Yves Camdeborde s’est installé confortablement du côté d’Odéon avec son célèbre Comptoir, et son non moins fameux « Avant Comptoir ».
Ce dernier propose de la cuisine de bistrot, de bonne qualité. Si bonne qualité d’ailleurs que si vous ouvrez l’oeil vous apercevrez la file d’attente qui s’installe confortablement devant l’Avant Comptoir dès 12h30 – 12h45, les places étant rares et donc chères.
Mais voilà, à quelques pas de là, le Marché Saint Germain a ressurgi de ses cendres après de longs travaux aussi indispensables que réussis. Et c’est là qu’Yves Camdeborde a installé sa troisième adresse : l’Avant Comptoir du Marché.
Comment on s’y sent
Une atmosphère de bistrot des Halles d’antan, ou de Rungis quand il est l’heure du premier verre ou du premier encas. Ca grouille, on s’interpelle, les chaises sont des tabourets, et où que l’on soit, il faut se faufiler pour avancer dans la place.
Derrière le comptoir, des hipsters, barbe parfaitement taillée, look impeccable.
Les commandes se passent au vol, on va chercher son assiette quand on entend son nom, plus précisément son prénom.
Ce qu’on y mange
Pas de surprise, le ton est donné dès que l’on passe la porte, enfin plutôt les rideaux !
Du cochon, encore du cochon, toujours du cochon.
Et du vin aussi, beaucoup de vins.
Les propositions sont accrochées au dessus des tables. Il faut optimiser l’usage de l’espace !
Alors je dois le reconnaitre, la joue de porc, ou les tripes au parmesan , ce n’est pas pour moi. J’ai donc opté pour un croque monsieur, et c’était une très bonne idée ! Pendant ce temps, mon amie dégustait du brie…
Pourquoi j’y reviendrai
Que les choses soient claires. Ici, pas de repas copieux, mais des amuse bouches, histoire de se mettre dans l’ambiance, pour démarrer la soirée, ou pour un déjeuner très très léger.
Si je reviens, ce sera donc pour prendre un autre verre, et tester une assiette de charcuterie avant un diner dans le quartier
Bien sur, n’imaginez pas réserver. Poussez juste le rideau quand vous passerez par là.
L’avant Comptoir du Marché Marché Saint Germain 14 Rue Lobineau, 75006 Paris
L’atelier du bracelet parisien détient en son nom tous ses secrets.
Pour commencer, il est parisien.
Atelier 100% parisien
En effet, cette marque, qui existe depuis vingt ans maintenant, n’a jamais quitté Paris. Entreprise artisanale enregistrée au Patrimoine Vivant, elle est avant tout une histoire de famille qui perdure. C’est en 1997 que naît la première boutique atelier dédiée au bracelet montre artisanal, dans ce quartier de Saint Honoré où se trouve désormais la boutique, et ce qui sera bientôt un show room de montres de marques d’occasion.
Quant aux ateliers, ils ont quitté le quartier de Saint Honoré pour s’installer plus confortablement à Nation. Du Made In Paris que l’on peut désormais s’offrir même lorsqu’on habite ni la capitale ni même la France.
Des bracelets sur mesure
Et plus précisément des bracelets de montres sur mesure. Ici, c’est la caverne d’Ali Baba pour toute personne qui a la chance d’être propriétaire d’une belle montre et qui a des envies de changement – de changement de bracelet ! Parce qu’ici, vous allez pouvoir vous faire plaisir.
Une gamme de couleurs, de peaux, de nuances et de textures tout à fait unique. Sous forme de nuancier, ou de peaux multicolores rangées dedans les dizaines de tiroir, la seule difficulté est de se décider.
Heureusement, les professionnels passionnés de l’Atelier du Bracelet Parisien sont là pour vous guider et vous aider. On choisit le cuir. Puis la couleur du fil de surpiqure. Et là aussi, les possibilités sont immenses.
Vient la forme de la pointe.
Et puis les coutures, et même la couleur de la tranche.
Il y a aussi l’épaisseur, et même le nombre de tours de poignets si l’envie vous prend de faire plus original.
Premier atout de l’atelier donc, la variété, de couleurs, de matière, d’options, de formes, pour créér ce bracelet unique qui sera le vôtre, rien que le vôtre.
Autre atout : le délai. En 7 jours, le bracelet est à votre poignet !
On peut aussi venir faire toutes les mesures et se la faire envoyer.
Atelier du bracelet parisien en ligne
Il existait déjà la possibilité de passer à la boutique pour faire son choix, et ensuite se faire livrer.
Mais désormais, si vous n’avez pas l’occasion de passer par Paris, ce n’est pas grave !
Un customiser en ligne est disponible à partir d’aujourd’hui !
Simple à utiliser, il vous permettra de farte les mêmes choix qu’en boutique, pour un résultat parfait, mais à distance.
Modèle de bracelet, couleur duo cuir, de la doublure, des surpiqûres, tout y est, pour tous les modèles de montres.
Prix du bracelet classique 215 € Double tour 290€ Alligator 340€ Galuchat 450€
L’atelier du bracelet parisien 56 Place du Marché Saint-Honoré, 75001 Paris tel : 01 47 03 49 71
La rue Montorgueil et toutes les rues avoisinantes regorgent d’adresses de restauration en tous genres. Il faut être particulièrement inventif et sérieux pour sortir du lot.
Je crois que l’on peut affirmer que c’est le cas pour Les Artizans.
les Artizans
Les Artizans réunit plusieurs talents : un chef cuisiner, et un chef pâtissier. Il y a donc un « côté gâteaux » et un « côté bistro »
Commençons par le côté Bistro.
Les Artizans – comment on s’y sent ?
Néo bistro décrirait assez bien le lieu.
Sol en larges carreaux peints, mobilier industriel et une touche minérale avec le bois présent sur les murs, les tables, certaines chaises, et sur les assises des chaises Tollens.
Les Artizans
La salle n’est pas très grande, le personnel peu nombreux, mais tout est fluide et l’accueil souriant.
Ce qu’on y mange
Une carte, des plats du jour, de la cuisine de bistro de qualité.
On peut dire que chacun y trouve son bonheur aisément.
Les Artizans – suggestions du jour
En cuisine, on s’affaire, et même s’il n’y a pas ici de cuisine ouverte sur la salle au sens propre, elle est là, tout près.
Ce qu’il y a dans l’assiette donc.
Le confit de canard et ses pommes grenaille.
Ou encore le filet de cabillaud et sa purée de pommes de terre.
Des valeurs sûres, parfaitement déclinées. Et quand le confit est accompagné d’un verre de Cahors recommandé pour l’occasion, c’est un véritable festin.
Pourtant, le meilleur est à venir.
Parce qu’ici, un étage entier est dédié à la pâtisserie.
Et pour le dessert, ça donne ceci.
Et plus précisément, cela.
Cela étant le meilleur Paris Brest que j’ai jamais mangé !
Pourquoi j’y retournerai
Bien sur, pour tester tous les autres gâteaux – le dilemme est terrible, vous vous en doutez !
Et puis, pour le cas où, il faut savoir qu’on peu commander des gâteaux sur demande, type gâteau d’anniversaire, de mariage, cakes et autres délices !
Alors gourmands et gourmandes, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Les Artizans / Bistro & Gâteaux
30 rue de Montorgueil – 75001 Paris Ouvert tous les jours 12h00 – 23h00
01 40 28 44 74 contact@lesartizans.fr
Menu Carte Entrée + plat + dessert 35 €
Menu Déjeuner Entrée à la carte + Plat du jour + Dessert de la vitrine 23 € (hors week-ends et jours fériés)
Bonjour, je m’appelle Nathalie, et j’adore les bijoux.
Inutile de se voiler la face, je suis addict. Bagues, bracelets, sautoirs, colliers, joncs, bangles, anneaux, pendants, tout est bon, tout est prétexte à un petit achat, souvent, régulièrement, pour toute occasion.
Fêter une réussite, se consoler d’un échec, et tout ce qui peut bien passer par la tête. Pour tous ces moments de vie, un petit bijou me réjouit.
Alors voici donc une liste de quelques adresses qui permettent de se faire plaisir, régulièrement, et sans se ruiner.
Cécile & Jeanne – Place des Vosges
Des bijoux parisiens à 100%, avec puisque les ateliers de fabrication, ainsi que celui de dorure sont à Paris. Des bijoux qui portent également une histoire avec cette colombe en signature, symbole de paix.
Les sautoirs de Cécile & Jeanne sont uniques. De ce type de bijoux qui, dès qu’ils sont portés, complètent la tenue, et suscitent systématiquement de nombreux compliments. Sans oublier les manchettes, qui habillent si parfaitement le poignet.
Bonne nouvelle : ces boutiques sont ouvertes le dimanche. Important en cas d’urgence bijoux !
Ici, c’est le Brésil qui s’exprime dans une explosion de couleurs dans chacun de ces bijoux. Joncs multicolores et imposant, sautoirs spectaculaires. Tous ces bijoux sont conçus et fabriqués en résine.
Photo du site http://sobraldesign.net
Ma boutique préférée se trouve de surcroit sur la sublime Ile Saint Louis. autant de raisons de ne pas hésiter à aller découvrir les collections.
Sobral – 79 Rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris Téléphone :01 43 25 80 10
Sobral – rue Vieille du Temple 75003 Paris
Satellite – rue du Vieux Colombier
Le bijou, côté ethnique. Quand un ethnologue et un photographe se rencontrent, le résultat s’inspire évidemment de leurs parcours respectifs.
Cela donne des collections aux allures tribales, de la pièce que l’on peut porter au quotidien jusqu’à la version plus spectaculaire à réserver pour de grandes occasions uniquement.
Gas a le Sud chevillée au corps. C’est à saint Tropez que nait la marque en 1969, et cette belle histoire de famille développe son succès qui ne se dément pas depuis.
Des bijoux qui font voyager, des bracelets Massai aux collier Gipsy. De ces bijoux qui deviennent votre objet fétiche, aux couleurs de porte bonheur
Image du site gasbijoux.com
Gas – rue Danielle Casanova 75001 Paris
Sylvia Toledano – rue Danielle Casanova
Les bijoux de celles qui osent.
Qui osent arborer de superbes manchettes imposantes et serties de pierres colorées, ou encore porter de somptueuses boucles et pendants en talisman.
Sylvia Toledano – 23 rue Danielle Casanova 75001 Paris
Sestra -rue du Bac
Sestra signifie soeurs en bulgare. Et ce sont effectivement deux soeurs qui sont à l’origine de sa création. Pour l’amour de la pierre, et l’envie de lui donner de multiples écrins, du jonc à la pochette en cuir.
Elles réinventent ainsi des sacs à mains ornés de ces précieuses pierres venues d’Inde.
Pariscityvision : un nom connu par les parisiens. Particulièrement ses bus à deux étages qui permettent de découvrir la ville confortablement installé et sans effort.
Mais Pariscityvison propose plus : des visites sont proposées pour partir à la découverte des quartiers parisiens, accompagné d’un guide, ou même de comédiens.
Arpenter les rues, s’arrêter pour découvrir une statue, un point de vue, apprendre tous les détails historiques du quartier avec un guide professionnel qui connait la ville mieux que sa poche.
La liste des quartiers à découvrir est longue est variée. un moyen de redécouvrir un pan de la ville que l’on croit déjà connaitre, ou bien de partir s’aventurer à l’autre bout de la capitale, là où généralement on ne s’aventure pas.
Et puis il y a des visites thématiques, comme les lieux de tournage, ou la découverte gourmande du Marais.
J’ai choisi de m’aventurer du côté de Montmartre. Soit donc la version « à l’autre bout de la ville » en ce qui me concerne, moi qui m’aventure rarement si loin de mon XIIIème !
Découvrir Montmartre
Montmartre est une carte postale parisienne. Photographiée, filmée des millions de fois, la Butte oscille entre destination touristique et village parisien typique.
Place du Tertre
Peintres
Vue du Sacré Coeur
Le Sacré Coeur bien sur, la place du Tertre bien entendu, mais il y a tant d’autres pépites à découvrir.
Et une histoire à apprendre, celle qui passe par des hommes pieux décapités, des peintres en goguette, de courageux chevaliers torturés et pendus pour n’avoir pas voulu se découvrir au passage d’une procession.
Découvrir Montmartre avec PariscityVision
C’est parti pour deux heures de découverte.
La promenade commence précisément boulevard de Rochechouart , là où se trouvait le mur des fermiers généraux, frontière entre Paris intramuros et les communes limitrophes.
Ces mêmes communes qui, avec Napoléon III , vont être intégrées à la ville en 1860, doublant ainsi la surface de la ville et sa capacité à accueillir ceux qui y travaillent.
C’est son expérience personnelle qui joue sur ses choix et ses décisions de modernisation de la ville.
Les années passées à Londres et en Italie l’inspirent et c’est ainsi que sont lancés les grands travaux haussmaniens qui bouleversent le paysage urbain, assainissent la ville, fluidifient le trafic et la circulation.
Bien sur, ces travaux permettent aussi à l’empereur de contrôler le territoire, puisque les quartiers populaires du centre de la ville sont rasés pour être remplacées par de superbes avenues, larges et faciles à maitriser en cas d’émeutes et autres manifestations populaires.
Traversons donc le boulevard Rochechouart, qui est la frontière entre le IXème et le XVIIIème, et c’est parti pour l’ascension de la Butte.
Le Sacré Cœur est donc là, omni présent, au bout de chaque ruelle, au détour de chaque rue.
son existence est intimement liée à la commune de Paris et à la chute de Napoléon III.
En effet, le déclenchement de la Commune de Paris part de Montmartre où se trouvent d’importants stocks de canons.
Cette révolte fait l’objet d’une répression très violente du gouvernement.
A la suite de ces évènements un haut dignitaire de l’église demande pardon à Dieu au nom de la France et fait vœu public d’ériger un temple pour que la France soit pardonnée des massacres perpétrés.
C’est ainsi qu’est décidée la construction de cette église, construction longue et très compliquée principalement à cause des contraintes géologiques et de la présence de carrières sous-terraines qui rend tous travaux complexes.
C’est donc entre 1875 et 1923 que la construction progresse, évolue.
Nous voici donc au pied de la basilique.
Ne manquez pas, dans la montée, après le funiculaire, de prendre sur votre gauche, pour rejoindre l’angle des rues Azaïs et Saint Eleuthère d’où la vue sur Paris et la Tour Eiffel est unique.
En passant aussi, découvrez la statue de ce chevalier mort exécuté à 19 ans pour n’avoir pas voulu se découvrir au passage d’une procession : le chevalier de la Barre.
Mais d’où vient le nom Montmartre ? 2 versions cohabitent.
L’une basée sur l’existence d’un temple romain à l’emplacement de l’actuelle basilique Saint Pierre, derrière le Sacré Coeur, basilique dans laquelle se trouvent deux colonnes à priori issues des ruines de ce temple, dédié à Mars. C’est donc de là que viendrait le nom de la butte.
L’autre, que je préfère personnellement, serait associée au martyr de Saint Denis, premier évêque de Paris, qui fut décapité mais prit sa tête entre ses mains pour se diriger vers Saint Denis où il s’écroula.
Découvrir Montmarte, c’est aussi découvrir les lieux au travers du regard et de la vie des artistes qui y vécurent, et de ceux qu’on y trouve aujourd’hui, sur la place du Tertre par exemple.
Van Gogh est un des noms illustres de ceux qui ont marqué la Butte, même s’il n’y vécut pas comme Renoir ou Pissaro.
Utrillo également, et sa célèbre maison Rose, sans doute un des édifices les plus photographiés du quartier.
Les ruelles que l’on peut emprunter sont si nombreuses. Très vite, on peut s’extraire de la foule dense des touristes et découvrir la Butte cachée, plus secrète.
Celle que mannequins et photographes amateurs ou professionnels apprécient tout particulièrement.
En redescendant, on rencontre une pâtisserie récemment installée, celle de Gilles Marchal.
Mais aussi le célèbre Moulin de la Galette.
Et bien sur, ce sont les Abbesses avec leurs cafés , le mur des Je T’aime, et la station de métro la plus profonde de Paris.
Vous l’aurez compris, deux heures de balade guidée sont la meilleure façon de commencer l’exploration que vous continuerez ensuite seuls, avec une envie irrépressible d’en découvrir encore plus !
Au détour de la rue de la Roquette, c’est dans la rue Keller que Mio Posto a installé ses quartiers. Ou plus précisément ses deuxièmes quartiers.
C’est la bande d’Il Posto qui débarque dans le quartier de la Roquette avec une deuxième adresse, après avoir régalé le quartier de Belleville.
Comment on s’y sent
Première impression : l’endroit est spacieux, lumineux.
Un loft aux multiples espaces permettant d’accueillir grandes tablées, mais aussi des couples ou des groupes d’amis en quêtes d’assise profonde et confortable.
Puis vient l’accent : cet accent Italien qui chante dans les paroles de tous ceux qui travaillent ici. Et la passion du chef qui raconte son Italie natale, ses spécialités napolitaines, dont cette fameuse pizza dont il est si fière.
Ce qu’on y mange
L’Italie, elle est là. Dans la couleur des assiettes.
Dans les la caponata qui fond dans la bouche et appelle une deuxième tournée.
Et dans ce parmesan qui recèle des saveurs que seul le miel qui l’accompagne peut révéler.
Et puis il y a ces pâtes faites maison. Par la nonna ! Cette fameuse grand mère que tout restaurant italien qui se respecte se doit de detenir.
Et c’est elle qui a conçu ce que je qualifierai des meilleures pâtes que j’ai jamais mangées !
En effet, ces tortelloni farcis au potiron et amaretti – oui, oui, vous avez bien lu, il s’agit bien de ces petits gâteaux aux amandes typiquement italiens – ces tortelloni donc sont la chose la plus succulente que j’ai mangée depuis longtemps.
Sans parler des pappardelle à la truffe noire ! Une tuerie !
Pourquoi j’y reviendrai
Parce que Mio Posto est également un Aperitivo Cocktail Bar.
Et je reviendrai donc pour boire un verre créé et préparé par Nicola Battafarano, et, soyons honnêtes, grignoter les antipasti composés par le chef, parce que, s’ils sont à la hauteur de ce que j’ai déjà pu goûter, j’en salive d’avance !
Ce café, qui vient de la vallée d’Araku à l’est de l’Inde, est un café bio, cultivé en biodynamie par les habitants des villages qui se trouvent dans cette région de plus de 350km2.
Au commencement donc était l’Inde. Parce qu’on ne le sait pas assez, l’Inde est une terre de café, troisième pays producteur au monde, après l’Ethiopie et le Yemen.
La vallée d’Araku est classée réserve naturelle protégée. Une vallée à l’écosystème préservé, aux terrains escarpés et aux 520 villages habités par des tribus ancestrales.
Et c’est donc ici que vont naître les 6 cafés « Araku coffee », chacun ayant une signature gustative tout à fait spécifique et propre.
Si cela est possible, c’est parce que chaque café est issu d’une parcelle sélectionnée pour sa particularité, et aussi grâce à l’expertise du caféologue Hippolyte Courty qui sélectionne, définit la torréfaction, conçoit les différents crus.
6 cafés, 6 caractères, qui se différencient par leur origine donc, leur torréfaction aussi, et aussi le moment de leur récolte.
En grains ou moulu, ils s’utilisent en filtre, moka, ou expresso. Pas de capsules pour l’instant, mais c’est prévu, avec de vraies exigences : des emballages bios, entièrement recyclables et pour un résultat à la hauteur de la qualité du café.
Des cafés de grande qualité, bio, dans de superbes boites. Mais si tout cela a été possible, c’est surtout grâce à la ténacité et la volonté de quelques hommes.
Ils changeaient le monde
Pour arriver à ce résultat exceptionnel qui devrait inspirer des initiatives similaires dans le monde entier, il fallait une équipe de passionnés, une équipe d’hommes prêts à croire que tout était possible.
Au commencement était Manoj Kumar, directeur de la Naandi Foundation ( naandi signifiant « nouveau départ » en sanskrit)
Cette fondation est née il y a 19 ans, en 1988. Fondation de charité publique, à son conseil d’administration siègent exclusivement des chefs d’entreprise indiens. La volonté : une nouvelle expérience dans le secteur de développement socio-économique de l’Inde.
Permettre de déployer à grande échelle ce que le gouvernement lui même peine à mettre en place : éducation pour les filles, accès à l’eau potable, mise en oeuvre d’une agriculture durable et responsable.
Toutes ces informations, vous les trouverez bien sur sur le site de la fondation.
Mais quand c’est Manoj Kumar qui la raconte, elles prennent une toute autre dimension.
Lui, qui explique que quand on lui propose il y a 20 ans de diriger et mettre en oeuvre cette idée un peu folle, il hésite un peu avant d’abandonner une situation professionnelle stable et rémunérée pour cette aventure.
Et s’il le fait, c’est, je cite, parce qu’il était « jeune et un peu fou« .
Il commence donc par l’éducation des filles, la mortalité en couches de femmes dont il comprend qu’elle est due à l’utilisation de flèches rouillées pour couper le cordon ombilical.
Il raconte comment il doit payer les sages femmes locales pour les convaincre d’utiliser des kits stériles.
Et comment soudain, la mortalité chute, et les villageois commencent à lui faire confiance.
Après s’être occupé des femmes, il en vient aux hommes. Ces hommes, qui ne travaillent pas, et ne font rien des parcelles de terrain dont ils disposent mais où rien ne pousse, faute de compétence.
Alors il gagne leur confiance, passe des semaines à vivre avec eux, dans leurs villages, leur environnement, et peu à peu les accompagne pour acquérir les compétences qui vont faire d’eux des experts en production de café.
C’est là qu’intervient David Hogg, spécialiste en culture biologique et biodynamie. Pour rappel, ou pour information, la biodynamie consiste à utiliser des processus biologiques naturels exclusivement pour les cultures. une tendance qui devrait représenter ce que sera notre agriculture de demain. Mais nous n’en sommes pas là.
Les fermiers de la vallée d’Araku eux sont devenus des experts dans ces technique, et ont retrouvé dignité et autonomie.
C’est donc cette histoire extraordinaire qui permet aujourd’hui de pouvoir acheter ce café hors du commun à Paris.
Araku coffee – le flagship rue de Bretagne
Nous sommes tellement habitués aux flagships spectaculaires de grandes marques de thé que je ne m’étais jamais vraiment posé la question : et le café dans tout ça ?
Araku coffee Paris
Et là le constat est simple : le vide sidéral. Bien sur, si on écarte l’emblématique marque aux dosettes, il y a les boutiques des cafés Richard, les quelques cafés Illy, et puis ?
Quant au packaging, toujours les cafés Richard en association avec la marque de la ville de Paris, mais quant aux autres ….
Araku coffee est donc un des précurseurs d’une nouvelle approche dans l’univers du café parisien.
Ici, vous trouverez les 6 cafés précédemment cités bien sur, mais aussi des experts qui pourront vous accompagner dans votre choix, des machines à café, et aussi des douceurs qui accompagneront à merveille votre délicieux breuvage.
Alors, vous l’aurez compris, j’ai trouvé ici, dans ce lieu, et dans cette rencontre, mille et une raisons de consommer mon café différemment.
La Maison Sarah Lavoine porte ici si bien son nom.
Parce que quand vous découvrirez son nouvel espace Place des Victoires vous aurez sans aucune doute l’impression d’arriver chez elle, à la maison.
Maison Sarah Lavoine – espace de convivialité
Commençons par le rez de chaussée.
La table est mise pour accueillir les convives qui semblent sur le point d’arriver.
Un espace café, parfait pour une pause gourmande, ou un déjeuner rapide quand on sait que c’est Da Rosa qui est le partenaire, vous accueille tout au long de la journée.
Maison Sarah Lavoine
Vaisselle, épicerie, une offre variée de produits pour égayer votre cuisine.
Et puis une invitation…
Maison Sarah Lavoine – invitation
Tu montes chéri(e)?
Et là, direction l’étage, et les espaces de vie, et de nuit.
Grimpez les marches de ce superbe escalier, passez le palier et vous voilà dans un salon tel qu’on en rêve.
Lumineux, spacieux, éclairé par de superbes fenêtres qui donnent sur une placette si typiquement parisienne et pourtant si calme, côté passage des Petits Pères, puisqu’une particularité de la Maison Sarah Lavoine est d’être traversante, donnant sur eux places si différentes et complémentaires.
A cet étage, c’est l’espace de vie avec la chambre dans laquelle est exposé un lit conçu à l’origine pour les chambres du Roch hôtel et que l’on peut désormais acquérir ici.
Et un dressing, un dressing qui laisserait même Sarah Jessica Parker sans voix !
Un des objets signature du lieu est omni présent : les miroirs.
Et puis il y a les appliques.
Luminaires et éclairages sont à l’honneur.
Sans oublier coussins, revêtement velours, le tissus signature de la créatrice, et tout particulièrement dans son bleu canard. On le retrouve sur le canapé, sur les murs, les poufs et les luminaires.
Vous imaginez bien que je vous ai livré là un petit aperçu de la richesse du lieu.
Pour tout découvrir, il ne vous reste plus qu’à vous rendre sur place. Et d’ailleurs, je me suis laissée dire que bientôt le lieu prendra vie avec animations et ateliers à venir.
Le meilleur est donc à venir !
Maison Sarah Lavoine 6, place des Victoires 75002, Paris Tél : : 01 40 13 75 75
Un rayon de soleil, et ça m’arrive à nouveau : j’ai une envie soudaine et violente de ciel bleu, chants des cigales, voire même températures estivales.
En résumé, j’ai envie de partir, au soleil, changer d’air, pas trop loin, dans ce sud qui prend des airs de vacances.
Alors examinons les options qui s’offrent à nous dans notre sud !
le sud version brocante – Chiner à l’Isle sur la sorgue
L’Isle sur la Sorgue, c’est la Mecque des chineurs. Deux grandes brocantes envahissent la ville chaque année, et le reste du temps, ce sont les antiquaires et brocanteurs installés qui vous accueillent, tout comme le marché dominical.
Le paradis pour trouver ce petit meuble de caractère qui réhaussera tout interieur
Chiner dans le Sud
Ou encore un luminaire, une horloge, une pièce de déco qui rend une pièce unique.
Mais aussi ces objets sur lesquels on craque sans trop savoir pourquoi, quitte à les regretter une fois passée l’excitation de la découverte.
Fouiller, examiner, manipuler l’objet, le reposer, passer au stand suivant, sous le soleil, et choisir son restaurant avant de penser au déjeuner.
C’est un peu le déroulé d’une journée type à l’Isle sur la Sorgue.
Le sud version plaisirs des papilles
Quand j’entends parler du Sud, je ferme les yeux, et ce sont couleurs et parfums qui me viennent à l’esprit.
Le sud et ses célèbres marchés, ces étals chargés de superbes fruits et légumes pour certains fraichement cueillis.
Sans oublier les gourmandises que l’on ne peut déguster que sur place pour les savourer pleinement.
Calissons d’Aix
Et aussi les pâtisseries qui réinventent leurs créations autour des fruits de la région.
Maison Jouvaud
Le sud version métiers d’art
Et puis il y a aussi le sud et l’art.
De multiples grands peintres en ont fait leur région de prédilection au siècle dernier. Comment résister à un tel soleil et un bleu si pur.
ll est donc naturel que l’art sous toutes les formes s’invite régulièrement dans ces régions méridionales.
Comme par exemple ce salon artistique à Montpellier.
Ici, ce sont des artisans qui présentent leurs productions.
Le salon Ob’art, organisé par Ateliers d’Art de France, réunira plus d’une soixantaine d’exposants qu’un jury d’experts aura soigneusement sélectionnés pour la qualité de leurs créations, produites en pièces uniques ou en petites séries dans leur atelier.
Pour vous et moi, c’est une occasion unique d’acquérir à des prix accessibles des objets inédits, façonnés à la main par les artisans d’art, des luminaires aux bijoux, du mobilier aux accessoires de mode. Céramique, verrerie, textile, ébénisterie, tout y sera.
Alors, pour se faire plaisir, c’est à Montpellier qu’il faudra aller du 31 mars au 2 avril.
En résumé, il y a mille et une raisons d’aller dans le Sud ! Il y en a pour tous les goûts, et toutes les envies.
Le Skrei est le nom donné aux cabillauds ayant effectué une migration de plus de mille kilomètres depuis la mer de Barents à la côte nord de la Norvège.
Célèbre en Norvège pour son goût légendaire, il arrive désormais en France pour le plaisir de nos papilles.
Skrei
C’est au restaurant UMA que j’ai pu le déguster, sous toutes ses formes !
Skrei au restaurant UMA Paris
Ce restaurant, ouvert depuis quelques mois, fait déjà beaucoup parler de lui. Le chef, c’est Lucas Felzine qui est passé par des grandes tables comme l’Arpège ou Ze kitchen Gallerie.
Parlez de tour du monde gastronomique ! Parce que UMA propose une cuisine Nikkei – traduisez : entre le Pérou et le Japon. Et comme si cela ne suffisait pas, il accepte le défi d’y introduire un poisson norvégien. Et ça marche !
Un menu riche qui permet de découvrir le Skrei de mille et une façons, et toutes réussies. Nous avons donc pu tester le Skrei, cru, cuit, fumé, sous toutes ses formes en somme.
Commençons donc par le jus de ceviche et Skrei brûlé.
Suivi des bols de Skrei à la truffe et poutargue.
Bolas de Skrei
Viennent ensuite ceviche, tiradito et gyoza, avec pour finir le skrei mariné au miso.
Gyosas
Et que serait un repas sans un dessert, surtout s’il s’agit d’un alfajor !
Le Skrei à la carte
Le chef du restaurant UMA a parfaitement su exploiter la richesse et la finesse des saveurs de ce poisson hors du commun.
Et pour notre chance à tous, durant l’opération « Le Skrei à la carte, du 18 mars au 15 avril« , ce sont 50 restaurants gastronomiques en France qui feront figurer sur leur carte un plat à base de Skrei.
50 recettes, 50 interprétations pour permettre aux français de découvrir les 1001 facettes de ce poisson au parcours unique et aux saveurs extraordinaires.
Et voici quelques noms des restaurants parisiens qui vont participer, histoire de vous mettre l’eau à la bouche !