

Les Maquereaux Paris
Les Maquereaux Paris

Sauf que voilà, quand plus d’une demi heure après la commande nous n’avons rien sur notre table, nous commençons à nous interroger. Et quand nous nous manifestons, le serveur nous répond que cela ne vaut pas la peine de s’énerver et que nous ne devons pas nous inquiéter !

Mais il ne s’agit pas de s’inquiéter. Il s’agit juste de ne pas finir saoûle en attendant cette première assiette. Rappelons quand même qu’il ne s’agit pas ici de grande cuisine. Les sardine sont servies dans leur boîte, les gambas alignées sur une assiette. Rien de très chronophage dans la préparation ! Bref.

Il s’avère qu’un problème technique d’émission des bons à l’attention de la cuisine explique tout ça.

Les serveurs sont « cool », mais pas encore très formés je crois. Quand au patron, gérant, ou encore responsable, il a fait de son mieux pour effacer le souvenir de cette attente bien trop longue et de la qualité d’écoute discutable de son serveur.

Parce qu’on peut tout excuser, tout comprendre, si l’attitude de nos interlocuteurs est la bonne !

Nos boissons ont été offertes, il nous a remercié pour notre « retour ». Disons qu’il faut leur donner une seconde chance…

Péniche Les Maquereaux – ce qu’on y mange

Sur la péniche Les Maquereaux, on mange des produits de la mer. Avec une vraie volonté d’engagement responsable. D’où le manifesto.

Et les produits de la mer sont de très bonne qualité.

Ici, il s’agit d’assiettes à partager plutôt que de restauration à proprement parler. Ou d’accompagnement d’apéro. Ou encore de grignotage léger.

Le lieu a ouvert il y a moins d’une semaine. Du coup, de maquereaux, point. Et les bulots, point non plus !

Mais les gambas étaient délicieuses, les sardines aussi. Idem pour les rillettes.

Difficile de s’exprimer sur le reste. En particulier sur la « touche sucrée » . Je ne sais pas si elle était disponible, mais nous n’avions plus l’envie de tenter le coup !

Péniche Les Maquereaux – pourquoi j’y reviendrai

L’endroit est agréable. La bonne volonté affichée par le patron lorsqu’il s’est rendu compte du fiasco est plutôt rassurante.

Alors je reviendrai pour le cadre, le verre de vin, que j’ai bien apprécié, et pour goûter les maquereaux évidemment.

Les Maquereaux – Quai de l’Hôtel de ville, 75004 Paris

Le Camondo – de l’art à la gastronomie

Le Camondo – le restaurant dans un musée

Le Camondo est une toute nouvelle adresse installée à la frontière du 8ème et du 17ème arrondissement. C’est dans le musée qui porte ce nom que le chef Alexis Le Tadic a pris ses quartiers, et que les convives pourront venir s’attabler.

Ce superbe hôtel particulier, construit au début du XXème siècle, abrite le musée Nissim de Camondo depuis le début du siècle. Grand amateur d’art du XVIIIème siècle, Moïse de Camondo y expose une collection impressionnante de mobilier et d’art. Il donne au musée le nom de Nissim De Camondo en mémoire de son fils, pilote abattu pendant la 1ère guerre mondiale.

Le Camondo – commet s’y sent-on

A peine pénètre-t-on dans les lieux qu’on découvre le superbe bar, installé dans ce qui fut la « remise aux voitures » de l’hôtel particulier.

De multiples détails d’architectures tels que les colonnes métalliques ont été préservées et le résultat est lumineux, spacieux, élégant.

Une fois le bar traversé, on découvre la belle cour jardin, havre de quiétude, ambiance feutrée, la terrasse secrète dont le nom ne tardera pas à frémir sur toutes les lèvres.

Le Camondo – qu’est ce qu’on y mange

Ici, c’est le chef Alexis Le Tadic qui nous propose sa carte qui change tous les mois.

Pour l’entrée, j’ai opté pour le carpaccio de Saint Jacques.

Quant au plat, j’ai choisi le turbot.

Mais certains n’ont pas pu résister à la spectaculaire côte de boeuf pour 2 personnes.

Pour les desserts, c’est Christophe Michalak qui signe la carte. Entre la Pavlova, le Paris Brest ou le mille feuille, comment choisir ? Pour tout vous dire, cette fois, je n’ai pas choisi.

Ce que j’ai dégusté était vraiment bon, le poisson cuit à la perfection, l’accompagnement (dont je ne sais pas à ce jour ce dont il s’agissait) particulièrement délicieux, fondant en bouche.

Mais il faut reconnaitre que le service n’a pas été à la hauteur. Le restaurant à ouvert il y a moins d’un mois. Mais l’organisation est à revoir. Pas de coordination, le vin arrive après les entrées, le café avant les desserts, et l’attente entre les plats est longue, très longue …

Alors j’ai renoncé aux desserts. Mais ce n’est que partie remise.

Le Camondo – pourquoi j’y reviendrai

Je reviendrai pour cette cour jardin si charmante et tellement unique. Sans doute pour prendre un dessert dans l’après midi, en espérant que ce créneau sera plus calme que celui du diner. Parce qu’il faut dire que malgré la jeunesse de l’établissent, l’organisation à peaufiner, le succès est déjà au rendez-vous !

Ou alors, pour prendre un verre, parce que le premier aperçu était très prometteur.

Restaurant Le Camondo 61 bis, rue de Monceau, 75008 Paris

 

Restaurant Le village – terrasse secrète

Restaurant Le Village – une découverte

Le Village Royal est un passage qui permet de s’échapper de la très animée rue Royale pour respirer dans un havre de paix tout à fait inattendu.

Dès que l’on pénètre dans cet espace piéton et paisible, on voit la superbe terrasse du restaurant Le Village.

Restaurant Le Village - terrasse
Restaurant Le Village – terrasse

C’est donc là que j’ai déjeuné et vécu l’expérience d’une pause estivale parisienne, du type de celles que j’adore : au calme, sans voitures, sans passants, sans circulation assourdissante. La quiétude parfaite en somme.

Ici la terrasse est si calme qu’on imagine difficilement le flot continu de voitures de la rue Royale, à quelques dizaines de mètres de là.

Le décor est parfait. Des voisins de qualité puisque les marques de ce passage sont Dior, Chanel, mais aussi Agatha, ou Bell&Ross. Le luxe côtoie le plus abordable en toute sérénité. Il ne reste qu’à découvrir ce que l’on trouve dans l’assiette.

Restaurant Le Village – ce qu’on y mange

Une carte restreinte des grands classiques Costes.

On trouvera donc ici une sélection d’entrées, des traditionnelles asperges vinaigrette aux petits nems poulet basilic.

Et la superbe aubergine grillée burrata.

Pour les plats, si vous avez envie de fraicheur gourmande, la salade de homard aux herbes vous ravira !

Les desserts sont aussi les vrais incontournables de cette adresse. Et je ne vous montre pas l’éclair chocolat géant (pour 2 ou 3 personnes !) pour ne pas vous faire souffrir !

Le Village – pourquoi j’y reviendrai

Pour tester le petit déjeuner. Quel plaisir d’avoir une adresse aussi charmante à tester pour un rendez-vous matinal ou même une pause solitaire avant que Paris ne me reprenne dans ses bras. Il est servi du lundi au samedi, traditionnel ou à la cate, avec oeufs bio et boissons detox en prime.

Petit-déjeuner

Et je reviendrai aussi pour tester tous les desserts : on ne se refait pas !

Restaurant Le village 1 Cité Berryer, 75008 Paris

Photos prises avec l’Olympus OMD

Restaurant LE PERROQUET – bistrot avenue des Gobelins

Restaurant LE PERROQUET – une nouvelle adresse

L’avenue des Gobelins est une superbe artère qui relie la place d’Italie et la place de l’église Saint Médard, le XIIIème et le Vème arrondissements.

On y trouve de nombreux bistrots aux terrasses confortablement installées sur de larges trottoirs. C’est ici qu’a ouvert ses portes il y a moins d’un mois une nouvelle adresse.

Phénomène assez rare sur cette avenue, et j’ai donc eu envie de tester immédiatement !

LE PERROQUET - bistrot
LE PERROQUET – bistrot

LE PERROQUET – comment on s’y sent

Une charmante terrasse ensoleillée – enfin, quand il fait beau, des touches de couleurs chatoyantes pour la décoration à l’intérieur et particulièrement pour la vaisselle, après tout, il est bien question de perroquet ici !

L’accueil est souriant et chaleureux. Très vite la maîtresse des lieux vient s’occuper de nous, et elle viendra aussi s’enquérir régulièrement de nos attentes. Très agréable, et très efficace. Le type d’endroit qui donne d’emblée envie d’en faire sa cantine.

Ce qu’on y mange

Pour commencer, des planches. Etant donné que le lieu propose une happy hour, c’est juste parfait. Pour commencer la soirée, ou combler une petite faim en attendant de faire un choix de plats.

Ici donc la planche saumon, le saumon sous toutes ses formes : rillettes, fumé. Parfait à partager, même à 3, pour commencer.

Une des spécialités du restaurant Le Perroquet est la viande. On le comprend à la lecture du menu.

La provenance et la race de chaque viande est précisée et revendiquée. Mais les amoureux de poisson trouvent ici leur bonheur également, sans parler des tartines et des salades pour un repas rapide et léger.

Le hamburger est goutû – oui, c’est le mot qui me vient à l’esprit en y repensant ! Et les frites délicieusement croustillantes.

Une autre spécialité du lieu : le risotto. Un petit bémol pour les galettes de parmesan accompagnant le risotto à la truffe d’été. Leur parfum était bien trop fumé. Le risotto quant à lui est parfait.

Rien à dire sur le risotto et ses brochettes de poulet.

Quant au dessert du jour, fait maison, nous nous sommes partagés une délicieuse tarte normande aux poires.

Le Perroquet – pourquoi je reviendrai

Sans doute pour un happy hour qui me permettra de découvrir les autres planches ?

Ou encore pour tester les autres desserts.

Et bien sur pour profiter du soleil, même au milieu de la journée puisqu’il est ouvert sans interruption. Mais ça, c’est en supposant qu’il referra son apparition un jour !

Le Perroquet 25 avenue des Gobelins 75013 Paris

Café Charlot – un bistrot comme je les aime

Café Charlot – Haut Marais

Ici, on a tout. Le décor, en mode vintage, les serveurs hipsters à la barbe parfaitement taillée et la tenue noir et blanc historique. Et en plus, on y mange bien !

Café Charlot – comment on s’y sent

Café Charlot
Café Charlot

Le décor d’un bistro traditionnel pour un restaurant bien actuel. Mosaiques et carrelage blanc, ventilateurs d’antan au plafond.

Il faut dire que cette ancienne pâtisserie a vu son décor préservé pour devenir un café restaurant, y compris la façade dont l’enseigne a été préservée.

Le café Charlot – ce qu’on y mange

Ici, des entrées traditionnelles, telles que les escargots de bourgogne ou l’avocat vinaigrette, ainsi que de beaux produits d’enseignes parisiennes bien connues comme Da Rosa par exemple.

Et puis aussi des plats de bistro, des burgers, des salades, des croques et des bagels.

Notre repas fut frugal ce jour là, et je ne pourrai pas vous montrer une grande variété de plats.

Je peux juste vous dire que ce que nous avons pris était délicieux, et nous nous sommes régalés.

Parce que, même quand il s’agit de plats simples, la qualité des produits utilisés fait la différence.

Sans oublier les desserts de la célèbre maison Sénequier !

Pourquoi j’y reviendrai

Pour le brunch dominical ? Ou pour un vrai déjeuner en profitant de la terrasse ? Et pour finir, pour goûter un ou plusieurs des desserts bien sur ! Comme on peut le voir, les raisons potentielles sont multiples.

Café Charlot 38 Rue de Bretagne, 75003 Paris

Rue Saint-Sauveur – Haut lieu de la food trendy

Rue Saint-Sauveur

Une petite rue discrète, qui croise la célèbre rue Montorgueil. Alors comment se démarque-t-elle ? En se réinventant. Et en accueillant de multiples spots food super trendy. Et ça marche !

Rue Saint-Sauveur – un peu d’histoire

La rue Saint-Sauveur doit son nom à une église aujourd’hui disparue, l’église Saint-Sauveur, et dont l’emplacement se situerait de nos jours à l’angle nord-est de la rue, c’est-à-dire aux numéros 2 et 2bis de parue telle que nous la connaissons. Eglise qui présentait plusieurs particularités. Pour commencer, elle était mal orientée, son chevet étant tourné vers l’occident.

Et puis elle possédait une unique tour que l’on situe à l’angle des rues Saint-Sauveur et Saint Denis. Regardez bien, vous la verrez sur cet extrait du plan de Turgot, là, en haut à gauche.

Sur ce plan, on voit également que la partie de la rue qui était comprise entre les rue Montorgueil et Montmartre s’appelait alors rue du Bout-du-Monde, puis en 1937 elle prend le nom de rue Léopold-Bellan.pour enfin être réunie à la rue Saint-Sauveur en 1851. (source Wikipedia)

Qu’est ce qu’on y mange

Un peu de tout. Commençons par l’enseigne reine : Big Fernand. Ici vous pourrez donc vous régaler à l’atelier du hamburgé ! Pourtant, je me pose une question : pourquoi sur cette façade n’est-il pas question d' »atelier du hamburgé », mais plus banalement, atelier du Hamburger ? A creuser !

Big Fernand pour les carnivores, et pour les autres ?

Tout y est !

Pour les amoureux de Fish and Chips, Johana’s Fish & chips est là.

rue Saint-Sauveur - Johana's fish&chips
rue Saint-Sauveur – Johana’s fish&chips

La salle est minuscule, et l’option « à emporter » semble parfaitement appropriée.

On a donc la viande, le poisson, mais quid des gluten free ? Pas d’inquiétude, il y en a pour eux aussi !

Le restaurant Thaï Kapunka propose les grands classiques de la cuisine thaï, tout comme son grand frère, Monsieur K, à quelques pas de là.

Et c’est pas fini !

On le sait, dans les tendances food du moment, le manger sain est roi, et les céréales au coeur du sujet.

Qu’à cela ne tienne ( expression désuète que je me surprends à bien aimer !). Pour les amoureux des graines, le Muesli bar est là.

Premier lieu parisien à proposer le « muesli sur mesure » . Salé ou sucré, à consommer sur place ou à emporter, les ingrédients proposés sont bio ou issus de l’agriculture raisonnée. Pour le salé, une sélection de sandwichs ( en partenariat avec la maison Landemaine) et des soupes aussi. Bref, la solution parfaite pour un repas rapide, goûteux, gourmand et sain.

Et parce que cette rue est en mouvement perpétuel, une nouvelle enseigne arrive : madame Croque Monsieur. En fait d’ailleurs, elle est déjà arrivée !

Et pour le reste

Il reste encore quelques échoppes vestige du temps passé, qui sait pour combien de temps.

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Et puis c’est aussi rue Saint-Sauveur que l’on trouve ce club sportif haut de gamme : le Klay. Ici, traitement personnalisé, et surtout, sélection du coach : que demander de plus.

On peut aussi déjeuner là, et ce tous les jours de la semaine.

Avant de vous donner les adresses, un bémol à connaitre pour éviter la frustration : toutes ces adresses sont fermées le weekend ! (sauf le Klay restaurant)

Big Fernand 32 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris 09 67 22 40 06

Johanna’s Fish&Chips 30 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris  01 42 21 88 78

Kapunka 49 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris

Muesli bar 49 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris

Le Klay 4 bis rue Saint Sauveur – 75002 PARIS

Chez Minna – bienvenue en Corse

Chez Minna – restaurant corse

Ce restaurant se trouve rue d’Hauteville dans le Xème. Sachez le, cette rue gagne à être connue !

Cosmopolite et de plus en plus tendance, c’est elle qui accueille ce restaurant 100% made in corse.

Chez Minna
Chez Minna

D’ailleurs, je ne le savais pas, mais Minna signifie Grand Mère. Une version corse de La Nonna italienne en somme.

Chez Minna – comment on s’y sent

Une décoration urbaine d’inspiration industrielle.

De la récup’ pour les chaises d’école autour des tables en bois et métal. Des éclairages en mode suspensions d’ampoules basse consommation.

Et un accueil chaleureux, souriant.

Chez Minna – ce qu’on y mange

La Corse, de l’île directement dans l’assiette.

Chez Minna - la carte
la carte

La charcuterie corse bien sur, les cannellonis au broccio, des fromages des montagnes de l’île.

Pour ce qui nous concerne, en entrée, le plus typique était sans doute le mille feuilles au Brocciu.

Même si le velouté de panais était particulièrement goûteux.

Chez Minna - entrées
Chez Minna – entrées

Quant aux plats, l’épaule était fondante à souhait.

Chez Minna - épaule d'agneau confite
épaule d’agneau confite

Ici, le rapport qualité prix est parfait. Et tout particulièrement quand on opte pour le menu du jour à l’ardoise.

Pourquoi je reviendrai

Vous l’aurez remarqué, je n’ai pas testé les desserts : première bonne raison de revenir ! D’autre part, j’avoue que ne pas avoir testé les fameux cannelloni au Brocciu me laisse un goût de regret qu’il faudra vite combler !

Chez Minna 20 rue d’Hauteville 75010 Paris
fermé le dimanche

Avant Comptoir du Marché

L’Avant Comptoir du Marché par Yves Candeborde

Yves Camdeborde s’est installé confortablement du côté d’Odéon avec son célèbre Comptoir, et son non moins fameux « Avant Comptoir ».

Ce dernier propose de la cuisine de bistrot, de bonne qualité. Si bonne qualité d’ailleurs que si vous ouvrez l’oeil vous apercevrez la file d’attente qui s’installe confortablement devant l’Avant Comptoir dès 12h30 – 12h45, les places étant rares et donc chères.

Mais voilà, à quelques pas de là, le Marché Saint Germain a ressurgi de ses cendres après de longs travaux aussi indispensables que réussis. Et c’est là qu’Yves Camdeborde a installé sa troisième adresse : l’Avant Comptoir du Marché.

Comment on s’y sent

Une atmosphère de bistrot des Halles d’antan, ou de Rungis quand il est l’heure du premier verre ou du premier encas. Ca grouille, on s’interpelle, les chaises sont des tabourets, et où que l’on soit, il faut se faufiler pour avancer dans la place.

Derrière le comptoir, des hipsters, barbe parfaitement taillée, look impeccable.

Les commandes se passent au vol, on va chercher son assiette quand on entend son nom, plus précisément son prénom.

Ce qu’on y mange

Pas de surprise, le ton est donné dès que l’on passe la porte, enfin plutôt les rideaux !

Du cochon, encore du cochon, toujours du cochon.

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Et du vin aussi, beaucoup de vins.

Les propositions sont accrochées au dessus des tables. Il faut optimiser l’usage de l’espace !

Alors je dois le reconnaitre, la joue de porc, ou les tripes au parmesan , ce n’est pas pour moi. J’ai donc opté pour un croque monsieur, et c’était une très bonne idée ! Pendant ce temps, mon amie dégustait du brie…

Pourquoi j’y reviendrai

Que les choses soient claires. Ici, pas de repas copieux, mais des amuse bouches, histoire de se mettre dans l’ambiance, pour démarrer la soirée, ou pour un déjeuner très très léger.

Si je reviens, ce sera donc pour prendre un autre verre, et tester une assiette de charcuterie avant un diner dans le quartier

Bien sur, n’imaginez pas réserver. Poussez juste le rideau quand vous passerez par là.

L’avant Comptoir du Marché Marché Saint Germain 14 Rue Lobineau, 75006 Paris

 

Les Artizans – bistro et gâteaux

Les Artizans – rue Montorgueil

La rue Montorgueil et toutes les rues avoisinantes regorgent d’adresses de restauration en tous genres. Il faut être particulièrement inventif et sérieux pour sortir du lot.

Je crois que l’on peut affirmer que c’est le cas pour Les Artizans.

les Artizans
les Artizans

Les Artizans réunit plusieurs talents : un chef cuisiner, et un chef pâtissier. Il y a donc un « côté gâteaux » et un « côté bistro »

Commençons par le côté Bistro.

Les Artizans – comment on s’y sent ?

Néo bistro décrirait assez bien le lieu.

Sol en larges carreaux peints, mobilier industriel et une touche minérale avec le bois présent sur les murs, les tables, certaines chaises, et sur les assises des chaises Tollens.

Les Artizans
Les Artizans

La salle n’est pas très grande, le personnel peu nombreux, mais tout est fluide et l’accueil souriant.

Ce qu’on y mange

Une carte, des plats du jour, de la cuisine de bistro de qualité.

On peut dire que chacun y trouve son bonheur aisément.

Les Artizans - suggestions du jour
Les Artizans – suggestions du jour

En cuisine, on s’affaire, et même s’il n’y a pas ici de cuisine ouverte sur la salle au sens propre, elle est là, tout près.

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Ce qu’il y a dans l’assiette donc.

Le confit de canard et ses pommes grenaille.

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Ou encore le filet de cabillaud et sa purée de pommes de terre.

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Des valeurs sûres, parfaitement déclinées. Et quand le confit est accompagné d’un verre de Cahors recommandé pour l’occasion, c’est un véritable festin.

Pourtant, le meilleur est à venir.

Parce qu’ici, un étage entier est dédié à la pâtisserie.

Et pour le dessert, ça donne ceci.

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Et plus précisément, cela.

Cela étant le meilleur Paris Brest que j’ai jamais mangé !

Pourquoi j’y retournerai

Bien sur, pour tester tous les autres gâteaux – le dilemme est terrible, vous vous en doutez !

Et puis, pour le cas où, il faut savoir qu’on peu commander des gâteaux sur demande, type gâteau d’anniversaire, de mariage, cakes et autres délices !

Alors gourmands et gourmandes, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Les Artizans / Bistro & Gâteaux

30 rue de Montorgueil – 75001 Paris Ouvert tous les jours 12h00 – 23h00

01 40 28 44 74 contact@lesartizans.fr

Menu Carte Entrée + plat + dessert 35 €

Menu Déjeuner Entrée à la carte + Plat du jour + Dessert de la vitrine 23 € (hors week-ends et jours fériés)

Mio Posto – l’Italie dans votre assiette

Mio Posto

Cette adresse, on n’y vient pas par hasard.

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Au détour de la rue de la Roquette, c’est dans la rue Keller que Mio Posto a installé ses quartiers. Ou plus précisément ses deuxièmes quartiers.

C’est la bande d’Il Posto qui débarque dans le quartier de la Roquette avec une deuxième adresse, après avoir régalé le quartier de Belleville.

Comment on s’y sent

Première impression : l’endroit est spacieux, lumineux.

Un loft aux multiples espaces permettant d’accueillir grandes tablées, mais aussi des couples ou des groupes d’amis en quêtes d’assise profonde et confortable.

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Puis vient l’accent : cet accent Italien qui chante dans les paroles de tous ceux qui travaillent ici. Et la passion du chef qui raconte son Italie natale, ses spécialités napolitaines, dont cette fameuse pizza dont il est si fière.

Ce qu’on y mange

L’Italie, elle est là. Dans la couleur des assiettes.

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Dans les la caponata qui fond dans la bouche et appelle une deuxième tournée.

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Et dans ce parmesan qui recèle des saveurs que seul le miel qui l’accompagne peut révéler.

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Et puis il y a ces pâtes faites maison. Par la nonna ! Cette fameuse grand mère que tout restaurant italien qui se respecte se doit de detenir.

Et c’est elle qui a conçu ce que je qualifierai des meilleures pâtes que j’ai jamais mangées !

En effet, ces tortelloni farcis au potiron et amaretti – oui, oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de ces petits gâteaux aux amandes typiquement italiens – ces tortelloni donc sont la chose la plus succulente que j’ai mangée depuis longtemps.

Sans parler des pappardelle à la truffe noire ! Une tuerie !

Pourquoi j’y reviendrai

Parce que Mio Posto est également un Aperitivo Cocktail Bar.

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Et je reviendrai donc pour boire un verre créé et préparé par Nicola Battafarano, et, soyons honnêtes,  grignoter les antipasti composés par le chef, parce que, s’ils sont à la hauteur de ce que j’ai déjà pu goûter, j’en salive d’avance !

Je reviendrai aussi pour les pizze que je n’ai pas goûtées ! Parce finalement, c’est leur spécialité première,  et qu’il semble difficile de résister à ces pizze cuites dans un four à bois Acunto© (idéal car il chauffe à 450°C), le nec plus ultra du four à pizza, fabriqué à Naples. Ces pizze dont la pâte est à base de farine et de levure italienne, reposées pendant 72h sous l’œil expert des pizzaïolos napolitains.Pour une promesse de pizzas alvéolées, légères et croustillantes. J’en ai déjà l’eau à la bouche.

Alors bienvenue en Italie !

Mio Posto 24 rue Keller 75011 PARIS