Europcar n’aime pas les chiens !

Edit du 21 juin

Europcar persiste et signe !

Voici la réponse hautement administrative reçue ce jour

Après étude des éléments de votre dossier, je vous confirme l’exactitude de votre facture.

 La somme facturée correspond à des frais de nettoyage exceptionnel. 

Nous vous rappelons que, d’après notre Guide de la location, le prix de la location comprend « un nettoyage intérieur standard avec aspiration à sec. Au-delà, un nettoyage plus conséquent sera facturé forfaitairement 135€ TTC. »

L’état de propreté dans lequel vous avez rendu le véhicule nécessitant un nettoyage exceptionnel afin de permettre sa relocation, nous vous avons facturé du montant forfaitaire de 135€ TTC.

Europcar : amis des animaux, passez votre chemin !

Voilà quelques semaines, nous avons loué un véhicule pour un weekend, et pour la première fois nous nous sommes adressés à Europcar.

J’aurais aimé adresser une réclamation pour ce que je vais vous raconter, mais Europcar s’est fait un plaisir de débiter notre CB sans autre forme de procès.

Voilà donc le courrier que j’avais préparé avant de me rendre compte qu’il était trop tard !

Ebene Europcar
Ebene Europcar

Madame, Monsieur,

nous louons très régulièrement des véhicules auprès des grands loueurs français à l’occasion de nos déplacements en France.

Et lors de nos déplacements en France, nous avons souvent, pour ne pas dire toujours, notre chien avec nous.

Ce chien qui, oui, perd quelques poils, blancs, lors de chaque voyage.

C’est la première fois que nous faisons appel à Europcar. Et nous nous en souviendrons. Car grâce à vous, et pour la première fois de notre vie de client de loueur de véhicule, nous avons fait une découverte : aspirer un véhicule à Avignon coûte aussi cher que de le louer pour une journée.

En effet, nous venons de recevoir votre facture et la surprise a été de taille !

282€50 pour la location pour un weekend : très bien, cela correspond à ce que nous avions sélectionné, type de véhicule, durée de la location.

ET….

135€ pour « véhicule cleaning « .

On notera que la location correspond à une location de 2 jours. Ce qui signifie que le chien y a passé 2 ou 3 heures grand maximum, endormi, et donc immobile. Non, nous n’avons pas brossé l’animal dans le véhicule ! Nous n’avons pas non plus saisi l’occasion de lui enseigner « couché , roulé boulé » à l’intérieur de la voiture …

Il m’arrive régulièrement vous vous en doutez, de nettoyer mon véhicule personnel pour le débarrasser des poils du chien précédemment évoqué.

A ce jour, je n’ai jamais eu besoin de plus de deux jetons à la station TOTAL la plus proche, soit donc 6 minutes de travail et quelques euros en terme de coût.

Mais vous avez raison, je ne suis pas un ouvrier spécialisé en nettoyage de voiture et je ne facture donc pas le temps passé.

Alors prenons un autre point de comparaison.

Et parlons encore de ma voiture, celle dans laquelle mon chien passe des heures, semaine après semaine, et que je donne une fois tous les six mois à nettoyer dans un des multiples garages parisiens qui proposent un nettoyage complet, extérieur et intérieur, au cœur de la capitale donc, là où la France entière sait que les prix sont sans commune mesure avec le reste du pays.

Et bien là, je paye la somme de 40Euros ! Alors oui, j’ai fait une petite étude comparative, et dans certains autres parkings publics parisiens, ce même service peut être facturé 50, voir 60euros…

Mais 135€ ! A Avignon ? En tarif entreprise ! Pour un loueur de voitures ?

Nous arriverons donc à la conclusion que vous ne souhaitez pas voir de chiens dans vos véhicules, ce qui peut être audible comme restriction, si elle est formulée AVANT la location.

Je vous propose donc que nous en restions là : nous ne vous règlerons pas cette somme que je ne saurais qualifier en restant polie, et vous ne reverrez jamais notre chien, ni nous d’ailleurs, dans un véhicule Europcar.

Donc, lectrices et lecteurs, si vous avez un animal domestique, que vous aimez d’amour, chat ou chien, ou toute autre espèce à poils, vous l’aurez compris, je ne vous recommande pas de vous adresser à Europcar ! Mais ceci n’est qu’un avis très personnel bien sur !

Art Paris Art Fair

Art Paris Art Fair est un évènement incontournable des grandes foires artistiques qui se déroulent à Paris chaque année, et en particulier au Grand Palais. Cette foire s’est déroulée il y a deux semaines maintenant.

Le principe est le suivant, tel que décrit sur le site de l’évènement :

Art Paris Art Fair est le rendez-vous incontournable de l’art moderne et contemporain au printemps à Paris qui rassemble cette année 143 galeries de 22 pays. Fidèle à son concept du régionalisme cosmopolite initié il y a quatre ans, l’édition 2016 explore le territoire européen et ses scènes singulières de Marseille à Milan, de Munich à Zürich tout en accueillant la création venue de rivages plus lointains notamment d’Azerbaïdjan, de Colombie et d’Iran, non sans oublier la Corée, pays invité d’honneur.

Si je résume, il s’agit de réunir des galeries du monde entier pour permettre aux heureux parisiens de venir découvrir les tendances artistiques du moment.

N.B si quelqu’un sait ce que signifie « régionalisme cosmopolite » , je suis preneuse ! Bref.

Art Paris Art Fair est donc le pendant printanier de la FIAC automnale. Sans la partie « Hors les murs ».

Tarifs similaires, 25€ par personne, organisation de la présentation dans la nef du Grand Palais très semblable.

Et puis les badauds qui déambulent dans les allées : généralement lookés, très lookés ! Ils s’improvisent critique d’art, et c’est l’occasion de tendre l’oreille pour capter les perles, tel un Loic Prigent version Culture Week.

Donc, il y a les « tendances« .

Il y a eu, à la FIAC, les oeuvres auto descriptives, auto explicatives, c’est plus simple …

 

Il y a toujours une « pièce marquante« . Par « marquante », comprenez : « plus grosse, plus visible, plus volumineuse, plus colorée » !

A la Fiac de l’an dernier, une Ferrari, rouge bien sur, vaguement cabossée. Avantage de l’oeuvre : chacun peut y voir son message de « lutte contre le capitalisme et ses emblèmes », voire même s’enthousiasmer devant l’audace de l’artiste; un peu comme si on avait gardé une partie du billet de 500Francs brûlé par Serge Gainsbourg en direct, pour l’exposer là !

Pour Art Paris Art Fair 2016, la pièce maitresse incontournable : un lion empaillé, accompagné d’un jeune homme tatoué.

Art Paris Art Fair
Art Paris Art Fair

Cette année donc, une tendance au moins à Art Paris Art Fair  : la matière multicolore dans tous ses états.

Très coloré, je vous le concède. Mais quelle émotion un tel type d’oeuvre peut-il susciter ? Qu’est ce que ce type d’oeuvre peut inspirer ?

Entendu dans les allées « il faut vraiment beaucoup de patience pour faire ça » … Un peu comme la nouvelle mode des coloriages pour adultes !

Heureusement, quelques belles surprises, en particulier dans la photo, avec un coup de coeur pour cette galerie qui expose Jimmy Nelson et Nick Brandt : la a-galerie Des artistes qui mettent leur art au service d’une cause plus grande qu’eux et qui, sans relâche, oeuvrent pour la défendre.

Nick Brandt, et son projet Inherit the dust, qui photographie encore et encore la nature et surtout sa disparition en Afrique.

Et Jimmy Nelson, qui, avec Before they pass away, a parcouru le monde sans relâche pour immortaliser ceux dont les tribus méconnues sont en voie de disparition. Avec des résultats d’une beauté saisissante.

Jimmy Nelson
Jimmy Nelson

Art Paris Art Fair est terminé pour cette année.

Par chance, Paris regorge de galeries variées, riches en oeuvres multiples, et dans lesquelles on peut admirer photographies, sculptures et tableaux tout en profitant de notre belle ville ! Et si vous commenciez par la a-galerie !

A-galerie Rue Léonce Reynaud, 4 75116 Paris

Toutes à l’école – une histoire d’amour

Comme souvent dans les grands engagements, l’histoire de Toutes à l’école commence par une histoire d’amour.

Celle qui nait entre Tina Kieffer, le Cambodge, et la petite fille qu’elle y adopte alors qu’elle est déjà mère de 4 enfants, après avoir visité un orphelinat à Phnom Penh.

Toutes à l'école - Tina Kieffer
Toutes à l’école – Tina Kieffer

C’est donc ainsi que commence l’histoire de Happy Chandara, l’école ouverte par l’association Toutes à l’école en 2006 et qui accueille désormais 1090 élèves, de la primaire à la 3ème année de collège.

Depuis 2013, un centre de formation professionnelle a rejoint l’école, et il accueille aujourd’hui 40 étudiantes qui y apprennent les métiers de la coiffure.

Toutes à l’école, c’est avant tout une détermination totale et absolue de permettre aux petites filles d’accéder  à l’éducation.

La moitié de la population du cambodge a moins de 20 ans. Ce pays a perdu 90% de ses intellectuels lors du génocide par les Khmers Rouges.

La pauvreté est telle que les parents n’ont souvent pas d’autre issue que de faire travailler leurs filles dès le plus jeune âge. Beaucoup de familles vivent dans une très grande précarité : logements insalubres, promiscuité, très faibles revenus…

Quant aux écoles publiques, elles dispensent les cours à mi-temps dans des classes en sureffectif, et les filles sont souvent évincées du système scolaire dès la fin du primaire pour aider leur famille.

Pour toutes ces raisons, et parce que tous les experts s’accordent à dire que l’instruction des filles est un enjeu majeur dans le monde, véritable baromètre de la liberté et de la démocratie , Happy Chandara est donc né au Cambodge.

Happy Chandara, qui se trouve dans une zone rurale péri urbaine de Phnom Penh,  accueille donc des petites filles issues de famille vivant dans une très grande précarité.

Quand une petite fille est accueillie à Happy Chandara, Toutes à l’école apporte son aide à sa famille pour garantir que la scolarisation de leur fille ne dégrade pas leur niveau de vie . Les familles sont accompagnées tout au long de l’année scolaire par les assistants sociaux de l’école.

Un centre de santé permet de dispenser les soins de base, dentaires, vaccins, un internat  accueille un petit nombre de pensionnaires.

Des petites filles ultra motivées, ravies d’apprendre, conscientes de la chance qu’elles ont de pouvoir imaginer de réaliser leurs rêves.

Pour que Happy Chandara puisse continuer sa mission, s’agrandir d’un lycée, élargir son périmètre d’action, les financements doivent être multiples, réguliers, garantissant ainsi les fonds au fonctionnement de l’école et à la réalisation de tous ses projets.

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Bien sur, il y a le parrainage individuel, d’une petite fille, dont on suit les résultats, la progression à l’école. Mais il y a aussi les dons ponctuels, le mécénat.

Pour accompagner Toutes à l’école, donnez, donnez, donnez !

Pour un don ponctuel , ou pour un parrainage engageant, vous avez le choix. Et n’oubliez pas qu’une fois la déduction fiscale prise en compte, la somme diminue de 66% !

Détox ou Intox ?

Détox ou intox

On est foutu on mange trop …..

Nous mangeons trop, c’est indéniable, et très mal, sans l’ombre d’un doute.
C’est le constat imposé par une vie dans un pays dit civilisé.

Et c’est donc de ce constat d’échec face à l’alimentation que naissent des tendances, de nouveaux modes alimentaires, la dernière ayant retenu mon attention étant :
La détox.
Commençons par quelques définitions :
La détox, c’est quoi ?
La détox n’est pas un régime puisqu’il n’est pas forcément question de perdre du poids mais plutôt d’assainir son système digestif, de le nettoyer comme on peut lire et entendre.

La détox n’est pas seulement  une cure de jus de fruits, étant donnée qu’il y a des légumes aussi dedans.

La détox n’est pas censée être une mode mais un mode de vie … Bref.

JUS

La détox, c’est principalement le fait de renoncer à une alimentation classique, pendant un jour ou plus, pour ne se nourrir que de jus en tous genres et de toutes les couleurs.

Alors que les choses soient claires : je n’ai rien contre un bon jus de fruits, voire même la version froide d’une soupe de légumes, à la place d’un croissant ou encore  d’un cassoulet.

Ce qui me pose problème, c’est l’excès.
Cette forme de dogme qui s’installe soudainement pour dire : pour une vie saine, une cure de detox s’impose !

Est-ce que l’on sait seulement ce qu’une « cure » de ce type impose à l’organisme et surtout comment notre organisme réagit ?
De témoignage en témoignage, on parle de maux de tête le premier jour, mais aussi d’un corps qui a du mal à revenir à un fonctionnement nominal après une cure, sans oublier d’une frustration telle qu’elle pousse dès le lendemain à se jeter sur ce à quoi on a renoncé pendant quelques jours.

Et si je résume il s’agit donc :

  • de ne plus du tout mâcher, alors qu’à priori notre dentition est encore saine et complète
  • d’abandonner d’un coup d’un seul toute viande, poissons, ou encore oeufs
  • de payer une fortune parce que n’oublions pas de préciser qu’un jour de ces cures coute en moyenne quelques dizaines d’Euros

Et tout cela parce que nous avons mangé n’importe quoi ou n’importe comment pendant des semaines voire même des mois !
Le juicing est arrivé des États Unis, pays de l’excès par définition.

C’est le type de mode alimentaire qui, à mon sens, détourne l’attention de l’essentiel.
Et l’essentiel est ce qu’il y a de plus difficile à mettre en œuvre :
Une alimentation saine, équilibrée, sur la durée, comme vrai mode de vie.

De ce type d’alimentation qui permet de manger de tout mais de façon raisonnable.

Bon, je vous laisse, je vais me faire une petite salade, quelques haricots verts, et peut-être une pomme que je croquerai à pleines dents, pour le plaisir !

source image : http://www.france5.fr/emissions/sites/default/files/images/2016/01/01/dieta-detox.jpg

Baguett’s café ou café Kitsuné ?

En ce qui me concerne, je vous le dis clairement, le choix est fait, arrêté, catégorique et définitif !

Le café Kitsuné ne passera pas par moi

Alors oui, je le sais, the place to be, et ce depuis des mois, c’est le café Kitsuné, pas encore le Baguett’s café. Des dizaines de photos sur Instagram, un enthousiasme délirant, des articles dans la presse comme s’il en pleuvait. Et moi qui n’y étais jamais allée ! Et bien c’est chose faite, enfin presque !

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En effet, arrivée sur place, le choc a été de taille ! 3 m2, 4 tabourets et un comptoir, c’est ça le café Kitsuné ?

Je ne pouvais pas le croire. A tel point que j’ai poussé la porte pour demander où était la salle, du fond, ou à l’étage. Et la serveuse, peu aimable d’ailleurs, m’a sèchement répondu que tout était là, qu’il n’y avait rien d’autre.

café Kitsuné
café Kitsuné

Mais alors pourquoi ? Qu’est ce qui justifie cet engouement ? Un café particulièrement délicieux ? Peut-être, mais à boire en 5  minutes chrono tant l’espace est exigu et les tabourets inconfortables ! L’envie irrépressible d’une casquette signée Kitsuné ? Le mystère demeure….

Allez au Baguett’s café

Cela étant dit, et si vous êtes à la recherche d’un endroit sympathique pour prendre un café du côté des jardins du Palais Royal, c’est très simple ! Sortez des jardins, et dirigez vous du côté de la rue Richelieu, toute proche. Et là, après avoir marché à peine 5 minutes, vous  saurez que vous avez trouvé.

baguett's café - devanture
baguett’s café – devanture

Il s’agit du Baguett’s café. Un espace aéré, des banquettes et quelques jolis fauteuils. L’accueil est chaleureux et la maitresse du lieu nous explique que les recettes utilisées sont celles de sa grand mère. Et cela y compris pour le moelleux au chocolat sans gluten puisqu’il est fait à base de farine de riz.

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J’avoue que je suis restée très traditionnelle, un crème et un croissant. L’atmosphère est si plaisant que nous sommes restées jusqu’à l’heure du déjeuner sans voir le temps passer.

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Je ne crois pas que nous aurions pu faire de même au Café Kitsuné…. Mais bien sur, cet avis n’engage que moi !

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Baguett’s café 33 Rue de Richelieu, 75001 Paris

 

Libérée, délivrée…De ma shopping addictude ?

Libérée, délivrée…

C’est décidé , je n’achèterai plus jamais …!

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Promesse d’ivrogne, ou plutôt de shopping addict après une vente privée super exclusive réservée à quelques happy fews !
Parce qu’en fait, je suis plutôt …

Partagéeee, déchiréeeeee…

Entre le bon sens qui me dit que je n’ai vraiment pas besoin de tout ça, et l’envie, la tentation.

Les files d’attente sont propices à l’écriture en ce qui me concerne.
Merci M. Steve J. pour cet outil portable qui me permet d’écrire et de reporter immédiatement mes idées les plus profondes alors que je fais la queue en attendant de pénétrer dans ce haut lieu de la tentation vers lequel je me dirige. Ce serait certainement plus compliqué avec du parchemin et une plume…
Bref.
J’ai eu la chance rare d’accéder à une vente « spécial personnel » d’une marque de luxe.
Imaginez : tout d’abord, la réception de l’invitation :excitation, impatience, nuit san sommeil qui précède le jour J .
Le réveil sonne et c’est parti.
Arrivée sur place une file d’attente, correcte, qui laisse espérer que le but est proche, très proche.
Calme et elegance des heureuses élues qui devisent gaiment, chacune arborent son itbag, son look branché chic d’un début de weekend.
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Sans oublier le bonnet ; parce que le bonnet, c’est chic ! Si, si, même avec un pompon !

Et soudain, le graal ! On avance, on pénètre dans l’ascenseur.
Les portes s’ouvrent et …

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C’est la ruée.
Une ruée en toute retenue – nous sommes des gens bien élevés – mais on sent les battements de cœur qui s’accélèrent, les pas qui se font plus insistants.
C’est chacun pour soi.
On ne peut acquérir qu’un  nombre limite de sacs par personne, mais avant le renoncement qui s’imposera, il y a le temps des hésitations entre les choix multiples.
Même si certains des modèles les plus convoités ont disparu depuis longtemps, les bras des acheteuses en puissance se chargent, les épaules aussi, tout prendre en main avant qu’une autre s’empare de l’objet de tous les désirs.
Après de longue minute d’hésitations et de pauses devant les rares miroirs à disposition, chacune fait son choix, et donne le précieux sac en plastique chargé de ses trésors à de gentils gardiens du graal qui les stockent pour que nous puissions nous rendre le cœur léger continuer à faire nos emplettes du côté du prêt à porter.
Et là, finie la retenue de l’espace maroquinerie !
Les masques tombent, les robes et pulls aussi et c’est une sorte d’hystérie collective silencieuse : pour ces essayages sans cabine ni pudeur.

Soldes2Après tout, nous sommes entre nous !

Tiens un ou deux hommes passent ! Qu’importe. Eux aussi participent à la quête d’une autre façon et sont aveuglés par les prix qui défient véritablement toutes les prévisions.
Une fois les essayages terminés, on peut récupèrer tout son butin pour se rendre à la caisse.
Le rythme cardiaque redevient normal et la joie de pouvoir débourser tranquillement des centaines d’euros se lit sur tous les visages.
Très vite, chacune reprendra le cours de sa vie, après avoir échangé quelques sourires entendus avec ces inconnues, soudain si proches, puisqu’elles ont, ensemble, partagé une expérience quasi orgasmique qu’elles seules pourront comprendre.

Alors moi aussi j’ai frémi, moi aussi j’ai eu des palpitations, des doutes, des montées d’envie irrépressible, besoin incontrôlable de dépenser, d’acquérir a tout prix ce dont je n’avais bien sur pas du tout besoin.

Mais une voix a l’intérieur commence a se faire de plus en plus forte, de plus en plus insistante.

Est-ce vraiment nécessaire ?

Attention, je n’en suis qu’au stade où je me dis qu’il faudrait peut être faire une cure de désintoxication.
Je mentirai si je disais que je suis ressortie les mains vides.
Mais la voix de fait de plus en plus présente.
Je sais qu’à la prochaine occasion, l’excitation reviendra quand je découvrirai une invitation similaire à celle ci ( et pour laquelle je tiens à remercier C. Qui se reconnaîtra!)

Mais je sais aussi que le jour où je saurai refuser est proche.
Et ce jour la, la shopping addict que je suis sera…

Liberéeeeeee, delivréeeeee !

Toutes à l’école – cela pourrait être si simple

L’école Happy Chandara de Toutes à l’école a été créée il y a 9 ans.

Elle accueillait alors sa première promotion de 92 petites filles.

Toutes A l'ecole
Toutes A l’ecole

Depuis, les petites filles ont grandi, et ont été remplacées par de nouvelles petites filles qui vont pouvoir accéder à une éducation qui va changer leur vie.

Je suis moi même marraine d’une petite fille. C’est une vrai grande joie de recevoir ses dessins, ses lettres, et ses bulletins !

Mais au delà de la satisfaction individuelle, c’est savoir que je participe, même de loin,même à une petite échelle,  à ce projet collectif mené depuis des années par Tina Kiffer et ses équipes.

Parce que le Cambodge a besoin d’initiatives telles que la sienne. Parce que les petites filles du Cambodge ont besoin que des personnes plus favorisées leur tendent la main pour espérer sortir de la pauvreté, de l’illettrisme, mais aussi de la maladie et de la maltraitante dans certains cas.

Ce pays, dont la moitié de la population a moins de 18 ans, et dans lequel les filles sont souvent évincées du système scolaire dès la fin du primaire pour aider leur famille. La prostitution fait des ravages parmi les très jeunes filles.

Le rôle de Happy Chandara, le nom de l’école, est donc déterminant pour l’avenir des petites filles de la région dans laquelle elle est installée, à 12 kilomètres de Phnom Penh.

C’est en septembre 2015 qu’a eu lieu la rentrée de la nouvelle promotion de 1092 élèves. L’excellente nouvelle est que toutes ces petites filles ont d’ores et déjà un parrain.

Toutes A l'école
Toutes A l’école

Aujourd’hui, ce sont donc des parrains pour les jeunes filles du centre de formation professionnel dont Toutes à l’école a besoin.

En sponsorisant la formation en coiffure d’une jeune fille très défavorisée qui n’a pas eu la chance de faire sa scolarité à Happy Chandara, vous lui offrez un avenir.

Elle ressortira avec le  diplôme L’Oréal ( la fondation L’Oréal est très impliquée dans ce projet ) qui lui permettra de travailler dans des salons aux normes internationales (les critères de ce dernier prenant en compte le maintien ainsi que l’aptitude à accueillir la clientèle en anglais).

Le parrainage est de 30€ par mois (soit 11€ après déduction fiscale) et dure 16 mois pour une étudiante issue de l’école publique (niveau fin de troisième), ou 12 mois pour une jeune fille inscrite dans la classe Sociale (public moins formé et particulièrement vulnérable).

Les fêtes de fin d’année approchent. Nous sommes déjà tous et toutes lancées dans une quête effrénée de cadeaux, lancés dans une frénésie d’achats et de dépenses.

Et si, pour cette année, nous faisions une dépense chargée de sens ? Et si, cette année, nous prenions un engagement pour une jeune fille, loin, de ce genre d’engagement que nous prenons rarement le temps de prendre et qui pourtant changera sa vie ?

Pour parrainer une jeune fille, toutes les informations se trouvent sur le site de Toutes à l’Ecole.

Bien sur, il est aussi possible de faire un don ponctuel, pour accompagner les travaux de fond indispensables au maintien de l’école Happy Chandara.

Alors, est-ce que cette fin d’année 2015 sera l’occasion pour nous de faire un petit geste chargé de tant de signification ?

 

Maison de Famille – un nom, une promesse… Non tenue !

Je n’ai jamais aimé acheter des meubles. Toujours la sensation de payer un prix surévalué, toujours la crainte de devoir négocier même dans les plus grandes enseignes.

Et bien ce n’est pas Maison de Famille qui m’aidera à surmonter cette appréhension. Je dirais même plus, c’est sans doute Maison de Famille qui va me convertir définitivement à l’achat en ligne.

La Maison de Famille est un magasin de meubles, de décoration et même depuis quelques temps de vêtements. En fait, une sorte d’enseigne multi sujets, multi contenus.

La Maison de Famille
La Maison de Famille

On ne choisit pas le nom d’un magasin par hasard. On va donc supposer qu’un nom tel que « Maison de Famille  » devait être porteur de promesses :

  • promesse d’accueil chaleureux
  • promesse de bien être à peine le seuil passé
  • promesse de réconfort et de bienveillance
  • promesse d’atmosphère chargée d’amour même ( ok, je m’emballe là !)

En résumé, tout ce qu’une « maison de famille  » porte en elle.

Cela dit, on sait aussi qu’une « maison de famille » peut être le lieu de tensions, querelles, jusqu’à la rupture. Et bien j’ai compris : c’est cette seconde option qui a remporté les suffrages pour le magasin de meubles précédemment évoqué.

Je m’explique. Ici, quand vous passez le seuil, on vous accueille, à peine. Ensuite, si par malheur vous vous adressez à une des membres du personnel, vous comprenez que vous dérangez, et que vous feriez mieux de clarifier vos idées, préciser vos attentes avec vous même, avant de parler à qui que ce soit.

Exemple.

Nous avons acheté ici il y a quelques années un canapé.

Et cela ne fut pas sans peine : problème de délai de livraison, puis coussins défectueux, pour les ques il a fallu batailler dur avant d’obtenir un echange. Finalement, plutôt contents du canapé lui même, nous avons oublié les déboires relationnels, et, sots que nous sommes, nous avons décidé d’envisager l’achat d’un deuxième module de la même gamme pour compléter notre salon, dans le même look, de la même collection, de la même couleur. Notre premier canapé datant d’il y a 3, 4 ans maximum, optimistes, nous nous sommes rendues du côté de la place de l’église Saint Sulpice, là où se trouve le magasin.

Nous avons, je pense, exprimer clairement notre demande. Et cette demande portait en elle une promesse d’achat quasi immédiat ! Et bien cela n’a pas ému la vendeuse, au contraire … JE pense qu’ils doivent crouler sur les commandes et qu’ils n’en sont pas à un canapé près !

En résumé, c’était simple : ils ne font plus les modèles d’il y a 4 ans – et d’ailleurs si cela avait été le cas on aurait pu reconnaitre notre canapé tous seuls sans l’importuner – et puis ils ont changé de fabricant, et puis ils n’ont aucun moyen de retrouver la référence de celui qu’on avait acheté à l’époque, et puis non, vraiment pas, aucune chance de retrouver la même série !

Que dire ? Que nous sommes ressortis presqu’en courant en nous jurant de ne plus jamais mettre les pieds dans cet endroit ? Que je ne comprends encore pas ce qui s’est passé, et plus précisément comment les vendeuses présentes n’ont en aucun cas eu l’idée de se dire que le moment était venu de vendre un autre canapé en nous vantant les mérites de leurs nouveaux modèles ?

Donc je m’adresse à vous, détenteurs de canapés et acheteurs de meubles : où iriez-vous si vous aviez besoin d’un nouveau canapé ?

 

Tripadvisor – « contribuez, contribuez  » !

Tripadvisor n’est plus un site de partage, d’échanges d’avis de touristes enthousiastes et désireux de partager leurs expériences avec le monde entier.
Non, il est devenu bien « plus »  ou bien « autre », puisqu’il s’agit maintenant aussi d’un site de réservation en ligne. Au moins, le modèle économique est clair et lisible.

Et comme le dit le gentil petit chien dans la pub ….

Et Tripadvisor compte bien sur sur les personnes qui, comme moi, ne peuvent résister à la tentation de laisser leur avis, qu’il soit positif ou négatif, sur les lieux visités, les restaurants testés, surtout quand je suis en voyage.

Et du coup, ils aiment, et ils en redemandent ! Et me voilà inondée de mails d’encouragements, à coup de niveau d’expertise et de badges attribués à tours de bras.

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Et puis Tripadvisor a créé son programme « Tripcollectif » : le programme de reconnaissance des contributeurs . Mail d’annonce, et encore d’autres mails, pour encourager à continuer, à participer encore et encore.
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Mais en quoi consiste ce fameux programme ? Et bien en rien ! Rien de nouveau, que des points attribués encore et encore, qui donnent le droit à quoi ? A rien, de nouveau ! Enfin si, le droit de passer au niveau supérieur, de gagner des badges. Et quand on a atteint le niveau supérieur voire même le nirvana, il se passe quoi ? Allez, on répond tous en coeur :
RIEN !

J’ai toujours laissé des commentaires et des avis, parce que c’est dans ma façon d’être, vouloir partager, exprimer ma satisfaction , ou mon insatisfaction en me disant que cela pourra servir à d’autres voyageurs après moi . Et je n’en attendais rien. Jusqu’au jour où Tripavisor a commencé à vouloir me pousser à continuer encore et encore, et surtout plus depuis que le site est devenu marchand de façon claire et affirmée.
Et là je dis non. Parce que dans ce cas, s’ils veulent vraiment que je continue, à un rythme qui n’est plus le mien mais le leur, il existe mille façons pour eux d’exprimer leur reconnaissance, comme ils le disent dans l’intitulé du  programme  Tripcollectif. Et le spam mail ou l’attribution de badges sans signification ni saveur n’en fait pas partie.

Alors je me dis que j’ouvrirais bien une rubrique  » The parisienne voyage  » pour partager là mes avis, découvertes et déceptions sur ces lieux que je découvre dans le monde !

TOK TOK TOK – il y a quelqu’un ? Non !

Tok tok tok – je ne m’y fierai plus jamais

Tok Tok Tok, c’est un service de livraison à domicile. Livraison de quoi ? A peu près tout.

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Vous rêvez d’un couscous, de ce restaurant dont tout le monde parle, à l’autre bout de la ville, mais la paresse vous envahit et vous voudriez le déguster chez vous ? Tok tok tok vous promet une livraison en moins d’une heure si vous habitez au ceux de Paris.

Vous avez une urgence cadeau ? Une invitation de dernière minute pour laquelle il vous faut impérativement une bonne bouteille de vin rouge, un collier pour charmer votre hôte ? Tok Tok tok vous promet de vous fournir une solution.

Oui mais voilà ….

Tok Tok tok ne tient pas ses promesses. Et c’est après 5 expériences sur les deux dernières années que je peux l’affirmer.

La première fois remonte à deux ans. On me propose de tester le service, et j’accepte. Il faut dire que Tok tok tok a pour caractéristique première  de proposer un éventail des restaurants les plus branchés du moment. Je rêvais de tester Big Fernand,  dont la renommée s’installait à l’époque, et j’ai donc passé ma commande. Le suivi est graphique, on voit son « runner » progresser, vers le restaurant d’abord, puis théoriquement vers le lieu de livraison. C’était donc un samedi, ou un dimanche, nous étions 4 à la maison, et nous attendions avec impatience ces burgers à la viande tendre et juteuse, de celle qui met l’eau à la bouche à sa simple évocation.

Oui mais voilà …

Au bout d’une heure et demie, appel du runner : je suis désolé, je suis devant le restaurant, il est fermé !

Et voilà, simple et direct. Il était 14h00, nous n’avions rien à manger à la maison, et il a raccroché.

alors, à ‘époque, je me suis dit qu’il s’agissait des ajustements de démarrage d’une jeune entreprise dynamique et prometteuse. J’ai ravalé ma colère, et je suis passée à autre chose.

Régulièrement Tok tok tok m’envoyait ses infos, les nouveaux restaurants desservis, toujours plus branchés et alléchants les uns que les autres. Le souvenir de la première expérience s’est estompé, et j’ai craqué.

J’ai de nouveau passé commande. Et cette fois, notre commande est arrivée à bon port. Pas dans le délai annoncé de moins d’une heure, plutôt en 1h30, mais elle est arrivée.

Et de nouveau pour les deux fois qui ont suivi. Toujours en une heure et demie environ, jamais en moins d’une heure.

Et puis il y a eu hier soir.

Une copine à la maison, rien dans le frigidaire, une envie soudaine de tacos.  Je passe la commande, en lui racontant à titre d’anecdote cette première fois où, après une heure et demie, nous avions du trouver un plan B, sans aucune proposition alternative de Tok Tok Tok.

Le temps passe.

20h30 

Premier appel du runner, qui me demande de préciser quels tacos je désire dans mon assortiment de 8. Il me donne la liste, je fais mon choix, je raccroche : il était 20h30, j’avais passé ma commande à 19h50.

Le temps passe, pas de nouvelle.

21h10 

Le téléphone sonne à nouveau. Le runner :  » je vous appelle pour vous dire que votre commande est annulée suite à un problème de notre système de carte bleue « 

WHAAAATTTT ?

 Et oui, vous avez bien compris. Le système de carte bleue de Tok Tok Tok dysfonctionne, et en conséquence, nous ne dinerons pas ce soir. Commande passée à 19h50, et c’est à 21h10 que cette découverte est faite.

J’exprime clairement mon insatisfaction, et j’exige d’être rappelée. Le service client me recontacte, et là,  ça continue.

« Vous n’avez pas de chance, c’est très rare comme cas  »

 » Quand il y a ce type de problème, on demande au runner d’avancer le paiement mais là il n’avait pas assez d’argent sur lui  » 

Tiens, je croyais que ça n’arrivait jamais ?!

En résumé, il m’offre généreusement un avoir de 15€ – ce qui représente moins que le cout de la livraison . Quant à mon problème immédiat, une fois de plus, pas de solution, rien. Il est donc 21h30, et nous irons diner au bistrot du coin. C’est sans doute ce que nous aurions du faire d’emblée.

Bref, vous l’aurez compris, la prochaine fois que j’aurai envie de tester un restaurant parisien, la prochaine fois qu’une envie soudaine de hamburger branché ou de tacos me prendra, je me prendrai par la mai, et je me rendrai sur place. 

Quant à Tok tok tok, je ne saurais que trop leur recommander de travailler leur organisation, clairement défaillante, derrière un emballage marketing parfaitement ficelé.