Cristallerie Saint-Louis : l’art de vivre à la française

La France regorge de maisons d’exception qui perpétuent un savoir-faire ancestral.  Véritables fleurons de l’artisanat, ils alimentent le rayonnement de notre pays dans le monde entier. La cristallerie Saint-Louis fait partie de ces ambassadeurs uniques de l’art de vivre à la française.

Cristallerie Saint Louis – des siècles d’histoire

Au commencement, en 1586, était la verrerie de Müntzthal, installée dans les Vosges du nord. En 1767 c’est Louis XV qui en fait la verrerie royale . La verrerie Saint-Louis est née.  C’est en 1781 que du verre on passe au cristal, et la manufacture est rebaptisée Cristallerie royale de Saint-Louis. A partir de 1829 que cette belle maison se consacre exclusivement à la production de cristal.

C’est alors la naissance du célèbre modèle Trianon, qui introduit le concept du service de verres pour la table.

Les meilleurs ouvriers de France travaillent pour la cristallerie Saint-Louis. La manufacture produit désormais de multiples objets : services, vases, lustres, et tant d’autres. Et surtout, elle s’emploie à allier tradition et innovation. C’est dans la lignée de cette histoire que la manufacture royale Saint-Louis lance en 2019 le coffret « La Galerie des rois ».

Cristallerie Saint-Louis - galerie des rois
Cristallerie Saint-Louis – galerie des rois

Puis, en 2020, vient naturellement la sortie du coffret « La galerie des reines ».

Cristallerie Saint Louis – Galerie des rois et des reines

Saint-Louis : la galerie des rois
Saint-Louis : la galerie des rois

Ces coffrets nous racontent l’histoire de France. Ils s’inspirent de quatre couples royaux et de quatre styles décoratifs.

Coffret des Reines - Crédit photo Benoît Teillet
Galerie  des Reines – Crédit photo © Benoît Teillet

C’est le moment d’une petite révision de l’histoire de France !

Duo Marie-Thérèse et Louis XIV
Duo Marie-Thérèse et Louis XIV

On commence par Louis XIV et Marie-Thérèse d’Autriche. Avec eux la Cour s’installe à Versailles et le roi soleil rayonne sur la France et l’Europe. Aussi, pour leurs verres respectifs, c’est une taille profonde du cristal qui est choisie, symbolisant ainsi une couronne flamboyante.

Duo Marie Leszczynska et Louis XV
Duo Marie Leszczynska et Louis XV

C’est Louis XV qui confèrera le titre de « Verrerie royale » à la Maison Saint-Louis. Aussi, en hommage à ce couple protecteur des arts, le cristal se pare de palmettes éclatantes, à l’image de celles qui tapissent encore les appartements du Château.

Enfin, on retiendra de Marie-Antoinette et Louis XVI leurs passions respectives pour l’avant-garde artistique et l’artisanat, mais aussi la force de l’amour d’un roi pour sa reine. C’est par un biseau en épis qu’un symbolisé cet amour sur le duo qui porte leur nom. Et enfin, alors que le dernier couple royal a transformé le château de Versailles en musée, Saint-Louis taille de puissantes côtes plates dans le cristal en hommage aux heaumes que l’on peut admirer dans la salle des croisades.

Idées de cadeaux !

Que ce soit pour une occasion personnelle, un anniversaire de couple, un diner de fêtes, et bien sur Noël, la cristallerie Saint Louis propose une sélection de cadeaux  dans une gamme de prix qui démarre à 75€ avec un verre à shot de la collection Folia.

Sachez aussi que chaque année Saint Louis créé une clochette ornementale pour décorer votre sapin. Encore une idée de cadeau qui peut être reprise d’année en année (pour moins de 100€)

Quant aux somptueux coffrets Galerie des Reines et Galerie des Rois, ils sont disponibles à partir d’aujourd’hui en plusieurs formats. Ainsi, on peut opter pour un coffret contenant les 4 modèles de chacune des galeries, ou pour un coffret Duo qui associe le modèle à pied ainsi que le gobelet dans le même décor. Ou encore, chaque verre est vendu à l’unité.

A partir de 90€ un gobelet seul jusqu’à 360€ pour un coffret de 4 verres

Cristallerie Saint-Louis 13 Rue Royale, 75008 Paris
ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 sauf dimanche

Laulhère – Le béret dans tous ses états

Depuis quelques années, le couvre chef sous toutes ses formes a fait son retour sur les podiums, et donc naturellement dans nos looks. Après le bob qui remporte un franc succès à la surprise de tous, voilà donc le béret, chapeau traditionnel français, qui devient lui aussi accessoire indispensable de la garde robe. Il est donc évident de vous présenter la marque de bérets Laulhère, et sa magnifique boutique rue du Faubourg Saint Honoré.

Laulhère Paris
Laulhère Paris

Laulhère – le béret en héritage

Les bérets Laulhère existent depuis 1840. C’est au pied des Pyrénées que la maison perpétue la fabrication de ce couvre chef si emblématiquement français. Attention, nous sommes ici dans le Béarn, et non pas dans le Pays Basque.

A la grande époque du béret, lorsque chaque village avait le sien, on dénombrait pas moins de 40 usines de production dans le sud ouest de la France.

Aujourd’hui, il existe quelques jeunes petits ateliers, mais Laulhère est le dernier site historique de la région.  Le savoir-faire qui y est perpétué lui vaut d’ailleurs d’être labellisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant)

C’est ce savoir-faire inégalé dans le monde auquel l’armée française fait appel pour habiller ses soldats, tout comme d’autres armées dans le monde, ainsi que l’ONU.

La fabrication d’un béret

Le saviez-vous ? Un béret est avant tout un tricot. Ici, on ne tisse pas, on tricote une galette qui nécessite un exercice unique fait de mailles, d’augmentations et de diminutions. Au commencement était le fil, un fil de Mérinos d’une finesse absolue. Les étapes sont multiples : tricotage, remaillage, feutrage suivi de la teinture. Et c’est à ce moment que vient l’étape de mise en forme (enformage). Enfin vient l’ennoblissement qui donne à la laine précédemment feutrée douceur et soyeux. On finit sur la doublure, baleinage en cuir déterminant le tour de tête. Sans oublier l’écusson intérieur, véritable signature.

Laulhère – 100% mode

C’est en 2017 avec le défilé DIOR que le béret fait officiellement son retour sur le devant de la mode.

Laulhère se saisit de ce renouveau pour créer de nouvelles collections, sans pour autant délaisser les grands classiques et intemporelles.

Désormais vous pourrez même rehausser un look estival avec ces bérets aux étoffes plus légères et broderies florales.

Quant à l’hiver, il pourra autoriser toutes les fantaisies.

Une chose est sure, après avoir visité la superbe boutique parisienne Laulhère , vous ne verrez plus jamais le béret de la même façon !

Laulhère 14-16 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (au fond de la cour) ouvert de 11h00 à 19h00 tous les jours sauf dimanche

Restaurant MUN Paris – alors, c’était comment ?

le Restaurant MUN a ouvert ses portes sur le toit des Galeries Lafayette des Champs Elysées. Décidément, je suis devenue l’experte des rooftops des Galeries ! Une vue spectaculaire bien sur, mais aussi un accueil aussi parfait que le service, et puis l’essentiel : je me suis régalée.  Pourtant, tout n’avait pas si bien commencé…

Restaurant MUN Paris - la vue
Restaurant MUN Paris – la vue

Restaurant MUN – la réservation

Un nouveau rooftop sur les Champs Elysées, cela n’arrive pas tous les jours ! Alors bien sur, il fallait que je teste au plus vite. J’ai donc téléphoné. Seulement voilà, le restaurant vient à peine d’ouvrir ses portes. On ne peut même pas encore réserver pour diner. Après réflexion, il n’est donc pas surprenant de savoir que les joindre nécessite un peu de patience. Une fois mon interlocutrice en ligne, l’échange ressemble à peu près à ça :

Moi « bonjour, je souhaiterais réserver pour deux personnes pour le déjeuner le 16 septembre »

MUN « D’accord, mais il faut savoir que c’est à midi PILE ou à 14h00 »

Moi « Très bien, ce sera donc midi »

MUN « j’insiste, c’est vraiment midi PILE »

Moi « Parfait, j’ai bien noté »

MUN « Ah, j’oubliais. Il faut que je vous précise que nous avons un dress code »

MOI …silence interrogateur ???…

MUN « C’est chic élégant »

Vous comprendrez que cet échange ait créé en moi un doute. La crainte de vivre une expérience à l’image de ces directives on ne peut plus surprenantes ! Si je vous raconte tout ça, c’est pour que vous ne soyez pas étonnés si cela vous arrive à votre tour. Et surtout pour que vous dépassiez cette première impression, que j’ai moi-même déjà oubliée ! Je précise que tous ceux qui sont arrivés à 12h30 ont été très bien reçus aussi. Et personne n’a été refoulé, pas même cette cliente en short jean effiloché.  Il faut dire qu’elle était en stilettos de 12 cms : était-ce la touche chic, ou plutôt élégante ?

Restaurant MUN – le déjeuner

Chez MUN, c’est l’inspiration nippone qui domine. Les plats sont préparés avec les herbes du potager de ce toit terrasse de plus de 500m2.  A la carte donc, naturellement, gyosas, yakitiri et tempuras. Et aussi california rolls, mais aussi carpaccios et salades. Et tout était parfaitement réalisé et délicieusement savoureux.

Pour les plats, la part belle est faite aux produits de la mer avec le king crab, les gambas ou encore le cabillaud. Quant aux desserts, il s’agit de pâtisseries de Yann Couvreur.

Vous le sentez le parfum de la noix de coco sous son biscuit recouvert d’un délicieux caramel beurre salé ? Et la coriandre qui relève délicatement le Passionnémangue ?

En résumé, une vraie belle réussite pour cette nouvelle adresse de Paris Society ( Girafe et Perruche sont deux autres rooftops à leur actifs).

Et n’ayez crainte, quand le temps ne permettra plus de s’installer sur la superbe terrasse, c’est à l’intérieur, dans un décor chaleureux aux lumières tamisées que vous pourrez poursuivre l’expérience.

Restaurant MUN Paris 52 avenue des Champs‑Élysées 75 008 Paris tel : 01 40 70 57 05
contact@munparis.com
Ouvert 7 jours sur 7 Déjeuner 12h‑15h Diner 19h‑2h Bar et Snack 12h‑2h

Musée Jacquemart André – TURNER, peintures et aquarelles

Si l’on ne devait citer qu’un seul nom représentatif de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, ce serait (Joseph Mallord ) William Turner. L’exposition en cours au musée Jacquemart André nous permet de mieux comprendre son parcours, de ses débuts de dessinateur de paysage topographique et d’architecture, à ses dernières oeuvres baignées de lumière et de couleurs. Bienvenue dans l’univers de « TURNER, peintures et aquarelles »

TURNER peintures et aquarelles
TURNER peintures et aquarelles

Le Legs TURNER –  à la découverte d’oeuvres personnelles

L’exposition « Turner, peintures et aquarelles », a été rendue possible grâce au legs Turner. Reçu par la nation britannique en 1856, ce fonds comprends des centaines de peintures, esquisses, aquarelles, dessins et carnets de croquis. On  y découvre la pratique privée de l’artiste, plus intime, plus expérimentale. Et l’on comprend les multiples champs explorés par l’artiste, bien loin des oeuvres dédiées au grand public.

Cette collection est aujourd’hui conservée au Tate Britain. C’est là qu’ont été sélectionnées les peintures à l’huile et les aquarelles exposées à l’occasion de l’exposition.

Cathédrale de Durham - graphite, aquarelle et gouache sur papier 1798
Cathédrale de Durham – graphite, aquarelle et gouache sur papier 1798

L’occasion unique de suivre la progression artistique du peintre, son parcours depuis ses premières études d’architecture et de paysage jusqu’à sa maitrise absolue de la lumière et de la couleur.

William TURNER – voyage, voyage

Le voyage a toujours été une source d’inspiration. Mais TURNER avait ceci de particulier qu’il était précurseur en son temps.

Alors qu’à son époque les conditions matérielles comme politiques étaient loin d’être favorables au voyage, TURNER n’en demeure pas moins un des artistes qui a le plus voyagé, tous siècles confondus !

Bien sur il a abondamment parcouru l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles.

vue de Richmond Hill et un pont 1808
vue de Richmond Hill et un pont 1808

Mais loin de s’en tenir à cette proximité, il a également effectué plus de 20 voyages en Europe.

C’est en 1791 qu’il inaugure un concept qu’il maintiendra jusqu’à la fin de sa vie : le summer touring. Il a à peine 16 ans et commence ainsi sa moisson de paysages estivaux qui alimenteront, année après année, son travail d’atelier hivernal.

Il commence par de petites escapades, Oxford, Bristol. Puis c’est une accalmie des guerres européennes qui lui permet de voyager sur le continent. La France, l’Espagne et surtout la Suisse le fascinent .

Lac Léman - graphite et aquarelle sur papier
Lac Léman – graphite et aquarelle sur papier

Mais c’est en 1819 qu’il a « la révélation italienne« . Et c’est là qu’il va apprivoiser la lumière et jouer des couleurs pures.

1835 Venise La Piazzetta
1835 Venise La Piazzetta

Quand on pense que Cézanne, pourtant fasciné par les maitres italiens, n’est jamais allé en Italie de toute sa vie.

Je finirai la visite sur les oeuvres qui m’ont le plus séduites. En commençant par une Venise délicate, avec cette aquarelle de San Giorgio Maggiore.

Venise : San Giorgio Maggiore 1819
Venise : San Giorgio Maggiore 1819

Puis Venise encore, éblouissante de lumière et de couleur.

Venise - vue sur la lagune au coucher du soleil 1840
Venise – vue sur la lagune au coucher du soleil 1840

Et surtout, pensez bien à réserver sur le site.

Musée Jacquemart-André 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris

 

Le musée CERNUSCHI a réouvert ses portes

Le Musée Cernuschi fait partie des références parisiennes en ce qui concerne les arts d’Asie. Il avait fermé ses portes pour travaux. Dès aujourd’hui vous pourrez à nouveau découvrir les collections de ce lieu que l’on doit à la passion d’un seul homme : Henri Cernuschi.

Musée Cernuschi – un peu d’histoire

Musée Cernuschi
Musée Cernuschi

C’est au début des années 1870 qu’Henri Cernuschi, économiste, financier et homme politique,  découvre l’Asie. Après avoir traversé le continent américain et l’océan Pacifique, il arrive au Japon. De là, il gagne la Chine, puis Java, Ceylan, Singapour et l’Inde. Ainsi nait une des plus importantes collections européennes d’art asiatique réunies au XIXe siècle.

En 1873, dès son retour à Paris, Cernuschi expose sa collection fraîchement constituée au palais de l’Industrie. A cette époque, en lisère du parc Monceau, un nouveau quartier est entrain de naitre. Il abrite industriels et artistes de renom. C’est là qu’Henri Cernuschi fait construire son hôtel particulier. Il s’y installe, ainsi que toutes les oeuvres qui constitue sa collection. L’adresse devient rapidement l’un des hauts lieux du japonisme. Il décède en 1896 et lègue son hôtel particulier ainsi que ses collections à la Ville de Paris.

Musée Cernuschi – un nouveau parcours, un nouveau voyage

Les travaux de rénovation menés depuis 2019 ont abouti à un nouveau parcours, comme un voyage au sein des arts de l’Asie. Le parcours est chronologique et propose des oeuvres du Japon, de Chine ou encore du Vietnam. Dès le haut des escaliers, on peut admirer les théières préférées d’Henri Cernuschi .

Puis on plonge directement dans la  préhistoire en Chine.

Suite à quoi l’on progresse dans les siècles, de la dynastie des Zhou à celle des Han jusqu’à l’époque Tang.

Dans la pièce centrale trône le bouddha Amitabha et sur la mezzanine on apprend l’essentiel sur le boudhisme et ses déclinaisons.

C’est également sur cette mezzanine que l’on peut admirer de près le clou de l’exposition, celui qui est représenté sur l’affiche du musée : Bodhisattva.

Musée Cernuschi - Bodhisattva
Musée Cernuschi – Bodhisattva

L’expérience proposée par le musée Cernuschi commence dès l’arrivée avenue Velasquez. En passant la grille monumentale qui s’ouvre sur le boulevard Malesherbes, on plonge déjà dans le Paris de ceux qui animaient la vie artistique et intellectuel de la fin du 19ème siècle.

Le musée Cernuschi ouvre donc à nouveau ses portes au grand public aujourd’hui.

Musée Cernuschi 7 Avenue Velasquez, 75008 Paris

Café Joyeux enchante les Champs Elysées

Les cafés joyeux sont des bulles d’amour dans la frénésie parisienne. Le premier est né à Rennes fin 2017 a l’initiative de Yann Bucaille-Lanrezac, entrepreneur engagé . Aujourd’hui Café Joyeux ouvre sa troisième adresse parisienne là où ne l’attendait pas : sur les Champs Élysées !

Café joyeux – une histoire de générosité

C’est Yann Bucaille-Lanrezac qui a l’idée de ce projet un peu fou en 2014 après une rencontre qui le marque pour toujours. Theo, jeune adulte autiste, s’adresse à lui, dirigeant d’entreprise, et lui demande un travail. Lorsqu’il lui explique qu’il n’a rien pour lui la déception qu’il lit dans son regard le pousse sur une nouvelle voie. Il décide de de créer une entreprise qui permettra aux personnes handicapées d’entrer dans le monde du travail en y apportant la richesse de leur différence.


6 ans après, il en parle avec autant de passion lors de l’inauguration de la nouvelle adresse des Champs Élysées : « Ce café joyeux c’est la victoire de la fragilité, de la dignité retrouvée. Le plus beau ici ce sont nos équipiers joyeux «

Café joyeux – avenue des Champs Elysées

On est au sommet de la plus belle avenue du monde.

« Difficile d’y croire et pourtant c’est vrai on y est. ci c’est un café joyeux XXL. C’est la possibilité de recruter 19 équipiers joyeux. 

Ici, les équipiers joyeux vont pouvoir montrer au monde entier qu’ils peuvent exister dans le monde de l’entreprise et dans le monde. Ici on montre que c’est possible. Nos héros ce sont eux, ils sont courageux, ils donnent tout »


Cette adresse hors normes à tant d’égards nait de la bonne volonté de multiples intervenants. Groupama, propriétaire du bâtiment, est un des acteurs clé de ce projet puisque le groupe met à disposition le local pour au moins 6 mois. Sarah Lavoine a offert ses « imparfaits », une superbe vaisselle qui s’expose sur les rayonnages.  Pour le mobilier, c’est AMPM qui a offert tables et fauteuils de velours.

Champs Elysées – les nouveautés

C’est avec cette nouvelle adresse que Café Joyeux va lancer son centre de formation et accueillir ainsi sa première formation du CFAJ Centre de Formation d’Apprentis Joyeux qui délivrera un diplôme reconnu par l’état. Une véritable reconnaissance professionnelle.

Dans cette nouvelle adresse il y a aussi une boutique. On y trouve un café de spécialité torréfié par une meilleure ouvrière de France. Il est proposé aussi bien en dosettes qu’en grains. On peut aussi acquérir des objets dérivés, gobelets REVOL, badges à messages.


Une façon innovante et solidaire de consommer. Comment résister quand on sait que l’intégralité des bénéfices est utilisée pour ouvrir de nouveaux cafés joyeux ! Et permettre ainsi  au sourire de se répandre !


Enfin, la mezzanine est privatisable pour toutes les réunions professionnelles que l’on souhaite sortir du cadre traditionnel.

Il va falloir patienter une semaine pour découvrir cette nouvelle adresse dont l’ouverture officielle est prévue le 10 mars.
Rendez vous dans cette adresse qui va reéenchanter la plus belle avenue du monde !

Café Joyeux 144 Avenue des Champs Elysées 75008 Paris

Toulouse Lautrec – résolument moderne

« Toulouse Lautrec – résolument moderne » est l’intitulé de l’exposition installée au Grand Palais depuis le 9 octobre. Pour comprendre cette affirmation rien ne vaut une visite sur place. Pour moi, cela a également été l’occasion de découvrir des facettes méconnues de cet artiste pourtant si familier.

Toulouse Lautrec – résolument dandy

Peintre de la vie moderne, passionné par la culture anglaise, il affectionne tout particulièrement les dandies qui vont inspirer bon nombre de ses toiles. Le portrait de son cousin Gabriel Tapié de Véleyran dans les couloirs de la Comédie Française en est une illustration flamboyante.

Toulouse Lautrec résolument moderne - dandy
Toulouse Lautrec résolument moderne – dandy

En 1891 il expose trois oeuvres au Salon des Indépendants qui s’inscrivent dans cette fascination face à ces hommes qui promènent avec élégance leur silhouette et leurs atours si masculins.

Ses portraits masculins sont pénétrants, et dégagent tous la même élégance, doublée d’une puissance discrète et pourtant palpable dans le mouvement et le geste de chacun des ses modèles.

Toulouse Lautrec – fasciné par les femmes

Il a peint et dessiné les dandies, mais ce sont les femmes qui l’inspireront tout au long de sa carrière. Qu’elles soient respectables ou putains, actrices ou chanteuses, elles le captivent et guide sa créations. Pour certaines, il utilise des techniques allant du crayon noir et bleu appuyé par de l’encre noire sur papier décoloré à la sanguine sur carton, pour un rendu toujours étonnement moderne et particulièrement réaliste.

Certaines, comme Carmen Gaudin, lui inspirent des dizaines d’oeuvres dont se dégage une féminité absolue.

Il accompagne le succès de Louise Weber, dite La Goulue. Tout d’abord lors de sa carrière au Moulin Rouge, puis quand elle quitte ce cabaret pour la Foire du Trône.

Il réalise même pour elle les panneaux qui ornent la façade de la baraque où elle se produit. Ces panneaux, reconstitués après avoir été récupérés et découpés par un marchand d’art, sont exposés au Grand Palais.

Toulouse Lautrec – affichiste toujours

C’est souvent cette facette de son art que l’on cite en premier quand on évoque Toulouse Lautrec. Connu pour ses affiches de La Goulue, il a également représenté Aristide Bruant, célèbre chansonnier et créateur de la chanson réaliste.

Il oeuvre ainsi pour des théâtres, et pour des actrices célèbres de l’époque. Il représente ainsi Mademoiselle Marcelle Lander, May Belfort ou encore Yvette Guilbert et ses célèbres gants noirs.

Exposition Toulouse Lautrec jusqu’au 27 janvier 2020
Grand Palais 3 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris

 

Envie d’un déjeuner 5 étoiles ?

Chaque année Paris voit naitre de nouveaux  hôtels 5 étoiles  très prisés des touristes. Depuis que ces établissements ont décidé de s’adresser également aux parisiens, les habitants de la capitale commencent eux aussi à y prendre goût. Laissons nous tenter par un déjeuner 5 étoiles !

Grand Café Fauchon – Déjeuner 5 étoiles glam

Si je vous dis Fauchon, naturellement vous répondez « place de la Madeleine« . Vous avez entièrement raison ! C’est bien là que s’est installé « Fauchon l’Hôtel« , dans un superbe édifice haussmannien dont les 54 chambres et suites donnent sur la ville et sur la Madeleine.

Le Grand Café Fauchon, restaurant de l’hôtel, propose les grands classiques de la brasserie parisienne, dans un cadre so Fauchon. Une touche girly et un zest de Glam.

Grand café Fauchon
Grand café Fauchon

Ici, on casse les carcans, la formule « entrée plat dessert » explose en éclats pour laisser place à la dégustation « à l’assiette ».

On retrouve le traditionnel semainier, avec des  grands classiques de la brasserie parisienne. Filet de boeuf, poulet rôti ou encore cuisses de grenouilles. Mais surtout une proposition par assiette dans plusieurs catégorie : végétaux, mer, terre et douceurs.  Dans tous les cas, de beaux produits, sélectionnés avec soin, et surtout la liberté de se régaler comme on le souhaite ! Pourquoi ne pas choisir deux assiettes de la mer, ou encore une de végétaux puis une de douceurs !

Le plus : le service continu de 7h00 à 00h00, du petit déjeuner au dîner, en passant par le tea time ou encore les Glam’hours ( traduisez « apéritif »)

Grand Café Fauchon 4 boulevard Malesherbes 75008 Paris Tel : 01 87 86 28 00

Le Brach – déjeuner aux accents méditerranéens

Le Brach est l’hôtel dont on parle dans les diners en ville du XVIème arrondissement.

Lieu de vie tourné vers les parisiens, il propose un club de sport, un bar, et bien sur un restaurant. Un accueil décontracté par un personnel en tenue sportive, pour un hôtel 5 étoiles qui joue l’effet de surprise.

Le chef Adam Bentalha y réinvente les saveurs et les  parfums du bassin méditerranéen, en privilégiant le partage et l’échange.

Tout est fait sur place, même le pain. Arancini au safran d’Iran, tajine de quinoa façon couscous, vitello tonnato et croustillant de parmesan et câpres,  ou pourquoi pas  raviolis à la compotée d’oignons et truffes.

Quant aux desserts, comment ne pas succomber les pâtisseries du MOF Yann Brys qui m’avait déjà séduite dans sa brasserie Rejane avec son Paris Brest de compétition !

Brach Paris 1-7 rue Jean Richepin / 37-39 rue de la Pompe 75016 PARIS
 +33 (0)1 44 30 10 00
contact@brachparis.com

Monoprix Champs Elysées – bienvenue chez vous

Le Monoprix des Champs Elysées, installé sur la plus belle avenue du monde depuis 1933, vient de se refaire une vraie beauté et il a ouvert ses portes il y a quelques jours pour nous accueillir. Il nous attend donc, et je ne peux que vous conseiller d’y aller, très vite. Vous n’allez pas en revenir !

Monoprix Champs Elysées
Monoprix Champs Elysées

Monoprix Champs Elysées – 100% parisien

Monoprix est une marque parisienne, même si l’enseigne s’est aventurée depuis bien longtemps au delà des frontières du périphérique. Mais la capitale est dans son ADN, et on le perçoit dès que l’on franchit le seuil du magasin, avec le nom revendiqué au sol en mode mosaïque du siècle dernier. Chaque détail est pensé pour nous plonger dans l’art de vivre à la parisienne, et à tous les étages, de petites touches subtiles y participent. Le mobilier est sélectionné avec soin. Bancs et sièges sont inspirés des chaises de bistrot, et ils ont d’ailleurs été produits par le plus grand nom ds chaises de bistrot parisien : la Maison Drucker.

Une façade haussmannienne a été reconstituée à l’intérieur du magasin et, à travers les fenêtres, on y aperçoit des parisiens et des parisiennes qui évoluent dans leur habitat naturel !

Monoprix des Champs Elysées – Mode et beauté

Nous sommes toutes sensibles à l’offre mode et beauté de Monoprix. Des collections inventives, des créateurs stylés, des cachemires que l’on attend chaque année avec impatience, et j’en passe. Et bien dans le Monoprix des Champs Elysées il y a tout ! Absolument tout ! Dans un cadre aéré, idéal pour découvrir, aller d’allée en allée, et finir par tout dévaliser.

Femme, mais aussi homme et enfant. Monoprix a réinventé le bar à chemises, et mieux encore, le bar à chaussettes.

Quant à la beauté, idem : des rayons chargés de toutes les marques que l’on aime, et de petites nouvelles aussi.

Monoprix Champs Elysées – la Maison

Une fois que vous aurez écumé l’étage mode femme et beauté, il est temps d’emprunter l’escalier central pour descendre découvrir l’espace Maison. Et là, le plaisir continue. Il y a la superbe vaisselle, des éléments de décoration, et un spectaculaire coffre fort géant devant lequel, tous les weekends, du vendredi au dimanche, un DJ s’installe pour animer les lieux tous les soirs. J’attends avec impatience de voir ça !

Monoprix Champs Elysées – des souvenirs de Paris pas tout pourris

Ce magasin accueille un nombre élevé de touristes, c’est évident. Alors pour eux, et pour les parisiens fiers de leur ville, une offre de souvenirs a été concoctée qui ravira tout le monde. Commençons par une superbe sélection de thés.

Du textile sous toutes ses formes, des totebags aux sweats en passant par les tabliers de cuisine Le Jacquard Français. 

Alors vous l’aurez compris, je suis séduite. Il ne vous reste plus qu’à aler vous même vous faire votre propre opinion, et que ce sera la même !

Monoprix Champs-Elysées 52 avenue des Champs-Elysées 75008 Paris
du lundi au samedi de 09h30 à minuit
dimanche de 10h00 à minuit

La Sardaigne s’invite à la table du Huit

Nicola Pisu est le nouveau chef de La Table du Huit. Sarde et fier de l’être, il invite les spécialités de son île natale dans cette nouvelle carte ensoleillée. Rendez-vous en terrasse pour déguster les délices de la cuisine sarde !

La Table du Huit – le restaurant de la Maison des Champs Elysées

La Table du Huit est le restaurant de l’hôtel 5 étoiles La Maison des Champs Elysées. A quelques pas des Champs Elysées et du Grand Palais, au coeur du célébrissime Triangle d’or, cet hôtel a été décoré par celle que l’on attendait pas dans cet exercice : La Maison Margiela. Et lorsque l’on pénètre dans les lieux, avant même d’arriver au restaurant, on est saisi par cette atmosphère étrange et mystérieuse insufflée par la maison de haute couture.

Traces de cadres disparus de longue date aux murs, étranges valets immobiles le long des couloirs,  jeux de miroirs déroutants, blancheur immaculée dans la salle de restaurant.

C’est ce décor tout droit sorti du château de la Belle et la Bête qu’il faut traverser avant d’atteindre la terrasse secrète parfaite pour un déjeuner estival.

La table du Huit – le chef et ce qu’il mijote

Un nouveau chef a donc pris les commandes des cuisines de la Table du huit : Nicola Pisu.

C’est auprès de sa grand-mère que Nicola a fait ses premiers pas en cuisine. Et on s’attend à trouver la nonna en cuisine en train de confectionner les pâtes fraiches ainsi que les pains et focaccias maison.

Vous l’aurez compris, le Chef signe pour la Table du Huit une carte aux inspirations italiennes avec une cuisine saisonnière, fraîche et généreuse. Et ses pâtes sont effectivement confectionnées sur place chaque jour !

Je ne saurais que trop vous recommander les beignets de fleurs de courgettes pour vous mettre en appétit.

Ou peut-être la superbe planche de charcuterie qui, elle, se partage !

Pour continuer, j’ai choisi le poulpe, si appétissant et tellement délicieux que je ne l’ai pas immortalisé !

Et enfin, en apogée de ce repas aux tonalités italiennes, un mille feuilles pas comme les autres.

La table du Huit – pourquoi je reviendrai

Parce que la cuisine sarde, quand on l’a goutée, et qu’elle est de la qualité de celle de Nicola Pisu, elle a comme un parfum de « reviens-y » ! Et puis il y a le brunch. Et là, la tentation est juste insoutenable. Il faudra juste attendre une vraie belle occasion pour profiter pleinement de ce qui promet d’être un brunch de haute voltige.

Il faut savoir que Nicola Pisu s’approvisionne directement auprès de petits producteurs italiens pour ses fromages comme pour sa charcuterie. Il a aussi sélectionné un éventail de vins « made in Sardaigne et Italie » pour sa carte. Et si je n’ai pas l’occasion d’y retourner, il y aura toujours la possibilité de repartir à la maison avec quelques produits locaux du Chef, en passant commande directement auprès du restaurant.

La Table du Huit 8 Rue Jean Goujon, 75008 Paris