Pour vous qui, comme moi, aimez l’idée de vous faire chouchouter.
Pour vous qui, comme moi, appréciez tant de repartir après un soin du visage avec une peau éclatante, rayonnante.
Pour vous qui, comme moi, pensez que tout cela prend beaucoup de temps, est souvent très coûteux, et qui donc, comme moi, ne le faites que très très rarement, l’Open Spa Clarins est la réponse.
Ici, on s’occupe de vous vite et bien, et à un prix tout à fait abordable puisqu’un soin vous coûtera 30€ !
Tout commence par un diagnostic effectué par l’esthéticienne qui vous accueille. L’objectif étant de définir précisément le soin qui vous conviendra le mieux. Première étape, quelques questions. Elle veut comprendre comment je ressens ma peau.
Puis c’est elle qui appose ses mains délicatement sur mon visage et qui observe d’un peu plus près.
Le diagnostic est posé.
Rebondi de la peau, ok, élasticité à accompagner et tout cela en redonnant l’éclat que je souhaite tant.
Elle sélectionne les produits, les installé dans l’ordre d’utilisation en expliquant clairement la finalité de chacun d’entre eux.
Le soin peut commencer.
Les gestes sont délicats et précis, le moment extrêmement agréable et relaxant.
Pour finir, un maquillage express qui me ravit ! En me regardant dans la glace, je me trouve soudainement bonne mine
Peut être l’effet du correcteur de cernes dont la teinte est parfaitement choisie.
Ou le mélange subtil d’émbelisseur de teint et de fond de teint.
Je repars avec mon ordonnance personnalisée, me permettant ainsi d’acheter les produits que j’ai particulièrement appréciés, ou simplement de refaire un soin dans quelques semaines sans diagnostic.
Dans l’Open Spa de Clarins vous l’aurez compris on peut donc en 30 minutes faire disparaître fatigue et grisaille de son visage fatigué, et en un temps record.
Plus de remord à se dire » J’ai envie d’un soin visage, là, maintenant ! »
Open Spa Clarins – les exclusivités
Ici, vous découvrirez cette offre de soin unique, mais pas que !
En effet, plusieurs exclusivités sont proposées.
On peut par exemple concevoir sa trousse d’indispensables beauté.
Un bar à mini produits dans lequel on sélectionne 4 crèmes, huile à lèvre ou encore mascara, on glisse le tout dans la pochette de son choix et on est paré pour affronter le quotidien, le tout pour moins de 30€.
Il y a aussi le bar à cadeaux.
Vous voulez offrir une eau dynamisante, une crème, un rituel de soins : vous choisissez dans le magasin puis vous vous rendre au coin paquet cadeau.
Ici vous choisirez la boîte, le papier, la couleur du ruban.
Et parce qu’un bonheur n’arrive jamais seul on vous offrira des échantillons pour accompagner votre achat dans ce mur d’échantillon type caverne d’Ali Baba de la beauté.
Vous l’aurez compris, j’ai été totalement séduite par ce lieu dédié à une beauté abordable et ludique. Une super adresse pour faire durer les plaisirs de l’été.
Open Spa Clarins 128 Rue de la Pompe, 75116 Paris 01 44 05 05 26
Une rue historiquement commerçante, mais dans laquelle une mutation des commerces a eu lieu ces dernières années, et c’est pas fini. Alors si on y faisait un petit tour ?
Rue de Passy – un peu d’histoire
La rue de Passy tient son nom de sa position dans l’ancienne commune de Passy, qui fut annexée à la commune de Paris en 1867, à l’image de toutes les communes périphériques intégrées à cette époque. Une répétition du Grand Paris en quelque sorte !
Cette rue a longtemps été une réference shopping dans ce quartier réputé résidentiel et qui a pourtant plus d’un tour dans son sac.
Alors allons donc déambuler afin de mieux cerner l’offre shopping.
Ou se faire plaisir
Dès les premiers pas, quand on commence la promenade par l’ouest, côté des numéros les plus élevés, on comprend qu’on va pouvoir se faire plaisir sans effort.
Il y en a pour tous les goûts, toutes les envies, et tous les porte monnaie.
Commençons par Kookai. Une marque qui existe depuis 1984 ! Autrement dit, une marque que les plus de 20 ans connaissent aussi. Etant donné qu’elle appartient désormais au groupe Vivarte, j’espère qu’elle ne va pas suivre le chemin d’André et autre Minelli, enseignes qui leur appartiennent aussi.
Kookai rue de Passy
Puis on continue sur Caroll. Particularité de cette marque : les pantalons sont assez longs pour me permettre d’envisager même de les porter avec des talons ! Le nirvana en fait.
Passy Caroll
Autre atout majeur de Caroll : ça taille grand ! Du coup, parfait pour le moral même quand on a un ou deux kilos en trop.
Un petit bijou, ça fait toujours plaisir. Et Mauboussin est là pour ça. Abordable, et désormais quasiment intégralement Made in France !
En continuant, c’est Kujten qui est là. Par ce froid polaire, un cachemire, c’est juste indispensable. D’autant que j’écris cet article au moment des soldes.
En continuant la promenade, on passe sur cette petite place, la Place de Passy.
Place de Passy
Un café, un énorme magasin Nespresso qui a pris l’emplacement d’une pâtisserie historique de la rue fermée depuis des années mais qui reste gravée dans ma mémoire, la pâtisserie Coquelin. J’avoue qu’à son évocation mon coeur ce serre. Il s’agissait là d’une véritable institution. Bref
En continuant vers le métro Passy, on constate que COS a pris ses quartiers au 60 de la rue.
rue de Passy COS
Pour les bons basics, la rue de Passy propose une adresse parfaite : Esprit. Vous cherchez un Tshirt, une chemise bien coupée, une robe pull, vous ne pouvez pas vous tromper.
La liste de boutiques est encore longue. Djulla pour les bijoux , Longchamp pour les sacs, et tant d’autres que je complèterai au fil de mes prochaines visites.
Rue de Passy – culture et découverte
Rue de Passy, vous découvrirez un cinéma historique, le Majestic Passy. Le seul cinéma de l’arrondissement si j’en crois Wikipédia !
Et pour finir la promenade, à quelques pas de là, on l’aperçoit au détour de la rue, la Tour Eiffel vous accueillera si vous êtes pris d’une soudaine envie de hauteurs !
vue depuis la rue de Passy
Et bien sur, il ne s’agit là que d’un aperçu ! Mais je reviendrai !
Fondation Louis Vuitton – la collection Chtchoukine
J’ai découvert la fondation Louis Vuitton lors de son ouverture, et c’est avant tout par l’architecture de Frank Gehry que j’ai été impressionnée.
Fondation Louis Vuitton
Et puis il faut le dire, la Fondation est loin, très loin, pour ce qui me concerne en tous cas. Et je n’y étais pas retournée.
Jusqu’à aujourd’hui. Pour découvrir la collection Chtchoukine.
Mais commençons par le commencement : le bâtiment lui même.
Fondation Louis Vuitton – une architecture unique
Ce lieu, ouvert au public depuis octobre 2014, est donc une oeuvre de l’architecte américain Frank Gehry. Verre et structures aériennes, ce vaisseau tout en lignes et courbes s’est amarré au coeur du bois de Boulogne, pouvant ainsi être vu de loin et sous tous les angles.
Fondation Louis Vuitton
L’extérieur est spectaculaire, tout particulièrement actuellement avec le travail in situ de Daniel Buren qui l’a habillé de couleurs.
La fondation Louis Vuitton a pour volonté « d’offrir à Paris un lieu d’exception pour l’art et la culture » (Bernard Arnault)
Et aujourd’hui, elle accueille, jusqu’au 20 février 2017, une exposition exceptionnelle.
La collection Chtchoukine – icônes de l’art moderne
Sergueï Chtchoukine est un grand collectionneur russe. Sa collection, particulièrement remarquable, constitue un véritable panorama de l’art et de l’histoire de la peinture, à cette époque où il fit le choix d’acquérir les oeuvres de ceux qui étaient rejetés par les grandes institutions artistiques du moment.
Ainsi, sa collection contient un grand nombre d’oeuvres impressionnistes, cubistes, fauves, mais aussi naïfs ou réalistes.
Certains artistes sont tout particulièrement présents, tels que Cézanne ou encore Matisse, sans oublier Monet et les 13 oeuvres dont il fit l’acquisition, et dont 8 sont présentées dans cette exposition.
L’exposition est organisée en 14 salles. Certaines sont reconstituées à l’image de leur lieu d’exposition dans le palais Troubetskoï du collectionneur. Les autres sont orchestrées par thématiques, avec la prédominance d’un ou plusieurs artistes.
La toute première salle nous parle du collectionneur et de ses artistes.
Des portraits de Chtchoukine, et des peintres qui l’ont marqué.
Puis, après la salle de « la première collection », présentant des oeuvres d’artistes qui n’ont pas forcément marqué l’histoire, on arrive dans la première salle spectaculaire, qui présage de celles à venir.
La salle 4 : « paysages impressions » . Celle qui permet de découvrir les Monet, artiste dont il fut extrêmement proche.
Attention, éblouis par les Monet, vous pourriez passer à côté des Pissaro : ne faites pas ça, d’autant que ces oeuvres représentent Paris !
Puis vient Cézanne, la puissance de ses oeuvres, dans la salle 5.
Collection Chtchoukine – Cézanne
Faisons d’ailleurs un petit comparatif : Cézanne versus Derain, pour le même sujet…
Cézanne ou Derain ?
Alors, votre choix ? Le mien est fait, sans hésitation !
Après les paysages, la salle 6 : la grande iconostase. Là, c’est Gauguin avec 11 des 16 toiles du collectionneur.
La salle 7 est dédiée aux portraits. De vrais bijoux, dont ce Renoir extraordinaire – opinion personnelle bien sur.
Elle contient également l’unique Degas de cette exposition. Un Degas quasi dérangeant, avec cette pose figée, presque douloureuse, si différente de ses autres oeuvres dans cet univers de la danse qui l’a tant inspiré.
La 8ème salle est également spectaculaire. Matisse, central dans la collection Chtchoukine, et dans le palais Troubetskoï, explose ici. Explosion de lumières et de couleurs.
L’idée n’est pas ici de vous livrer l’intégralité de l’exposition, et je m’arrêterai là en ce qui concerne les oeuvres exposées, qui sont, comme vous l’aurez déjà compris, extrêmement nombreuses, spectaculaires, du pinceau des plus grands artistes de la fin du XIXème siècle / début du XXème.
Et je concluerai donc sur les aspects plus techniques de l’exposition, accrochage, circulation, et audioguide, ou plus précisément l’app à télécharger pour accompagner la visite.
Découvrir l’exposition
L’exposition « Icônes de l’art moderne – la collection Chtchtoukine » s’organise donc en 14 salles et sur tous les étages de la Fondation. Vous l’aurez compris, elle est très longue, très riche, et il faut prévoir deux heures pour passer par toutes les salles et voir toutes les oeuvres.
La circulation est fluide, et permet de faire une incartade vers les terrasses pour admirer la vue unique, particulièrement quand le soleil est de la partie !
Chaque angle de vue est unique.
Et tout est super photogénique !
Pour découvrir l’exposition, plutôt qu’un audio guide c’est une app à télécharger qui est proposée.
Pourquoi pas. Même pour ceux qui ont des difficultés à trouver l’app ou à la télécharger, on peut demander de l’aide aux helpers présents dans chaque salle.
Le contenu lui est plus discutable. Je m’explique. Pour chaque salle, une vidéo d’introduction. Puis, pour chaque salle, un, deux, peut-être trois tableaux grand maximum dispose d’une bande son explicative.
Sauf que.
La voix principale est celle d’Anne Baldassari, la commissaire générale de l’exposition. Gageons qu’elle a une très haute estime d’elle même. Je n’ai jamais entendu une telle concentration du pronom « je » dans un discours explicatif.
La découverte commence plutôt bien. Le « on » est le pronom, typiquement français, sélectionné pour décrire le contexte, l’environnement historique, le contenu de la première salle.
Mais très vite, cela se gâte.
« J’ai décidé d’installer les oeuvres de telle et telle manière »
« J’ai choisi d’accrocher ce tableau de cette façon »
« J’ai opté pour ces tableaux et … »
« Bien évidemment, je ne vais pas accrocher sous forme d’iconostase mais ce que J’AI conservé ce sont … »
Et bien JE propose à cette dame de revoir sa posture.
Peut-être pourrait-elle envisager de s’effacer derrière le collectionneur, ou encore derrière les artistes extraordinaires qui sont présentés.
Et surtout, peut-être pourrait-elle adopter une posture explicative et bienveillante plutôt que ce ton professoral exagérément égocentré.
Je m’emballe bien sur. Mais des souvenirs d’audio guides qui bouleversent la compréhension et subliment les oeuvres me viennent à l’esprit. Rares, alors qu’ils devraient être au coeur de la préparation d’une exposition.
Pour les amateurs éclairés comme pour les novices.
Il n’en demeure pas moins que l’exposition est superbe. Et je vous la recommande sincèrement.
La collection Chtchoukine – jusqu’au 20 février 2017
prolongé jusqu’au 5 mars 2017
Fondation Louis Vuitton 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris
Mais si ! Ce catalogue de décoration qui ressemble à un magazine et qui donne envie de tout acheter.
AM.PM Paris Avenue victor Hugo
Et bien AM.PM a désormais une superbe boutique à Paris avenue Victor Hugo.
Et je vous garantis qu’il est impossible de passer devant sans avoir envie d’y entrer.
Je vous garantis aussi qu’une fois dans la boutique, vous ne voudrez plus jamais en sortir.
Enfin, quand vous en sortirez parce que finalement il faudra bien rentrer chez vous, je vous garantis que vous ne repartirez pas les mains vides .
Mais plutôt que des discours, suivez moi dans ce superbe appartement de l’avenue Victor Hugo.
En entrant, un premier espace salon vous accueille.
De moelleux canapés en velours, un tapis épais, et cette cheminée qui semble toute prête à accueillir le crépitement du bois qui brûle joyeusement pendant les longues soirées d’hiver.
Chaque élément de décoration est parfaitement à sa place, de telle sorte que l’on se sente comme dans son chez soi rêvé.
Et cette superbe installation, on la doit à François Bernard qui a fait le choix d’agencer cette boutique de 300m2 à la manière d’un appartement parisien chaleureux et contemporain.
Mais continuons la visite.
De la chaleur hivernal du velours on passe à la blancheur immaculée du lin.
Fauteuils moelleux, lumière douce mais présente, méridienne qui donne de soudaines envies de lecture.
Puis ce sont les chambres qui nous accueillent.
Celle pour les enfants, où l’on imagine installer les si célèbres triplés.
Et dans la suite parentale, c’est un univers aux couleurs chaleureuses qui est mis en scène, avec sur les étatères toute la gamme de coloris de linge de lit en lin.
linge de lit AM.PM.
AM.PM est à l’origine un catalogue de vente en ligne. Aujourd’hui, on peut donc découvrir de superbes sélections des produits vendus en catalogue dans cette superbe boutique. En ce qui me concerne, il est juste indispensable de voir un meuble, de l’essayer avant d’envisager d’en faire l’acquisition. Ce lieu permettra donc merveilleusement de répondre à cette attente.
Et parce que je ne sais garder aucun secret je peux d’ores et déjà vous dire que 2017 s’annonce tout aussi prometteur pour AM.PM. puisque la marque s’offrira dans le 6ème arrondissement un flagship parisien de 350 m2, rue Bonaparte, entre la Place St Sulpice et le Boulevard Saint- Germain.
Mais nous en reparlerons, j’en suis sure.
En attendant, faites un tour du côté de l’avenue Victor Hugo.
Et sachez que vous bénéficierez en boutique de toutes les réductions disponible surs le site en ligne.
Dans ce XVIème que l’on pourrait imaginer résidentiel et peu fourni en commerces se trouve la rue Gustave Courbet, une de ces rues qui nous prouve précisément le contraire.
Un peu d’histoire
Gustave Courbet était peintre. Un peintre du XIXème siècle. Là, je ne vous apprend rien. Etant donné que je n’ai trouvé aucune explication au fait que cette rue précisément porte son nom – il n’est ni né ici, ni mort ici, ce n’est pas un quartier dans lequel il a habité – je vous propose de vous le présenter, lui qui a été en fait bien plus qu’un peintre de son époque.
En effet, il avait des idées républicaines et socialistes, et prit une part active à la à la Commune de Paris. C’est lui qui proposa au Gouvernement de la Défense nationale le déplacement de la Colonne Vendôme, symbole des guerres napoléoniennes, aux Invalides. Mais La Commune décide, le , d’abattre et non de déboulonner la colonne Vendôme. Courbet sera désigné ensuite comme responsable de sa destruction. Mais en , le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). Acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens sont mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Il s’exile en Suisse, pays où il mourra.
Où se régaler
Il est temps de revenir dans le présent, et de découvrir pour commencer les adresses gourmandes de la rue.
Sachez que vous trouverez là un bar à vodka : le 16ème Sens. Bar, mais aussi épicerie fine et restaurant, dans la plus pure tradition russe. Amateurs de vodkas, cette adresse deviendra votre QG.
Puis, toujours sur ce même trottoir, des numéros impairs – il faut dire que, à l’image des Champs Elysées, la rue Gustave Courbet à un côté nettement plus riche que l’autre – un restaurant spécialisé en volailles et qui porte bien son nom : Ma Poule ! Pané, en salades, en version « ailes ou pilons « , l’adresse parfaite pour une soudaine envie de poulet.
Petite rue, large choix ! En effet, les restaurants se bousculent rue Gustave Courbet, de façon assez inattendue d’ailleurs. Vient ensuite une crêperie : Gus crêperie.
Il y a aussi Coffee Parisien, qui sert bagel, hamburgers et autres pancakes, mais que je testerai avant d’en parler plus en détails, les critiques sur Tripadvisor étant plus que mitigées !
Où se faire plaisir
Bijoux, vêtements, et montres, sans parler de la décoration de votre intérieur ou du linge de maison. cette rue qui semble si petite permet une séance de shopping quasi complète !
Commençons par les bijoux et montres. Nous sommes côté pair cette fois et vous trouverez là une des boutiques exclusives Ice Watch. L’endroit parfait pour avoir la collection entière, là, sous vos yeux, et trouver le modèle qui vous correspond.
Ice Watch – rue Gustave Courbet
Pour les amoureuses de bijoux imposants, Philippe Ferrandis vous accueille au 32 de la rue. Ici, bagues, boucles et colliers monumentaux, créés par un parurier parisien, entreprise du patrimoine vivant.
La mode ici se plonge dans le retour des marques oubliées : j’ai nommé K-Way et Fusalp. A vous les tenues de ski rétro élégantes ainsi que ces célèbres coupe vents qui ont fait leur retour, on ne sait pas trop pourquoi !
K-WAY
J’ai comme une envie de chausser des skis soudainement.
fusalp
Se promener aux alentours
Là, c’est simple ! Quelques dizaines de mètres, on rejoint l’avenue d’Eylau qui guide directement vers la place du Trocadéro et sur une vue imprenable sur la Tour Eiffel. Après une séance de shopping typiquement parisienne, une vue carte postale !
Le 16ème Sens 3 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 46 46
Ma Poule 9 rue Gustave Courbet 75116 Paris 01 45 53 55 55
Gus crèperie 19 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 36 83
Ice Watch 10 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 44 05 92 18
Philippe Ferrandis 32 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 45 05 38 45
fusalp 7 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 42 56 48 64
C’est la première rétrospective de ce type et de cette envergure. Pour la première fois il est possible de découvrir l’ensemble des facettes de l’oeuvre de cet artiste connu sans l’être vraiment.
On y découvre l’ensemble de son oeuvre dans un parcours chronologique durant lequel on distingue clairement les différentes étapes créatives de l’artiste.
On y retrouve bien sur ses oeuvres les plus connues, telles que son clown triste ou ses auto portraits, mais on prend également la mesure de la variété de sa production à travers ses thèmes de prédilection tels que le religieux, l’illustration littéraire et, le plus étonnant et spectaculaire, voire dérangeant à mon sens, ses allégories tel que les oiseaux ou les folles.
Les débuts – grisaille épurée
Bernard Buffet rencontre la gloire et la reconnaissance dès ses débuts, si jeune, à l’âge de 19 ans. Contrairement à de nombreux artistes devenus célèbres tardivement, voire même après leur mort, il est merveilleusement bien accueilli par le public et par la critique dès ses premières toiles, en 1945.
Un style reconnaissable entre mille, une palette de couleurs réduite au minimum, un graphisme anguleux à l’image de son écriture et de sa signature, unique, et omni présente dans ses oeuvres.
Lui qui semblait si familier, première découverte : ses hommes nus, solitaires, au regard vide et lointain.
La suite
Il rencontre avec son « buveur » une gloire fulgurante, dès 1945, précise son style, multiplie les expositions et les succès auprès des critiques.
Le buveur
Sa signature s’installe telle une marque de fabrique, devient « aussi familière qu’une marque publicitaire » comme le dit Pierre Bergé, son compagnon à l’époque.
Le tournant – couleurs violentes et torturées
Les compositions monochromes et sans relief laissent la place à des tableaux aux peintures violentes, à la matière ultra présente, pour des résultats forts, agressifs, dérangeants.
Bernard Buffet
Du succès auprès du public et des critiques, il passe à une période durant laquelle ses oeuvres les plus connues sont reproduites à l’infini à travers le monde entier, mais fait parallèle à un désintérêt voire même un désaveu de la critique.
La fin
C’est le morbide qui envahit alors son oeuvre avec Les Folles.
Ou encore les écorchés.
Et à vrai dire, au delà de la découverte de cet artiste si connu et que je ne connaissais pourtant pas tant que ça, cette exposition m’a rappelé cette publicité extraordinaire dans laquelle Guillaume Gallienne est juste si parfait…
Bernard Buffet rétrospective 14 octobre 2016 – 26 février 2017
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris 11 avenue du président Wilson 75116 Paris
Il est de ce type de bonne surprise que j’aimerais avoir souvent !
Cette surprise, c’est la découverte d’un endroit paisible, ensoleillé, qui prend des airs de vacances, été comme hiver…
Ahhh, Le sud !
L’été est deja derrière nous et les premières averses annoncent ce que l’hiver à Paris nous réserve : pluie et grisaille.
Et si nous partions dans le sud pour faire le peint de saveurs et de lumière ? C’est la promesse du restaurant Le Sud.
Alors oui, pour s’y rendre il faut accepter comme je l’ai fait de renoncer à cette aversion de la Porte Maillot et son flot incessant de voitures. Bon, bien sur, pour se consoler, il y a toujours les boutiques du Palais des Congrès qui permettent des virées shopping…. Bref .
Une fois sur place donc, ne vous installez surtout pas en terrasse et acceptez de déjeuner à l’intérieur.
Restaurant Le Sud
Même si le soleil brille, je vous garantis que vous ne le regretterez pas.
En effet, dès que vous vous retrouver dans à l’intérieur vous comprenez . Vous comprenez que cet intérieur est vaut le détour.
Une verriere qui laisse entrer la lumière, toute la lumière. Tomettes et persiennes de bois s’qui ouvrent sur cette courette et des oliviers ! Tout y est, il ne manque que les cigales.
Un dehors dedans, avec tous les avantages sans les inconvénients.
La carte elle aussi fait chanter les cigales.
Et le rosé au diapason !
On se régale, on prend son temps.
calamars frits -Le Sud
Et le rosé descend tranquillement, exactement comme si nous étions en terrasse face à la mer, ou dans les terres de Provence.
Même la vaisselle est ensoleillée !
A choisir entre le café gourmand et le dessert, je vous recommande le second : glace, fruits rouges et tuile aux amandes versus 3 verrines pour accompagner votre café.
Alors vous l’aurez compris, désormais, si vous recherchez un restaurant du côté de la Porte Maillot, Le Sud sera votre adresse !
Le Sud 91, Boulevard Gouvion Saint Cyr
75017 Paris
Michel Houellebecq fait partie de ces artistes qui ne se contentent pas d’exceller dans un domaine. Seul l’art total l’intéresse. Après avoir été romancier, poète, auteur de chansons, essayiste, acteur, réalisateur de cinéma, le voici désormais photographe, plasticien, peintre, et finalement metteur en scène de ses obsessions.
Après avoir présenté ses bulletins de santé, ses radios du cerveau et autres examens biologiques à la Biennale de Zurich, c’est désormais au Palais de Tokyo que Houellebecq expose un pêle-mêle de créations, photographies, collages, montages, vidéos, installations, dans un parcours dont il a conçu le plan « comme il assemble entre eux les poèmes de ses recueils ou les séquences de ses films ».
On y retrouve naturellement les grandes thématiques de ses romans : les territoires périurbains et leur isolement, les grandes surfaces et les aires d’autoroutes, la nature tantôt hostile, tantôt bucolique, le corps des femmes, le tourisme de masse et ses dérives, une certaine fascination pour le côté noir et sinistre du monde, la passion très « shopenhaeuriène » pour les chiens, et surtout pour son chien Clément, le rêve ou la crainte eugéniste de la fabrication d’un homme nouveau …
Un point très positif : la mégalomanie de Houellebecq est telle qu’il n’a laissé à personne le soin de commenter son oeuvre, et surtout pas aux habituels commissaires d’exposition des musées d’art contemporain. Plutôt que de subir la prose absconse des analyses officielles, les visiteurs reçoivent une double page où l’on trouve des explications de Houellebecq lui-même pour chacune des salles de l’exposition. Et c’est plutôt clair, par exemple à propos de deux photos d’un centre commercial et d’un paysage : « Ce qui m’intéresse le plus ici est l’antagonisme entre le Leader Price et la nature, qui restera total. Alors que dans les pierres de Dordogne, il y aura fusion avec la nature ».
La question qui se pose à la sortie est celle de l’intérêt de cette exposition, de son rapport avec le reste de l’oeuvre de Houellebecq. Je ne sais pas ce que peut en penser un visiteur qui n’a pas lu ses romans. Sans doute est-ce une rencontre étrange, un peu dérangeante, dont on sort avec plus de questions que de réponses … et qui conduit soit à passer son chemin, soit à se plonger immédiatement dans « La possibilité d’une ile » ou dans « Particules élémentaires ». Autrement dit, plus Houellebecq veut s’éloigner de la case trop étroite de « romancier », plus son oeuvre semble l’y ramener. Le mythe de l’artiste total est sans doute un leurre. Michel Houellebecq-écrivain a placé la barre trop haut.
Les grandes expositions de peinture ont parfois un côté écrasant ou intimidant. On y entre avec dans la tête des décennies ou des siècles d’histoire de l’art. On se retrouve face à des toiles qui ont déjà marqué nos rétines. Difficile d’y ressentir la fraicheur de la découverte ou l’émotion du premier regard. Le Musée d’Art Moderne de Paris nous propose actuellement une expérience différente, à condition d’y consacrer un peu de temps. Un voyage entre littérature, poésie et peinture.
La première femme artiste peintre
Pour débuter ce voyage, commencez par vous rendre dans la librairie la plus proche et achetez « Être ici est une splendeur » de Marie Darieusseq. Un petit ouvrage, court et intense comme la vie de Paula Modershon Becker.
Vous y découvrirez la vie d’une femme et d’une artiste, peut-être d’une des toutes premières femme-artiste. Vous entrerez dans l’intimité de cette allemande du Nord, épouse de peintre, amie intime du poète Rainer Marie Rilke, et qui ne rêve que de Paris, en ce tout début du vingtième siècle, à cette période bénie où la ville-lumière concentre tout ce que l’Europe fait de mieux en littérature, poésie, musique, sculpture, peinture.
Vous pourrez alors vous rendre à l’exposition du Musée d’Art Moderne pour y découvrir sa peinture, avec le sentiment de la connaitre un peu, de comprendre ses désirs et ses angoisses, ses attaches et ses envies de liberté, et surtout sa grande passion pour l’Art.
La féminité au coeur
La plupart des toiles de Paula Modershon Becker représentent des enfants, des femmes, quelquefois des natures mortes. Les femmes et les petites filles surtout sont d’une simplicité et d’une grâce touchantes. La féminité est au coeur de l’oeuvre de l’artiste, on pourrait presque parler de féminisme. Les portraits de femmes de la campagne, de mères allaitant leur enfant, dépeignent une féminité brute, naturelle, loin de l’iconographie de la sainte dans la peinture classique. Paula Modershon Becker est aussi la première femme a avoir réalisé des autoportraits nue, dont un lorsqu’elle était enceinte. Son obsession pour la maternité est évidemment émouvante et dramatique quand on sait qu’elle va mourir à l’âge de trente ans des suites de son premier accouchement.
Paris au coeur
On ne voit rien de Paris dans les toiles exposées au Musée d’art Moderne et pourtant Paris est l’autre personnage central de l’oeuvre de Paola Modershon Becker. C’est à Paris qu’elle découvre et qu’elle gagne sa liberté, sa liberté en tant que femme, sa liberté en tant qu’artiste. C’est ici qu’elle prend ses cours de dessin et de peinture, qu’elle étudie les portraits funéraires de l’Egypte ancienne exposés au Louvre, qu’elle découvre Rodin et Cézanne, qu’elle s’éloigne de la communauté d’artistes de Worspede qui l’étouffe. C’est entre le boulevard Raspail et la rue Campagne-Première qu’elle se livre à sa frénésie créatrice.
La vie de Paula se terminera brutalement puisqu’elle meurt quelques jours après l’accouchement de son premier bébé.
Elle marque pourtant de sa signature unique une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre, aussi unique que la personnalité de cette femme libre avant l’heure .
Paula Modersohn Becker – jusqu’au 21 août 2016
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris 11 Avenue du Président Wilson 75116 Paris Tel. 01 53 67 40 00
Immédiatement une image vient à l’esprit : ces portraits uniques, reconnaissables entre mille, qui subliment à chaque fois le modèle.
Du noir et blanc, envers et contre tout. Des poses uniques, des tirages léchés, de ce type de portrait pour lequel je rêve de poser, pour avoir, pour toujours, cette photo unique qui me rendra aussi belle que toutes les stars qui sont passées devant leur objectif. Cette griffe unique, intemporelle.Ecrivains, artistes, stars du XXème siècle ont tous été immortalisés créant ainsi la mémoire visuelle du XXème siècle.
Les Studio Harcourt étaient installés dans le 8ème arrondissement.
studio Harcourt
Ils on désormais déménagé dans un superbe hôtel particulier du XVIème qui acceuillera merveilleusement les futurs modèles. De cette façon, ils reviennent dans leur quartier, celui qui les a vu naitre en 1934.
Ils s’installent donc dans cet hôtel particulier construit en 1899 pour le banquier Paul-Philippe Hottinger.
Entièrement rénové en 2016 par l’agence Monica Donati, l ‘hôtel particulier de la rue Lota proposera une large palette de surprises et de nouveautés. En effet, en complément des deux studios de prises de vue, incontournables pour cette belle marque historique de la prise de vue, on pourra désormais y trouver le café Studio Harcourt by Dalloyau.
Il accueillera également un espace d’exposition, une salle de projection et une curiothèque qui permettront au public de comprendre l’histoire de ce lieu et du studio photo le plus connu de France.
Et puis ces studios seront privatisables, entièrement ou partiellement, pour accueillir des évènements de 10 à 250 personnes.
Il ne vous reste plus qu’à aller découvrir par vous même !