Plaza Athénée – Dior institut

Le Dior institut du Plaza Athénée vient de se refaire une beauté.

Tous les codes de la marque sont perceptibles. Commençons par les lieux.

Elégance et sérénité seraient les qualificatifs les plus appropriés.

Au sol comme sur les parois vitrées, on reconnait le célèbre cannage emblématique de la marque.

La célèbre chaise médaillon est présente bien sur, mais aussi et surtout la rose de Granville.

Cette rose, élément indissociable de la maison Dior.

Il faut savoir que l’histoire de la maison Dior et celle du Plaza Athénée sont intimement liées. En effet, Monsieur Dior installe sa boutique au 30 avenue Montaigne pour être à proximité de ce palace qu’il affectionne. Les deux adressent se répondent ainsi de part et d’autre de cette avenue unique à Paris, base du triangle d’or.

C’est devant la façade du Plaza Athénée qu’il photographiera ses mannequins en extérieur. Et c’est donc naturellement que, il y a 10 ans, la maison Dior choisit le place pour son institut de beauté.

Aujourd’hui, un nouveau chapitre s’écrit dans le Dior Institut entièrement revisité. On y proposera désormais une méthode de modelage tissulaire aux effets immédiatement visibles m’a -t-on promis. Comment résister ?

En effet, il s’agit de modelage élaborés d’après des techniques occidentales et asiatique de modelage manuel. Travailler la zone ciblée en profondeur, que ce soit l’arrondi du visage, la zone de la bouche et des sillons nasogéniens, ou encore le contour des yeux, pour un résultat visible immédiatement et à l’oeil nu. Ces modelages sont effectués avec des produits Dior adaptés à la peau de chacune, pour une action en totale synergie.

S’installer dans une cabine, se laisser porter par le bien être du soin pour ressortir rayonnante et apaisée : je prends !

Le soin commence toujours par un échange avec l’experte beauté Dior, afin d’identifier et de comprendre besoins et attentes de chacune. Le modelage commence systématiquement par un massage sur le bas du dos, les épaules et le cou. La détente qui en découle est la base du travail qui sera ensuite effectué sur le visage.

Alors, pour un moment d’exception dont vous ressortirez embellie et épanouie, rendez-vous au Dior Institut du Plaza Athénée.

Dior Institut Plaza Athénée
25 avenue Montaigne 75008 Paris
+33 1 5367 6665

29 février 201612 mars 2016

Les Cocottes Arc de Triomphe

Les Cocottes s’installent au Sofitel Arc de Triomphe

Depuis sa réouverture, au moins trois restaurants se sont succédés et c’est le restaurant « Les Cocottes Arc de Triomphe » qui est le dernier en date.

Une décoration totalement revue pour reconstituer l’ambiance du restaurant référence de Christian Constant.

L’accueil sur place est parfait de sourire, tout comme lors de la réservation téléphonique.

Plusieurs espaces vous sont proposés : la salle de restaurant, organisée autour de tables hautes entourés de tabourets, tables plus traditionnelles et leurs banquettes. Ou encore la salle bar pour un repas rapide à l’heure du déjeuner.

Lieu agréable, proposition alléchante. Nous avons testé !

Comme vous pouvez le constater, le menu est varié, avec une proposition veggie autour des légumes et du poisson, même si l’essentiel s’adresse néanmoins aux carnivores.

Quand j’entends « cocotte » , j’entends également savoureux, généreux, mijoté, à déguster en prenant son temps. Mon subconcient me renvoie des images de repas de famille qui s’éternisent pour le bonheur de tous en se régalant de plats qui auraient pu être cuisinés par une grand mère rêvée.

Alors oui, j’ai mis la barre haut en ce qui concerne mes attentes. Peut-être une des raisons pour lesquelles elles ont été déçues.

Parce que, si je peux dire que ce que nous avons mangé était globalement plutôt bon, je peux également ajouter que nous sommes tous repartis avec la sensation diffuse de n’avoir pas mangé un repas complet, comme si il s’agissait d’un aperçu, juste avant ce que nous attendions et qui n’est jamais arrivé.

Voilà, c’est dit : nous avions encore faim en partant !

Et c’est notre estomac qui nous l’a dit, pas l’addition, qui elle était un peu salée. C’est simple, regardez les prix sur la carte, et imaginez en face des demi portions servies dans des cocottes miniatures, adorables certes, mais plus appropriées pour jouer à la dinette que pour nourrir des aulnes bien portant..

Et le clou de ce repas est quand même la cocotte de légumes – oui, je sais, nous m’aurions jamais du laisser qui que ce soit autour de la table faire ce choix, et surtout pas un adolescent affamé mais enclin à céder à la tentation des modes alimentaires diverses et variées du moment. en effet, la photo parle d’elle même, et le prix associé de 21€ clôt le débat. Cela fait cher le salsifis !

Alors, puisque ce que nous avons goûté était bon, et pour finir sur une note positive : les desserts étaient excellents, et le mille feuille en particulier de taille « traditionnelle » !

Je dirais qu’il faut peut-être testé le déjeuner et sa formule pour un rapport qualité prix plus juste.

Les Cocottes Sofitel Arc de Triomphe 14 Rue Beaujon, 75008 Paris

28 février 20161 mars 2016

Brunch à l’hôtel – Le Fouquet’s Barrière

Le Fouquet’s Barrière

Ce nom résonne dans l’inconscient de tous les parisiens, puisque ce restaurant dispose d »un emplacement unique sur les Champs Elysées, et a fait la une d’actualités aussi diverses que le festival de Cannes ou encore l’élection d’un président.

L’hôtel Le Fouquet’s Barrière lui, a son entrée sur l’avenue Georges V. Etablissement 5 étoiles, il propose un restaurant étoilé , Le Diane, un bar, Le Lucien, mais aussi un jardin intérieur préservé du vacarme et de l’animation de la plus belle avenue du monde !

Le dimanche, tous ces espaces se transforment pour nous proposer un brunch généreux et gourmand avec une offre unique de produits bio, locaux et même une sélection sans gluten.

Là, les chefs de l’hôtel exercent leur talent pour offrir une richesse, une diversité des saveurs et des recettes qui séduirait tout amateur de brunch aussi aguerri soit-il !
C’est ainsi que Jean-Yves Leuranguer (Chef des cuisines et Meilleur Ouvrier de France), Christophe Schmitt (Chef du restaurant étoilé Le Diane et Prix Taittinger 2012) et Benjamin Roy (Chef Pâtissier de l’hôtel) exercent leurs talents pour le plaisir de nos papilles.

Le brunch envahit donc les lieux pour se décliner en multiples buffets qui répondent à toutes les attentes et envies.

Commençons par le buffet froid, ode à la Méditerranée : houmous, feuilles de vignes, mais aussi burrata, poivrons grillés et assaisonnés, et puis grosses crevettes, sans oublier un foie gras et ses figues – j’en ai l’eau à la bouche juste en y repensant.

Puis c’est le buffet chaud qui vous accueille avec sa proposition de pommes de terres sautées, champignons, saucisses, oeufs brouillés, ratatouille, et je m’arrêterai là pour laisser un peu de mystère !

Et puis il y a le grill, à l’extérieur, qui vous attend pour concocter l’assiette de votre choix : gambas lotte, Saint Jacques, agneau ou filet : choisissez !

Je finirai bien sur par les desserts.

Pourtant, je n’ai pas évoqué les oeufs, inclus dans la formule, et que vous pouvez commander sous la forme de votre choix. L’eau, plate, gazeuse, les jus de fruits, les boissons chaudes sont aussi servis à la demande, et le latte est à tomber !

Nous avons passé un moment de bien être rare, grâce à la qualité des mets bien sur, mais aussi grâce à la gentillesse du personnel, sa disponibilité ( merci Pépé dont l’accent italien ajoute une touche de soleil !)

Et j’imagine le même plaisir en été, quand on peut profiter pleinement de la terrasse jardin : j’imagine que ans ces conditions, je serais encore attablée sur place à l’heure où j’écris !

Fouquet’s Barrière 46 avenue Georges V 75008 Paris

teléphone : 01 40 69 60 60

15 janvier 201625 décembre 2015

Hôtel de Sers – le brunch

Hôtel de Sers le brunch

Le brunch, un moment de partage, une pause au terme d’une semaine d’activité frénétique, se retrouver en famille ? Autant de bonnes raisons surement de choisir de passer ainsi ensemble un repas hybride qui peut commencer dès 11h00 pour durer jusqu’au milieu de l’après midi.

C’est ce que l’hôtel de Sers propose. Pas de services à heures fixes comme dans certains lieux que j’ai décidé de ne plus fréquenter. Vous venez, vous vous installez, et vous profitez aussi longtemps que vous le voudrez.

Familles qui se retrouvent donc, dans un cadre lumineux et confortable. A l’intérieur, ou dans le très joli patio protégé du froid hivernal par un tout de verre qui permet de profiter pleinement de la lumière du jour.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA — La verrière de l’Hôtel de Sers

C’est par le salé que vous êtes accueilli en pénétrant dans l’espace dédié au buffet, et plus précisément les fruits de mer.

Brunch Hotel de Sers — Hotel de Sers – le brunch

Puis vient le saumon fumé évidemment.

Et les charcuteries, sans oublier les fromages.
Là, vous l’aurez d’ores et déjà compris, abondance, choix et tentation sont au rendez-vous. Parce qu’il fautt le préciser, il ne s’agit là que de la première partie du salé, froid.

Viennent ensuite les plats chauds,

Evidemment, vous choisirez la façon dont vous souhaitez déguster vos oeufs : brouillés, pochés, sur le plat, en omelette ou à la coque. Accompagnés de bacon, gruyère, champignons, tomates, que sais-je.

Ici des oeufs brouillés et leur bacon.

Là, la charcuterie.

Dans la gamme de plats chauds, beignets de crevettes, nems ou brochettes, de quoi satisfaire toutes les envies et toutes les faims : un délice.

On peut donc se concocter une petite assiette légère, et puis encore une autre, et encore une autre !

Ou encore se précipiter sur les viennoiseries…

Mais toujours garder une place conséquente pour le dessert.

Y compris les plus régressifs !

L’essentiel ici, au delà du buffet qui permet de faire un véritable festin, avec, en ce qui me concerne, un penchant marqué pour le côté salé, l’essentiel donc est l’atmosphère et le lieu.

Tout est propice à un véritable bon moment de détente dominical autour d’un repas détendu et familial.

Hôtel de SERS 41 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75008 Paris

13 janvier 201613 janvier 2016

Jonone est chez Guerlain

Jonone envahit le 68 Avenue des Champs Elysées – flagship de la Maison Guerlain – et revisite le superbe flacon Les Abeilles.

C’était donc hier, inauguration de cette exposition des oeuvres de Jonone au sein de la Maison Guerlain des Champs Elysées, désormais familière du fait artistique puisqu’elle accueille régulièrement oeuvres et artistes.

J’ai donc pu admirer les toiles, et croiser l’artiste !

De multiples oeuvres sont donc visibles, illustra,t toutes les techniques explorées par l’artiste : acrylique ou huile sur toile.

Ainsi que technique mixte.

C’est donc au flacon Abeilles que Jonone s’est attaqué.

Il faut savoir que chaque flacon de la maison Guerlain a une histoire.

C’est le cas pour l’emblématique flacon aux Abeilles : en 1828, Pierre-François-Pascal Guerlain crée la Maison de Parfum du même nom. En 1853, c’est à l’occasion d’une commande spéciale pour le mariage d’Eugénie de Montijo avec Napoléon III que Pierre-François-Pascal crée l’Eau de Cologne Impériale et le Flacon aux Abeilles qui l’abrite.
Coup de coeur absolu pour l’impératrice Eugénie qui en devient sa meilleure ambassadrice dans toute l’Europe. Cette création particulière vaut même à la Maison Guerlain le titre de fournisseur officiel de la Cour Impériale. Le flacon aux 69 abeilles entre alors dans l’Histoire.
Mais le saviez-vous ? C’est la colonne Vendôme qui inspira à Pierre-François-Pascal Guerlain le design du flacon aux Abeilles. Les festons qui ornent le flacon sont semblables à ceux qu’on devine au sommet de la colonne que Pierre-François-Pascal apercevait
depuis son bureau rue de la Paix.

Et aujourd’hui ce flaconle terrain d’expression du célèbre Street Artist JonOne qui va se l’approprier pour laisser libre au cours à son art.

Résultat : 3 univers de couleurs pour trois fragrances qui évoquent directement l’émotion, les matières premières, la personnalité de chaque composition.

Shalimar en tons de bleus, La Petite Robe Noire en tons rosés et Rose Barbare pour les tons orangés.

Réalisés dans l’atelier de l’artiste à Paris, chaque flacon est unique et signé par JonOne. Chacun sera glissé dans un écrin collector signé par l’artiste.

Maison Guerlain 68, avenue des Champs-Élysées, Paris 8e

Du lundi 4 janvier au dimanche 28 février 2016

Entrée libre

8 janvier 20166 janvier 2016

Lucien Clergue – Grand Palais

Lucien Clergue, créateur des Rencontres de la photographie d’Arles, est au Grand Palais.

C’est précisément à Arles que je l’ai découvert, l’été avant sa mort, alors que nous visitions les différents lieux accueillant cette grand manifestation dédiée à la photographie.

C’est sans doute cette photo qui est restée gravée dans mon esprit, et enregistrée dans mon Iphone. Une gitane, habitée par la musique, en transe, qui danse à en entendre vibrer le sol.

Gitane - Lucien Clergue — Gitane – Lucien Clergue

L’exposition Lucien Clergue au Grand Palais n’est pas une rétrospective. Il s’agit là de ses premiers albums, ceux qu’il a créés lui même en utilisant des catalogues de tissus dans lesquels il collait ses premières planches de contact, celles qui permettent de mieux saisir son parcours.

Lucien Clergue - les albums — Lucien Clergue – les albums

Grâce à cette exposition, on apprend à connaitre l’homme, son parcours douloureux d’enfant abandonné par son père et qui dut accompagner sa mère dans la maladie et la mort.

On y prend la mesure de son amour pour sa ville d’Arles, où il créé ses Rencontres en 1969.

On découvre sa grand amitié avec Picasso, sa grande complicité avec Cocteau, l’âme de ses livres et dont Saint John Perse prendra la place à son décès.

Il fut celui qui parvint à faire venir Ansel Adams en France. Exposé au MOMA grâce à Edward Steichen qui lui acheta des clichés alors qu’il n’avait pas 30 ans.

Les clichés sont splendides, mais c’est avant tout le personnage que j’ai découvert, dans sa grande tendresse, son humour et son humanité, et ce grâce à la superbe interview filmée diffusée sur place. Il est touchant, drôle, humble. Un grand talent qui raconte sa vie comme s’il s’agissait d’une vie ordinaire. Un superbe récit qui donne une toute autre dimension à des photos, déjà belles, et qui deviennent extraordinaires par les chemins de vie qu’elles reflètent.

Alors je ne vous en dis pas plus, vous avez jusqu’au 15 février pour découvrir ou redécouvrir ce grand talent de la photographie française à la carrière mondiale.

GRAND PALAIS, GALERIES NATIONALES
3, avenue du Général Eisenhower
75008 Paris

2 janvier 201623 décembre 2015

Galette des rois 2016 : laquelle sera la vôtre ?

Galette des rois – Sélection 2016

Les fêtes sont passées si vite, et ce sont déjà les galettes des rois 2016 qui arrivent.

Elles vont toutes nous préparer des surprises à leur façon.

Commençons par celle qui nous replonge dans un conte de notre enfance, Peau d’âne.

Ce sont deux bonnes fées qui ont uni leurs pouvoir pour créer cette galette unique : les Fées pâtissières et Eternamé. Non content de nous régaler, nous allons pouvoir rêver et imaginer trouver un des trois superbes anneaux qu’Eternamé a glissé dans les galettes ! Deux bonnes raisons de se précipiter rue Rambuteau.

Et puis il y a Hugo & Victor qui, dans la foulée de leur collaboration pour la bûche de 2015, choisissent à nouveau Catherine Deneuve comme reine. Fidèle cliente de la pâtisserie depuis son ouverture, elle s’est naturellement imposée comme marraine de cette nouvelle édition de galette.

A l’écoute des goûts de Catherine Deneuve, Hugues Pouget joue donc la simplicité pour son gâteau de l’Epiphanie : pâte feuilletée au beurre frais, frangipane poudrée amande et éclats de noix caramélisées.

Et, en hommage à sa marraine, il l’intitule : la reine des galettes !

A vrai dire, j’ai toujours eu un réel penchant pour les versions traditionnelles de cette pâtisserie et je n’ai donc qu’une hâte : la goûter !

Et bien sur, il y a la galette Dalloyau. Ma préférée depuis des années. Non seulement parce qu’elle ne me déçoit jamais dans sa version classique, celle dans laquelle on sent l’amande à chaque bouchée.

Mais aussi, et je dois l’admettre, presque surtout, parce que Dalloyau nous réserve toujours, année après année, de superbes surprises en ce qui concerne les fèves qui s’y dissimulent !

L’an dernier, une collection extraordinaire de pendentifs dignes des plus beaux bijoux.

Cette année, c’est en partenariat avec Harcourt que Dalloyau a travaillé, pour une nouvelle galette carrée, amandes, cacahuètes, poire pochées, cannelle et caramel laitier au malt.

Alors, laquelle vous surprendra, et laquelle choisirez vous ?

Fées pâtissières 21 Rue Rambuteau, 75004 Paris 01 42 77 42 15

Hugo&Victor 40 bd Raspail 75007 Paris + 33 1 44 39 97 73

DALLOYAU FAUBOURG 101, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 – Paris

18 décembre 20153 décembre 2015

Tea Time au Plaza Athénée

Le Tea Time du Plaza Athénée est à l’image du palace.

Vous pouvez choisir parmi de multiples options. C’est du « Goûter by Michalak » que je vais vous parler ici, mais il vous que vous sachiez que la carte est riche, et propose une offre pour tous les appétits et toutes les envies à l’heure du thé.

Ainsi, le chariot de pâtisseries, autrement intitulé le « chariot du goûter » ne pourra pas vous laisser indifférent, t vous permettra de revenir régulièrement puisque la sélection de cakes et de spécialités qui vous seront proposés varient selon l’inspiration du chef.

Et puis bien entendu, dans la catégorie « valeurs sûres » , comment passer à côté du dessert signature de Christophe Michalak, la religieuse caramel au beurre de sel ?!

Revenons en au « Goûter by Michalak « . Raffiné, subtil, élegant, il s’inspire du rituel du high tea, dans une version exclusivement sucrée.

Ainsi, il est servi sur une jolie structure à étages qui permet d’embrasser du regard l’ensemble des miniatures servies.

En observant de plus près, vous remarquerez la présence de la religieuse caramel précédemment citée.

Bien sur, cette pyramide de délices sera accompagnée de la boisson chaude de votre choix. La sélection de thé est large, particulièrement originale. Ainsi, vous pourrez déguster le mélange Plaza, aux figues, raisins et coings qui est un quasiment un dessert à lui seul.

C’est dans la galerie qu’est servi cette proposition gourmande, et le moment venu, en fin d’après midi, vous pourrez continuer la dégustation au son de la harpe dans ce cadre si unique qui allie élégance du lieu et qualité hors norme de l’accueil.

Une fois le goûter terminé, il faudra bien quitter ce havre de tranquillité, et c’est la Dame de Fer qui vous aidera et vous accompagnera.

Le Goûter by Michalak (disponible de 14h00 à 19h00) 48€
Plaza Athénée 25 Avenue Montaigne 75008 PARIS

3 décembre 201530 novembre 2015

Le prix Bristol des Lumières

La deuxième édition du Prix Bristol des Lumières s’est déroulée le 12 novembre 2015.

La veille, donc, des évènements si dramatiques que Paris a connu en cette date du 13 novembre 2015 qui restera gravée dans les mémoires et l’histoire du monde tout entier.

Ce prix se différencie de bons nombres de prix littéraires par sa nature même : la volonté de comprendre son temps en récompensant chaque année l’auteur d’un essai philosophique, politique ou de société.

En accueillant et parrainant ce prix, Le Bristol renoue avec la tradition du débat d’idée, encourageant penseurs et philosophes dans leur quête.
Comme le disait le président du palace lors de la remise des prix, Le Bristol est également fier, à l’occasion de ses 90 ans, d’inaugurer l’attribution du prix étranger.

En partenariat avec France Culture, le Prix bristol des Lumières est le seul prix littéraire pour lequel on puisse assister à la discussion qui mène au vote du jury.
Ce même jury qui était présent dans son intégralité, immédiatement après le choix fait, pour remettre le prix aux deux lauréats.

Le Prix Bristol des Lumières - le jury — Le Prix Bristol des Lumières – le jury

Les laurats donc : Byung-Chul HAN avec » Dans la nuée, réflexions sur le numérique » dans la catégorie « essai étranger ».

Et le lauréat de la catégorie « essai français », Philippe-Joseph Salazar, primé pour son livre « Paroles armées » dans lequel il analyse la puissance argumentative du djihadisme.
Le choix de ce livre démontre, s’il le fallait, la clairvoyance d’un jury à la hauteur des écrivains qu’il récompense.
Ce jury est composé de 11 personnalités : Christophe Barbier, André Bercoff, Male Chebel, François de Closets, Roger-Pol Droit, Luc Ferry, Caroline Fourest, Alexandre Lacroix, Aude Lancelin et Olivier Poivre d’Arvor.
Et c’est donc Jacques ATTALI, président du jury, qui a félicité les lauréats en concluant, après leurs discours de remerciements : » entendre les lauréats m’aura permis de comprendre à nouveau pourquoi nous les avons choisis«

Le Bristol PARIS , 112, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris France |reservation@lebristolparis.com | Tel: + 33 (0)1 53 43 43 00

27 novembre 201527 novembre 2015

Philippe Halsman – Etonnez-moi !

Philippe Halsman est au Musée du Jeu de Paume.

Son parcours ressemble à celui d’Elliott Erwitt, à 20 ans près ! Il quitte l’Europe de l’est, chassé par l’antisémitisme, se réfugie à Paris, qu’il finira par quitter pour s’installer aux Etats Unis, à New York.
La variété de son oeuvre est immense. Il y a 101 couvertures du magazine Life, ses portraits de stars, sa collaboration et son amitié sans faille avec Dali.

Pour Philippe Halsman comme pour Erwitt, Marylin fut très présente, beauté assez unique en son siècle, qui accrocha la lumière de leurs objectifs respectifs.
La retrospective du musée du Jeu de Paume nous permet de découvrir tout le parcours de l’artiste.
On commence par Paris, ses portraits, ceux d’inconnus aux visages marqués, et ceux de célébrités.

André Gide - portrait par Philippe Halsman — André Gide – portrait par Philippe Halsman

Et puis on le suit à New York où il doit se réfugier chassé par la guerre. Il réalisera 101 couvertures pour le magazine Life, record absolu.

Dali fut son partenaire pour des mises en scène et des photos, portraits, témoins de leur complicité.

il travaille ses mises en scène pour des rendus saisissants, comme pour ces images prises à l’occasion de la sortie du film « Les Oiseaux » d’Hitchcock.

Il traite l’approche de l’entretien d’embauche comme personne avant lui grâce à Marylin Monroe qui fait pâlir d’envie tout candidat potentiel à une embauche, et surtout tous les recruteurs du monde !

Autant vous dire qu’elle a été retenue pour le poste !
Et c’est sur ses images de jumpologie que se termine le parcours.

Une technique dont il disait qu’elle permettait à chacun de laisser transparaitre sa vraie personnalité. Il suffit d’observer la rectitude du saut de ce couple anglais, pourtant connu pour avoir enfreint toutes les règles de la monarchie.
On ressent nettement plus de liberté dans le mouvement ample de mon idole.

Et nous finirons sur cette image du photographe lui même avec un de ses modèles que l’on devine être sa préférée.

Musée du Jeu de Paume
Philippe Halsman Etonnez-moi!
Du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016
1 Place de la Concorde, 75008 Paris
01 47 03 12 50