Manger une glace à Paris

Envie d’une glace à Paris

C’est l’été… si, si !

Nous avons donc tous envie de manger une glace, moi en tous cas. Voilà donc pourquoi je vous soumets ici et maintenant cinq idées. Un échantillon des possibilités multiples que propose notre belle ville qui sait penser aux gourmandes et gourmands !

1. La glace champêtre

Quand le soleil est de la partie, c’est dans les parcs et les jardins que l’on retrouve les parisiens. Par exemple, dans les jardins du Palais Royal.

C’est là que vous pourrez croiser le chariot de glace Evok.

Glacier EVOK

Installé à proximité du restaurant du Palais Royal, il vous permettra de déguster de délicieuses glaces particulièrement réussies. Je vous recommande sans hésiter le café !

Vous le trouverez dans les jardins, tout près du restaurant du Palais Royal. Normal : ils appartiennent tous les deux au groupe hôtelier Evok Hotels.

Dans un autre registre, et pour s’autoriser une pause sucrée lors d’une promenade rue des Rosiers :  Magnum s’installe au centre de Paris pour vous faire vivre une expérience gourmande unique.

2. La glace classique revisitée

Ici, on redécouvre les glaces Magnum. Les célèbres esquimaux, mais version personnalisée.

Magnum Cone Geant

Parfum, enrobage, ajouts de toppings… vous choisissez tout.

Il suffit de quelques minutes pour créer SON Magnum.

On choisit donc pour commencer le parfum de la glace : vanille ou chocolat, puis  son enrobage chocolaté, qu’il soit au chocolat blanc, chocolat au lait ou chocolat noir. Et enfin, les finitions puisqu’il est possible d’ajouter 3 toppings au choix parmi une large sélection d’ingrédients gourmands (amandes grillées caramélisées, copeaux de chocolat, éclats de sucre à la mûre, pistaches grillées, céréales soufflées argentées…).

Passons donc des glaces plus traditionnelles citées ci dessus aux pâtisseries qui elles aussi se glacent à l’approche de l’été.

3. l’esquimau personnalisé façon artisanale

C’est Pierre Marcolini qui vous propose une nouveauté cet été. Ce passionné de chocolat a mis sa passion et son enthousiasme dans la conception d’esquimaux sur mesure qui seront faits à la demande, devant vos yeux, avec le même savoir faire qu’il applique à la création de ses chocolats.

esquimaux glacés Pierre Marcolini
esquimaux glacés Pierre Marcolini

Choix du parfum de la glace, puis du topping, dans une large variété pour dégustation gourmande immédiate ! Vous pourrez choisir votre glace à la vanille ou au chocolat bien sur, mais aussi au sorbet mangue ou même au thé !

4. Le Chouger glacé

Je vous ai parlé il y a peu de temps de L’atelier de l’éclair qui élargissait sa gamme gourmande, sortait de l’univers des éclairs pour proposer pâtisseries et viennoiseries. Et tout particulièrement le chouger, résultat de la rencontre d’un chou gourmand et d’un burger audacieux.

Chouger

Pour l’été ce chouger se pare de ses plus beaux atours glacés. Passion-framboise, vanille pécan, voilà deux exemples des 6 parfums que vous pourrez déguster dans ce chouger glacé qui sera confectionné sur place, rien que pour vous. Ces délices sont disponibles exclusivement dans la boutique de la rue des Petits Carreaux.

5. La pâtisserie des rêves, glacée et personnalisé

Et pour terminer, le millefeuille glacé de la pâtisserie des rêves !

Pour le printemps/été, La Pâtisserie des Rêves propose une nouvelle création, en collaboration avec Raimo, institution de la glace parisienne depuis 1947.

Le millefeuille de La Pâtisserie des Rêves, qu’on ne présente plus, se voit donc revisité en version glacée.

Et pour le plaisir des gourmands, ce dessert glacé permettra de composer le montage soi-même.

Le célèbre glacier parisien a donc imaginé toute  une collection de parfums permettant de jouer avec les saveurs entre les couches de feuilletage ! Chocolat noir, framboise, mangue Alfonso, noisette et vanille… Ce sera à vous de décider et de composer.

Vous choisirez deux « lits de glaces », délicatement emballés pour préserver toute leur fraîcheur, et l’on vous donnera les 3 bases du fameux feuilletage. Une fois à la maison, les glaces se conservent au congélateur et les feuilletages se réservent à température ambiante. Au dernier moment, il suffit de monter le millefeuille : une base de feuilletage, puis un lit de glace, puis une nouvelle couche de feuilletage, le second lit de glace, et enfin le chapeau de feuilletage.

Vous pourrez même dire : « c’est moi qui l’ai fait  » !

L’été parisien glacé s’annonce plutôt bien …!

Chariot de glaces Evok jardins du Palais Royal 75001 Paris

Magnum popup store 4 rue des Rosiers 75004 Paris

Pierre Marcolini 235 Rue Saint Honoré, 75001 Paris

L’éclair de génie 2 Rue des Petits Carreaux, 75002 Paris

La pâtisserie des Rêves 93 rue du Bac 75007 Paris

C’est Movie Nights avec Ben&Jerry’s

Movie Nights

Ben&Jerry’s vous invite au cinéma en lançant une grande tournée de cinéma en plein air !

#MovieNights
Movie Nights

Alors une programmation cinématographique de qualité, agrémentée de délices glacés, c’est plutôt tentant non ? Cette tournée se déroulera dans 5 villes de France : Paris, Lille, Lyon, Montpellier et Bordeaux. Dans la lignée du cinéma en plein air, grand classique des sorties d’été, Ben&Jerry’s ajoute sa touche gourmande personnelle !

Programme du Tour Ben&Jerrys
Programme du Tour Movie nights par Ben&Jerrys

Glace offerte jusqu’au bout de la nuit

La tournée commencera donc à Paris, le 11 juillet, pour continuer jusqu’au 27 juillet à Bordeaux. Des grands classiques du cinéma, de ceux que l’on a tous vus, et que l’on revoit avec plaisir !

A Paris, Ben&Jerry’s a choisi la plage de Glazart pour son évènement. C’est là que vous pourrez vous installer, et déguster des glaces gratuites de 19h00 à 00h30 !

Alors, cinéphiles et gourmands, vous saurez quoi faire de votre soirée les 11 et 12 juillet à Paris !

LaPlage de Glazart, 7/15 Avenue de la Porte de la Villette,75019 Paris

 

OFF Paris Seine – la Seine, version OFF

OFF Paris Seine

C’est le nom qui buzze depuis quelques jours, et particulièrement depuis son ouverture si récente le 23 juin. Mais de quoi s’agit-il ?

OFF Paris est le premier  hôtel parisien sur l’eau, enfin sur la Seine plus précisément.

OFF Seine
OFF Seine

OFF Paris Seine – être le premier

Imaginez, personne ne l’avait fait avant ! Il s’agit donc d’un hôtel flottant de 55 chambres et suites sur deux étages. Cet hôtel, qui appartient au groupe Elegancia, est un etablissement 4 etoiles, situé sur l’eau, dans le XIIIème, au pied de la gare d’Austerlitz.

Et là on se demande vraiment comment personne ne s’y était essayé avant ! Après tout, la Seine est la colonne vertébrale de notre ville, et quoi de plus romantique que de passer une nuit sur l’eau dans la plus belle ville du monde !

Jusque là, des faits.

Et puis il y a l’engouement autour du lieu. Un subtil mélange de branchitude et de bouche à oreille savamment orchestrés pour que ce nom soit sur toutes les lèvres.

L’acceuil est parfait, le sourire sur toutes le sèvres. Les clients déjà attablés se partagent entre plusieurs catégories assez représentatives de la vie urbaine version parisienne. Jeunesse dorée, couple à la chevelure grisonnante flamboyante, famille carte postale.

Mais en fait, le OFF Seine a un secret….

OFF Paris Seine – il suffira d’un cygne

Tout est dans le canard ! Enfin pardon, le cygne ! Cet animal en plastique qui flotte et vogue inlassablement sur la petite piscine qui réunit les deux parties du bar.

OFF Seine - un cygne
OFF Paris Seine – un cygne

Il a inondé les fils Instagram des parisiens et des autres, créant ainsi cette envie irrépressible de se rentre sur place.

C’est donc ce que nous avons fait. Prendre un verre sur place est une façon parfaite de s’impregner du lieu. Un jour peut-être restaurant, aujourd’hui c’est de tapas que l’on peut accompagner son cocktail ou son verre de vin.

Globalement réussis, les tapas sont frais, et se marient très bien avec toutes les boissons que vous purgez commander sur place.

Ambiance musicale dans ce lieu qui organisera régulièrement évènements et soirées parisiennes.

OFF – encore un matin

Mais n’oublions pas que nous sommes dans un hôtel. L’occasion d’aller découvrir deux des 56 chambres. On commence par la plus colorée, la plus marquante, celle qu’on adore détester, ou est-ce le contraire ?

Si le lit à baldaquins orange fluo ne vous a pas tout à fait convaincus, pas de problème : vous ne pourrez pas rester insensible à la baignoire !

Nous étions donc ici dans une suite vue Seine.  A l’étage inférieur, j’ai également visité une chambre « standard », toujours vue Seine, mais au raz des flots.

Moins spectaculairement colorée, de taille plus modeste, elle semble cependant parfaitement fonctionnelle et agréable.

En résumé, si vous devez recommander un hôtel parisien hors du commun à des proches, collègues ou amis qui arrivent à Paris gare de Lyon ou gare d’Austerlitz, le OFF Seine est pour vous.

Même pour une seule nuit, la ville leur apparaitra sous un tout nouveau jour, pour des tarifs qui démarrent à 200€ pour une chambre vue quai ( rive gauche)

OFF Paris Seine 20-22 port d’Austerlitz 5013 PARIS

Paris vu par Gaelle Mademoiselle Bonplan

Paris vu par Gaëlle

Elle, c’est Gaëlle.

GaelleHorizontal

Dans son blog, elle partage ses découvertes et tous les bons plans de la Capitale.  Gourmande, elle sait nous tenter avec de jolies adresses sucrées. Elle aime aussi voyager et nous raconte ses périples de par le monde.

Elle nous livre ici quelques unes de ses adresses préférées, mais surtout son amour de Paris !

Etape 1

On commence par Ton Paris Gourmand , le salé, et le sucré. Quelles sont tes deux adresse fétiches du moment : un restaurant, et un salon de thé, ou une pâtisserie.
Bon alors comme j’adore bien manger ça va être difficile de sortir 2 adresses du lot, mais je vais essayer…

Paris vu par Gaëlle - Les chouettes
Paris vu par Gaëlle – Les chouettes

Pour le restaurant je dirais les Chouettes. Parce qu’on y mange super bien et qu’en plus le lieu est absolument canon ! Le décor style Eiffel de ce bel établissement est sublime avec sa verrière en fer et verre de 20 mètres de haut et ses étages aux allures de paquebot font voyager même en restant à Paris.

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Pour le sucré j’adore le salon de thé George Cannon, d’abord parce qu’il est encore assez confidentiel, que les thés y sont parfaitement bien préparés dans les règles de l’art par de vrais connaisseurs (ce qui n’est pas le cas partout) et que leurs scones sont à se damner ! En plus le lieu est tout à fait charmant, ce qui ne gâche rien. C’est une adresse dont je parle d’ailleurs régulièrement sur mon blog.

Etape 2

Paris culturel, Paris ville des musées, de l’art, de l’architecture. Alors pour toi, ton Paris culturel se trouve où ? Dans un musée fétiche, un quartier chargé d’histoire, un lieu mythique de l’art à Paris, un endroit où un film culte a été tourné ?
J’adore le Paris culturel et l’histoire de cette ville, c’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle j’ai décidé de m’y installer au départ.

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Mon quartier fétiche, de ce point de vue là, est le quartier latin, surtout parce qu’il se trouve à l’emplacement de l’antique Lutèce et qu’il est donc le centre des origines de Paris, là où naquit notre belle capitale. Dans le coin je ne me lasse jamais de visiter le musée national du Moyen-Age Cluny, qui en plus de rassembler une magnifique collection, conserve en son sein le plus ancien bâtiment de la ville : les anciennes termes de l’époque gallo-romaine, encore en élévation malgré tous les chamboulements de l’histoire parisienne. Un miracle !

Mon autre petit plaisir quand je me rends dans le quartier latin c’est d’aller voir un vieux film dans un des cinémas d’art et d’essai du coin.

Etape 3

Ne nous le cachons pas, à Paris, le shopping est roi.

Alors dis nous tout : ton magasin favori, la rue que tu préfères pour une virée shopping, tes adresses déco, modes, accessoires, on veut tout savoir !

SaintesCheries

Je ne suis pas une grande shopping addict, mais de temps à autre j’aime bien aller dénicher quelques boutiques de bijoux un peu vintage vers le canal Saint Martin. J’aime bien aussi les boutiques comme les Saintes Chéries (rue Bouchardon dans le 10ème), c’est plein de petites babioles super jolies et on y trouve toujours une idée cadeau originale.

Etape 4

Paris est une capitale, grande et belle, faite de petits villages. Chacun a son âme, des habitants qui ne le quitteraient pour rien au monde. Ils y ont leurs habitudes, et même s’ils s’aventurent parfois dans d’autres lieux de la ville, c’est là qu’ils se sentent un peu plus chez eux.

Quel est ton village ? Celui où tu vis, celui où tu aimerais vivre, ou même celui que tu as quitté et auquel tu penses encore ?

Mon village c’est le 13ème, parce que j’y vis et qu’en plus j’y travaille. Cela fait maintenant 5 ans que j’évolue dans cet arrondissement que certains trouvent trop excentré, mais que j’adore arpenter. C’est un quartier très riche en street art par exemple et la butte aux cailles ou encore la cité des fleurs sont des petits havres de paix et de végétation où j’aime flâner.

Etape 5

Et pour finir, parce que ce qui compte, avant tout, ce sont les émotions, pourrais-tu partager avec nous un moment d’émotion lié à PARIS ? Cela peut-être une rencontre, un paysage bouleversé, une rencontre, des rencontres, un événement vécu là, et qui restera gravé dans ta mémoire.

Un premier baiser échangé un soir tout en haut de l’Arc de Triomphe totalement vide, sur fond de Tour Eiffel scintillante, ça ressemblait à un film, mais c’est certainement ça la magie de Paris...

Merci à Gaëlle d’avoir eu la gentillesse de répondre à cet interview !

photos par Gaelle Mademoiselle bon Plan 

Les Chouettes 32 Rue de Picardie, 75003 Paris Tél. : 01 44 61 73 21

Salon de thé Georges Cannon  12 rue Notre-Dame des Champs 75006 Paris Tél. : +33 (0)1 53 63 05 43

Les Saintes Chéries  29 Rue Bouchardon, 75010 Paris Tél. :01 42 03 42 56

Musée du moyen âge Cluny  6 Place Paul Painlevé, 75005 Paris

Sabon – un monde de sens

Sabon

Au commencement était le savon.

C’est sur les rives de la Mer Morte en Israël que les deux créateurs de cette marque, qui signifie savon en hébreu, ont l’idée de lancer cette enseigne de savons fabriqués à la main, vendus frais, à la coupe.

Sabon
Sabon

Rapidement, Sabon élargit leur gamme, pour développer des lignes de produits pour le corps, le bain, le visage et même la maison.

Odorat

Une très large variété de parfums, des mélanges inattendus, dont leur première création : Patchouli lavande vanille. Et puis il y a aussi rose-thé, lavande-pomme, mangue-kiwi, et encore bien d’autres.

 

J’ai pu découvrir leur rituel huile de douche – gommage – hydratation, et j’ai adoré ! On commence par l’huile de douche, que j’ai choisie dans la gamme masculine. Que dire, c’est la senteur thé blanc que j’ai préférée, et il s’avère qu’elle est destinée aux hommes !

L’huile de douche est sans savon, et c’est grâce à son système de pompe qu’on peut se servir précisément les quantités nécessaires, et pas plus. Ce qui est surprenant c’est que, bien qu’étant sans savon, elle mousse, autant qu’un gel douche traditionnel. C’est grâce à l’huile de germe de blé parait-il. En tous cas, le résultat est spectaculaire.

Toucher

Et puis il y a le gommage. Et là, je vous garantis que vous n’avez jamais eu la peau si douce… Ce gommage, aux sels de la mer Morte, exfolie, active la circulation sanguine, et apaise la peau. Et la douceur est au rendez-vous de façon immédiate.

Bien sur, il est recommandé bien sur d’hydrater pour finir avec leur proposition de soins hydratants. Toujours à base d’ingrédients naturels, Aloe vera, beurre de karaté, et huiles végétales.

Vous trouverez une fontaine en pierre de Jérusalem dans toutes les boutiques Sabon . C’est là que vous pourrez découvrir et tester leur gamme de produits, comme je l’ai fait.

Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire ! vous allez adorer, et en plus, il y a des soldes, alors autant en profiter non ?

Sabon 25 Rue Tronchet, 75008 Paris
Téléphone :01 42 65 17 38

Restaurant Loulou – Musée des Arts décoratifs

Le restaurant Loulou

Il s’est installé au Musée des art décoratifs où il a remplacé Le Saut du Loup, que j’avoue ne pas regretter surtout après la dernière expérience calamiteuse que nous y avions vécue.

Alors quand j’ai vu qu’un nouveau nom reprenait cet endroit, à l’emplacement unique et remarquable, j’ai sauté de joie !

Restaurant Loulou
Restaurant Loulou

Sauf que….

Avis mitigé

J’ai d’abord pensé que j’avais un avis mitigé.
Puis j’ai longuement réfléchi et j’ai fini par décider…

Mais commençons par le début.
L’accueil est souriant et efficace.
Mais cette hôtesse, fine, très fine, postée sur des talons de 12, et une robe qui oscille entre robe et liquette, courte, très courte.
Jolie? Je ne sais pas. Aguichante, indéniablement.
Bref, une sorte de descendance spirituelle des serveuses des restaurants Costes, mais un peu moins aboutie peut-être.
Oublions cela et passons aux plats.


La mozzarella prise en entrée à partager est parfaite : crémeuse, goûteuse, et idem pour les tomates qui l’accompagnent.
Tiens, la serveuse enlevé tous les verres à vin sans nous avoir posé la moindre question à ce sujet …. Why?
Passons, je l’interpelle pour lui demander la sélection de vin au verre : une cartes des vins ? Naaan !
Je me contenterai de l’annonce de ce qui est disponible au verre.

Réponse : Minuty or ou Minuty prestige ?
On repassera pour l’originalité. Je dois dire que moi qui étais fan de ce rosé, je n’en peux plus de le voir servi à toutes les sauces dans des restaurants qui se veulent branchés et qui n’ont pas fait l’effort de chercher plus loin que le bout de ces cuvées désormais vues et revues.

Revenons en à ce que certains pourraient qualifier d’essentiel dans un restaurant : la carte !
Le restaurant propose une large variété de pizza, pâtes, mais aussi viandes et poissons.


Vous ne verrez pas là de pizza puisqu’aucun d’entre nous n’en a pris.

Commençons par les tagliatelles au ragoût de veau : plutôt goûteux mais définitivement trop salé de l’avis de deux convives qui les ont goûté.


Le tartare et l’ossu buco ont visiblement fait leur effet, mais pas les frites, de panisse !

Osso bucco
Osso bucco

Quand à mon filet de dorade il est plutôt assez bon, mais sans excès. Un goût que je ne suis pas parvenir à identifier avec précision est venu me distraire de la saveur de la chair blanche.


Et puis il y a ma plus grosse déception, même si mini moi a vanté les qualités de son tiramisu qu’elle a fini jusqu’à la dernière miette : le dessert.

Tiramisu
Tiramisu

Gaspiller des calories sur cette coupe café-chocolat cardamone qu’on aurait plutôt dû qualifier de cardamone café-chocolat m’a brisé le coeur. D’autant que certaines bouchées étaient délicieuses !


Je le reconnais, les épices ne sont pas mon fort, et j’aurais sans doute du y réfléchir à deux fois avant de faire ce choix. Mais cela étant dit je pense qu’un peu de subtilité dans les dosages aurait été bienvenue.

J’ai donc parlé du service, moyen, entre l’épisode des verres à vin et le ton glacial de celle qui s’est occupée de nous et qui nous a laissé ce sentiment étrange de la déranger à chaque échange.

J’ai parlé des plats, certains très appréciés par les convives, d’autres très décevants.

Et c’est la suite qui a fait que j’ai donc fini par décider.

J’ai un avis tranché : j’ai détesté !

Avis tranché

C’est donc là, à ce moment précis que tout s’est joué. Quand j’ai décidé d’aller me laver les mains, et que je l’ai vue, là, qui m’attendait : la dame pipi.
Et oui, vous pensiez comme moi que ces pratiques d’un autre temps avaient disparu au nom d’une certaine modernité, du respect d’autrui, du respect des femmes, d’une redistribution des tâches, que sais-je encore.
Et bien non ! Il y a chez Loulou une dame pipi !
Une charmante jeune femme debout là et qui vous indique la cabine disponible puis passe ensuite derrière chaque client pour nettoyer et revenir à son poste, debout, à côté du bol où je suppose qu’on doit déposer des pourboires !
Et là je dis non.

Et même si la clientèle  pourrait laisser imaginer qu’elle apprécierait d’être flattée jusqu’au fond des toilettes , comment cautionner le retour d’une telle hérésie ?

Et là, tout m’est revenu en bloc : du port de la mini robe probablement obligatoire pour les hôtesses d’accueil, au ton passablement glacial de celle qui s’occupait de nous, en passant par le service finalement médiocre, et le repas, finalement plutôt onéreux.

Faut-il laisser une seconde chance au produit ? Je ne sais pas, là encore, je reste mitigée …!

Restaurant Loulou

107 Rue de Rivoli, 75001 Paris  tel : 01 44 55 57 50

Des idées pour ce premier weekend de juillet ?

Premier weekend de juillet

Alors que les choses soient claires, il fait gris, à peine doux, mais il va bien falloir trouver des idées.

Alors c’est parti !

Weekend aux trésors

Pour les amoureux de promenade et de mystère, il y a la chasse au trésor de Paris. Organisée par la Mairie de Paris elle permet de découvrir ses quartiers tout en ayant un objectif clair : retrouver le trésor ! Et cette année, il s’agit des trophées qui récompenseront les meilleures équipes ! Ils ont été dérobés ! Vous êtes prêts à partir à leur recherche ?

Chasse aux trésors de Paris
Chasse aux trésors de Paris

 

Weekend des fiertés

En ce premier weekend de juillet se déroulera également la marche des fiertés ( anciennement Gay Pride) Difficile de fire quel sera son itinéraire : sur le site, le départ est annoncé au Louvre, et dans les informations détaillées, le plan est le suivant

marche des fiertés - le plan ?
marche des fiertés – le plan ?

Dans tous les cas, tout se finira en musique place de la Bastille à 16h00 !

Weekend culturel

La grisaille pousse souvent vers les musées. c’est l’occasion d’aller découvrir l’exposition de Paula Modersohn-Becker.  Une femme d’une modernité surprenante à son époque, une des premières artistes peintres femme ayant étudié dans le Montparnasse du début du XXème siècle, un destin unique.

Paula Modersohn-Becker
Paula Modersohn-Becker

Weekend version fête foraine

Si toutefois un rayon de soleil perçait, vous pourriez en profiter pour vous rendre aux Tuileries. C’est là que s’est installée pour l’été la fête foraine la plus joyeuse que je connaisse !

fête foraine des Tuileries
fête foraine des Tuileries

Weekend gourmand

J’ai découvert le lieu où l’on peut manger le meilleur cookie du monde ! Si, si. Alors il ne faut pas s’ne priver. Et puis ils font même brunch : parfait pour le weekend donc. Au fait, il s’agit du Strada Café !

Strada café
Strada café

Alors, vous avez fait votre choix ? Qu’allez vous faire ce weekend ?

Elle court, elle court … La Parisienne 2016 !

Courir pour …

Cette année se déroulera la 20ème édition de La Parisienne . En ce qui me concerne,  il s’agira de la 3ème participation.

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Et je me suis soudain posé la question : mais pourquoi courir ?

Après réflexion, voici le fruit de mes pensées.

Courir pour le défi personnel

Je n’ai jamais été sportive. Et surtout, je n’ai jamais couru. Le jogging, running, quelque soit son intitulé qui varie au cours des années, cette activité n’a jamais été faite pour moi. en tous cas c’est ce que je pensais.

Alors quand, il y a un plus de deux ans, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure, c’était d’abord et avant tout pour le défi. Je voulais me prouver que je pouvais le faire. Je voulais me prouver que la volonté était plus forte que tout. Et puis, il faut bien le dire, je voulais aussi prouver à mon entourage que je passerais la ligne d’arrivée.

Et je l’ai fait !

Courir pour le plaisir

Une première expérience, et je me suis rendue compte que je commençais à y prendre goût. Alors attention, que les choses soient claires : je ne me suis pas jetée à corps perdu dans la course après cette première réussite. Mais je me suis surprise à avoir envie de courir. Envie de ressentir l’énergie positive qui m’envahit systématiquement dès la première dizaine de minutes de course. Envie de pousser un peu plus loin, pour faire tomber les limites, et y prendre du plaisir ! Envie de dépasser les signes de paresse naturelle que mon corps m’envoie pour ressentir des sensations jusque là méconnues.

Courir pour entretenir ma forme physique

Parce qu’il faut bien le dire, faire un peu de sport, ça fait du bien. Peut-être même quelques kilos en moins dans le meilleur des cas, mais en tous cas, un coeur plus entrainé, qui permet de monter quelques marches sans s’essouffler, de rattraper son métro avant que les portes ne se referment, bref, une carcasse qui se dérouille, et ça fait du bien !

Courir pour dévaler les Champs Elysées

Cette année, pour la première fois, la course La Parisienne se déroulera sur la plus belle avenue du monde : les Champs Elysées. Après avoir installé son parcours du Trocadéro à l’école militaire en tournant autour de la mythique Tour Eiffel, il fallait un lieu au moins aussi emblématique de la capitale et c’est mission accomplie !

Alors La Parisienne 2016 englobera non pas un, mais deux lieux mythiques puisque Tour Eiffel ET Champs Elysées seront de la partie.

La Parisienne 2016 Le parcours
La Parisienne 2016 Le parcours

Et vous, prendrez-vous à part l’aventure cette année ?

La Parisienne 6,7kms 11 septembre 2016

Nuit Blanche 2016 – Paris au coeur

Nuit blanche 2016

Ce matin était présentée l’édition 2016 de l’évènement culturel parisien désormais mondialement connu : Nuit blanche. Il s’agira là de la 15ème édition de cet évènement devenu emblématique de la vie culturelle parisienne.

Nuit blanche 2016 - l'affiche
Nuit blanche 2016 – l’affiche

Pour cette édition, des symboles forts voulus par Jean de Loisy, le directeur artistique #NB2016, mais aussi président du Palais de Tokyo.

« Rassemblement, altérité, franchissement des ponts qui nous séparent » sont les mots prononcés ce matin lors de la conférence de presse de présentation.

Jean de Loisy est un conteur né. Il nous a donc guidé tout au long de ce parcours poétique du 1er octobre 2016. Ce parcours qui part du Paris médiéval pour se diriger vers le Paris modernes et s’achever dans le Paris de demain puisqu’il ira jusqu’au delà du périphérique vers le Grand Paris.

Un parcours d’émotions

Il s’agira avant tout d’une histoire, une histoire d’amour.
Un parcours d’émotions, de celles là même qui élargissent le coeur et l’esprit.

Parcours Nuit Blanche 2016
Parcours Nuit Blanche 2016

On découvrira entre autres un atelier des coeurs brisés, puis l’espoir, quelque part, de pouvoir les reconstruire.

Un parcours narratif

Le projet de cette année sera narratif. Comme pour toute histoire, il lui faut un héros : ce sera Poliphile qui partira à la poursuite de Polia, objet de tout son amour.
Il suivra ainsi Polia, et cette quête le fera passer par une large palette de sentiments et d’émotions qui iront de la peur à l’exaltation en passant par le doute ou encore la sensualité.

Ce récit commencera d’ailleurs une semaine avant la date clé du 1er octobre, et c’est l’écrivain Yannick Haenel qui fera naitre en chacun de nous le désir de la découverte par une nouvelle qu’il aura écrite, lui qui est un grand amoureux de Paris.

Un parcours au fil de l’eau

Cette promenade pourra être faite à pieds, emprunter aussi des transports parfois sur l’eau  pour suivre encore et toujours ces berges et ce fleuve qui sont le coeur de la capitale.

Ce récit commencera à la gare de Lyon, là où Abraham Poincheval s’installera au sommet d’un perchoir en bois durant une semaine entière, guettant ainsi l’arrivée de Poliphile.

L’eau au coeur du parcours, comme avec cette oeuvre d’Olivier Beer qui éclairera le pont des arts, passerelle géographique et de sentiments .

L’évènement Nuit blanche 2016 se concentrera presque exclusivement sur des oeuvres exposées en extérieur, évitant ainsi, on l’espère, des files d’attente comme nous les avons connues lors des éditions précédentes. Il fédérera des institutions multiples, telles que le théâtre du Châtelet, La Monnaie de Paris, ou encore le Petit Palais, ainsi que des fondations, tel que la fondation Hermès par exemple.

LA promesse de ce matin est alléchante, et Jean de Loisy a fait naitre de vraies attentes, ainsi qu’une certaine impatience vis à vis de cet évènement.

Le plus dur est donc à venir : il va falloir être à la hauteur !

Nuit Blanche 2016

Rendez-vous le samedi 1er octobre 2016

 

Paula Modersohn-Becker – Musée art moderne de Paris

Paula Modersohn-Becker au Musée d’art Moderne

Paula Modersohn Becker
Paula Modersohn Becker

Une expérience artistique multiple

Les grandes expositions de peinture ont parfois un côté écrasant ou intimidant. On y entre avec dans la tête des décennies ou des siècles d’histoire de l’art. On se retrouve face à des toiles qui ont déjà marqué nos rétines. Difficile d’y ressentir la fraicheur de la découverte ou l’émotion du premier regard. Le Musée d’Art Moderne de Paris nous propose actuellement une expérience différente, à condition d’y consacrer un peu de temps. Un voyage entre littérature, poésie et peinture.

La première femme artiste peintre

Pour débuter ce voyage, commencez par vous rendre dans la librairie la plus proche et achetez « Être ici est une splendeur » de Marie Darieusseq. Un petit ouvrage, court et intense comme la vie de Paula Modershon Becker.
MarieD
Vous y découvrirez la vie d’une femme et d’une artiste, peut-être d’une des toutes premières femme-artiste. Vous entrerez dans l’intimité de cette allemande du Nord, épouse de peintre, amie intime du poète Rainer Marie Rilke, et qui ne rêve que de Paris, en ce tout début du vingtième siècle, à cette période bénie où la ville-lumière concentre tout ce que l’Europe fait de mieux en littérature, poésie, musique, sculpture, peinture.
Vous pourrez alors vous rendre à l’exposition du Musée d’Art Moderne pour y découvrir sa peinture, avec le sentiment de la connaitre un peu, de comprendre ses désirs et ses angoisses, ses attaches et ses envies de liberté, et surtout sa grande passion pour l’Art.

La féminité au coeur

La plupart des toiles de Paula Modershon Becker représentent des enfants, des femmes, quelquefois des natures mortes. Les femmes et les petites filles surtout sont d’une simplicité et d’une grâce touchantes. La féminité est au coeur de l’oeuvre de l’artiste, on pourrait presque parler de féminisme. Les portraits de femmes de la campagne, de mères allaitant leur enfant, dépeignent une féminité brute, naturelle, loin de l’iconographie de la sainte dans la peinture classique. Paula Modershon Becker est aussi la première femme a avoir réalisé des autoportraits nue, dont un lorsqu’elle était enceinte. Son obsession pour la maternité est évidemment émouvante et dramatique quand on sait qu’elle va mourir à l’âge de trente ans des suites de son premier accouchement.

Paris au coeur

On ne voit rien de Paris dans les toiles exposées au Musée d’art Moderne et pourtant Paris est l’autre personnage central de l’oeuvre de Paola Modershon Becker. C’est à Paris qu’elle découvre et qu’elle gagne sa liberté, sa liberté en tant que femme, sa liberté en tant qu’artiste. C’est ici qu’elle prend ses cours de dessin et de peinture, qu’elle étudie les portraits funéraires de l’Egypte ancienne exposés au Louvre, qu’elle découvre Rodin et Cézanne, qu’elle s’éloigne de la communauté d’artistes de Worspede qui l’étouffe. C’est entre le boulevard Raspail et la rue Campagne-Première qu’elle se livre à sa frénésie créatrice.
La vie de Paula se terminera brutalement puisqu’elle meurt quelques jours après l’accouchement de son premier bébé.
Elle marque pourtant de sa signature unique une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre, aussi unique que la personnalité de cette femme libre avant l’heure .
Paula Modersohn Becker – jusqu’au 21 août 2016
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 Avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tel. 01 53 67 40 00