Chez Minna – bienvenue en Corse

Chez Minna – restaurant corse

Ce restaurant se trouve rue d’Hauteville dans le Xème. Sachez le, cette rue gagne à être connue !

Cosmopolite et de plus en plus tendance, c’est elle qui accueille ce restaurant 100% made in corse.

Chez Minna
Chez Minna

D’ailleurs, je ne le savais pas, mais Minna signifie Grand Mère. Une version corse de La Nonna italienne en somme.

Chez Minna – comment on s’y sent

Une décoration urbaine d’inspiration industrielle.

De la récup’ pour les chaises d’école autour des tables en bois et métal. Des éclairages en mode suspensions d’ampoules basse consommation.

Et un accueil chaleureux, souriant.

Chez Minna – ce qu’on y mange

La Corse, de l’île directement dans l’assiette.

Chez Minna - la carte
la carte

La charcuterie corse bien sur, les cannellonis au broccio, des fromages des montagnes de l’île.

Pour ce qui nous concerne, en entrée, le plus typique était sans doute le mille feuilles au Brocciu.

Même si le velouté de panais était particulièrement goûteux.

Chez Minna - entrées
Chez Minna – entrées

Quant aux plats, l’épaule était fondante à souhait.

Chez Minna - épaule d'agneau confite
épaule d’agneau confite

Ici, le rapport qualité prix est parfait. Et tout particulièrement quand on opte pour le menu du jour à l’ardoise.

Pourquoi je reviendrai

Vous l’aurez remarqué, je n’ai pas testé les desserts : première bonne raison de revenir ! D’autre part, j’avoue que ne pas avoir testé les fameux cannelloni au Brocciu me laisse un goût de regret qu’il faudra vite combler !

Chez Minna 20 rue d’Hauteville 75010 Paris
fermé le dimanche

Boutique hôtel à Paris – Paris Boutik

Paris Boutik – une expérience unique

Les boutiques hôtels, on connait. Mais le concept de Paris Boutik, lui, est unique.
En effet, il s’agit là de boutiques intégralement transformées pour en faire ce qui peut être assimilé à une suite d’hôtel.

Ceci n’est donc pas vraiment un hôtel, malgré le clin d’oeil que livre l’immeuble dans lequel se trouve La Suite, et ce dès qu’on passe la première porte sur rue, et que l’on découvre au sol cette mosaïque, témoin de l’histoire de ce lieu devenu depuis immeuble de logement.

Paris Boutik – la chambre

Vue de la rue, cela donne ceci.

Paris Boutik - La Librairie
Paris Boutik – La Librairie

Une librairie donc, dont la façade a été préservée tout en l’adaptant au nouvel usage en terme d’isolation et d’insonorisation.
Cette librairie a été transformée en suite « La Librairie », soit une suite de 45m2.

Une Partie chambre et salon.

 

Une salle de bains avec baignoire, un coin cuisine équipé, et des bibliothèques, des bibliothèques, des linéaires de livres.

 

En effet, même si elle a été transformée en chambre d’hôtel par le cabinet CKA Paris, spécialisé en hôtellerie, la suite Librairie Marais a conservé le décor d’une authentique librairie du quartier du Marais avec ses poutres apparentes, ses bibliothèques et ce sentiment diffus d’être au coeur de la lecture.

Soyons clairs. Ceci n’est plus une librairie !

Et c’est pour cette raison qu’il est si surprenant de découvrir une baignoire entourée de romans et de bibliothèque rose et verte ou encore un coin cuisine où trône la comédie Humaine.

Les livres sont présents partout, à commencer par ceux que l’on vous offre dès votre arrivée : une sélection des fondateurs, aujourd’hui « L’homme à venir », un guides des meilleurs restaurants de Paris.

 

Alors, il faut le reconnaitre, être entouré de tant d’auteurs, tant de styles et tant de genres littéraires provoque une irrésistible envie de lire.

Et là, l’idée est simple. Vous laissez sur place votre dernier livre, celui que vous venez de terminer et qui est au fond de votre sac de voyage, et en échange, vous en choisissez un autre dans les rayonnages. De cette façon, même si vous en commencez la lecture en sachant que vous ne pourrez pas le terminer pendant votre séjour, vous pouvez repartir avec et terminer tranquillement de retour chez vous.

Parisboutik – les services

Quand on est à l’hôtel, on s’attend à un certain nombre de services. La possibilité de se faire un café dans sa chambre, d’écouter sa propre musique, de s’installer confortablement pour découvrir les chaines de télévision nationales et internationales.

Jusque là, c’est assez simple puisqu’il s’agit de mise à disposition de matériel. Et tout y est.

La machine Nespresso, la base Bose, et un téléviseur géant écran plat, le tout connecté à Internet bien sûr.

Et puis il y a les services qui nécessitent une intervention humaine.

Commençons par le Room service.

Pariboutik a mis en place un partenariat avec Resto In, spécialisé en livraison à domicile de plats cuisinés en provenance de restaurants parisiens . Ainsi, vous pouvez avoir accès à une sélection de restaurants qui livreront en un délai de 30 à 45 minutes.

Et le Spa ? Pour moi, un hôtel de qualité dispose d’un Spa. Un lieu qui permet de faire un massage délassant après une journée de découverte trépidante de la ville, pour se recharger avant de partir à la découverte de la ville version nocturne.

Et bien Parisboutik propose son Spa préféré, à 500 mètres de là.

Et puis, pour ceux qui arrivent tôt et ne savant pas quoi faire de leurs bagages, Paris Boutik a mis en place des accords avec des commerces à quelques pas, comme le Café Pinson, ou bien Trévor, spécialisé en mode homme.

Trevor - Haut Marais
Trevor – Haut Marais

La suite Librairie Paris Boutik – Vivre son quartier

Parce que si Paris Boutik propose tous les services que l’on peut attendre, l’idée est aussi, et surtout, de faire découvrir le quartier, au travers d’un vrai réseau de commerces amis à vivre et à découvrir.

Et en passant une nuit dans cette suite tout à fait unique, on vit une expérience qui l’est tout autant.

Aller à la découverte des multiples petites rues alentour, de la multitude de restaurants qui s’y trouvent, et faire son choix pour diner.

Dans ceux que je peux vous recommander pour les avoir testés, il y a par exemple Les Chouettes. Le cadre y est aussi convaincant que l’assiette.

Et dans les recommandations, l’Ilôt, spécialisé en produits de la mer, mais où il n’est pas possible de réserver.

Le matin, découvrir le Marché des Enfants rouges avant que la foule n’envahisse les allées fait exactement partie du type d’expérience que l’on ne peut vivre que quand on s’immerge dans un quartier et que l’on y vit, même l’espace d’une nuit.

Ce quartier est si riche en découvertes que le mieux est de se laisser porter par ses pas.

Mais pour finir, une pause au Café Charlot s’impose. Que ce soit pour prendre un café, un brunch dominical, ou un excellent déjeuner, il réunit l’essentiel : accueil, contenu de l’assiette, et décor délicieusement rétro !

Et pour passer une nuit ou plusieurs dans La Suite Librairie, ou une des prochaines qui vont ouvri dans les semaines à venir, tout est sur le site Paris Boutik.

12 rue Caffarelli
75003 PARIS
FRANCE

Kongo à la galerie Taglialatella #DigitalUnderground

Kongo – street artist français

Sa bande, c’est Jonone et tous les autres de cette génération des précurseurs du graffiti. Des influences multiculturelles puisqu’il est né à Toulouse, passe son enfance au Vietnam et dans le Sud de la France, puis part à 14 ans pour Brazzaville au Congo – c’est de là que lui vient le choix de son nom d’artiste : Kongo.

Le graffiti, moyen d’expression universel, convient parfaitement à ce défenseur du street art. Il fonde entre autre le festival international de graffiti à Bagnolet : Kosmopolite.

Sa signature est reconnaissable entre mille : un graphisme calligraphique coloré et explosif.

Aujourd’hui, c’est un nouveau projet qu’il présente à la galerie Taglialatella

Kongo – Digital Underground

Nouvelle étape pour Kongo, le projet « Digital underground » est soutenu par la galerie Taglialatella.

Au coeur de ce projet, ces nouveaux outils de communication qui ont envahi nos vies, réseaux sociaux, applications en tous genres, le digital dans tous ses états.

Je m’explique.
Sur chacun des tableaux, les icônes de nos réseaux sociaux préférés. Parce que finalement, ne sont-ils pas à la jeunesse d’aujourd’hui ce que le graffiti était à la jeunesse d’hier !
Bon, je m’emballe.
Au dela de ces icônes, qui constituent la trame, l’explosion calligraphique colorée parle aussi digital.
Approchez-vous. Regardez de plus près. vous les voyez ?
Bon, je vous en livre un, cadeau : Youtube sur celui qui a le fond vert aux icônes rouges !

Pour les autres, à vous de jouer.

Mais ce n’est que le début de l’expérience. Parce que Kongo a créé pour chaque oeuvre un complément digital, une histoire qui vient compléter l’oeuvre picturale. Une possibilité de passer d’un monde de sensations et de sentiments à un autre, la toile étant le passage entre ces univers.

Pour chaque oeuvre donc, un flashcode, et un contenu associé.

Flashez, et entrez dans l’expérience. Elle sera musicale, visuelle.
Mais elle vous invitera aussi à créér le lien avec ceux qui vous entourent dans le cas où le chargement de l’expérience prend trop de temps.

Des exemples ?
 » Dites bonjour à votre jolie voisine »
ou bien
« Il est temps de faire un gros chèque à la galerie » ( version dédiée à l’expo ! )

Pour découvrir ces expériences il vous faut donc vous rendre à la galerie Tagliealatella.

Cette exposition est le point de départ d’un projet plus vaste dans lequel Kongo va explorer ces nouveaux outils de communication.

Ne la manquez pas.

Galerie Taglialatella

117 Rue de Turenne 75003 Paris FRANCE Tel : +33 1 42 71 87 72 Info @ djtfa-paris.com

Exposition Kiefer Rodin à Paris

Exposition Kiefer Rodin

L’année 2017 est l’année du centenaire de la mort du sculpteur. A cette occasion, le musée Rodin organise tout au nom de l’année un programme riche d’expositions autour de l’artiste.

Le musée Rodin invite donc des artistes contemporains à dialoguer avec Rodin.

L’exposition Kiefer Rodin fait partie de ce programme.

Ici, il s’agit donc de la rencontre de deux artistes passionnés de recherche et d’expérimentation qui vont confronter leurs talents à travers le temps .

Kiefer Rodin – au commencement était le livre

C’est en lisant le livre que Rilke consacre à Rodin en 1903 que Kiefer découvre l’artiste.

Et c’est à partir de l’ouvrage que Rodin consacra aux « Cathédrales de France » que germe l’idée de l’exposition KieferxRodin, même si très vite Kiefer décide d’élargir son travail de création à l’univers complet du sculpteur.

Dès les premières salles de l’exposition, une série de livres donc, créée par Kiefer, et qui fait naître de la matière des silhouettes féminines, en écho au livre de Rodin, il y a plus d’un siècle.

Kiefer Rodin – Tours cathédrale

ll y a plus d’un siècle donc, Rodin s’intéresse aux cathédrales, à la dimension organise qu’il leur attribue.

Kiefer entreprend à son tour un travail autour de la « cathédrale » en hommage au sculpteur. Il utilise des matériaux tels que le plomb qui lui est si cher, coupé, fondu, plié, oxydé, pour nous offrir ses « tours cathédrale » dès le début du parcours de l’exposition.

La visite continue en passant par cet espace où la cathédrale est transcrite par ses lumières et ses vitraux.

Et ce sont là des vitrines qui sont installées, dans lesquelles Kiefer s’approprie des débris des multiples sujets de plâtre de Rodin, et se les approprie en introduisant de nouveaux éléments, de nouveaux matériaux.

Kiefer Rodin – regards croisés

Dans la dernière salle de la partie dédiée à Kiefer comme dans celles où se trouvent les oeuvres de Rodin, dans le bâtiment principal du musée, les regards des deux artistes se croisent, sur l’usage du tissus par exemple, matière présente sous forme de vêtements chez Kiefer, ou de large drap et drapé chez Rodin.

Kiefer - Tuniques désincarnées
Kiefer – Walkyries tuniques désincarnées
Mercure avec draperie - Rodin
Mercure avec draperie – Rodin

Ne manquez pas cette superbe exposition, qui permet aussi, et il ne faut pas bouder son plaisir, de redécouvrir les oeuvres de Rodin, magnifiquement scénaristes dans ce superbe hôtel particulier.

Kiefer Rodin – du 14 mars au 22 octobre 2017

Musée Rodin de Paris 77 rue de Varenne 75007 Paris Tel +33 1 44 18 61 10
Ouvert tous les jours de 10h00 à 17h45 sauf le lundi

Atelier Moynat – au coeur de la création

Atelier Moynat

Je vous ai déjà parlé de cette marque qui, telle une Belle au bois Dormant, renaît en 2013 après des années de sommeil pour reprendre sa place historique rue Saint-Honoré.

Au commencement était la malle.

Puis sont venus les sacs à main, petits bijoux de création 100% made in France. Comme ce modèle, le « ballerine« , qui est entre tous mon grand coup de coeur.

C’est donc au coeur de l’atelier parisien de Moynat que je vous emmène aujourd’hui.

Ici, prototypes et petites séries sont fabriqués entièrement à la main. Pour les séries plus importantes, elles sont fabriqués dans les autres ateliers Moynat,  en France, principalement en Bourgogne et dans le Limousin.

Atelier Moynat – artisan parisien

L’adresse est tenue secrète.
Pourtant je peux vous dire que l’atelier est situé dans ce quartier emblématique de la maroquinerie et des malles, le quartier Saint-Honoré.

Quand on pousse la porte, ce sont des peaux qui nous accueillent.


De toutes les couleurs, elles sont là, attendant patiemment leur transformation, celle qui fera d’elles un « ballerine« , un « Réjane » ou un de ces sacs emblématiques de la marque Moynat.

Ces peaux sont toutes passées par un tannage végétal. Ramesh Nair, le directeur artistique y tient beaucoup. Il s’agit donc d’un tannage à base de végétaux, qui limite au maximum l’usage des produits chimiques.

Dans l’atelier chacun est à l’œuvre.
Du travail d’orfèvre, semblable à celui d’un joaillier ou d’un horlogerie. Un savoir-faire d’exception qui passe par des étapes très précises telles que découpe, couture, astiquage  ou encore collage.

Atelier Moynat – un travail de passion

La concentration est perceptible.

Elle est imposée par ces gestes si précis qui permettront  aux sacs de prendre vie.

Ici, chaque artisan va créer le sac de A à Z.

Chaque sac sera donc le bébé de celui ou celle qui l’aura façonné et le verra partir vers son nouveau propriétaire.

Les parcours de ces experts sont variés et inattendus.
Par exemple Anaïs, qui rentre chez Moynat pour un stage après des études de psychologie, et tombe en amour avec ce métier de la maroquinerie de luxe trop peu connu. Elle en parle avec un enthousiasme lisible dans son sourire et audible dans le ton de sa voix.

Atelier Moynat
Atelier Moynat

Ou encore Manon qui vient d’un lycée professionnel qui l’a menée ici.

La précision de chaque geste est visible pour chacune des actions nécessaires et ce pour un fini parfait, exigence de cet univers du luxe.

Ses mains volent au dessus du sac en devenir.

Pendant que Manon travaille la tranche de son mini Réjane, Kotaro s’applique à la création des lanières, véritable puzzle pour rendre les jointures invisibles.

Je ne verrai pas un sac fini à ma sortie de cette visite. Seulement la promesse de ces modèles de la collection à venir, des mini Réjanes aux teintes innovantes.

Moynat Paris – 348 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Avant Comptoir du Marché

L’Avant Comptoir du Marché par Yves Candeborde

Yves Camdeborde s’est installé confortablement du côté d’Odéon avec son célèbre Comptoir, et son non moins fameux « Avant Comptoir ».

Ce dernier propose de la cuisine de bistrot, de bonne qualité. Si bonne qualité d’ailleurs que si vous ouvrez l’oeil vous apercevrez la file d’attente qui s’installe confortablement devant l’Avant Comptoir dès 12h30 – 12h45, les places étant rares et donc chères.

Mais voilà, à quelques pas de là, le Marché Saint Germain a ressurgi de ses cendres après de longs travaux aussi indispensables que réussis. Et c’est là qu’Yves Camdeborde a installé sa troisième adresse : l’Avant Comptoir du Marché.

Comment on s’y sent

Une atmosphère de bistrot des Halles d’antan, ou de Rungis quand il est l’heure du premier verre ou du premier encas. Ca grouille, on s’interpelle, les chaises sont des tabourets, et où que l’on soit, il faut se faufiler pour avancer dans la place.

Derrière le comptoir, des hipsters, barbe parfaitement taillée, look impeccable.

Les commandes se passent au vol, on va chercher son assiette quand on entend son nom, plus précisément son prénom.

Ce qu’on y mange

Pas de surprise, le ton est donné dès que l’on passe la porte, enfin plutôt les rideaux !

Du cochon, encore du cochon, toujours du cochon.

2017-02-18 13.41.59

Et du vin aussi, beaucoup de vins.

Les propositions sont accrochées au dessus des tables. Il faut optimiser l’usage de l’espace !

Alors je dois le reconnaitre, la joue de porc, ou les tripes au parmesan , ce n’est pas pour moi. J’ai donc opté pour un croque monsieur, et c’était une très bonne idée ! Pendant ce temps, mon amie dégustait du brie…

Pourquoi j’y reviendrai

Que les choses soient claires. Ici, pas de repas copieux, mais des amuse bouches, histoire de se mettre dans l’ambiance, pour démarrer la soirée, ou pour un déjeuner très très léger.

Si je reviens, ce sera donc pour prendre un autre verre, et tester une assiette de charcuterie avant un diner dans le quartier

Bien sur, n’imaginez pas réserver. Poussez juste le rideau quand vous passerez par là.

L’avant Comptoir du Marché Marché Saint Germain 14 Rue Lobineau, 75006 Paris

 

Atelier du Bracelet Parisien

L’atelier du bracelet parisien

L’atelier du bracelet parisien détient en son nom tous ses secrets.
Pour commencer, il est parisien.

Atelier 100% parisien

En effet, cette marque, qui existe depuis vingt ans maintenant, n’a jamais quitté Paris. Entreprise artisanale enregistrée au Patrimoine Vivant, elle est avant tout une histoire de famille qui perdure. C’est en 1997 que naît la première boutique atelier dédiée au bracelet montre artisanal, dans ce quartier de Saint Honoré où se trouve désormais la boutique, et ce qui sera bientôt un show room de montres de marques d’occasion.
Quant aux ateliers, ils ont quitté le quartier de Saint Honoré pour s’installer plus confortablement à  Nation. Du Made In Paris que l’on peut désormais s’offrir même lorsqu’on habite ni la capitale ni même la France.

Des bracelets sur mesure

Et plus précisément des bracelets de montres sur mesure. Ici, c’est la caverne d’Ali Baba pour toute personne qui a la chance d’être propriétaire d’une belle montre et qui a des envies de changement – de changement de bracelet ! Parce qu’ici, vous allez pouvoir vous faire plaisir.


Une gamme de couleurs, de peaux, de nuances et de textures tout à fait unique. Sous forme de nuancier, ou de peaux multicolores rangées dedans les dizaines de tiroir, la seule difficulté est de se décider.

Heureusement, les professionnels passionnés de l’Atelier du Bracelet Parisien sont là pour vous guider et vous aider. On choisit le cuir. Puis la couleur du fil de surpiqure. Et là aussi, les possibilités sont immenses.

Vient la forme de la pointe.

Et puis les coutures, et même la couleur de la tranche.

Il y a aussi l’épaisseur, et même le nombre de tours de poignets si l’envie vous prend de faire plus original.

Premier atout de l’atelier donc, la variété, de couleurs, de matière, d’options, de formes, pour créér ce bracelet unique qui sera le vôtre, rien que le vôtre.

Autre atout : le délai. En 7 jours, le bracelet est à votre poignet !

On peut aussi venir faire toutes les mesures et se la faire envoyer.

Atelier du bracelet parisien en ligne

Il existait déjà la possibilité de passer à la boutique pour faire son choix, et ensuite se faire livrer.
Mais désormais, si vous n’avez pas l’occasion de passer par Paris, ce n’est pas grave !
Un customiser en ligne est disponible à partir d’aujourd’hui !
Simple à utiliser, il vous permettra de farte les mêmes choix qu’en boutique, pour un résultat parfait, mais à distance.
Modèle de bracelet, couleur duo cuir, de la doublure, des surpiqûres, tout y est, pour tous les modèles de montres.

Prix du bracelet classique 215 €
Double tour 290€
Alligator 340€
Galuchat 450€

L’atelier du bracelet parisien 56 Place du Marché Saint-Honoré, 75001 Paris tel : 01 47 03 49 71

Les Artizans – bistro et gâteaux

Les Artizans – rue Montorgueil

La rue Montorgueil et toutes les rues avoisinantes regorgent d’adresses de restauration en tous genres. Il faut être particulièrement inventif et sérieux pour sortir du lot.

Je crois que l’on peut affirmer que c’est le cas pour Les Artizans.

les Artizans
les Artizans

Les Artizans réunit plusieurs talents : un chef cuisiner, et un chef pâtissier. Il y a donc un « côté gâteaux » et un « côté bistro »

Commençons par le côté Bistro.

Les Artizans – comment on s’y sent ?

Néo bistro décrirait assez bien le lieu.

Sol en larges carreaux peints, mobilier industriel et une touche minérale avec le bois présent sur les murs, les tables, certaines chaises, et sur les assises des chaises Tollens.

Les Artizans
Les Artizans

La salle n’est pas très grande, le personnel peu nombreux, mais tout est fluide et l’accueil souriant.

Ce qu’on y mange

Une carte, des plats du jour, de la cuisine de bistro de qualité.

On peut dire que chacun y trouve son bonheur aisément.

Les Artizans - suggestions du jour
Les Artizans – suggestions du jour

En cuisine, on s’affaire, et même s’il n’y a pas ici de cuisine ouverte sur la salle au sens propre, elle est là, tout près.

IMG_6197

Ce qu’il y a dans l’assiette donc.

Le confit de canard et ses pommes grenaille.

IMG_6204

Ou encore le filet de cabillaud et sa purée de pommes de terre.

IMG_6202

Des valeurs sûres, parfaitement déclinées. Et quand le confit est accompagné d’un verre de Cahors recommandé pour l’occasion, c’est un véritable festin.

Pourtant, le meilleur est à venir.

Parce qu’ici, un étage entier est dédié à la pâtisserie.

Et pour le dessert, ça donne ceci.

IMG_6210

Et plus précisément, cela.

Cela étant le meilleur Paris Brest que j’ai jamais mangé !

Pourquoi j’y retournerai

Bien sur, pour tester tous les autres gâteaux – le dilemme est terrible, vous vous en doutez !

Et puis, pour le cas où, il faut savoir qu’on peu commander des gâteaux sur demande, type gâteau d’anniversaire, de mariage, cakes et autres délices !

Alors gourmands et gourmandes, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Les Artizans / Bistro & Gâteaux

30 rue de Montorgueil – 75001 Paris Ouvert tous les jours 12h00 – 23h00

01 40 28 44 74 contact@lesartizans.fr

Menu Carte Entrée + plat + dessert 35 €

Menu Déjeuner Entrée à la carte + Plat du jour + Dessert de la vitrine 23 € (hors week-ends et jours fériés)

Découvrir Montmartre

 A la découverte des quartiers de Paris

Pariscityvision : un nom connu par les parisiens. Particulièrement ses bus à deux étages qui permettent de découvrir la ville confortablement installé et sans effort.

Mais Pariscityvison propose plus : des visites sont proposées pour partir à la découverte des quartiers parisiens, accompagné d’un guide, ou même de comédiens.

Arpenter les rues, s’arrêter pour découvrir une statue, un point de vue, apprendre tous les détails historiques du quartier avec un guide professionnel qui connait la ville mieux que sa poche.

La liste des quartiers à découvrir est longue est variée. un moyen de redécouvrir un pan de la ville que l’on croit déjà connaitre, ou bien de partir s’aventurer à l’autre bout de la capitale, là où généralement on ne s’aventure pas.

Et puis il y a des visites thématiques, comme les lieux de tournage, ou la découverte gourmande du Marais.

J’ai choisi de m’aventurer du côté de Montmartre. Soit donc la version « à l’autre bout de la ville » en ce qui me concerne, moi qui m’aventure rarement si loin de mon XIIIème !

Découvrir Montmartre

Montmartre est une carte postale parisienne. Photographiée, filmée des millions de fois, la Butte oscille entre destination touristique et village parisien typique.

Le Sacré Coeur bien sur, la place du Tertre bien entendu, mais il y a tant d’autres pépites à découvrir.

Et une histoire à apprendre, celle qui passe par des hommes pieux décapités, des peintres en goguette, de courageux chevaliers torturés et pendus pour n’avoir pas voulu se découvrir au passage d’une procession.

Découvrir Montmartre avec PariscityVision

C’est parti pour deux heures de découverte.

La promenade commence précisément boulevard de Rochechouart , là où se trouvait le mur des fermiers généraux, frontière entre Paris intramuros et les communes limitrophes.

Ces mêmes communes qui, avec Napoléon III , vont être intégrées à la ville en 1860, doublant ainsi la surface de la ville et sa capacité à accueillir ceux qui y travaillent.

C’est son expérience personnelle qui joue sur ses choix et ses décisions de modernisation de la ville.
Les années passées à Londres et en Italie l’inspirent et c’est ainsi que sont lancés les grands travaux haussmaniens qui bouleversent le paysage urbain, assainissent la ville, fluidifient le trafic et la circulation.

Bien sur, ces travaux permettent aussi à l’empereur de contrôler le territoire, puisque les quartiers populaires du centre de la ville sont rasés pour être remplacées par de superbes avenues, larges et faciles à maitriser en cas d’émeutes et autres manifestations populaires.

Traversons donc le boulevard Rochechouart, qui est la frontière entre le IXème et le XVIIIème, et c’est parti pour l’ascension de la Butte.

Le Sacré Cœur est donc là, omni présent, au bout de chaque ruelle, au détour de chaque rue.
son existence est intimement liée à la commune de Paris et à la chute de Napoléon III.

En effet, le déclenchement de la Commune de Paris part de Montmartre où se trouvent d’importants stocks de canons.

Cette révolte fait l’objet d’une répression très violente du gouvernement.
A la suite de ces évènements un haut dignitaire de l’église demande pardon à Dieu au nom de la France et fait vœu public d’ériger un temple pour que la France soit pardonnée des massacres perpétrés.

C’est ainsi qu’est décidée la construction de cette église,  construction longue et très compliquée principalement à cause des contraintes géologiques et de la présence de carrières sous-terraines qui rend tous travaux complexes.

C’est donc entre 1875 et 1923 que la construction progresse, évolue.

Nous voici donc au pied de la basilique.

Ne manquez pas, dans la montée, après le funiculaire, de prendre sur votre gauche, pour rejoindre l’angle des rues Azaïs et Saint Eleuthère d’où la  vue sur Paris et la Tour Eiffel est unique.

En passant aussi, découvrez la statue de ce chevalier mort exécuté à 19 ans pour n’avoir pas voulu se découvrir au passage d’une procession : le chevalier de la Barre.

Mais d’où vient le nom Montmartre ?
2 versions cohabitent.

IMG_7449

L’une basée sur l’existence d’un temple romain à l’emplacement de l’actuelle basilique Saint Pierre, derrière le Sacré Coeur, basilique dans laquelle se trouvent deux colonnes à priori issues des ruines de ce temple, dédié à Mars. C’est donc de là que viendrait le nom de la butte.

L’autre, que je préfère personnellement, serait associée au martyr de Saint Denis, premier évêque de Paris, qui fut décapité mais prit sa tête entre ses mains pour se diriger vers Saint Denis où il s’écroula.

Découvrir Montmarte, c’est aussi découvrir les lieux au travers du regard et de la vie des artistes qui y vécurent, et de ceux qu’on y trouve aujourd’hui, sur la place du Tertre par exemple.

Van Gogh est un des noms illustres de ceux qui ont marqué la Butte, même s’il n’y vécut pas comme Renoir ou Pissaro.

Utrillo également, et sa célèbre maison Rose, sans doute un des édifices les plus photographiés du quartier.

Les ruelles que l’on peut emprunter sont si nombreuses. Très vite, on peut s’extraire de la foule dense des touristes et découvrir la Butte cachée, plus secrète.

Celle que mannequins et photographes amateurs ou professionnels apprécient tout particulièrement.

IMG_7515

En redescendant, on rencontre une pâtisserie récemment installée, celle de Gilles Marchal.

Mais aussi le célèbre Moulin de la Galette.

IMG_7521

Et bien sur, ce sont les Abbesses avec leurs cafés , le mur des Je T’aime, et la station de métro la plus profonde de Paris.

Vous l’aurez compris, deux heures de balade guidée sont la meilleure façon de commencer l’exploration que vous continuerez ensuite seuls, avec une envie irrépressible d’en découvrir encore plus !

Merci PariscityVision pour cette jolie promenade.

Mio Posto – l’Italie dans votre assiette

Mio Posto

Cette adresse, on n’y vient pas par hasard.

2017-02-13 15.05.07
Au détour de la rue de la Roquette, c’est dans la rue Keller que Mio Posto a installé ses quartiers. Ou plus précisément ses deuxièmes quartiers.

C’est la bande d’Il Posto qui débarque dans le quartier de la Roquette avec une deuxième adresse, après avoir régalé le quartier de Belleville.

Comment on s’y sent

Première impression : l’endroit est spacieux, lumineux.

Un loft aux multiples espaces permettant d’accueillir grandes tablées, mais aussi des couples ou des groupes d’amis en quêtes d’assise profonde et confortable.

2017-02-13 15.01.25

2017-02-13 15.04.07

Puis vient l’accent : cet accent Italien qui chante dans les paroles de tous ceux qui travaillent ici. Et la passion du chef qui raconte son Italie natale, ses spécialités napolitaines, dont cette fameuse pizza dont il est si fière.

Ce qu’on y mange

L’Italie, elle est là. Dans la couleur des assiettes.

2017-02-13 12.50.09

Dans les la caponata qui fond dans la bouche et appelle une deuxième tournée.

2017-02-13 12.57.07

Et dans ce parmesan qui recèle des saveurs que seul le miel qui l’accompagne peut révéler.

2017-02-13 13.33.10

Et puis il y a ces pâtes faites maison. Par la nonna ! Cette fameuse grand mère que tout restaurant italien qui se respecte se doit de detenir.

Et c’est elle qui a conçu ce que je qualifierai des meilleures pâtes que j’ai jamais mangées !

En effet, ces tortelloni farcis au potiron et amaretti – oui, oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de ces petits gâteaux aux amandes typiquement italiens – ces tortelloni donc sont la chose la plus succulente que j’ai mangée depuis longtemps.

Sans parler des pappardelle à la truffe noire ! Une tuerie !

Pourquoi j’y reviendrai

Parce que Mio Posto est également un Aperitivo Cocktail Bar.

2017-02-13 15.04.31

Et je reviendrai donc pour boire un verre créé et préparé par Nicola Battafarano, et, soyons honnêtes,  grignoter les antipasti composés par le chef, parce que, s’ils sont à la hauteur de ce que j’ai déjà pu goûter, j’en salive d’avance !

Je reviendrai aussi pour les pizze que je n’ai pas goûtées ! Parce finalement, c’est leur spécialité première,  et qu’il semble difficile de résister à ces pizze cuites dans un four à bois Acunto© (idéal car il chauffe à 450°C), le nec plus ultra du four à pizza, fabriqué à Naples. Ces pizze dont la pâte est à base de farine et de levure italienne, reposées pendant 72h sous l’œil expert des pizzaïolos napolitains.Pour une promesse de pizzas alvéolées, légères et croustillantes. J’en ai déjà l’eau à la bouche.

Alors bienvenue en Italie !

Mio Posto 24 rue Keller 75011 PARIS