Bagelstein, vous connaissez ?

Bagelstein – je les aime !

J’ai découvert Bagelstein par hasard, il y a plus d’un an, alors que dans un moment d’absence je franchissais les frontières du petit Paris ( celui des 20 arrondissements !) pour partir découvrir So Ouest !

Je ne savais pas où déjeuner quand je suis passée devant cette façade engageante qui laissait entrevoir de quoi se régaler à l’intérieur. Accueillie par de grand sourires, j’ai été servie vite et bien, j’ai aimé, et ce n’était que le début. En m’asseyant pour déguster le bagel choisi ce jour là mes yeux sont tombés sur les dictons et autres plaisanteries de Woody Allen et autres célébrités torturées, accrochés partout sur les murs.

Et j’ai décidé ce jour là que j’adorais Bagelstein ! Rien n’a changé depuis !

Après avoir testé avec beaucoup de succès le Bagelstein IRL, j’ai découvert quelques temps plus tard le Bagelstein numérique : MrBagelstein sur Twitter !

Et là, l’amour s’est transformé en passion!

Parce que, croyez moi sur parole, MrBagelstein est le compte twitter le plus réactif que j’ai jamais croisé ! Si, si !

Vous évoquez un éventuel déjeuner dans une des boutiques parisiennes : dans les 5 minutes qui suivent, il vous souhaite bon appétit ! Vous commentez l’affichage « wifi pour les filles » inscrit sur toutes leurs façades, vous avez la garantie d’un clin d’oeil twitterien dans la minute qui suit ! En semaine, le week-end, de jour comme de nuit, il est là pour vous !

Alors hier soir, c’est avec beaucoup de plaisir que je suis allée fêter le premier anniversaire de la boutique rue Monsieur le Prince.

Déjà plus de 10 boutiques à Paris, et ce la fait à peine un an et demie qu’ils ont approché la capitale ! Parce que c’est à Strasbourg que le concept est né, il y a tout juste trois ans. Et depuis, il ne cesse de grandir, s’épanouir !

Comme quoi, quand le concept est bon, les produits sont bons, le CM est bon, c’est le succès garanti !

Alors je souhaite à Bagelstein tout le succès mérité !

Et en parlant du CM ( lisez community manager ! ) , il était là, rue Monsieur le Prince, à l’occasion de cet anniversaire ! Et il était là ! C’est lui, là, sur la photo ! J’ai donc rencontré MrBagelstein sur les réseaux, mais aussi en vrai!

Alors, bien sur, je ne vous ai pas parlé de l’essentiel : chez Bagelstein, on se régale ! Je vous invite donc à vous rendre rapidement dans votre Bagelstein le plus proche, et pensez bien à poker MrBagelstein sur twitter : il adore ça!

Et pour un aperçu de ce que vous pourrez déguster …

Quant au mot de la fin, c’est la caisse enregistreuse qui vous le livre …

9 janvier 201415 juillet 2015

Le Sergent Recruteur – Ile Saint Louis

Edit du 15 juillet 2015

cet établissement n’existe plus, il a fermé ses portes. Si j’osais, je dirais que les effets de mode ne peuvent pas suffire, et cette fermeture en est sans doute une illustration.

Le Sergent Recruteur.

41 Rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris

Téléphone :01 43 54 75 42

cadre

service

rapport qualité/prix

Et pourtant, tout avait si bien commencé…

Bon, d’accord, ayant réservé le jour même pour le soir, je n’avais pu obtenir que des places au bar, sur chaise haute. Mais finalement, m’étais-je dit, le principal n’était-il pas de pouvoir enfin découvrir ce restaurant dont j’avais tellement entendu parlé, et qui de surcroit est sur MON ile !

Nous voilà donc installés, au bar. On vient nous expliquer le concept, un menu dégustation, à base de produits frais, naturels, récoltés dans la ferme de Normandie qui produit les légumes pour le restaurant, et pour le reste, de bons produits de la mer, en provenance directe de nos belles côtes françaises. La salle est vide, et le personnel très attentionné… Cela ne va pas durer.

Premier sujet de surprise : la personne qui nous liste rapidement les 8 ou 10 plats que nous allons déguster. Bien sur, il nous précise que si l’un des mets ne nous convient pas, il suffit de le préciser. Mais pas de menu imprimé, juste une énumération rapide et peu détaillée. Et dont le contenu va changer, mais nous ne le savons pas encore !

Et commence le service.

Alors c’est vrai, je l’avoue, le concept de dégustation de 10 plats différents, sans choix aucun, de manière totalement imposée par un chef tout puissant, je ne suis pas fan. Mais si chaque bouchée, chaque portion, aussi petite soit-elle, me propulsait dans des abîmes de plaisir et me faisait grimper aux rideaux ? On ne sait jamais, la surprise peut-être bonne… Ou pas !

D’abord, une chose : Le Sergent Recruteur ne porte pas bien son nom, et il faudrait plutôt le renommer pour que la dimension japonisante soit clairement annoncée. Quand dans chaque plat le chef éprouve l’irrépressible besoin de glisser saké, yuzu et autres saveurs nippones, mieux vaut le savoir d’emblée !

Revenons en aux différents plats : un d’eux devait être du foie gras poêlé, mon pêcher mignon. Mais plat après plat, de foie gras, point. Et quand, arrivés au dessert, je pose la question à celui qui nous avait fait cette promesse, il m’explique qu’effectivement le chef, parfois, décide d’apporter des modifications, de façon totalement unilatérale : et bien c’est ainsi que notre foie gras a été remplacé par des oursins !

Et là je dis non ! Parce qu’à quoi bon demander si certains mets ne nous conviennent pas pour ensuite les remplacer sans autre forme de procès ?!

Sinon, je résumerai ce repas en disant que ce qui a dominé, c’est le compliqué, et le tarabiscoté.

Quand je mange dans ce type de restaurant, je me dis que le chef est passé à côté de l’essentiel : le vrai plaisir de manger. Ce plaisir qui fait qu’une bouchée une fois dégustée vous laisse une sensation de plénitude qui vous renvoie à vos plus beaux souvenirs gustatifs ou vous crée ceux de demain.

Ce plaisir de découvrir ces fameux beaux et bons produits de qualité, dont la simplicité est la meilleure signature.

Pour être tout à fait juste, je dois le dire, cela s’est presque produit avec la « déclinaison de choux d’automne, vinaigrette praliné « . Là, on est presque au niveau de Passard et ses symphonies de légumes.

J’aimerais que l’on oublie cette masturbation de neurones version gastronomique, pour en revenir à l’essentiel, des mets simples, des produits qui font redécouvrir les saveurs, sans le besoin de les noyer dans un exotisme de bon ton.

Alors je vous livre en vrac la liste des intitulés et descriptifs ronflants égrénés durant ces deux heures et demie interminables que mon dos, et mon corps entier, perchés sur ce tabouret de luxe qui nous a servi de siège me reprocheront pendant quelques jours je le crains.

– Amuse bouche
– Rillette de canard et oignon rouge, jus de carotte gingembre, soupe potiron
– Pain et beurre faits maison, légumes en provenance d’une femme en normandie
– Sole de saint gille croix de vie
– Œuf cuit à basse température, crème aigrelette et golden caviar (si basse température qu’il en est cru)
– Salade homard et betterave multicolore
– Oursin yuzu shawamoushi (?)
– Déclinaison de choux d’automne vinaigrette praliné et yuzu
– Sole consommé de veau
– Poularde de la Sarthe émulsion vin jaune truffe noire

Et quelques images pour illustrer le propos.

Quant à la note, elle était nettement plus savoureuse que les mets dégustés ! 150€ par personne.

Tout cela m’apprendra à vouloir me plier aux diktats de la mode gastronomique parisienne.

Je retiendrai donc de cette expérience que l’essentiel est le plaisir et le bon moment partagé, qu’à cela contribuent un nombre important d’éléments, qui vont de l’ambiance du lieu à la qualité des mets en passant par le sourire du personnel. De tous ces ingrédients, seul le sourire était présent, mais il n’a pas suffi.

3 janvier 20144 mars 2019

Emporio Armani Caffe

Emporio Armani Caffe – EAC : l’Italie Boulevard Saint Germain.

Emporio Armani Caffe

149 Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris

Téléphone :01 45 48 62 15

cadre

service

rapport qualité/prix

indication de prix : escalope milanaise 36€

J’ai mis longtemps avant de me décider à tenter l’Emporio Armani Caffe. Une façade peu accueillante, un concept store aux apparences trop branchées… difficile à dire ! Et puis j’ai finalement franchi le pas ! Et là, la vraie surprise, c’est l’atmosphère du lieu ! Mais je vous dis tout …

cadre

Caractérisé par sa sobriété, il est discret et sans surprise. On y accède par le côté du concept store Emporio Armani, on passe devant les cuisines, puis on déambule le long d’un couloir pour arriver dans la salle principale. Plutôt tranquille et calme en journée, même le weekend ! Je n’ai pas pu tester la terrasse, qui donne directement sur le boulevard Saint Germain.

accueil

Incontestablement le point fort de l’endroit. Un accent italien chantant, un sourire sur tous les visages, une disponibilité totale pour vous accueillir et vous guider dans les méandres du lieu. Un moment de plénitude dès la porte passée !

plats

La carte nous parle d’Italie ! Les antipasti les plus alléchants, la mozzarelle buffala comme il se doit, des légumes grillés à ne plus savoir où donner de la tête. Pour les plats, la pasta est à l’honneur, le risotto aussi, et les grands classiques comme l’escalope milanaise bien entendu.

Voici donc les photos de ce que nous avons dégusté.

Tout d’abord, une très belle salade, légère, et aux saveurs et textures mêlées. Framboises, feuilles de salade et pousses d’épinard craquantes, champignons parfaitement revenus, et lamelles de parmesan, Italie oblige.

Les tomates sont à l’honneur pour accompagner la mozzarelle (non photographiée). Là, elles sont présentées sous trois formes, confites, blanchies, ou simplement assaisonnées. Toujours l’exploration des textures et des saveurs.

Et pour finir avec le salé, l’escalope milanaise : une petite déception à vrai dire … Un entassement de viande, des tranches trop épaisses, et un accompagnement quasi inexistant !

Mais venons en à l’essentiel : les desserts !

J’ai personnellement opté pour l’affogato : « noyé de glace vanille turbiné minute au caffè espresso illy » . Délicieux ! La glace est légère, le mélange avec le café affole les papilles ! J’adore .

Et pour finir, last but not least : le tiramisu !

Alors, pour conclure : une pause agréable et facile quand on se truie du côté de Saint-Germain pour un déjeuner à l’italienne . Mais le prix demeure définitivement trop élevé. N’oublions donc pas les autres restaurants italiens du quartier qui sont nombreux : l’Altro, Pizza Chic, ou encore Casa Bini. A vous de voir !

26 décembre 20132 septembre 2014

La Rôtisserie d’en Face

La Rôtisserie d’en Face

Un restaurant qui fête ses 22 ans et qui évolue avec son temps.

2 rue Christine 75006 Paris

tel : 0175851460

site internet

cadre :

rapport qualité/prix

service

prix à titre d’indication : menu du midi entrée, plat, dessert : 39€

Jacques Cagna dirige la rôtisserie depuis ses débuts. Une jolie ruelle « so paris » dans le quartier de Saint Germain des Près, des pavés, un cinéma de quartier, j’adore Paris !

La rôtisserie d’en face a revu son look il y a deux ans, et cela lui réussit !

De rustique elle est passée à une décoration sobre, moderne sans trop en faire, ce qui lui garde son authenticité.

l’accueil

Je m’émerveille toujours devant un sourire, un accueil chaleureux. Et bien je peux vous dire que je me suis émerveillée en arrivant à la rôtisserie d’en face, et que cet émerveillement a perduré pendant tout le repas ! Sourire de rigueur, service efficace et rapide. sans parler de Jacques Cagna qui prend le temps de s’attarder à chaque table pour conter l’histoire d’un plat, ou même des lieux !

Il nous explique les débuts, quand la cuisson à la broche était au coeur de l’histoire, puis l’élargissement de la proposition pour répondre à un public plus large. Il raconte aussi ces clients américains, venus il y a 20 ans, qui sont revenus avec leurs enfants et à qui il montre les photos de la décoration « d’avant » , histoire qu’ils retrouvent leurs repères !

Pas de doute, c’est bien lui l’âme des lieux !

le cadre

Une dimension traditionnelle, mais revue de façon très contemporaine. du bois, oui, des lignes modernes du mobilier, aussi, des orchidées en décoration. De la lumière, de la couleur, on est bien à La Rôtisserie d’en Face !

le repas

Tout n’est plus rôti à La Rôtisserie d’en Face, et pourtant … Ces coquilles Saint Jacques l’étaient, et à la perfection!

Une chaire tendre, des saveurs parfaitement préservées. Bon, je l’avoue, j’aurais accepté avec plaisir de pouvoir en déguster une ou deux de plus ! Quant à la rosace de courgettes, elle réconciliera les plus récalcitrants face à ce légume finalement méconnu.

Coquilles Saint-Jacques d’Erquy, beurre blanc nantais et rosace de courgettes

Je ne sais pas si la pintade que l’on trouve à l’intérieur de la « Pastilla de pintade aux aubergines, oignons confits au miel et pignons de pin » était rôtie mais une chose est sure, elle était succulente !

Et pour finir, le dessert. Le choix est vaste, surtout des grands classiques, tarte tatin et fondant chocolat, mais j’ai trouvé ce qui sortait du lot, et je me suis régalée ! Ce petit quatre quarts citronné … Léger , délicieux , parfait en somme !

Salade d’orange et pamplemousse quatre-quarts au citron

Pour conclure vous aurez compris que je recommande chaleureusement cet endroit découvert au détour d’une promenade et qui nous a réservé une bien jolie surprise !

22 octobre 201321 octobre 2013

l’Atelier – artisan crêpier

L’hiver approche : le moment de déguster des crêpes à l’Atelier – Artisan crêpier !

15, rue Sainte Cécile
75009 Paris
Tél. 01 44 83 02 64
contact@artisancrepier.com

le cadre
le service le rapport qualité/prix

Le cadre

La salle est lumineuse, la décoration sobre et moderne. Bref, on s’y sent bien . En terrasse des chaises multicolores éspèrent, mais en vain, que quelqu’un aura le courage de braver la fraicheur parisienne. Il faudra sans doute attendre des jours meilleurs .

Le service

Le clou du tableau ! Sourire, présence, attention. Le service est agréable, simple et efficace, le sourire toujours au rendez-vous. C’est sufisamment rare et appréciable pour être évoqué.

Les plats

Des crèpes, toujours des crèpes, encore des crèpes. En même temps, on est là pour ça !

Alors, disons le, les appelations sont un peu excessives : dans les galettes, tout ce qui n’est pas tradition est d’exception, et dans les crèpes sucrées, dès qu’il y a un autre ingrédient que le sucre traditionnelle, l’appelation est également l’exception.

Mais, finalement, c’est de bonne guerre. Je dirais qu’à mon goût, la galette est un peu trop croustillante, mais il semblerait que les vrais connaisseurs l’aiment ainsi, auquel cas, je dirai qu’elle était parfaite.

Quand à la crèpe sucrée, elle était exquise, avec ses pommes caramélisées maison . Mon conseil serait néanmoins de remplacer la chantilly en bombe, petite ombre au tableau, par une chantilly maison.

On notera, pour mon plaisir personnel, le beurre Bordier, utilisé dans toutes les préparations, et qui me rappelle avec plaisir la rencontre avec son créateur et ses produits à l’occasion de la présentation presse des Galeries Lafayette . Cela m’a donné furieusement envie de me jeter sur du beurre, aéré et parfumé, comme seul Jean-Yves Bordier sait le faire !

15, rue Sainte Cécile
75009 Paris
Tél. 01 44 83 02 64
contact@artisancrepier.com

22 juillet 201323 juillet 2013

Restaurants ouverts tout l’été

Restaurants ouverts en été à Paris

Paris est très agréable au mois d’août : rythme estival, ambiance de vacances, on en oublie presque le rythme effréné de la vie parisienne !

Seulement voilà, quand il s’agit de sortir, tout devient plus compliqué ! Parce que, je vous le demande, comment trouver un restaurant ouvert au mois d’août ?! Pas simple, je vous l’accorde !

Je vais donc tenir ici une liste que je mettrai à jour au fur et à mesure de mes découvertes et des informations colléctées ici et là …

Alors …

Les restaurants d’hôtel

Une valeur sure, ils sont tous ouverts !

Il y a bien sur le Plaza Athénée. En été, je vous recommande le restaurant Cour Jardin, à l’abri du bruit de l’avenue, sous de grands parasols rouges, à l’ombre des géranium !

Vous connaissez mon amour de ce lieu, et il faut y aller vite puisque dès octobre il ferme pour plusieurs mois pour cause de travaux d’agrandissement !

Je peux également vous parler du restaurant du Lancaster. Cet endroit est un havre de paix, à deux minutes des champs elysées, et la petite cour est délicieusement protégée, garantie d’un moment hors du temps.

J’ai gardé pour la fin le dernier découvert il y a juste quelques jours : le restaurant étoilé italien du Royal Monceau Raffles :

Il carpaccio. Je ferai un article détaillé dans les semaines à venir, mais je peux d’ores et déjà vous garantir que cet endroit est spécial . Spécial parce que le service est parfait, subtilement élégant et efficace, et étonnamment chaleureux ! Mais spécial également grâce aux délices qui sont servis avec un délicieux accent italien. Et enfin, très spécial puisqu’il s’agit de l’unique restaurant italien étoilé de Paris !

Idée de prix

– entrée -30€

– plat -40€

Les restaurants éphémères

Chez Didine

Au coeur du jardin des Tuileries, une guinguette qui vous accueillera tout l’été .

Ouverte tous les jours du 28 juin au 25 juillet 2013 de midi à minuit et le vendredi et samedi jusqu’à 1 h du matin.

Côte carte, à midi 3 formules sont proposées ( du lundi au vendredi) ou à la carte

Idées de prix

– Salade fraicheur, 1 verre de rosé ou eaux minérale à 12 €

– Planche d’émincé de poulet grillé et épicé façon chawarma, salade d été , frites, 1 verre de vin ou eau minérale à 13 €

– Pièce de bœuf, salade d’été, frites, 1 verre de vin ou eau minérale à 14 €

Valeurs sûres

Le Ralphs au coeur de Saint Germain, ou la garantie d’une excellente salade ou d’un hamburger maison de qualité.

Et puis il y a ce qui accompagne le café, et ça, juste ça, ça vaut le déplacement, croyez moi … (Pour ceux qui n’ont pas identifié, il s’agit de popcorn caramélisé !)

En ce qui concerne les terrasses spectaculaires, il y a également …

Le Georges , au sommet du centre Pompidou. Mon avis sur le lieu est mitigé, parfois parfait, parfois au service tout à fait déplorable, mais il y a toujours le célébrissime mille feuilles pour se consoler, et la vue bien sur !

Sur la place du marché Saint Honoré que j’affectionne tant, le Très Honoré vous propose une terrasse très agréable, il reste ouvert tout l’été et vous accueille en terrasse tous les jours de 11h à 2h.

Et puis, bien sur, il y a ces churros, remède encore inégalé contre la morosité !

Si vous cherchez un coin charmant niché sur la butte Montmartre, je vous recommande le moulin de la Galette. Je n’y suis pas allée depuis longtemps, mais il est ouvert durant tout l’été, alors ça vaut la peine de le tenter !

Et pour finir, parce qu’on ne parle que de lui, et même si je ne l’ai pas encore testé : Monsieur Bleu.

Adresses

* Cour Jardin Plaza Athénée 25 avenue Montaigne 75008 Paris Tel : 01 53 67 66 02

* Lancaster 7 Rue de Berri 75008 Paris Tel : 01 40 76 40 18

* Il Carpaccio 37 Avenue Hoche, 75008 Paris Tél : +01 42 99 98 90

* Ralph’s 173 boulevard Saint Germain 75006 Paris tel : 01 44 77 76 00

* Le Georges 19 Rue Beaubourg 75004 Paris Tel 01 44 78 47 99

* Le Très Honoré 35 place du Marché Saint Honoré 75001 Paris Tel : + 33 1 44 86 97 97

* Moulin de la galette 3 Rue Lepic 75018 Paris 01 46 06 84 77

* Monsieur bleu 13 Avenue du Président Wilson 75116, Paris Réservation: +331 47 20 90 47

1 juillet 2013

Le KONG – 10 ans et un relooking !

Le KONG – le KING des bars, et des restaurants …?

Non, je n’ai pas vraiment osé dire ça…?! Et bien si : trop tentant . Bref.

Donc, le KONG, qui fête ses 10 ans ( au secours, une claque de plus dans la pyramide de mes années!), s’est refait une beauté. Et c’est Starck, qui d’autre, qui est passé par là !

Mais le KONG, est-ce que vous connaissiez ?

Un bar tout d’abord unique par son emplacement :

Pour y accéder, il faut monter … Monter au 5ème étage d’un immeuble haussmannien, avec des vues comme je les aime : le Pont Neuf, le bâtiment de la Samaritaine Art Déco ou Art Nouveau , la Seine, le siège de Louis Vuitton… Bref, Paris à vos pieds !

Bar à cocktails, et à smoothies, vous y trouverez les grands classiques, du Mojito au Bellini en passant par la pina colada, et aussi des cocktails signature, aux mélanges subtils d’ici et d’ailleurs.

Le KONG c’est aussi un restaurant . Aux fourneaux, Richard Pommies. Passé par les plus grandes adresses françaises, il a aussi beaucoup voyagé, ce qui donne cette touche exotique aux plats qu’il propose.

Et puis il y a le brunch , dont je n’ai immortalisé que les « amuses bouches » , un délice !

Bon à savoir :

On peut , de 12h00 à 18h00, assouvir une petite faim puisqu’une carte est spécialement conçue dans ce sens : salade, club sandwich ou burger.

On peut se régaler de pâtisseries de Pierre Hermé.

Et enfin, le restaurant ouvert 7 jours sur 7 avec un brunch le dimanche ! Idéal quand le temps ne vous invite pas en terrasse, ce qui est souvent le cas ces derniers temps malheureusement !

1, rue du Pont Neuf, 75001 Paris

Tél. 01 40 390 900

18 juin 2013

Plaza Athénée – « Les rencontres essentielles »

Plaza Athénée – Alain Ducasse reçoit Tom Kitchin

Ou quand la cuisine d’Ecosse s’invite dans les cuisines du chef étoilé de ce palace que j’affectionne tant !

Depuis 2012, Alain Ducasse, qui voyage aux quatre coins du monde, est parti en quête de ces chefs avec qui il partage une même vision de ce qu’est la cuisine de qualité. Des produits exceptionnels, des saveurs subtiles. Alors, pour créer la rencontre , il décide d’organiser ce qu’il appelle « les rencontres essentielles » . Un chef, à l’honneur, qui partage une même passion, dans un autre pays, avec des produits de sa région, pour le plaisir du partage, de l’échange.

Et voilà qu’aujourd’hui s’est déroulée la cinquième de ces rencontres aussi essentielles qu’exceptionnelles.

Une journée, une seule, durant laquelle Alain Ducasse cède son royaume pour le plaisir d’un certain nombre de privilégiés, invités pour le déjeuner, et clients du restaurant pour le soir.

L’invité du jour : Tom Kitchin. Un parcours qui part d’Ecosse, pour Londres pour arriver à Paris où il rejoint Guy Savoy. Mais le style d’Alain Ducasse l’a toujours attiré et c’est en 2003 qu’il rejoint le Louis XV à Monaco. C’est en 200§ qu’il revient chez lui, à Edinburgh, accompagné de sa femme, avec qui il ouvre son propre restaurant, qui recevra s première étoile en 2007 !

Aujourd’hui donc, c’est un repas intégralement concocté à base de produits en provenance d’Ecosse que nous avons pu savourer, bouch »e après bouchée !

En entrée, saumon fumé et couteau. Un saumon mariné puis fumé pendant huit heures; un résultat tout en finesse, une chair qui fond dans la bouche et libère des saveurs .

Quant au couteau, c’est un de ses plats « signature », et on comprend après l’avoir dégusté : les mots ne peuvent en aucun cas décrire une telle explosion de saveurs et de textures .

Le clou du repas se devait d’être la célebrissime panse de brebis farcie ! Et elle le fut .. A commencer par son arrivée en salle !

La présentation nous a tous surpris : si aérienne, délicate pour un plat que l’on imagine plus aisément copieux et adapté à une cuisine plus riche et imposante !

Dire que j’ai adoré serait un mensonge… La texture de l’enveloppe .. Mais la farce était fine, étonnamment légère…

Je passe sur le bouillon de fruits de mer pour en venir directement au boeuf si tendre qu’il est difficile d’imaginer quels trésors de patience ont permis d’arriver à ce résultat !

Nous arrivons donc au terme de ce voyage gustatif, qui s’est conclu sur un cheesecake accompagné d’un sorbet délicieusement acidulé et de fraises des bois parfaites!

Et pourtant, nous n’étions pas au terme de nos plaisirs gustatifs … Car le café était accompagné du chocolat, et pas n’importe quel chocolat : celui d’Alain Ducasse , directement de sa chocolateire, celle là même où il produit son propre chocolat , en partant de la fève même. Et là, j’avoue que je suis restée sans voix, trop occupée à dévorer tout en dégustant, ou le contraire . LE goût, le parfum, le croquant de ce praliné sont, parole de gourmande, inégalés à ce jour !

Alors, trop occupée à déguster, je n’ai pas photographié ! Mais Alain Ducasse nous a promis de nous acompagner dans sa chocolateire et de nous en faire les honneurs : j’attends avec une impatience non dissiulée !

un grand merci à l’équipe du Plaza pour un moment inoubliable !

Et un clin d’oeil à Grace et son superbe blog, ainsi qu’à Carine et son superbe blog !

21 mars 201316 mars 2013

Le comptoir du Relais – Yves Camdeborde

Comptoir du Relais – une brasserie parisienne trendy et traditionnelle à souhaits

Comptoir du Relais

Yves Camdeborde

9, carrefour de l’Odéon 75006 Paris

01 43 29 12 05

cadre service

rapport qualité/prix

prix indicatif : souris d’agneau braisée : 20Euros

cadre

Difficile cette fois de juger le cadre en intérieur : nous n’avons pu obtenir qu’une place en terrasse, en ce dimanche, à 12h15 ! Autant dire qu’il est capital de venir tôt si l’on veut déjeuner sans attendre des heures dans le froid, ou au soleil d’aillleurs ! Personnellement, je refuse catégoriquement de faire la queue pour ce qui n’est pas essentiel, indispensable ; et en aucun cas un repas au restaurant, des soldes de marque ou une vente privée ne rentre dans cette catégorie !

En terrasse donc, la place est exigüe, le froid peut-être piquant, mais des plaids sont alors mis à votre disposition, permettant ainsi de se concentrer sur les plats, et sur le spectacle de la rue qui , je dois l’admettre, est assez distrayant dans ce quartier .

A l’intérieur, un décor de brasserie traditionnelle, avec, une fois encore, très peu de places pour les clients !

service

Une brasserie parisienne se doit de respecter l’image du service à la parisienne : bourru avec une touche d’imprévisible ! Alors, il faut le dire, je suis parvenue à amadouer la personne qui s’est occupée de nous, et même à obtenir un sourire et une ou deux touches d’humour. Cela ne l’a pas empêchée de récupérer une des deux couvertures dont nous étions censés jouir, pour vaincre le froid des ces jours d’hiver en terrasse ! quant à la façon dont elle a répondu aux questions innocentes de clients potentiels …. No comment !

les plats

La cuisine servie au Comptoir de l’Odéon est de la bonne cuisine de brasserie traditionnelle … De la très bonne cuisine de brasserie traditionnelle !

menu comptoir de l'Odéon — menu comptoir de l’Odéon

Et c’est là le secret du succès de ce lieu. On oublie le froid, le service aux humeurs variables, pour se concentrer sur ce qui se trouve dans l’assiette !

Les grands classiques de la brasserie, due la brandade de morue à la souris d’agneau en passant par la daube de joue de boeuf.

Et ne parlons pas du foie gras … !

Alors, qu’il s’agisse de la brandade, de la daube ou encore de la souris d’agneau , le classicisme du plat doublé de la touche de modernité apportée à sa réalisation garantissent une réussite à chaque fois.

C’est bon, savoureux. En ce qui me concerne, c’est la valeur sure de la cusine traditionnelle, revue et transportée au XXIème siècle.

Alors, malgrè le froid, le service qui peut prendre par surprise, je dirais que ce Relais est un vrai must du déjeuner dominical !

11 mars 20134 mars 2019

Des produits d’ici, cuisinés ici

Pour manger bon et bien

« Des produits d’ici, cuisinés ici« , c’est le nouveau label lancé le 19 février à Paris. A l’origine de ce label, le CERVIA.

Des produits de l’Ile de France, ce grenier historique de la France, cuisinés sur place dans des restaurants parisiens dont les chefs attachent autant d’importance à la qualité des plats qu’à celle de leurs produits. Parce que finalement, quand on y pense, manger local, et de la cuisine fait maison, c’est d’une logique si parfaite qu’on ne comprend pas pourquoi personne n’y avait pensé avant !

La qualité de ce que nous mangeons est au cœur de l’actualité depuis des années, avec des soubresauts du type équins plus récemment.

Alors la question qui nous taraude pourrait être la suivante : peut -on manger bien, bon, dans le respect d’une certaine philosophie du monde et de la vie ? Et bien la réponse est oui!

Depuis quelque semaines donc, ce label orne désormais la vitrine d’un certain nombre de restaurants parisiens dont le chefs ont décidé de mettre du bon sens dans leur cuisine, au delà de leur savoir faire?
Un label qui garantit que les produits utilises sont majoritairement locaux, plus précisément en provenance de producteurs d’île de France.
Ainsi, vous ne trouverez pas chez eux de tomates en plein hiver, pas plus que d’ananas ou d’avocat.

Et pourtant, ils vous proposeront une cuisine de qualité, faite maison- autre garantie de ce label, en harmonie avec une prise de conscience du monde dans lequel nous vivons et des dégâts sur nous lui infligeons jour après jour.

Plusieurs dizaines de restaurants parisiens impliqués dans la démarche, dont deux qui viennent de recevoir leur première étoile, preuve, s’il en fallait, qu’on peut définitivement manger bon et bien !

Et voici la liste des restaurants évoqués …

les restaurants labellisés "des produits d'ici, cuisinés ici" — les restaurants labellisés « des produits d’ici, cuisinés ici »

Des adresses gagnant à être connues, et d’autres déjà bien installées : vous aurez remarqué « Le sergent recruteur », « Astier », ou encore « L’épi Dupin » !

Je remercie plus particulièrement le restaurant Tempero, rue Clisson dans le XIIIème, ainsi que ses deux charmants chefs qui nous ont accueilli pour la présentation de ce label 100% local !

le Tempero - chef en cuisine — le Tempero – chef en cuisine

Une carte originale, aux saveurs d’ailleurs, elle est brésilienne et lui a du sang vietnamien …, et le tout cuisiné avec des produits d’Ile de France ; comme quoi, tout est possible !

Donc, maintenant, quel restaurant choisirez vous ?