Ce sont les pierres précieuses qui sont à l’honneur dans la grande galerie de l’évolution du Musée National d’Histoire Naturelle. Et bien plus encore. En effet, c’est plutôt un voyage dans l’univers des merveilles de la nature jusqu’aux merveilles façonnées par la main de l’homme. L’exposition « Pierres Précieuses » vous propose ainsi de découvrir le minéral, les gemmes , jusqu’aux objets d’art que l’on doit au talent de l’homme.
Pierres Précieuses – au commencement était la Terre
L’exposition commence par nous entrainer dans les profondeurs de la planète. Car c’est précisément là, dans les entrailles de la terre, que se forment les minéraux.
Aigue-Marine et muscovite beige
On y découvre le fruit de la succession de principes géologiques qui mènent à la création même du minéral. Qu’il s’agisse de pression, de température ou encore des impacts de la présence d’eau ou d’oxygène, chaque phénomène va être déterminant dans l’apparition de la pierre précieuse.
Pour le diamant, c’est la pression qui est essentielle. Quant au quartz, il nécessite un refroidissement constant pendant des millions d’années !
Minéral, gemme et joyau
La scénographie hors norme de l’exposition « Pierres précieuses » offre une occasion unique de comprendre le cheminement du minéral révélé par la terre jusqu’au joyau, fruit du savoir faire de l’homme.
Topaze
Quelque soit votre pierre de prédilection vous ne pourrez que rester bouche bée devant les merveilles exposées.
Améthyste
Au fil de l’exposition, ce sont les secrets des pierres précieuses qui sont révélés. Ainsi, saviez-vous que les rubis et les saphirs faisaient partie de la même famille, celle des corindons ?
Quant au diamant, qu’on imagine toujours d’un blanc éclatant, imaginiez-vous que sa palette chromatique couvre l’intégralité de l’arc-en-ciel ?
Pierres précieuse – une exposition en partenariat avec Van Cleef & Arpels
La Maison Van Cleef & Arpels, fondée en 1906, allie connaissance des pierres, savoir-faire incomparable et surtout, créativité.
En termes de technicité, elle invente un serti inégalé à ce jour : le « serti mystérieux ». Ainsi, le métal disparait pour laisser place à l’éclat de la pierre et à la poésie des formes.
serti mystérieux – Van Cleef & Arpels
Van Cleef & Arpels est extrêmement actif dans la démarche de partage avec le public. Aussi, en 2012, la Maison a ouvert une école joaillère qui propose des expositions et des conférences aux passionnés. Il lui était donc naturel de s’associer au MNHN pour cette superbe exposition qui fera briller vos yeux !
Exposition « Pierres Précieuses » jusqu’au 22 août 2021 tous les jours sauf mardi de 10h00 à 20h00 (dernière entrée 18h30) Jardin des Plantes Grande Galerie de l’Evolution 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 Paris
Monoprix est une référence shopping pour tous les parisiens. Depuis quelques années l’enseigne revendique un renouveau absolu. Il y a eu l’ouverture du flagship sur les champs Élysées, puis des travaux de grande envergure à Montparnasse pour un nouveau magasin qui a les codes du luxe de l’épicerie et du commerce de bouche. Alors pourquoi le Monoprix avenue d’Italie est-il à l’abandon ?
Monoprix aujourd’hui
Ces dix dernières années Monoprix s’est résolument tourné vers une nouvelle clientèle. En étoffant toujours et encore son offre déco et vestimentaire, en modernisant certaines de ses adresses . Puis est venue l’étape ultime : penser et implémenter le nouveau Monoprix, celui qui deviendra la référence du city marché de la capitale et de toutes les grandes villes de France. Nous avons d’ores et déjà deux illustrations les plus criantes de cette révolution. La première, c’est le flagship des Champs Élysées. Ici pas de zone alimentaire mais un magasin mode beauté et décoration qui donne envie de tout acheter.
Là, on touche vraiment à l’essence même de l’enseigne et à son histoire depuis sa création. Parce que le Monoprix de Montparnasse, c’était d’abord et avant tout le INNO référence à Paris. Tous les anciens du quartier continuent d’ailleurs à lui donner ce nom.
Alors je l’ai visité dès qu’il a rouvert ses portes. Et je peux l’affirmer, mission accomplie. Plus qu’un citymarché, Monoprix a voulu créer ici un lieu de vie, qui a même sa « Plaza ». Et ça marche ! Certains s’y installent pour un déjeuner sur le pouce, d’autres pour passer un coup de fil, voire même lire quelques pages.
Dans la partie alimentation, on parle légumes de saison, production locale, et offre de plats cuisinés de qualité.
Alors je pose la question : pourquoi les autres Monoprix de Paris n’ont-ils pas le droit au même traitement ? Mais pire encore, pourquoi certains sont-ils laissés à l’abandon ?
Monoprix avenue d’Italie – avant
On ne parle bien que de ce que l’on connait vraiment. Et le Monoprix de l’avenue d’Italie, je le connais vraiment !
Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans.... au commencement était Prisunic. Et je dois l’avouer, je m’en souviens comme si c’était hier. Toujours une petite course à faire, souvent un passage pour le plaisir, ce supermarché à bercé mon enfance avant que les hypermarchés n’aient existé dans l’esprit des visionnaires du shopping de masse.
Puis vint le temps de Monoprix. Et voilà que ce Prisunic devenait le même mais en mieux. Même s’il faut l’avouer, c’est avec un pincement de cœur que nous avons vu disparaître cette jolie enseigne si parisienne. Je ne suis pas la seule à ère nostalgique et j’en veux d’ailleurs pour preuve la capsule Prisunic sortie par Monoprix il y a un ou deux ans !
Voilà, le décor est posé. Alors, que s’est-il passé ?
Monoprix avenue d’Italie – maintenant
Tout a commencé il y a environ 2 ans. D’abord, ce fut un congélateur défaillant et des glaces dégoulinant doucement. Puis des produits laitiers à la date de péremption dépassée. Alors j’ai commencé à signalerles problèmes, à interpeller la direction. J’ai bien sur essayé les réseaux sociaux. Le tout sans effet.
Je me suis alors promis de cesser de la jouer Don Quichotte et d’aller ailleurs. Mais la force de l’habitude, l’attachement à cette marque ont pris le dessus. Et rien n’a changé, rien ne s’est amélioré.
Aujourd’hui quand on passe les portes de ce Monoprix qui a passé toutes les époque et résiste à tous les changements, on se demande rapidement si ce magasin vit ses dernières semaines.
Tous les frigidaires semblent cassés, défaillants ou en passe de rendre l’âme.
Quant à l’hygiène, elle est visuellement alarmante, comme vous pouvez en juger par vous même.
Monoprix avenue d’Italie
Les rayons sont régulièrement semi vides, comme si le confinement avait laissé des traces indélébiles.
Alors je lance ici un dernier cri d’alarme et je demande solennellement à Monoprix : sauvez le Monoprix de l’avenue d’Italie !
P.S j’ai bien tenté de contacter le directeur du magasin qui la joue « proche de ses clients » en affichant sa photo et son 06 à l’entrée. Deux messages vocaux, et le silence radio en retour !
Monoprix avenue d’Italie – la suite
Nous sommes aujourd’hui le 15 janvier 2021. Voici ce qui s’est produit depuis cet article.
1. le directeur de u moment a pris contact avec moi et s’est même présenté un jour que je faisais mes courses. Il semblerait que mon article ait suscité une certaine émotion au siège.
2. Il était visiblement de bonne volonté, prêt à m’expliquer de vive voix difficultés et pistes d’amélioration
3. Ce monsieur a pris sa retraite fin 2020 !
4. un nouveau directeur a pris ses fonctions au début de 2021
5. les réfrigérateurs qui avaient du scotch de chantier en guise de portes ont finalement été réparés
6. néanmoins, aujourd’hui , j’ai y ai encore trouvé des produits frais dont la date était dépassée d’une semaine
Alors je concluerai en disant que je suis très étonnée qu’un magasin en perdition soit confié pour 6 mois à un directeur dont la carrière se termine, et ceci malgrè toute sa bonne volonté. Quant à la suite, on verra. Mais les monceaux de cartons empilés dans les allées, les rayons encore vides si régulièrement et les produits périmés ne me rassurent pas plus que ça. Comme je le disais, on verra !
Oubliés les services de tablemonochromes, les assortis parfaits et les motifs uniformes. Avec l’art de la table Marie Daâge vous aurez la garantie d’une table à nulle autre pareille, évolutive à l’infini. Elle vous propose d’habiller votre table sur mesure ! Tentant non ?
Marie Daâge – Vaisselle Haute Couture
Choisir la vaisselle Marie Daâge c’est acheter du beau que l’on garde et dont on connaît l’histoire et la provenance. Toute la vaisselle est peinte à la main à Limoges. Pour la créatrice, habiller sa table c’est comme s’habiller soi. Il est question de gamme chromatique, de détails, d’accessoires, de pièces fortes, et de basiques aussi.
Le choix – ludique et joyeux
Pour choisir tout commence par le premier coup de coeur. C’est lui qui donnera la tendance générale que l’on va affiner. Puis accepter de se laisser happer par la magie des couleurs, de se perdre et surtout de s’amuser. Mais toujours guidée par la créatrice. Puis vient le moment de la création.
Etape 1 – les couleurs
Sachez qu’il y a 68 teintes disponibles. Heureusement, Marie est présente elle même pour vous guider, vous conseiller des associations de couleurs auxquelles vous n’auriez sans doute pas pensé naturellement.
Selon le décor que vous allez ensuite sélectionner, on pourra partir sur une, deux voire trois couleurs.
Etape 2 – le(s) décor(s)
Là encore, le choix est vertigineux. Marie Daâge a fait l’école du Louvre et propose donc naturellement des motifs classiques, inspirés par exemple de broderies de robes de Josephine de Beauharnais de la compagnie des Inde.
Mais les modèles plus contemporains sont également nombreux, caractérisés par des effets de pinceaux uniques et de nouvelles techniques de peinture
Etape 3 – (les) formes(s)
Vous en avez rêvé : vous les trouverez chez Marie Daâge . Des assiettes aux diamètres multiples, aux bols et assiette creuses, sans oublier les plats, tasses à thé, tasses à café, voire même les gobelets. Elle a tout, il ne reste qu’à faire sa sélection.
Parce qu’un service peut changer du tout au tout grâce à une seule assiette qui vient apporter sa touche de couleur ou de modernité.
Marie Daâge – une table chatoyante et généreuse
Nous sommes ici dans l’univers de l’art de la tableversion Haute Couture. Les produits sont tous peints à la main, 100% made in France. Alors on comprend qu’il peut être difficile d’aborder l’achat en renouvelant intégralement son service de table.
Marie Daâge
Mais Marie Daâge fourmille d’idées…
Par exemple, on peut commencer par venir avec une assiette de son propre service et lui donner un nouveau twist . Une couleur en rupture, un décor plus contemporain , et voilà le service de mariage qui reprend vie et rentre dans le XXIème siècle, pour une table chatoyante et généreuse.
Dans un autre registre, pour soi ou pour offrir, un duo de tasses à café peut faire pénétrer dans cet univers enchanteur.
duo tasses à café Marie Daâge
Et pour ce coffret, là aussi les associations sont infinies, pour que ce duo soit totalement unique en son genre.
Gobelets, tasses à thé, superbes bougies, c’est une mine d’or de possibilités, alors à vous de jouer !
Avec Marie Daâge, on retrouve le plaisir de recevoir.
Koshka Mashka fabrique à Paris les pièces incontournables de votre garde-robe. Féminité, lignes indémodables et étoffes atypiques, souvent issues de stocks des plus grandes maisons de couture françaises et italiennes. Voici donc le cocktail mode qu’il nous faut absolument !
Koshka Mashka
Koshka Mashka Paris – de l’Arménie à Paris
Mari, la créatrice de Koshka Mashka Paris, a évolué dans le monde de la mode tout au long de sa carrière. Tout commence en Arménie dont elle est originaire et où elle fait ses études aux Beaux arts. Puis c’est en Italie qu’elle pose ses valises. Elle y travaille pour les plus grandesmaisons de couture.
Arrivée à Paris, elle créé sa marque en 2007 et c’est en 2013 qu’elle ouvre enfin sa boutique parisienne dans le Haut-Marais. Et oui, c’est un scoop : la marque initiale Koshka Mashka vient de changer de nom pour devenir Koshka Mashka Paris.
Koshka Mashka
Sa passion, son moteur créatif, ce sont les étoffes. Elle choisit toujours de superbes tissus, souvent issus de fins de série de grandes marques de couture. Sinon, c’est en Italie et en France qu’elle les sélectionne. Son credo : proposer des pièces uniques, intemporelles, que l’on portera à l’infini, jusqu’à l’usure. Pour une mode raisonnée, loin de la fast fashion que nous ne connaissons que trop bien.
Koshka Mashka – pour que toutes les femmes soient belles
C’est l’approche de Mari : créer des vêtements pour que chaque femme ait la satisfaction de se sentir bien et belle. Chaque pièce a ce petit détail qui la rend absolument unique.
Elle affectionne particulièrement le jean, qui pour elle est « magique« . Alors elle invente des coupes, adapte à votre silhouette, pour qu’il soit juste parfait. Et elle décline ce tissus sous toutes ses formes. Slim, à pont, bootcut ou droit, chaque morphologie a le sien.
La rayure fait aussi partie de sa signature, et elle en joue à l’infini.
De son pays natal, l’Arménie, elle fait venir de superbes pulls faits main.
Si je vous dis que le craquage est garanti, vous me croyez ?
Chemisiers fluides, trenchs en pièce forte qui détermine un look, manteau, capes et blousons, votre coup de coeur est chez Koshka !
Ne nous voilons pas la face : l’été, c’est fini. Faut-il pour autant renoncer aux merveilleux rooftops parisiens ? Non, et c’est tant mieux ! Voici donc mes 3 rooftops parisiens favoris histoire de passer l’hiver au chaud, en se régalant, et avec une vue à couper le souffle.
Au Top – le plus secret
Au Top a tous les atouts de l’expérience rooftop parfaite. Pour commencer, ce côté mystérieux qui le rend si désirable. Quand on va chez Au Top pour la première fois, c’est une sorte de quête du graal, un parcours fait de détour, de code secret et labyrinthe de miroirs.
Rooftop paris – Au Top
Puis c’est la découverte de la vue époustouflante.
Rooftop Au Top – la vue
Qu’il pleuve ou qu’il vente, on est bien installés et à l’abri.
Et une fois attablés, le plaisir des papilles est garanti.
Alors si vous rêvez d’être Au Top, surtout, réservez !
Au Top 93 rue vieille du Temple 75003 Paris tel : 01 43 56 50 50
Tortuga – dans le respect de la nature
Julien Sebbag est le créateur de Tortuga. Ce chef engagé, énergique et passionné a donc ouvert une nouvelle adresse sur le toit des Galeries Lafayette.
Rooftop Paris – Tortuga
Chez Créatures, son premier succès de l’été, il se concentrait sur les légumes pour créer des plats aux inspirations israéliennes. Chez Tortuga, il élargit sa gamme et fait entrer le poisson dans sa cuisine et dans notre assiette.
Si je ne devais en citer qu’un, ce serait ce délicat lieu dans sa mini pita dangereusement addictif.
Je pourrais aussi vous parler du chou-fleur cuit en deux temps et qui garde tout son moelleux au coeur, tout en étant délicatement rôti. Le chou-fleur comme vous ne l’avez jamais dégusté.
La décoration est l’oeuvre conjointe de l’architecte Franklin Azzi et de Pierre Marie. La promesse d’un cocon marin sur les toits.
Tortuga – la décoration par Pierre Marie
Je n’en dirai pas plus, sauf bien sur qu’il vous faut tester pour l’adopter. Et pour cela, il faut réserver !
Tortuga 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
reservation : 01 84 25 10 09 ou reservation@tortuga-paris.com
MUN Paris – exclusif et raffiné
Le dernier en date, celui qui est d’ores et déjà l’adresse de référence en temps de fashion week, j’ai nommé : MUNParis.
MUN Paris – la vue
Le restaurant est perché sur le toit des Galeries Lafayette sur la plus belle avenue du monde : les Champs Elysées. La promesse ici est un voyage raffiné dans les saveurs d’Orient.
Bien sur il y a la terrasse, mais l’intérieur est une promesse d’une ambiance chic sous des lumières tamisées, confortablement installés sur de délicats fauteuils en velours.
MUN paris
Alors pour un voyage en Asie sans quitter la capitale, vous savez ce qu’il vous reste à faire …
P.S attention, étant donné que le restaurant fonctionne avec deux services ( au déjeuner), en arrivant à midi pile il faut libérer la table à 13h30…
MUN Paris 52 avenue des Champs Elysées 75008 Paris Réservation ( une semaine avant au plus tôt) 01 40 70 57 05 contact@munparis.com
En pleine fashion week la mode est au cœur de la vie parisienne , même si les circonstances ont largement impacte l’évènement. Heureusement, les musées sont là pour nous plonger dans le rêve. Actuellement Paris propose pas moins de 3 expositions dédiées à cet univers. L’occasion d’un voyage dans l’histoire de la mode .
Harper’s Bazaar – LE magazine de mode
Harper’s Bazaar – exposition au MAD
Harper’s Bazaar est bien plus qu’un simple magazine de mode. Depuis 153 ans, c’est dans ses pages que se sont écrits l’actualité de la mode, mais aussi de l’art et de la littérature.
Lancée en 1867 , la revue s’est imposée en quelques décennies comme une référence de la presse mode. L’exposition propose un parcours chronologique et thématique, qui met en avant les éditrices qui ont marqué l’histoire de cette publication, mais aussi les photographes qui y ont apposé leur style et leur signature.
Peter Lindbergh
Chaque étape est contextualisée par la présentation de certaines pièces iconiques photographiées pour le magazine face à la publication correspondante. C’est grâce à la richesse des collections du musée qu’on peut les admirer grandeur nature.
Les plus grand artistes ont créé pour le Harper’s Bazaar. Man Ray était l’un d’eux, on y reviendra.
Mais l’on peut aussi citer Truman Capote, Jean Cocteau ou encore Virginia Woolf.
Harper’s Bazaar – Richard Avedon
Et puis il y a bien sur les plus grands photographes de mode. Richard Avedon ou encore Peter Lindbergh.
L’exposition se déroule dans les galeries de la mode qui viennent d’être rénovées. Nul doute que la pureté architecturale du lieu est un écrin parfait pour cette exposition.
Harper’s Bazaar jusqu’au 3 janvier 2021
Musée des Arts Décoratifs 107, rue de Rivoli 75001 Paris Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50
Man Ray et la mode – un photographe à nul autre pareil
Man Ray a exercé ses talents dans les pages du Harper’s Bazaar de 1934 à 1939. C’est donc naturellement que le voyage dans la mode se prolonge au Musée du Luxembourg pour découvrir le façon dont Man Ray a marqué la photographie de mode en l’emmenant là où elle n’était jamais allée.
C’est avec sa collaboration avec Vogue entre les années 1924 et 1928 qu’il commence véritablement sa carrière de photographe en proposant des portraits des personnalités du moment.
Man Ray – Portrait de Peggy Guggenheim
Ils remportent un franc succès alors que le croquis était roi et lui donnent une légitimité qui le mène vers l’univers de la photo de mode. Il travaille également pour la publicité. Ainsi, parmi ses clichés, certains devenus célèbre étaient en fait des travaux publicitaires. Un des plus célèbres : les larmes, réalisé initialement pour vanter les mérites d’un mascara waterproof.
A chaque étape de sa vie artistique correspond une femme qui sera sa muse. La première d’entre elles sera Lee Miller, qu’il photographie et sur laquelle il utilise la fameuse technique de solarisation qui sera sa signature.
Puis c’est la photo de mode dans laquelle il va exceller durant ses années Bazaar.
Il apportera un regard neuf et une touche inégalée.
Il innove, tant par les techniques utilisées que par les mises en scène, comme pour cette mannequin humaine photographiée telle un buste de mannequin de vitrine.
Elsa Schiaparelli, la créatrice de mode fantasque et joyeuse, collabora avec lui avec bonheur. Changement de coiffure, mise en scène surréaliste, elle accepta toutes les expériences.
Gabrielle Chanel , elle, ne collabore que très peu avec Man Ray. Pourtant, elle s’est elle aussi prêtée au jeu du portrait avec ce photographe incontournable de son époque.
Gabrielle Chanel par Man Ray
La transition est donc toute naturelle vers le Palais Galliera avec « Gabrielle Chanel – manifeste de mode »
Man Ray jusqu’au 17 janvier 2021 Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris – Tél. : 01 40 13 62 00
Gabrielle Chanel – manifeste de mode
C’est sans doute une des expositions qui a le plus fait parler d’elle en cette rentrée culturelle parisienne. Elle a ouvert ses portes jeudi 1er octobre en même temps que le Palais Galliera qui avait fermé ses portes pour des travaux de rénovation et d’extension. Désormais le musée dispose de nouvelles galeries qui accueilleront le premiers parcours permanent dédié à l’histoire de la mode à Paris.
Avec « Gabrielle Chanel – manifeste de mode », on plonge dans la retrospective de celle qui a imprimé par deux fois sa signature sur la mode féminine. Dans les années 1920 elle commence par libérer le corps de la femme avec ses robes aux étoffes fluides, et aux coupes confortables en rupture avec les corsets de l’époque.
Puis en 1954 avec l’indémodable tailleur tweed jamais détrôné depuis.
L’exposition présente des dizaines de tenues qui illustrent le style Chanel ainsi que la modernité de ses créations.
La galerie souterraine quant à elle offre un périple dans une garde robe rêvée dont on repartirait volontiers avec quelques pièces…
Holy Holi, c’est un popup savoureux au concept unique né de la gourmandise de deux experts de la mode. Manish Arora, un des plus célèbres designers de la mode indienne et Marielou Phillips, ancienne mannequin puis styliste au studio de création Chanel, ont choisi de proposer une expérience inédite alors que la fashion week commence à Paris. Ils partagent avec nous des recettes familiales gardées jusque là secrètes. Ca se passe chez Desi Road. Préparez-vous à vous régaler !
Holy Holi chez Desi Road
Desi Road est un restaurant indien créé en juin 2015 au coeur du 6ème arrondissement. Deuxième adresse de Stéphanie de Saint Simon, experte et passionnée de la culture et de la cuisine indiennes. Desi Road est devenu rapidement un incontournable de la cuisine indienne à Paris. Ce sont en particulier ses thalis qui ont fait sa renommée. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’un menu complet qui propose un assortiment de mets sur un plateau individuel rond en métal qui porte précisément le nom de thali !
Quand Manish Arora et Marielou Phillips ont l’idée de proposer leurs recettes familiales au plus grand nombre, ils pensent donc naturellement à Desi Road. Et c’est donc parti !
Manish appelle sa famille, et peu à peu, en visioconférence, il apprend à réaliser les recettes de son enfance.
Avec Holy Holi c’est plus qu’un repas, mais toute une expérience qui est proposée. L’Inde est un pays de couleurs, et c’est ce que l’on perçoit dès qu’on pousse la porte. Sur les tables, des sets colorés qui permettent de jouer tout en attendant ses plats. Le jeu : snakes and ladders ! Une manière ludique d’accompagner son repas.
Dans la deuxième partie de salle de vieux films indiens sont projetés, avec en fond musical des airs connus de Bollywood.
Et dans l’assiette ?
Holy Holi – les thalis proposés
Manish et Marielou proposent donc 5 thalis : deux sont végetariens, un vegan, un autour du poulet et enfin un autour du poisson.
Holy Holi chez Desi road
Chacun porte le nom d’un membre de la famille . Ainsi, Dadi signifie « grand mère du côté paternel ». Quant à Nani, c’est la grand mère maternelle. Ca se corse avec Chachi : la femme du frère du père ! En d’autres termes la tante par alliance côté père… Enfin, Didi est la soeur ainée. heureusement, il y a Mummy, et ça, ça vaut dans toutes les langues !
Autre particularité de ces thalis familiaux, l’usage de plantes rares. Par exemple la carela, une plante rare particulièrement amère supposée avoir de grandes vertus médicinales. En tous cas c’était l’argument utilisé par la maman de Manish pour lui faire manger quand il était enfant.
Les voici sous tous les angles. Vous y dégusterez une chilla, crêpe indienne vegan, un curry de poissons, de délicieuses aubergines, et les pickles présentés dans le traditionnel contenant des déjeuners indiens, en version miniaturisée.
Quant aux desserts, on pourrait les qualifier en disant « dites le avec des roses » !
Alors rendez-vous chez Desi Road pour Holy Holi ! Profitez-en, c’est ouvert le weekend.
Holy Holi chez DESI ROAD 14, rue Dauphine – 75006 Paris Ouvert tous les soirs de 18h30 à 22h15, sauf le lundi Ouvert les midis des vendredis, samedis & dimanches de 12h à 14h30 T. 01 43 26 44 91
La France regorge de maisons d’exception qui perpétuent un savoir-faire ancestral. Véritables fleurons de l’artisanat, ils alimentent le rayonnement de notre pays dans le monde entier. La cristallerie Saint-Louis fait partie de ces ambassadeurs uniques de l’art de vivre à la française.
Cristallerie Saint Louis – des siècles d’histoire
Au commencement, en 1586, était la verrerie de Müntzthal, installée dans les Vosges du nord. En 1767 c’est Louis XV qui en fait la verrerie royale . La verrerie Saint-Louis est née. C’est en 1781 que du verre on passe au cristal, et la manufacture est rebaptisée Cristallerie royale de Saint-Louis. A partir de 1829 que cette belle maison se consacre exclusivement à la production de cristal.
C’est alors la naissance du célèbre modèle Trianon, qui introduit le concept du service de verres pour la table.
Les meilleurs ouvriers de France travaillent pour la cristallerie Saint-Louis. La manufacture produit désormais de multiples objets : services, vases,lustres, et tant d’autres. Et surtout, elle s’emploie à allier tradition et innovation. C’est dans la lignée de cette histoire que la manufacture royale Saint-Louis lance en 2019 le coffret « La Galerie des rois ».
Cristallerie Saint-Louis – galerie des rois
Puis, en 2020, vient naturellement la sortie du coffret « La galerie des reines ».
Cristallerie Saint Louis – Galerie des rois et des reines
Saint-Louis : la galerie des rois
Ces coffrets nous racontent l’histoire de France. Ils s’inspirent de quatre couples royaux et de quatre styles décoratifs.
C’est le moment d’une petite révision de l’histoire de France !
Duo Marie-Thérèse et Louis XIV
On commence par Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche. Avec eux la Cour s’installe à Versailles et le roi soleil rayonne sur la France et l’Europe. Aussi, pour leurs verres respectifs, c’est une taille profonde du cristal qui est choisie, symbolisant ainsi une couronne flamboyante.
Duo Marie Leszczynska et Louis XV
C’est Louis XV qui confèrera le titre de « Verrerie royale » à la Maison Saint-Louis. Aussi, en hommage à ce couple protecteur des arts, le cristal se pare de palmettes éclatantes, à l’image de celles qui tapissent encore les appartements du Château.
Marie-Antoinette d’Autriche et Louis XVI
Marie-Amélie de Bourbon et Louis-Philippe
Enfin, on retiendra de Marie-Antoinette et Louis XVI leurs passions respectives pour l’avant-garde artistique et l’artisanat, mais aussi la force de l’amour d’un roi pour sa reine. C’est par un biseau en épis qu’un symbolisé cet amour sur le duo qui porte leur nom. Et enfin, alors que le dernier couple royal a transformé le château de Versailles en musée, Saint-Louis taille de puissantes côtes plates dans le cristal en hommage aux heaumes que l’on peut admirer dans la salle des croisades.
Idées de cadeaux !
Que ce soit pour une occasion personnelle, un anniversaire de couple, un diner de fêtes, et bien sur Noël, la cristallerie Saint Louis propose une sélection de cadeaux dans une gamme de prix qui démarre à 75€ avec un verre à shot de la collection Folia.
Sachez aussi que chaque année Saint Louis créé une clochette ornementale pour décorer votre sapin. Encore une idée de cadeau qui peut être reprise d’année en année (pour moins de 100€)
Quant aux somptueux coffrets Galerie des Reines et Galerie des Rois, ils sont disponibles à partir d’aujourd’hui en plusieurs formats. Ainsi, on peut opter pour un coffret contenant les 4 modèles de chacune des galeries, ou pour un coffret Duo qui associe le modèle à pied ainsi que le gobelet dans le même décor. Ou encore, chaqueverre est vendu à l’unité.
A partir de 90€ un gobelet seul jusqu’à 360€ pour un coffret de 4 verres
Cristallerie Saint-Louis 13 Rue Royale, 75008 Paris ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 sauf dimanche
Depuis quelques années, le couvre chef sous toutes ses formes a fait son retour sur les podiums, et donc naturellement dans nos looks. Après le bob qui remporte un franc succès à la surprise de tous, voilà donc le béret, chapeau traditionnel français, qui devient lui aussi accessoire indispensable de la garde robe. Il est donc évident de vous présenter la marque de bérets Laulhère, et sa magnifique boutique rue du Faubourg Saint Honoré.
Laulhère Paris
Laulhère – le béret en héritage
Les bérets Laulhère existent depuis 1840. C’est au pied des Pyrénées que la maison perpétue la fabrication de ce couvre chef si emblématiquement français. Attention, nous sommes ici dans le Béarn, et non pas dans le Pays Basque.
A la grande époque du béret, lorsque chaque village avait le sien, on dénombrait pas moins de 40 usines de production dans le sud ouest de la France.
Aujourd’hui, il existe quelques jeunes petits ateliers, mais Laulhère est le dernier site historique de la région. Le savoir-faire qui y est perpétué lui vaut d’ailleurs d’être labellisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant)
C’est ce savoir-faire inégalé dans le monde auquel l’armée française fait appel pour habiller ses soldats, tout comme d’autres armées dans le monde, ainsi que l’ONU.
La fabrication d’un béret
Le saviez-vous ? Un béret est avant tout un tricot. Ici, on ne tisse pas, on tricote une galette qui nécessite un exercice unique fait de mailles, d’augmentations et de diminutions. Au commencement était le fil, un fil de Mérinos d’une finesse absolue. Les étapes sont multiples : tricotage, remaillage, feutrage suivi de la teinture. Et c’est à ce moment que vient l’étape de mise en forme (enformage). Enfin vient l’ennoblissement qui donne à la laine précédemment feutrée douceur et soyeux. On finit sur la doublure, baleinage en cuir déterminant le tour de tête. Sans oublier l’écusson intérieur, véritable signature.
Laulhère – 100% mode
C’est en 2017 avec le défilé DIOR que le béret fait officiellement son retour sur le devant de la mode.
Laulhère se saisit de ce renouveau pour créer de nouvelles collections, sans pour autant délaisser les grands classiques et intemporelles.
Désormais vous pourrez même rehausser un look estival avec ces bérets aux étoffes plus légères et broderies florales.
Quant à l’hiver, il pourra autoriser toutes les fantaisies.
Une chose est sure, après avoir visité la superbe boutique parisienne Laulhère , vous ne verrez plus jamais le béret de la même façon !
Laulhère 14-16 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (au fond de la cour) ouvert de 11h00 à 19h00 tous les jours sauf dimanche
S’il est un lieu adapté pour accueillir la première rétrospective CHANEL en France, c’est bien sur celui-là : le Palais Galliera. C’est donc à l’occasion de sa réouverture après des travaux d’extension que le musée de la mode présente l’exposition « Gabrielle Chanel – manifeste de mode »
Gabrielle Chanel dite Coco – ombres et lumière
CHANEL est connue mondialement comme la marque icônique du chic absolu. Pourtant, on connait peu le parcours hors norme de sa fondatrice, Gabrielle Chanel, jeune orpheline devenue la créatrice de mode la plus en vue à Paris au début du XXème siècle. Comme si l’on avait voulu effacer toutes ses zones d’ombre, par crainte de ternir son image. L’exposition met en lumière le talent infini de cette femme qui a révolutionné les codes vestimentaires de la femme dès la 1ère guerre mondiale. Il me semble que c’est une occasion parfaite pour en apprendre plus sur la femme qui se cache derrière l’icône de la mode. J’ai donc creusé ce que je savais déjà en bribes. Et voici donc en quelques dates la vie de Gabrielle Chanel.
Dates clé
19 août 1983 : naissance de Gabrielle Chanel. elle perd très vite sa mère, ne connait pas son père et grandit dans un orphelinat (ou chez deux tantes)à Thiers. Aucune des deux versions n’a été démontrée à ce jour. Mais c’est à cette époque qu’elle apprend la couture.
1907-1908 : elle fait la rencontre d’officiers dans les cafés concerts où elle chante « Qui qu’a vu Coco dans l’Trocadéro ?« . C’est là qu’elle héritera du surnom COCO qui ne la quittera plus
1909 – elle devient la maitresse de Boy Capel, un jeune riche officier anglais, et le suit à Paris. C’est là qu’elle commence à exercer ses talents de modiste. en 1910, avec l’aide de Capel, elle ouvre l’adresse désormais célèbre : le fameux 21 Rue Cambon
1912 : Boy Capel l’aide à ouvrir sa première boutique à Deauville où ils séjournent l’été. Elle commence par y vendre ses fameux chapeaux puis enrichit sa gamme de vestes et de jupes. Elle donne naissance aux premières tenues en jersey, une révolution pour l’époque.
Entre les deux guerres Gabrielle Chanel développe son empire.
1921 – naissance du parfum Après avoir testé 5 échantillons elle choisit celui qui deviendra sa marque de fabrique : Chanel N°5 . Pour le produire, elle s’associe avec Pierre Wertheimer qui possède, avec son frère, la maison Bourgeois
1924 – ouverture du premier atelier de bijoux fantaisie
1926 – c’est l’avènement de sa petite robe noire qui reprend les codes de la mode garçonne : forme droite et sans col qui efface les formes féminines.
1932 – première collection de haute joaillerie
La seconde guerre mondiale – années troubles
1939 – alors qu’elle emploie 4000 ouvrières, elle est en conflit avec son personnel. Elle décide de licencier et de fermer.
Elle se lance alors dans des relationscontroversées, dans des cercles ouvertement antisémites. Alors qu’elle ne détient que 10% de l’entreprise, elle tente par ailleurs de spolier Pierre Wertheimer de ses parts (majoritaires) des parfums CHANEL
1941 – Elle en demande la propriété aux autorités allemandes, prétextant du départ de la famille Wertheimer pour les Etats-Unis. Elle ne parviendra pas à ses fins, les Wertheimer ayant confié le contrôle des parfums à un ami non juif qui leur rendra après la guerre
1941 – 1944 elle vit toujours au Ritz, pourtant devenu le quartier général de la Luftwaffe. Elle y entretient une relation amoureuse avec un attaché d’ambassade allemand soupçonné de travailler pour favoriser la collaboration. On pense même qu’elle est alors recrutée comme agent allemand.
1944 – Elle s’exile en Suisse après avoir été interrogée par les FFI (forces française de l’intérieur) mais elle relachée. On soupçonne un appui haut placé, et par ailleurs les preuves connues aujourd’hui n’étainet alors pas à la disposition des autorités. Elle demeurera 10 ans en Suisse.
Après l’exil
1954 – son retour marque la renaissance de ses collections et les nouveaux codes qu’elle inscrit dans la durée. C’est à cette époque que naissent le célèbre tailleur en tweed, ainsi que le 2.55, sac à main en cuir matelassé devenu pièce icônique. Elle renoue alors avec le succès.
Années 60 – alors que la mode évolue et que les jupes se raccourcissent , elle reste figée sur les lignes traditionnelles de son tailleur emblématique
1971 – décès de Gabrielle Chanel.
Gabrielle Chanel – parcours chronologique
La première partie de l’exposition est construite de façon chronologique. On y suit le parcours de Chanel, de simple modiste à révolutionnaire de la mode, de Paris à Deauville en passant par Biarritz.
On perçoit immédiatement la signature Chanel : un chic simple, qui emprunte des codes à la tenue masculine et dédouane la femme de la rigidité des vêtements d’alors.
Elle les remplace par des matières fluides, sensuelles, féminines et agréables à porter.
On passe des petites robes noires et modèles sport des Années folles jusqu’aux robes sophistiquées des années 30.
En passant bien sur, une salle est dédiée au N° 5. C’est la voix de Marylin Monroe qui en est le fond sonore.
L’allure, toujours et avant tout, avec des lignes sobres, un luxe presque austère. En matière de couleurs, les tenues sont monochromes, souvent dans des teintes discrètes d’écru ou de noir. Cependant des rouges profonds ainsi que des bleus nuit viennent égayer la palette.
On oscille parfois également entre mesure et excès…
Mais c’est la modernité qui l’emporte.
Gabrielle CHANEL – la modernité
Manifeste de mode – les codes CHANEL
La seconde partie de l’exposition elle, invite à décrypter les codes vestimentaires CHANEL.
Le tailleur en tweed gansé est à l’honneur dès la première salle. Un espace est dédié aux les publications presse de l’époque le concernant.
Vient ensuite le prototype de l’escarpin bicolore.
Le célébrissime sac matelassé 2.55 trône en bonne place.
Chanel accordait une place majeure à l’accessoire, et les vitrines qui contiennent ses bijoux fantaisie et de haute joaillerie en sont la démonstration.
Et le coup de grâce se situe dans ce couloir qui présente toutes les tenues les plus mythiques de la créatrice.
Sans oublier la salle qui semble aller jusqu’à l’infini grâce à un subtil jeux de miroirs et une pénombre voulue, et où trônent des robes majestueusement belles.
Gabrielle Chanel – Manifeste de mode du 1er octobre 2020 au 18 juillet 2021 Palais Galliera 10, Avenue Pierre Ier de Serbie 75116 Paris Tél : 01 56 52 86 00
Après l’expo, on mange où ?
Je vous propose deux options. Si vous souhaitez déjeuner simplement dans un bistrot à la carte classique, je vous recommande WAKNINE, juste en face du musée.
Un des avantages est que vous pourrez vous y rendre à toute heure, pour vous restaurer, prendre un verre voire même une pâtisserie.
Deuxième possibilité, si vous avez envie de prolonger la visite par une soirée avec vue, le restaurant Girafevous attend au Trocadéro à quelques pas de là. Spécialité poissons et crustacés, et surtout, vue imprenable su la dame de fer !
Et c’est sans oublier l’essentiel : ce qu’on trouve dans l’assiette !
Restaurant Girafe 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris