Hugo and Co – le bébé de Tomy Gousset

On ne présente plus Tomy Gousset, mais pour ceux qui ne le connaissent pas vraiment (c’était mon cas) , ce jeune chef prodige a fait ses classes chez les plus grands pour finalement créer en 2016 son premier restaurant : Tomy & Co. Le succès est très vite au rendez-vous, et il ouvre en mars de cette année son deuxième bébé, qui porte d’ailleurs le nom de son fils : Hugo and Co.

Hugo and Co – le plaisir en partage

Chez Hugo & Co, cuisine ouvertes et grandes tablées facilitent échanges et rencontres. Le chef est toujours présent et disponible pour répondre à vos questions, raconter ses créations. Mobilier sobre et décor brut à base de cagettes réinventées et végétation citadine. Quelques tables sur la rue Monge attendent le soleil estival. La salle est lumineuse et chaleureusement accueillante .

Hugo and Co – ce qu’on y mange

Ici, pas de chichi. La carte est conçue pour que le partage commence par l’assiette. Attention, il ne s’agit pas de portions en mode tapas, chaque assiette consistant en une véritable entrée individuelle si on le souhaite, mais l’intitulé à lui seul pousse à proposer l’échange puisqu’il s’agit d’assiettes « à partager » .

A des plats dans l’air du temps, le chef apporte sa signature, et elle est unique. Il invente également, tout en restant dans la simplicité et l’éloge des saveurs. Le résultat est une magnifique surprise gustative. Et être subjuguée par une entrée, cela n’arrive pas tous les jours. Pourtant, je vous le dis, il y a une touche de magie dans son pancake salé !

Les plats sont savoureux et généreux (lisez « drôlement bons et très copieux  » !) . Quant au dessert, ou plutôt « aux desserts » lees mots me manquent. Et cela n’arrive pas souvent. Commençons par les madeleines. En voyant arriver une assiette de 9 madeleines, on se dit bien sur qu’il ne sera pas possible d’en venir à bout…

FAUX !

Elles sont aériennes, légères, fondantes en bouche, et elles se laissent dévorer sans aucun effort !

Hugo & Co - dessert
Hugo & Co – dessert

Et puis il y a le riz au lait. A priori rien de renversant.. Et bien si justement ! Serait-ce la texture fondant ? Le petit plus du dulce de leche à tendance addictive ? Ou l’alliance parfaite du granola craquant et du moelleux du riz cuit à la perfection ? Je dirais simplement que tout est dans la recette secrète du chef !

Hugo&Co – pourquoi j’y reviendrai

Je reviendrai simplement pour le plaisir. De tout tester, de bavarder, d’échanger. Pour le plaisir de faire de cette adresse une de mes adresses fétiches, presque de quartier. Aucun risque de lassitude : la carte change tous les mois ! Et puis trouver de telles adresses, à la proposition simple et de qualité , cela n’arrive pas tous les jours.

Hugo&Co 48 Rue Monge, 75005 Paris

L’Ebauchoir – un bistro délicieusement unique

L’Ebauchoir est une belle surprise, une pépite de la restauration parisienne, l’adresse que l’on attendait plus.  Quel bonheur de découvrir qu’il existe encore de si jolies adresses à Paris, accueillantes, et qui proposent une assiette simple, généreuse, et abordable. Et en plus il y a un tel génie dans leur gâteau de riz … !

L’ébauchoir – coup de coeur absolu

L’Ebauchoir est un charmant bistrot parisien à la décoration délicieusement rétro, faite de carreaux de plâtre aux couleurs passées, comptoir boisé et tables en bois pâtiné au pied en fonte.  Niché dans une petite rue piétonne, à deux pas du célèbre marché d’Aligre, l’Ebauchoir est la cantine des habitants du quartier, des habitués du marché, et de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin un jour ou l’autre.

L’Ebauchoir – ce qu’on y mange

Deux menus sont proposés pour le déjeuner. Les produits sont frais et de saison, et tout est fait maison. Le label « Mangeons local en Ile de France » en est la garantie. au menu donc, les grands classique du bistro dans leur parfaite simplicité. Dans la version à 14€ l’avocat est parfaitement assaisonné, sa chair ferme et goûteuse, et la vinaigrette de la salade qui l’accompagne quasi addictive. Une proposition courte mais qui répondra à toutes les envies et exigences, que l’on soit plutôt carnivore ou carrément végétarien. Et je me dois de revenir sur ce dessert dont j’aurai sans doute pu finir le plat s’il avait été posé sur notre table : le gâteau de riz grand mère ! Quand on passe à la version 26€, pourquoi ne pas se faire plaisir en se laissant aller à la dégustation d’huitres en entrée, et de profitéroles en dessert ?

L’Ebauchoir – pourquoi j’y retournerai

La réponse est simple : pour le plaisir. Pour le plaisir de tester un autre menu, un autre plat, et surtout un autre dessert. Pour le plaisir du joyeux brouhaha de la salle, le plaisir du sourire du serveur, et celui de la chaleur du propriétaire.

Pour le plaisir aussi de tester d’autres vins que le délicieux Faugères dégusté lors de ce déjeuner, le restaurant travaillant avec la cave voisine : Le siffleur de Ballons.

Pour le plaisir de partager cette adresse en somme.

L’Ebauchoir 43- 45 Rue de Cîteaux, 75012 Paris 

Les Deux Magots fait sa (r)évolution !

Les Deux Magots est un établissement parisien que tout le monde pense connaitre. Mais ne serait-ce pas son nom seul qui nous est familier, avec son lot d’idées reçues et d’a priori ? Les Deux Magots est avant tout une superbe histoire de famille, un lieu à la fois historique et chaleureux, incontournable de la capitale. Qui fait aujourd’hui son « évolution sans révolution » !

Les Deux Magots – une histoire familiale

Catherine Mathivat est l’arrière petite fille du premier propriétaire de l’établissement, ancien garçon limonadier. L’histoire du lieu est omniprésente dans la salle principale, avec les banquettes et les fresques qui datent de 1914, mais aussi bien sur dans ces deux sculptures déjà présentes dans le magasin de nouveautés installé là à l’époque. De géneration en génération la tradition se transmet et Catherine est très fière de porter le flambeau qu’elle passera, elle l’espère, à l’un de ses fils. C’est donc elle qui impulse en douceur les innovations et changements de ce café littéraire emblématique de tout un quartier. Pour faire de cette institution un lieu vivant et dynamique. Un lieu multiple pour toutes les atmosphères et toutes les envies.

Les Deux Magots – la décoration et les  nouveaux aménagements

Dans la grande salle , les traditionnels rideaux rouge Opéra ont cédé la place à un vert émeraude, couleur d’origine retrouvée sous les couches de peinture du plafond. Quant à la terrasse verrière du Boulevard Saint Germain, elle s’est transformée en espace lecture, proposant des étagères chargées de nombreux ouvrages mis à disposition par les éditeurs voisins.

Et puis il y a les terrasses extérieures, prêtes à accueillir les clients dès le premier rayon de soleil grâce à une exposition particulièrement favorable !

La terrasse jardin est d’autant plus appréciée qu’elle offre une vue imprenable sur la plus ancienne église de Paris.

Les Deux Magots – la nouvelle offre de restauration

Au commencement Les Deux Magots était un café limonadier, servant donc exclusivement des boissons. Au fil des ans, l’établissement commence à proposer une offre restauration légère, faite de salades et croques en tous genres.  La carte s’étoffe peu à peu, tout particulièrement celle du soir. Mais aujourd’hui, le pas est sauté, et la proposition est on ne peut plus complète. Des formules petit déjeuner, un semainier à midi pour déguster chaque jour un délicieux plat complet, et une carte variée pour le soir. Les plats proposés sont cuisinés maison avec des produits de saison, les viandes sont françaises, et le bio fait une entrée fracassante dans la carte.
Pur compléter la carte, le restaurant a établi de superbes partenariats avec des marques françaises de qualité : Hermé pour la pâtisserie, Berthillon pour les desserts glacés, et bientôt Alain Millat et ses jus de fruit.

Les Deux Magots présentent des singularités multiples qui le rendent unique. Par exemple, les alcools qui sont servis à la bouteille devant le client , tradition de limonadier oblige. Ou encore le chocolat chaud maison pour lequel les gourmands seraient prêts à tout !

Les Deux Magots – Litttérature et musique

A lieu exceptionnel, experiences uniques. Le prix littéraire des Deux Magots  en est à sa 86ème édition, mais l’établissement accueille également le prix Pelleas, qui récompense chaque année l’ouvrage sur la musique aux plus belles qualités littéraires, ainsi que le prix Apollinaire, qui célèbre la poésie.

La musique va faire swinguer les lieux avec l’arrivée des jeudis du jazz. Tous les jeudis soir de mi octobre à fin mai sous la houlette de Lionel Bocara, jazzman à la longue carrière musicale, qui jouera mais qui organisera la programmation de ces rendez-vous.

Sachez que vous n’êtes pas au bout de vos surprises : très prochainement des visiteurs innattendus pourraient bien traverser le miroir pour nous rejoindre dans la salle du café….

A très vite, aux Deux Magots !

Les Deux Magots 6 place Saint-Germain-des-Près 75006 Paris
Ouverture non stop de 7:30 à 01:00 7/7 toute l’année

Chocolats de Pâques – 3 escales gourmandes

Si je vous dis chocolats de Pâques, vous répondez ? Oeufs ? Lapin ? Poule peut-être. C’est sans compter avec l’inventivité de talentueux chocolatiers qui font tout pour nous surprendre, année après année. Partons donc pour un voyage chocolaté, parisien, en trois escales gourmandes.

Chocolats de Pâques escale 1 – le 100% arty luxe

Le Shangri-La est un des 10 palaces parisiens. L’excellence est donc la signature de cet établissement, et la proposition gourmande n’est pas en reste.

Cette année le chef Pâtissier du Shangri-La , Michaël Bartoce, prend les gourmands par surprise avec son œuf de Pâques «Galaxio», imaginé à l’occasion de l’exposition « Artistes & Robots » qui se tiendra au Musée du Grand Palais du 5 avril au 9 juillet 2018.

Il y a le vaisseau Galaxio, en chocolat noir caraïbe 66% doux et fruité, parsemé de graines de Kasha, noisettes caramélisées et fleur de sel, mais j’ai clairement succombé à son capitaine : Spacio. Parce que c’est lui qui détient le trésor : un délicieux praliné noisette et Kasha, délicieusement croustillant et fondant en même temps !

Ce vaisseau vous propulsera dans un monde de gourmandise, et vous transportera également dans le futur puisque lors de l’acquisition de cette gourmandise vous vous verrez remettre un laissez-passer pour deux personnes permettant d’aller découvrir l’exposition « Artistes & Robots » au Grand Palais.

« L’Œuf Galaxio » – 500 grammes – hauteur 15 cm – en édition limitée du 10 mars au 5 avril 2018.
En vente à emporter au Shangri – La Hotel, Paris au tarif de 78€ 
réservation 24h à l’avance au restaurant La Bauhinia : 01 53 67 19 91

Chocolats de Pâques escale 2 – le 100% parisien

Il ne reste quasiment plus d’atelier de fabrication de chocolat à Paris, et pourtant la Maison FOUQUET persiste et signe.

C’est donc dans leur laboratoire rue Lafitte que leur praliné est confectionné dans de grands chaudrons en cuivre qui sont dans la famille depuis des générations, préservés avec amour puisqu’ils ne sont plus fabriqués, alors qu’indispensables à la fabrication d’un caramel parfait.

Pour Pâques, les enfants sont à l’honneur. Ils pourront se régaler en confectionnant leur puzzle, ou juste après l’avoir terminé !

Impossible de résister au regard mutin de ce charmant petit lapin ! Même les adultes vont craquer.

La maison FOUQUET propose le meilleur praliné de la place de PARIS, c’est moi qui vous le dis ! Précipitez-vous donc car la production est limitée et les amateurs nombreux.

Maison FOUQUET 36 rue Lafitte 75009 Paris

Chocolat de Pâques escale 3 – le 100% personnalisable

Jadis et Gourmande est un chocolatier artisanal, 100% francilien. Cette dimension à taille humaine lui permet de répondre à toutes les attentes, les rêves et les envies des gourmands qui croisent sa route.

Parce que Jadis et Gourmande s’adapte à toutes les demandes et toutes les envies. Chocolats personnalisés, lettres en chocolat permettant de nommer le destinataire du présent gourmand, tout est possible chez Jadis et gourmande.

Pour l’édition 2018 des chocolats de Pâques, c’est l’univers marin qui est à l’honneur, avec une vitrine aux airs d’aquarium !

Oeufs géants peuplés de créatures aquatiques côtoient des oeufs de toutes les sortes, ce ceux que l’on pourrait tester en omelette à ceux inspirés des célèbres créations de Fabergé.

Et si vous voulez découvrir le nirvana du chocolat, demandez « une tresse » et laissez vous faire. Vous m’en direz des nouvelles.

Jadis et Gourmande 39 rue des Archives 75004 Paris ( ou une des 4 autres boutiques parisiennes)

Et joyeuses fêtes de Pâques à tous !

Prendre un café à Paris – 6 adresses ( 5 c’est tellement déjà vu !)

Prendre un café à Paris

Attention, ce qui va suivre n’inclut aucun coffee shop, concept store, ou tout autre lieu à la décoration épurée et au mobilier d’inspiration scandinave.

Nous nous concentrerons ici sur le café parisien tel qu’on le voit dans les films, de ceux où les chaises sont en rotin tressé, là où les serveurs portent un tablier blanc et vous regardent avec un oeil interrogateur si vous évoquez un latte ou encore un doppio.

Parce que Paris sera toujours Paris, et que les coffee shops aseptisés aux intitulés de boissons difficilement intelligibles pour les non experts se retrouvent dans tous les quartiers branchés des capitales du monde.

Mais ce n’est qu’à Paris que l’on trouve nos célèbres cafés ! Voici donc une liste de vraies bonnes adresses parisiennes.

Les Deux Magots versus le Café de Flore

L’éternel dilemme. Entre les deux les coeurs balancent souvent.

Mais pour ce qui me concerne, le choix s’est fait, un peu par hasard. Mais il est désormais définitif. Parce qu’un matin imprévu a guidé mes pas vers cette institution germanopratine. Et, contrairement à l’évidence qui peut pousser à s’installer en terrasse quand le temps le permet, j’ai décidé de m’installer à l’intérieur.

Il m’a suffi de passer l’impressionnante porte tambour, et soudainement, en mode « Midnight in Paris« , le voyage  a commencé.

Un regard circulaire, le crissement des banquettes traditionnelles en cuir rouge, les boiseries aux teintes chaudes, et l’effet est instantané.

Le temps se fige, les minutes s’écoulent plus doucement, et l’envie me prend de savourer l’instant. Sous le regard de ces célèbres Deux Magots qui ont donné leur nom à l’établissement.

Les Deux Magots
Les Deux Magots

Et oui, tous mes préjugés ont volé en éclat. Parce que non, la clientèle ne consiste pas exclusivement en touristes armés de leur guide et de leur appareil photo. Et non, les serveurs ne sont pas arrogants et grognons, bien au contraire.

Parce que c’est précisément l’un d’eux qui s’est approché alors que je prenais mon café et quelques photos, pour me vanter les multiples formules de petit déjeuner, et aussi la carte revisitée avec ses plats du jour presque abordables et ses grands classiques. Le tout fait maison, du croissant ( croustillant à souhait) à la blanquette de veau.

Les Deux Magots, 6 Place Saint-Germain-des-Prés, 75006 Paris

Place de la Contrescarpe – Delmas

Ici, c’est LA terrasse par excellence. Orientée plein soleil à toute heure de la journée elle attire le regard grâce à ses couleurs éclatantes et auvent traditionnel rouge. Abritée du vent, elle est parfaite en toute saison.

Et quand le soleil brille, le croissant prend définitivement une toute autre dimension !

E terrasse se croisent habitants du quartier, étudiants des écoles et universités de proximité et touristes éreintés de leur découverte à pieds du quartier.

Delmas 2 Place de la Contrescarpe 75005 PARIS +33  (01)  43   26   51   26

Le Bar du Marché rue de Buci

Le quartier de Saint Germain est emblématique de Paris et le Bar du Marché ne s’y est pas trompé. Tous les codes du café traditionnel sont respectés ici. Chaises en osier cané, couleurs classiques rouge et blanc. Jolies tables bistro. Et clients attablés en terrasse comme il se doit.

Une petite touche de branchitude cependant, dans le look du serveur qui troque le classique tablier blanc pour une salopette noire savemment destructurée. Histoire de dépoussiérer le bistro parisien, et c’est ça qui fait son charme, sa signature !

Le Bar du Marché 75 Rue de Seine, 75006 Paris

Le Nemours

Incontournable, immuable, Le Nemours domine la place Colette avec sa superbe terrasse, théâtre de multiples shootings, tant du cinéma que des instagrameurs en quête d’un setting de qualité.

Ici, vous pourrez déguster une cuisine fait-maison à base de grandes assiettes, croque monsieur et bagels pour une restauration facile et efficace. Les desserts ne sont pas en reste puisque les gâteaux sont de chez La Meringaie, et les glaces Pedone.

Le Nemours 2 place Colette 75001 Paris

La café Charlot

Un must de ce quartier vivant et animé qu’est le Haut Marais. Et même dans un quartier à haute concentation de coffee shops, le traditionnel revisité continue d’avoir la côte si on en croit la terrasse bondée dès l’apparition du moindre rayon de soleil.

Alors bien sur vous déjeunerez ici, vous prendrez un café, un verre avant de diner, mais surtout vous aurez la même surprise de déguster un thé vert menthe qui fait voyager, servi dans sa théière en argent et son petit verre délicatement décoré. Si bon qu’il donne des envies de coucher de soleil dans le désert, ou d’un bon couscous…

Café Charlot 38 Rue de Bretagne, 75003 Paris

Le Castiglione

Velours rouge et comptoir traditionnel en bois ciré aux couleurs sombres et profondes. Ce sont les codes de ce petit bijou qui dispose également d’une terrasse sur la très jolie rue Saint Honoré.

Et les habitués ne s’y sont pas trompés. Ils viennent ici pour le petit déjeuner, version light, en mode café croissant, ou pour la version plus gourmande, avec le muesli et les oeufs bio, sans oublier un délicieux jus Alain Millat pour compléter le tout.

Le Castiglione 235 rue Saint-Honoré 75001 Paris

Le Coq Rico – volailles bistronomiques

Le Coq Rico – le bistrot des belles volailles

Le Coq Rico porte son nom à la perfection. Ici, la volaille est reine. Et c’est Antoine Westermann qui est aux commandes.

Le cadre est agréable et épuré, et les ouvertures donnent directement sur les petites rues de Montmartre.

Les cuisines ouvertes apportent une dimension chaleureuse et permettent d’échanger avec le chef et son équipe. On peut même manger au comptoir pour une proximité optimale.

Dans le fond une grande salle permet d’accueillir de grandes tablées et d’avoir un oeil sur la cave en cas de besoin.

Le Coq Rico – ce qu’on y mange

Qu’elle soit rôtie ou mijotée la volaille est toujours d’appellation contrôlée, et de provenance identifiée.
Ici se côtoient canette de la Dombes et poule jaune du Gers.
La simplicité est ici synonyme de qualité.
Pas de fioritures, de produits bons, frais et savoureux, des recettes traditionnelles aux notes de modernité et un chef qui laisse s’exprimer sa générosité dans une assiette gourmande.

La volaille est proposée avec deux approches.
En mode rôtisserie. Attention, rôtisserie oui, mais comme vous ne l’avez jamais imaginée.
Sans doute parce qu’elle est d’abord pochée au bouillon avant d’être rôtie.
Et c’est ce qui explique la tendresse de la chair, son moelleux unique.

Côté rôtisserie donc, vous pourrez opter pour un quart de poulet, ou bien une canette ou une pintade, ou encore la volaille entière jusqu’à 4 personnes.
Le tout accompagné de tout ce que l’on adore sans oser l’avouer.

Des frites croustillantes à souhait, de délicieux légumes ou encore des macaronis au fromage gratinés et parfaitement régressifs.

Côté volaille mijotée c’est le poulet jaune du Gers truffé qui fera vaciller votre volonté.


Mon cerveau frémit encore à l’évocation des arômes des truffes qui accompagnent cette volaille délicieusement mijotée en bakehof.

Et pour finir, il faut que je vous mette en garde.

Parce qu’une île flottante comme celle ci, vous n’êtes pas prêts de l’oublier !
Si gourmande, si parfaitement vanillée, personne ne saurait lui résister. Pas moi en tous cas.

Le Coq rico – pourquoi j’y reviendrai

Sans doute pour tester le bon plan du lieu : le plat du jour à 15€.
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se régaler à ce prix dans un restaurant bistronomique.
Qui eût cru que la si touristique Butte Montmartre abritait de tels trésors.

Le Coq Rico propose de ces repas qui rassurent, qui font du bien à l’âme et au corps.
Loin des tendances et des diktats il offre une assiette gourmande et généreuse et on repart le sourire de l’enfance accroché aux lèvres.

D’autant plus heureux que si vous n’avez pas pu finir votre plat si copieux c’est tout naturellement que l’on vous préparera un sac à emporter chez vous, permettant ainsi de faire durer le plaisir gustatif encore un peu, chez soi, voire même de se mettre aux fourneaux puisque dans le sac vous trouverez des suggestions de recettes à faire avec les restes rapportés.

Bon appétit !

Le Coq Rico 98 Rue Lepic, 75018 Paris

kitchen ter(re) – des pâtes avant tout

kitchen ter(re) – le petit dernier

Au commencement était Ze Kitchen Galerie. Cuisine fusion aux parfums d’Asie, c’est le premier restaurant de la galaxie de William Ledeuil. Cuisine ouverte en mode spectacle pour les convives, oeuvres d’art accrochées aux murs de ce restaurant à la décoration sobre urbaine. Puis vient le petit second. A quelques pas de là, c’est KGB ( Kitchen Galerie Bis) qui s’installe quelques années après l’ouverture de la première adresse.

Et soudain, on change de quartier, on change d’univers culinaire, et c’est kitchen ter(re).

Ici, ce sont les pâtes qui sont reines.

Elles portent des noms aussi insolites que leur composition et leurs recettes inspirées de procédés ancestraux.

Ainsi se retrouvent sur la carte dentelles de Cucugnan ou encore crêtes de coq.

kitchen ter(re) – ce qu’on y mange

Vous l’aurez compris, des pâtes. Des pâtes au blé dur, au Blé de Khorasan ou encore à l’Amidonnier noir. Mais qu’est-ce donc ? L’amidonnier est une céréale très prisée pour les bouillies ou les pains. Quant au blé de Khorasan, il doit son nom à la région d’Iran dont il provient, et il semblerait qu’il contienne moins de gluten que les blés traditionnels facilitant ainsi sa digestion pour ceux qui y sont intolérants.

Une vraie recherche dans les produits, et de belles recettes dans l’assiette.

Comme ces cargolettes (amidonnier noir) à l’agneau fondant en mode tagine, ou encore mes dentelles de Cucugnan aux poulpes snackés à point et algues.

Les plats étaient délicieux. Promesse tenue donc : des pâtes, que des pâtes, délicieuses, et pas comme les autres.

Seulement voilà….

kitchen ter(re) – est-ce que je reviendrai ?

Il faut le dire. Le service a été interminable. Et quand on fait le choix d’un restaurant à pâtes un samedi midi, c’est avec l’attente tacite d’un repas efficace et de qualité. Et une heure et demie pour une entrée et un plat de pâtes, c’est trop, bien trop.

Alors disons que nous retenterons l’expérience en semaine, pour contredire cette première cette première experience.

kitchen ter(re) 26 boulevard Saint germain 75005 Paris

 

 

Restaurant Josefin – un lieu pas comme les autres

Restaurant Josefin – hôtel BANKE

Jamais un hôtel n’avait si bien porté son nom. En effet, nous sommes ici dans l’ancien siège d’une banque. Le bâtiment, conçu au début du 20ème siècle par les architectes Paul Friesé et Cassien Bernard, a été transformé en hôtel en 2009.

La structure imposante, les escaliers monumentaux ont été conservés et donne au lieu sa majesté.

Si l’on est chanceux, on peut même avoir accès à la salle des coffres historiques, privatisable pour tout évènement lorsque l’on souhaite ajouter une touche de mystère à une soirée qui se déroule dans les sous sols, avec les invités entourés des coffres qui abritaient les trésors des clients d’antan

C’est donc dans cet édifice unique que vous accueille le restaurant Josefin.

Joséfin – ce qu’on y mange

Ici, c’est la rencontre de la cuisine espagnole et de la cuisine française.

L’assiette est élegante, la cuisine raffinée, mêlant saveurs ibériques et terroir français.

Que vous soyez mer ou terre, vous trouverez votre bonheur dans la carte qui évolue avec les saisons.

Cette semaine par exemple, le chef propose du cabillaud confit, ou de l’effiloché de veau. Parfait pour toutes les faims.

Joséfin – pourquoi j’y reviendrai

Une suggestion du jour à 22€ en service rapide, dans un cadre élégant et calme, avec une assiette inventive et savoureuse, c’est inespéré dans ce quartier où les bonnes adresses sont rares.

Et puis je me suis laissée dire que le bar n’était pas sans intérêt… Encore une autre occasion de me rendre à l’hôtel Banke !

Restaurant Joséfin – Hôtel Banke 20 rue Lafayette 75009 Paris

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Le Printemps du Goût – rendez vous des gourmands

Le Printemps du Goût – Quand Le Printemps devient gourmand

Cela n’avait échappé à personne : des grands magasins parisiens, Le Printemps était le seul à ne pas avoir d’offre gourmande.

Le Bon Marché a longtemps été une référence absolue dans le domaine de l’épicerie de luxe avec La Grande épicerie qui a d’ailleurs ouvert récemment une deuxième adresse pour assoir sa présence. Puis ce sont les Galeries Lafayette qui ont ouvert leur Lafayette gourmet.

Jamais deux sans trois. Le Printemps du goût a ouvert ses portes en ce mois de janvier 2018.

Et Le Printemps n’a pas fait les choses à moitié puisque ce sont deux étages qui sont dédiés à la gourmandise et la gastronomie.

Le Printemps du Goût – L’épicerie au 7ème ciel

C’est au 7ème étage du Printemps de l’Homme que l’on pourra faire ses courses en épicerie. Ici, des rayonnages entiers dédiés à la moutarde, à l’huile d’olive ou aux conserves de légumes.

Dégustations orchestrées par les artisans eux mêmes, on peut goûter et choisir parmi ces dizaines de propositions gourmandes en direct de nos terroirs.

Une multitude de miels aussi, et de confitures pour faire honneur au petit déjeuner ou au goûter. Pour les gros gourmands, des confitures en mode gargantuesque de La chambre aux confitures.

Et puis  il y a là premier lieu de restauration, avec la Maison Dubernet & Thierry Marx qui frappent un grand coup. Le Chef signe une carte originale pour cette maison historique.

Bon à savoir : le restaurant est ouvert tous les midis et propose un brunch le dimanche matin à partir de 11h00.

Le Printemps du Goût – se régaler au 8ème

Mais ce n’est pas fini. Passons maintenant au 8ème étage.

Pour un déjeuner sur les toits de Paris, le Printemps du goût a soigné son offre.

A la sortie des escalators des cageots de légumes frais vous plongent dans l’atmosphère de ces halles gourmandes. Ce n’est sans doute pas ici que nous ferons nos achats de légumes, mais le décor est ainsi posé.

Quant aux chefs qui vous régaleront, ils sont à eux seuls une promesse : Akrame Benallal, Gontran Cherrier, Laurent Dubois et Christophe Michalak.

Les univers de la boucherie, de la pâtisserie, ou encore des fromages sont présents.

On peut s’installer dans les multiples espaces de restauration, et se régaler tout en profitant de la vue à couper le souffle.

Alors évidemment, vivement l’été pour pouvoir s’installer aussi en terrasse !

Printemps du Goût 7ème et 8ème étage du Printemps de l’Homme 64, boulevard Haussmann, Paris, 75009

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Food Paris – une adresse qui se réinvente

Restaurant Food Paris –  pour food-trotters

Alors soyons clair. Le restaurant Food Paris, je l’ai adoré à peine avoir passé les pas de la porte.

Parce qu’être accueillie par un tonitruant : « comment allez vous aujourd’hui ? » , c’est si rafraichissant, si surprenant, si agréable dans notre belle capitale. Et immédiatement, l’expérience devient un moment de plaisir, qui va se poursuivre tout au long du repas.

Celui qui accueille ainsi, avec un grand sourire, c’est Jonathan McNamara. Irlandais amoureux des terroirs, il met à l’aise dès le premier échange, bavarde comme si nous étions des habitués, vante les qualités du chef, et fait découvrir sa sélection pointue de vins bios et naturels.

On a pas le choix, il guide avec tant de persuasion et parle avec tant de passion de ses petits producteurs et de leurs vins qu’on ne peut que succomber au charme.

Quant au chef, il s’agit de Kazuki Yasukawa, jeune et brillant chef nippon, qui revisite la bistronomie parisienne avec l’amour du végétal et de subtiles touches exotiques.

Food Paris est en plein coeur du Marais, rue Saint Paul. Les murs sont patinés, la décoration est constituée de photos contemporaines d’artistes amis, collées à même le béton. Poutres et éclairage en mode industriel complètent le tableau pour un bistrot chaleureux et accueillant.

Food Paris – ce qu’on y mange

Ici, tout est fait maison, avec des produits frais et de saison, et les menus changent tous les jours.

Des plats traditionnels revisités. Complètement revisités.

Parce qu’il faut le dire, la burratta, on ne l’avait jamais vue comme ça. Avec ses fruits rouges pour une touche acidulée inattendue et tout à fait bienvenue.

Le cabillaud est un peu plus conventionnel, même si on peut être surpris par le croquant absolu du brocolis qui étonne non par le goût mais par la texture cette fois.

Quand à l’île flottante, qui est mon dessert favori dans la palette traditionnelle des desserts de bistrots, je dois reconnaitre qu’elle m’a trouvée là où je ne l’attendais pas. Parce que, reconnaissons le, oeuf à la neige, et crème d’avocat en lieu et place de la traditionnelle crème anglaise, ça (d)étonne !

Food Paris – pourquoi je reviendrai

Je retrouverai chez Food Paris parce que passer un bon moment, tout en surprenant ses papilles, avec un hôte charmant qui se met en quatre pour que l’experience soit parfaite, on ne trouve pas ça partout.

Je reviendrai parce que ce duo sympathique est enthousiaste et volontaire, et c’est une promesse de réussite et de succès pour cette adresse qui n’a que quelques semaines et qui est en rôdage.

Et lui entrée / plat / dessert à 23€ pour ce niveau de qualité c’est assez rare pour être encouragé ! Sans oublier le verre de vin bio à 3€ pour accompagner le tout.

Food Paris 26 rue Saint Paul 75004 Paris – 09 81 10 69 68