VUITTON s’expose au musée Carnavalet

tout d’abord, rentrer dans le musée Carnavalet, et traverser la salle des enseignes que j’aime tant … !

Et me voilà attentant patiemment que l’on m’autorise à entrer ( et oui, il y a 5 minutes d’attente au moins !).

Spotted :  un Chanel frétillant  , un Longchamp pas vraiment dans son élément, et un Vuitton triomphant !

Je pénètre donc dans l’exposition : une superbe malle bombée trône sous une enseigne VUITTON en vitraux multicolores.

Un peu d’histoire sur Louis, son fils et son petit fils.

Le premier arrive à Paris à 14 ans en 1835,  ouvre son prmeier magasin dans un quartier en plein réaménagement grâce aux travaux du baron Haussmann, puis démenage en 1871 au rez de chaussée de l’hôtel Scribe, face au grand hôtel.

Il va bénéficier ainsi de la proximité de riches clients potentiels, mais aussi des gares en plein essor, associées à une révolution industrielle qui boulverse les déplacements des touristes français.

voici donc pour la dimension  » historique » . On comprend donc que le coup de maître de Vuitton sera de s’adapter , vite, d’inventer des malles plates, empilables, où linge et objets en touts genres sont parfaitement rangés et protégés ( serrure inviolable mise au point en 1890)  et facilement accessibles.

La toile damier date de 1888, et la  » Monogram  » de 1896.

Vuitton sera également présent sur toutes les expositions universelles.

On voit donc des dizaines de malles, de toutes tailles, contenant de la trousse à pharmacie au lit de camp en passant par Barbie et sa garde robe.

Une tentative est faite de projeter Vuitton dans l’art avec l’installation qui clôt l’exposition, à base de malle et de vidéos qui en animent l’intérieur . Si vous me demandez mon avis : bôf !

Si je devais résumer cette visite : une ocasion de redécouvrir le Musée Carnavalet, en glanant au passage quelques informations sur la génèse De VUITTON et l’inventivité dont ses créateurs ont su faire preuve à l’époque.

Est ce que Marc Jacobs fait renaître VUITTON à mes yeux : sans aucun doute .. .

D’ailleurs, pour en apprendre au moins autant sur VUITTON, je vous invite à aller faire un tour du côté du Flagship des Champs elysées : les vitrines y laissent rarement indifférent !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Boulat père et fille au Petit Palais

J’adore le Petit Palais … Un havre de paix, vestige de la grande époque des expositions universelles, qui accueille régulièrement des expositions exceptionnelles . Il y a eu bien sur Yves Saint Laurent, encore dans tous les esprits, mais aussi Demarchelier, le roi de la photo de mode, et aujourd’hui , Boulat, Pierre et Alexandra.

100 photos par lesquelles père et fille se font écho et se parlent par images interposées …

Je ne peux résister à commencer par une photo d’ Yves Saint Laurent, fébrile, guettant derrière le rideau le jour de son premier défilé en son nom à 1962

Pierre Boulat 1962

Il  nous raconte la vie quotidienne … la petite histoire  …

le Paris d’avant …

le pavillon Baltard …

elle nous raconte plus la grande histoire, en passant les frontières

en passant aussi par les évènements de la vie …

Et pour finir, à tout seigneur tout honneur, de nouveau Yves Saint Laurent, le jour de son dernier défilé en 2002, par Alexandra Boulat, qui répond ainsi à son père, 40 ans plus tard.

Il ne vous reste donc plus qu’à aller vous faire une idée par vous même … C’est gratuit, et il n’y a pas de file d’attente !

Grilles du jardin du Luxembourg – les français et le train

J’ai toujours aimé les expositions photos du Luxembourg .. Et mon coeur se serre à chaque période de transition, d’une exposition à l’autre .

Alors j’ai le plaisir de vous annoncer que, enfin, la nouvelle exposition est en place !

souvent ces expositions nous font voyager loin, très loin; mais cette fois, il s’agit d’observer les français dans un de leurs moyens de transport favoris : le train !

Alors, on embarque ?

La rentrée à PARIS – expositions, théâtre, ce qu’il ne faut manquer à aucun prix !

L’été est fini, voilà, c’est dit !

Une raison de se réjouir : la rentrée théâtrale et celle des musées qui se profile à grands pas !

Alors, un petit best of de ce qui semblerait intéressant pour vaincre la grisaille de septembre …

Les expositions qui vont faire la rentrée

Le Grand Palais

La Nef du Grand Palais

Biennale des antiquaires
Du 15 au 22 septembre 2010

2e nuit électro au Grand Palais / SFR live concerts
Samedi 9 octobre 2010

FIAC
Du 21 au 24 octobre 2010 

Les expositions des Galeries nationales du Grand Palais

Claude Monet.1840 -1926
Du 22 septembre 2010 au 24 janvier 2011

Pinacothèque de Paris Rond-Point. Cette fois, il joue et met en scène une pièce de jeunesse de Guitry, et partage l’affiche avec Julie Depardieu, Xavier Gallais et Brigitte Catillon. Belle promesse.

À partir du 7 septembre, Théâtre de la Madeleine. 01.42.65.07.09.

et pensez à l’Opération
« soyez les premiers aux premières »
50% du 7 au 16 septembre 2010

Le Prénom

Avec Patrick Bruel.

Bernard Murat « délaisse » un temps son compagnon de route fétiche, Pierre Arditi, pour Patrick Bruel. Dans cette pièce signée Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, le chanteur-acteur incarne un futur père dans un repas de famille qui tourne mal, à la suite d’une discussion sur le prénom de l’enfant à venir… À ses côtés, Judith El Zein et Valérie Benguigui.

À partir du 7 septembre, théâtre Edouard VII. 01.47.42.59.92.

Le roi se meurt

Avec Michel Bouquet.

Dans une mise en scène de Georges Werler, le rôle lui avait valu le Molière du meilleur comédien. Retour de Bouquet, immense, royal, dans Le roi se meurt, farce tragique signée Ionesco.

À partir du 8 septembre, Comédie des Champs-Elysées. 01.53.23.99.19.

La médaille

Avec Zabou Breitman.

Son dernier spectacle, adapté de Depardon était d’une douce et profonde humanité. Zabou Breitman porte à la scène le texte terrible et drôle de Lydie Salvayre qui explore un rituel grotesque et omniprésent : la remise de médailles. Le monde du travail à la loupe…

Du 9 septembre au 9 octobre, théâtre du Rond-Point. 01.44.95.98.21.

Kramer contre Kramer

Avec Frédéric Diefenthal et Gwendoline Hamon.

Robert Benton en avait fait un film poignant, avec Dustin Hoffman et Meryl Streep. Frédéric Diefenthal et Gwendoline Hamon, époux à la ville, se déchirent à la scène, dans la peau des Kramer, sous la conduite de Didier Caron.

À partir du 10 septembre, théâtre des Bouffes-Parisiens. 01.42.96.92.42.

Le Retour au théâtre

De Bertrand Blier.

Treize ans qu’il n’avait pas écrit pour le théâtre, depuis Les Côtelettes, qui réunissait Philippe Noiret et Michel Bouquet. Cette fois, Anny Duperey et Myriam Boyer se donnent la réplique dans Désolé pour la moquette, improbable rencontre entre une grande bourgeoise et une clocharde. Noir, grinçant, écrit et mis en scène par Blier.

À partir du 10 septembre, théâtre Antoine. 01.42.08.46.28.

Voilà ! Pas mal non pour attaquer le mois de septembre … !

Yves Saint Laurent au Petit Palais

Il vous reste deux jours !

Je vous en ai déjà parlé LA … je sais , mais il faut absolument que je m’assure que vous ne manquerez pas cette occasion exceptionnelle d’approcher ces merveilles  !

Alors dépêchez vous, vous avez jusqu’à dimanche soir 18h00, avec un bonus :

nocturne samedi  28 août jusqu’à minuit !!

alors, tentés de vous joindre aux 250 000 personnes qui ont déjà visité cette exposition ?

BOLTANSKI au Grand Palais

J’adore le Grand Palais, et en particulier la façon dont la nef est investie depuis sa réouverture en 2005 .

Imaginez, ce lieu magique est classé monument historique depuis le 6 novembre 2000 uniquement !

Heureusement qu’enfin ont été entrepris les travaux de rénovation qui permettent à la nef d’accueillir à nouveau de nombreuses manifestations artistiques ainsi que diverses foires, salons et événements temporaires, comme au temps des expositions universelles !

Nous avons donc eu la fête foraine ( ICI ), et, à partir de mercredi, la nef du Grand Palais accueillera , dans le cadre de Monumenta 2010, l’artiste Christian Boltanski .

Confrontation artistique de très grande ambition, MONUMENTA invite chaque année, à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication , un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre magistrale spécialement conçue pour l’occasion.

Boltanski est le premier Français à prendre à bras-le-corps l’espace démesuré du Grand Palais dans le cadre de Monumenta . Il transforme ce palais parisien de l’ornement et de la lumière en camp désolé où gît la condition humaine. Passé le mur tapissé de boîtes de biscuits (son symbole), le visiteur vivra l’expérience de l’art de façon globale et sensorielle.

69 carrés tapissés de corps inertes que figurent les manteaux posés sur le sol, les bras en croix, avec quelques notes de tissus rouge, comme dans La Liste de Schindler. Un Grand Palais hivernal, privé volontairement de chauffage comme les sinistres baraques des camps. Une mosaïque de « Personnes » au rythme magique des battements de soixante-neuf cœurs qui évoquent la vie utérine, l’abri maternel, le futur. Vingt autres cœurs enregistrés constituent la bande-son d’ensemble.

source : Le Figaro

Cette exposition se tiendra au Grand Palais du 13 janvier au 21 février. Tous les jours sauf le mardi

Informations pratiques

21 Avenue Franklin Delano Roosevelt

75008 Paris

Tel Aviv – la ville blanche – exposition à la Cité des Arts

Jusqu’au 15 novembre

Le mouvement moderne à Tel Aviv

Le 3 juillet 2003, la  » ville blanche  » de Tel Aviv a été inscrite au patrimoine mondial de l’ UNESCO, en considération des valeurs suivantes :

– le site est le plus grand centre urbain du monde qui englobe un ensemble de bâtiments construits dans le style international des années 1931 – 1948 et de bâtiments construits de 1948 à 1960 dans le style moderne d’après guerre

– l’étendue du site et sa parfaite homogénéité

– localisé au centre d’une agglomération urbaine, le site jouit d’une exposition maximale aux yeux du public

– la ville exprime clairement les fusions des diverses tendances du mouvement moderne .Les architectes locaux, après avoir été formés en Europe dans leurs écoles d’avant garde apportent leurs connaissances, les adaptent aux conditions climatiques et aux traditions culturelles locales, créant ainsi une nouvelle synthèse d’un langage architectural sans pareil.

C’est Sir GEDDES, pionnier de l’urbanisme moderne, qui définit les principes de plan de la ville ; pour lui, la ville constitue le summum de la création humaine; c’est en 1938 que le plan définitif, dit plan 58, est ratifié.

TEL – AVIV hier et aujourd’hui

Les caractéristiques en sont les suivantes :

voies principales : parallèles à la mer, axes principaux du traffic routier sud – nord et principales artères à activités commerciales ( 24 m de large )

voies secondaires : larges rues résidentielles qui constituent les axes secondaires du traffic ouest – est ( 20 m de large )

  rues résidentielles et paisibles de 15 – 16 m de large

passages piétonniers reliant les rues principales aux jardins intérieurs

L’architecture locale et ses adaptations au climat ( notez les présentoirs numériques sous chaque photo, extrêmement pédagogiques et qui illustrent plan par plan la structure des bâtiments )

Maison KRUSKAL

cette construction illustre la première utilisation des auvents à des fins climatiques ( protégeant des hauts rayons du soleil de l’été mais laissant entrer les rayons bas de l’hiver)

Maison AGINSKY

L’architecte a travaillé chez Le Corbusier pendant un an ; la masse du bâtiment est morcelée : le bloc oriental ressort bénéficiant ainsi de la brise marine qui vient de l’ouest

Quelques exemples d’architecture et de détails types :

et pour finir, 

quelques illustrations personnelles des beautés architecturales de la ville Blanche

Informations pratiques : Du 16 octobre au 15 novembre 2009
Tous les jours de 14H00 à 19H00

18, rue de l’Hôtel de Ville, 75180, Paris Cedex 04 . Tel :                   (33)1 42 78 71 72           

SOULAGES – l’exposition

image France5

L’exposition est une retrospective de l’oeuvre de SOULAGES, qui retrace ses oeuvres de 1946 à aujourd’hui, en mettant néanmoins l’accent sur la dernière période, celle de  » l’outrenoir  » comme il l’a lui même intitulée.

On découvre tout d’abord ses oeuvres à base de «  Brou de noix « , dans  lesquelles la toile est encore très présente, mais il explore déjà les différentes nuances de la couleur.

Vient ensuite la période durant laquelle des couleurs, telles que le bleu ou le rouge, sont présentes, mais mises en visibilité au travers d’une couche de noir qu’il râcle ensuite pour laisser apparaitre la teinte (1957 – 1963 )

Puis viennent ensuite des oeuvres plus grandes, en format horizontal, à base de grands « aplats » de noir, mais moins de relief , de matière, et donc peut-être moins de vie à mon goût.

Et puis, c’est le premier choc: cette salle, dans une mise en scène voulue par SOULAGES : un triptyque, en suspension, fixé entre sol et plafond, trois murs et le sol totalement noir, et seul le mur leur faisant face blanc, puissament éclairé.

On découvre là la première oeuvre dans laquelle le noir prend toute sa puissance, devient le moyen de capter la lumière et d’en jouer, le support de tous les reflets; les visiteurs entrent là dans l’oeuvre, tournent et virevoltent autour des tableaux pour en capter toutes les subtilités .

Il en va de même dans les salles suivantes où le noir est exploré dans toute sa profondeur et sa diversité 

SOULAGES a dit :  » c’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche « 

C’est très probablement cette philosophie de vie, cette volonté profonde d’être en permanence dans l’action , dans la quête active , qui expliquent sa longévité, cette capacité à se réinventer à 60 ans passés pour rentrer dans une nouvelle phase de son oeuvre.

Il ne me reste qu’à lui souhaiter que les décennies à venir lui soient aussi bénéfiques.

et puis, derrière l’oeuvre, un homme, qui nous a consacré du temps pour une séance de signature mémorable …

Alors merci !

JR – son histoire et son art

Anonyme, discret en tant qu’individu, il se fait connaitre par ses oeuvres monumentale-ment illégales:

tout d’abord en 2006, il expose des photos de jeunes de banlieue dans les rues de PARIS; cette première exposition le fait connaître

En 2007, c’est au Moyen Orient qu’il s’attaque, avec Face 2 Face, la plus grande expo photo illégale jamais créée. JR a affiché d’immenses portraits d’Israéliens et de Palestiniens face à face dans huit villes palestiniennes et israéliennes et de part et d’autre de la barrière de sécurité.

Et enfin , en 2008, il part à travers le monde à la rencontre de femmes, pour le projet «  Women are heroes « . une photo parmi tant d’autres: un train couvert des visages des femmes rencontrées dans le bidonville de Nairobi qu’il traverse, encore et encore .

L’exposition qui débutera Samedi 3 octobre à Paris est un des fruits de ces rencontres.

C’est un peu comme si, après la grande période des tags et grafittis comme moyen d’expression artistique dans la rue , à base de bombes de couleurs, JR nous montrait comment ré investir la ville et l’utiliser à nouveau comme écrin pour un nouveau genre d’expression .

Une seule chose à ajouter, c’est très beau!

Alors allez-y, et vite, parce que la pluie ruisselera peut-être bientôt sur ces yeux, pour les faire disparaitre à jamais …

Et pour toutes les informations officielles, cliquez ICI !