Crypte archéologique de l’Ile de la Cité – réouverture

La crypte archéologique de l’Ile de la Cité avait fermé ses portes depuis le terrible incendie d’avril 2019. Elle rouvre le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage à la cathédrale, mais aussi aux deux hommes qui l’ont sauvée d’une disparition annoncée. Direction « Notre-Dame de Paris de Victor Hugo à Eugène Viollet-Le-Duc« .

La crypte archéologique de l’Ile de la Cité – voyage au coeur du Paris antique

Avant même de commencer la visite de l’exposition dédiée à Notre-Dame, le visiteur est amené à plonger dans les vestiges archéologiques de la capitale.

Ce voyage dans le temps, on le doit à André Malraux, ministre de la culture en 1967. C’est à cette date qu’il lance un projet pour une nouvelle place devant Notre-Dame. Et c’est précisément ce projet qui va permettre de découvrir un enchevêtrement de murs, objets et restes multiples de constructions.

Crypte archéologique - vestige du premier rempart de Paris
Crypte archéologique – vestige du premier rempart de Paris

La crypte est née : elle permettra de les préserver et d’autoriser ainsi le public à les admirer.

Aujourd’hui, un dispositif numérique en 3D permet au visiteur de visualiser précisément ce qu’était la Lutèce du IVème siècle.

Et Notre-Dame dans tout ça ?

Notre-Dame – une histoire à rebondissements

Lors de la publication du roman de Victor Hugo, la cathédrale était dans un état de délabrement avancé. Et pour cause, son histoire est loin d’avoir été linéaire.

Elle fut construite entre 1163 et 1345. Des reconstitutions 3D illustrent en détails l’avancement des travaux.

Puis, au cours des siècles suivants, elle est transformée au gré des modes. Mais c’est au XVIIème et au XVIIIème qu’elle est dégradée, mutilée. La flèche, qui datait de 1250, est donc démontée en 1786. Les gargouilles sont supprimées, les statues des rois détruites.

La Révolution en fait un Temple de la Raison. C’est en 1802 qu’elle est restituée au culte catholique. Mais en 1830 Notre-Dame de Paris est dans un état de délabrement avancé, destinée à être démolie. C’est alors qu’intervient Victor Hugo.

Quand Victor Hugo sauve Notre-Dame de Paris

Quand il écrit Notre-Dame de Paris, Victor Hugo est déjà sensible aux vestiges de la « vieille France ».  Dans son roman, c’est la cathédrale qui est le personnage principal.

Certes, elle est habitée par les désormais célèbres Quasimodo, sans oublier « La Esmeralda« .

Mais elle est au coeur de l’intrigue, de l’histoire. Grâce à Victor Hugo, une cathédrale devient un monument national. Dans son livre, elle rayonne avant tout sur Paris. La fiction devient alors réalité et elle devient pour toujours symbole de la capitale.

Et Eugène Viollet-Le-Duc ?

Suite à la parution de Notre-Dame de Paris en 1831 et l’engouement qu’il suscite, le projet de destruction de la cathédrale est définitivement abandonné. C’est donc Eugène Viollet-Le-Duc qui sera l’architecte principal en charge de la restauration.

Il dirigera l’ensemble des travaux, de la reprise de la structure de l’édifice au remontage complet de la grande rose sud.

Il disait…

Et pourtant c’est lui qui proposera de reconstruire une flèche, plus grande, et plus spectaculaire.

La restauration de Notre-Dame coïncide précisément avec la naissance de la photographie. Aussi les travaux seront largement documentés par les photographes qui en immortaliseront chaque étape. Elle continuera à passionner les plus grands photographes au fil des siècles.

Cette fascination pour le monument a d’ailleurs perduré jusqu’à nos jours !

Il y a maintenant plus d’un an, Notre-Dame de Paris a subi le terrible incendie que l’on sait. Après de multiples tergiversations, il a été décidé de reconstruire la flèche exactement à l’identique de celle de Viollet-le-Duc.  Mais la question qui demeure : qu’aurait-il décidé de faire ?

 

Exposition Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc
à partir du 9 septembre

Crypte archéologique de l’île de la Cité
7, place Jean-Paul II
Parvis Notre-Dame
75004 Paris
Tél. : 01 55 42 50 10
Réservations sur https://www.crypte.paris.fr/

 

 

 

Tortuga Paris – le dernier né de Julien Sebbag

Tortuga, c’est le restaurant dont le nom bruisse dans les cercles initiés des gourmets parisiens. A sa tête, Julien Sebbag, la coqueluche de la capitale, et du toit des Galeries Lafayette ! Son premier restaurant était exclusivement dédié aux légumes : Créatures. Il garde donc la même adresse, la même vue, et propose une nouvelle aventure culinaire. Bienvenus chez Tortuga Paris.

Tortuga - restaurant with a view
Tortuga – restaurant with a view

Tortuga Paris – expérience iodée

Dès que nous sommes installés, le ton est donné.  Et on nous explique : ici, nous sommes au fond de l’océan. Le plafond est un plancher de Riva, avec ses lattes de bois luisantes, utilisées sur les ponts de ces hors bords de prestige.
Tortuga restaurant Paris - la déco
Tortuga restaurant Paris – la déco
Quant aux toiles tendues sur les murs, elle représentent des fonds marins. C’est Pierre Marie, directeur artistique et illustrateur pour Hermès, qui les a dessinés.
 
C’est donc naturellement que les serveurs se qualifient de matelots, à notre service pour une expérience aquatique mémorable, confortablement attablés sous cet auvent qui rappelle furieusement celui du vieux port de Marseille !
Alors si je vous dis que la spécialité de Tortuga  est le poisson, vous ne serez pas étonnés.

Tortuga – le poisson en partage

 La carte propose donc du poisson sous toutes ses formes. Mais l’expertise de la cuisine des légumes n’est pas loin. Ici, une carte conçue pour commander à son goût et partager. Pas d’entrées ou de plats, mais des assiettes alléchantes autour du légume et des produits de la mer.
Nous avons opté pour les choix suivants : le chou fleur doré en double cuisson, le carpaccio de dorade en dentelle, le lieu jaune snacké à la plancha, et le tartare de thon rouge.
Parfois il est bon de ne pas trop en livrer sur l’expérience vécue, et je ne saurais vraiment décrire le fondant du chou fleur, ou l’alliance parfaite des saveurs et des textures du tartare et de la dorade. Sans parler du côté purement addictif  du lieu jaune snacké et de sa baby pita. Désolée, il vous faudra tester par vous même !
Je n’ai même pas photographié les desserts. Et pourtant, comme ils étaient bons ! Trop bons pour perdre son temps à les immortaliser autrement qu’en savourant chaque bouchée. Mais si vous appréciez le sésame et les dattes, ce sera le moment de faire frémir vos papilles !
Tortuga - les desserts
Tortuga – les desserts

Tortuga – coup de coeur de la rentrée

Parfois cela tient à de simples détails. Et parfois c’est la quête d’harmonie dans chaque dimension : culinaire, architecturale, et même musicale !
Tortuga - la vue
Tortuga – la vue
Chez Tortuga, tout fonctionne. Pour commencer bien sur, la vue à couper le souffle qui vous accueille sur le toit des Galeries Lafayette. On a beau faire, impossible de s’en lasser ! Puis c’est le restaurant lui-même, son toit aérien, et la vue encore, même attablés. Et bien sur, il s’agit là de se régaler, avec des matelots attentifs et souriants, même si, en ces premiers jours ( le restaurant à ouvert au début du mois), ils peuvent être débordés à l’occasion.
Et pour finir, il y a la playlist, un bijou. De « J’aime les filles » à « Sous le ciel de Paris« , en passant par « Everybody loves somebody sometimes« , c’est un délice !
Tortuga 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
reservation : 01 84 25 10 09 ou reservation@tortuga-paris.com

(dernier étage des Galeries Lafayette)

JEP 2020 – Voyages et déambulations

Les Journées Européennes du Patrimoine  – JEP 2020, se dérouleront cette année les samedi 19 et dimanche 20 septembre. Encore une fois une occasion de découvrir des lieux méconnus et de pouvoir profiter d’angles insolites. Voici donc quelques idées pour guider votre visite !

JEP 2020 – Voyagez sans quitter la capitale

Nous sommes dans un contexte plus qu’incertain, et le voyage n’est plus vraiment une option. Alors quand les JEP vous proposent, entre autres parcours possibles, de découvrir de multiples pays sans quitter la capitale, pourquoi se priver ?  Votre passeport est prêt ? C’est parti !

On commence par la Suisse.

L’hôtel de Besenval, situé dans le 7ème arrondissement, vous accueillera tout au long de la journée. C’est l’actuelle résidence de l’ambassadrice de Suisse.

Pour visiter ce superbe hôtel particulier et son jardin, il vous suffit de vous inscrire.

Hôtel de Besenval 142 Rue de Grenelle, Paris, 75007, France

Continuons avec la Tchéquie.

La construction de l’édifice dessiné par l’architecte Pierre Humbert, qui se dresse au 15 de l’avenue Charles Floquet, remonte à 1912. Lui aussi dans le 7ème arrondissement, il bénéficie d’un emplacement parfait pour un voyage couplé avec la Suisse, et un clin d’oeil à la Tour Eiffel.

 

Pour pouvoir visiter librement les salles et les jardins de l’ambassade, envoyez un mail à protocole.paris@mzv.cz

15 avenue Charles-Floquet 75007 Paris

Après l’Europe, traversons les océans pour finir sur une destination plus exotique.

Direction le Mexique.

L’ambassade du Mexique vous accueille rue de Longchamp dans le 16ème arrondissement. Il s’agit d’une des rares ambassades installée dans un bâtiment conçu et construit par le pays qu’elle représente. C’est en 1926 que débute la construction de ce superbe bâtiment style art déco. Il vous ouvre ses portes le samedi 19 exclusivement, sur réservation à : visiteambassademexique@gmail.com

JEP 2020 – redécouvrez la capitale

On connait souvent si mal ce qui est si proche. alors, parisiens, parisiennes, partez à la redécouverte de votre ville !

Faire le mur

Avec ce parcours le long des vestiges de l’enceinte Charles V vous découvrirez toutes les traces encore visibles de ce mur de protection de la capitale. Et en passant vous pourrez aussi faire un repérage de l’enceinte Philippe Auguste. Une façon parfaite de voyager dans le temps et de cerner l’évolution du tissus urbain de Paris. Pour les informations détaillées, direction le site des JEP 2020

Mémoire manufacturière

Le Quartier Popincourt fut un des hauts lieux de l’activité manufacturière et industrielle de la capitale. Mais qui s’en souvient ?

Le parcours proposé qui débutera dans le Jardin Bréguet, permettra d’en redécouvrir les grandes dates et les lieux emblématiques du passé ouvrier.

Pour tous les renseignements et horaires détaillés : 06 19 99 95 11

A la rencontre de la biodiversité citadine

Entre constructions, artères de circulation et squares, la ville regorge de végétaux, petites pousses et grands arbres. Avec ce parcours vous irez à leur rencontre en plein coeur du Marais. Attention, surprise garantie à chaque coin de rue !

Pour toutes les informations : metzchau@gmail.com

JEP 2020 – prenez de la hauteur

La Tour Saint Jacques

Dès la fin du confinement j’ai partagé avec vous ma découverte de la Tour Saint Jacques. J’ai eu un véritable coup de coeur pour cette tour méconnue et qui est pourtant la seule à offrir une vue à 360° sur les toits de Paris. Ouverte exclusivement en été et sur réservation, elle participe aux journées du patrimoine. Une occasion unique de vous y rendre et d’apprécier un point de vue que vous n’êtes pas prêts de retrouver !

Inscription obligatoire

Sur le toit du Palais

Samedi et dimanche à 10h30, 12h, 15h et 16h30
La visite du toit du Palais de la Porte Dorée sera l’occasion de présenter de multiples aspects méconnus de ce bâtiment. Une architecture unique, son implantation à l’orée du Bois de Vincennes ainsi que le panorama sur les alentours.

Ensuite, il sera toujours temps de finir sur une promenade bucolique dans le bois de Vincennes.
Durée : 45 mn
Réservation obligatoire : reservation@palais-portedoree.fr

JEP 2020 – bouclez votre ceinture

La Maison POURSIN est une véritable institution dans l’univers de la maroquinerie de luxe. Née il y a plus de 180 ans, elle produit initialement des boucles en laiton pour la sellerie et les harnais d’attelage.

C’est dans la seconde moitié du XXème siècle qu’elle se consacre exclusivement à la production d’accessoires métalliques pour la maroquinerie. Installée rue des Vinaigriers, la Maison Poursin participera aux JEP 2020 en proposant des visites guidées de ses ateliers. On pourra ainsi admirer les outils de production,  machines qui ont traversé les siècles et comprendre leur fonctionnement grâce aux experts présents.

Vous connaissez mon attachement aux artisans parisiens, alors je ne peux que vous recommander vivement cette visite !

Réservation obligatoire auprès de : agnes@airpresse.com

Deux sessions d’une durée de une heure trente par jour à 11h30 et 15h00

 

Champagne Billecart-Salmon – rendez-vous avec vous !

Billecart-Salmon est une maison de champagne que j’ai découverte il y a peu. Et c’est immédiatement devenu mon champagne favori ! D’une délicatesse absolue, ses bulles d’une extrême finesse séduisent absolument tous les palais. Désormais, Billecart-Salmon nous donnera des rendez-vous réguliers afin de découvrir un des cépages sublimés à l’extrême.  Voici pour le rendez-vous n°1 !

Billecart-Salmon – rendez-vous N°1 : Pinot Meunier

Billecart-Salmon - Rendez-vous N°1
Billecart-Salmon – Rendez-vous N°1

Le rendez-vous N°1, Meunier extra but, est l’expérience d’une nouvelle expression du Pinot Meunier, axée sur un travail basé sur la pureté du fruit.  Pour vivre ce voyage gustatif chez vous, vous pourrez bientôt l’acheter en ligne sur le Billecart Store.

Par ailleurs, Mathieu Roland-Billecart, le Président Directeur Général de cette belle maison familiale vous propose une e-dégustation live sur Instagram ce vendredi 4 septembre à 17h00.

A Paris, il est déjà servi au Crillon ainsi que chez Stéphanie Le Quellec. Une belle façon de démarrer la rentrée !

Billecart-Salmon – une si belle maison

La Maison Billecart-Salmon est avant tout une Maison familiale. Créée en 1818, c’est désormais la 7ème génération de la famille qui est aux commandes. La devise de la famille n’a pas changé depuis maintenant 202 ans : « privilégier la qualité, viser l’excellence » J’ajouterais d’ailleurs qu’ils visent plutôt très bien !

Billecart-Salmon propose une large gamme de cuvées. Toutes partagent la même signature faite de finesse et d’élégance. Cuvées de collection, cuvées prestiges et vins d’exception, ils ont tous ce caractère et cet équilibre gustatif qui les rendent reconnaissables entre mille.

Je finirai sur la cuvée emblématique produite depuis 1840. En effet, c’est le Brut Rosé qui a fait la renommée mondiale de Billecart-Salmon. Et j’avoue que j’ai été totalement conquise quand je l’ai goûté ! Moi qui étais opposée aux champagnes rosés avant de le rencontrer.

Alors vous pouvez commencer par une e-dégustation, qui vous donnera envie très vite d’embrayer sur une dégustation tout simplement !

 

 

Jardin du Luxembourg – incontournable parisien

Le jardin du Luxembourg est une référence absolue quand il s’agit de promenade parisienne. On y flâne, on se pose pour un déjeuner rapide, et puis on y vient en famille. Les photographes raffolent de ses chaises emblématiques, de son kiosque à musique, et de sa fontaine Médicis. Des cours de tennis accueillent les plus sportifs, des activités sportives sont proposées. Et puis il y a le lac et ces voiliers aux voiles multicolores. Quant à la pause gourmande, elle est garantie à toute heure avec la Table du Luxembourg .

Jardin du Luxembourg – la Table du Luxembourg

Commençons par l’adresse que j’ai découverte il y a quelques jours : la Table du Luxembourg. Je dois avouer que je suis souvent dubitative concernant les restaurants  de nos jardins parisiens. La Table du Luxembourg m’a prise par surprise, et elle fut bonne ! Nous sommes ici dans un véritable restaurant. La carte est riche, les plats faits maison. Ouvert en même temps que le jardin, il vous propose petit déjeuner, déjeuner, goûter, diner et même Happy Hour ! Et puis le chef, Philippe Renard, ancien chef étoilé du Lutétia, n’est jamais bien loin. Il échange volontiers avec les convives attablés

A l’heure du déjeuner, il y en a pour toutes les envies. De la salade au tartare, en passant par le dos de cabillaud ou la belle entrecôte, petites faims et gros appétits y trouveront leur compte.

La Table du Luxembourg - la carte
La Table du Luxembourg – la carte

Ici, les produits sont de saison, bio pour la majeure partie.

Alors n’hésitez plus. Quand vous cherchez une adresse paisible nichée dans la verdure, direction La Table du Luxembourg.

La Table du Luxembourg Jardin du Luxembourg, 7 Rue Guynemer, 75006 Paris

Luxembourg – les kiosques, c’est fini

Le jardin du Luxembourg est un haut lieu de la balade en famille. On peut bien sur y faire naviguer de jolis voiliers en bois, sur le plan d’eau devant le Sénat. Et puis l’on pouvait faire plaisir aux enfants avec les kiosques à jouets qui proposaient ballon, cerceaux, ou encore moulin à vent multicolores.

Mais c’est fini. Les jouets aux couleurs chatoyantes ont été remplacés par des boissons sans âme et sans saveur, le tout décoré des fausses fleurs que j’exècre !

Luxembourg – approche culturelle

Le jardin du Luxembourg a une histoire faite de rebondissements. Elle commence en 1612 quand Marie de Médicis décide de quitter le Louvre pour le Palais du Luxembourg et ses jardins qu’elle va aménager en jardins florentins à l’image de ceux où elle a grandi. Lors de la Révolution le Palais servira de prison et le jardin considérablement agrandi puisque le couvent des religieux qu’il côtoyait lui est annexé. Un vrai clin d’oeil de l’histoire à Marie de Médicis puisque c’était ce qu’elle avait souhaité sans jamais y parvenir. Enfin, comme c’est le cas pour tant de lieux parisiens, c’est à l’époque du baron Haussmann et Napoléon III que le jardin reprend vie.

Napoléon souhaite qu’il soit dédié aux enfants et fait donc construire les fameux kiosques ainsi que des espaces de jeux. C’est également à cette époque que la Fontaine de Médicis, si photographiée aujourd’hui, fut construite, reconstruite, déplacée, et surtout agrémentée de son célèbre bassin !

Attention, inutile de vous précipiter pour la redécouvrir, elle est en travaux !

Par contre, vous pouvez toujours profiter des expositions photos régulièrement installées sur les grilles extérieures du jardin. Sans oublier le charmant musée qui accueillera à partir du 23 septembre l’exposition « Man Ray et la mode ».

Alors si vous êtes à Paris cet été, allez flâner au Luco …!

 

Notre-Dame de Paris – rien ne changera

C’était il y’a un peu plus d’un an maintenant. En fin d’après midi,  les premières informations envahissaient d’abord les réseaux sociaux puis les écrans de télévision. La plus belle cathédrale de Paris prenait feu sous nos yeux. Nous étions tous hébétés, impuissants. La vision de ce symbole de la capitale qui menaçait de s’envoler totalement en fumée laissait les parisiens sans voix, mais aussi la France et le monde entier. Notre-Dame de Paris brûlait.

Notre-Dame de Paris – l’histoire d’une architecture tournée vers le futur

Dès 1160, 3 ans avant la pose de sa première pierre, Notre-Dame est le fruit d’un rêve de modernité. C’est à l’évêque de Paris, Maurice de Sully, que l’on doit le style gothique flamboyant de la cathédrale. C’est lui qui osa ce pari architectural, à cette époque où le style roman dominait encore. En 1250, la cathédrale est considérée comme terminée. Elle subit quelques modifications au fil des siècles. Lors de la Révolution, elle servira d’entrepôt. Les statues de la galerie des rois sont détruites, la flèche du XIIIème siècle démontée.  Tombée dans l’oubli et laissée à l’abandon, c’est en 1844 que sa restauration est lancée. C’est Eugène Viollet-Le-Duc qui en est chargé. Il apposera sa touche personnelle, faite de gargouilles et de cette nouvelle flèche si différente de la première construite.

Notre-Dame de Paris – et maintenant ?

En cette année 2019 le destin donnait à la France une occasion unique de reprendre le flambeau de l’audace architecturale. Parce qu’un drame tel que l’incendie qui ravagea la cathédrale n’a de sens que s’il permet d’avancer, de progresser, de se réinventer. Rapidement un concours international est annoncé pour une nouvelle flèche, digne du XXIème siècle.
Et puis le Covid a éteint la nation. La rentrée est annoncée sous le signe d’une crise économique et des tensions qui l’accompagneront.
Le président Emmanuel Macron a donc décidé de ne pas donner suite à cette belle idée de concours qu’il avait lui même lancée. Notre-Dame de Paris sera reconstruite à l’identique. Figée dans ce qu’elle a été depuis Viollet Le Duc. Elle qui était le symbole d’une vision, elle est désormais celui de l’immobilisme.

Notre-Dame de Paris – je voulais que rien ne change, et pourtant …

Il y a quelques jours un ami me posait la question : « et toi, tu en penses quoi de Notre-Dame ?« . Et comme souvent ma réponse a été mitigée.  « Toujours tentée par le choix frileux de ne rien changer et en même temps parcourue par ce sentiment diffus qu’il faut saisir le moment pout aller de l’avant ». J’aurais donc du être satisfaite. Notre-Dame ne changera pas d’un iota. On s’appliquera à effacer des mémoires cet incendie qui a ébranlé la cathédrale, et tous ses amoureux. Dont moi. Qui l’aime depuis si longtemps.
Et puis je suis tombée sur cet article de Paris Match. Voila ce qu’écrit Gilles-Martin Chauffier, son auteur.
« On fait de Notre Dame la sépulture de l’audace française. Si l’inspiration des archives du XIIe siècle avait eu la même circonspection, ils nous aurait élevé une bonne grosse basilique Romane «
A la lecture de ces mots, tout est devenu clair. Notre-Dame aurait du être au centre d’un projet tourné vers l’avenir. Elle aurait du accueillir une de ces multiples créations que de nombreux architectes du XXIè siècle avaient déjà imaginées dès l’annonce du concours.
Pour que cet incendie s’inscrive dans l’histoire si riche de cet édifice séculaire.
Il n’en sera pas ainsi. Peut-être alors que Notre-Dame aura retrouvé son aura à la date tant attendue des jeux Olympiques de 2024. Mais il restera un sentiment d’amertume. Celui de ne pas avoir été à la hauteur.
 » Notre-Dame jalouse immobile et sévère du haut de toutes ses pierres nous regardera sans doute très longtemps de travers... »
(vers remanié extrait du chant de la Seine par Jacques Prévert)

Tour Saint-Jacques – la plus belle vue de Paris

La Tour Saint-Jacques fait partie de ces monuments méconnus du public, parisiens compris ! Alors si nous profitions de cet été un peu hors norme pour partir à sa découverte ? Suivez le guide !

Tour Saint-Jacques – un peu d’histoire

Tout commence au 10ème siècle, avec une petite chapelle installée précisément là, dans ce que l’on appelait un faubourg, puisqu’il ne s’agissait pas encore de Paris.
Au moyen âge la Corporation de la Grande Boucherie s’était installée dans ce faubourg. Bouchers et tanneurs cohabitaient dans ce quartier prospère qui devient rapidement très riche.
La chapelle Sainte Anne/Sainte Agnes (le nom en est incertain encore aujourd’hui) devient alors trop petite et c’est la corporation qui finance une nouvelle église. L‘église Saint-Jacques de la Boucherie prend définitivement ce nom au 13ème siècle, pour se différencier des deux autres églises parisiennes portant également le nom de Saint-Jacques.
C’est au 16ème siècle que son nouveau clocher voit le jour. De style gothique flamboyant, dans cette période de transition juste avant la Renaissance, pendant laquelle les bâtiments religieux sont encore associés au style gothique.
C’est lors de la Révolution Française que l’église sera pillée et saccagée puis vendue en 1793 et enfin détruite.
Seul le clocher sera épargné pour des raisons peu certaines.  Les hypothèses qui subsistent sont de deux natures.
La première suppose que la hauteur de la tour aurait pu être un facteur déterminant, étant un des plus hautes constructions de la ville à l’époque. La seconde aurait trait à Pascal qui aurait mené des expériences scientifiques dans cette église.
Statue de Pascal - Tour Saint-Jacques
Statue de Pascal – Tour Saint-Jacques
Longtemps laissée à l’abandon, la our Saint Jacques sera rachetée par la mairie de Paris pour la sauver. Aujour’d’hui restorée, on peut la visiter.

Tour Saint-Jacques – la visite

La Tour Saint-Jacques se visite donc. 300 marches et 53 mètres plus haut, on découvre une vue spectaculaire sur la capitale.

Suffisamment haut pour admirer tous les monuments, découvrir les quartiers et les reliefs de la ville. Mais suffisamment proche des toits et des rues pour sentir vibrer Paris.

La visite s’effectue en deux temps, avec une pause à peu près à mi-parcours.  C’est là que la guide de « Des  mots et des arts » nous raconte l’histoire du lieu. Puis l’on repart, marche après marche.

Et là, c’est l’émerveillement quand on atteint le sommet tant attendu !
Les visites guidées de la Tour Saint-Jacques sont désormais proposées par l’agence MagmaCultura, en partenariat avec la ville de Paris. La Tour est ouverte à la visite les vendredis, samedis et dimanches jusqu’au 13 novembre inclus, de 10h à 18h
Tour Saint-Jacques Square de la Tour Saint-Jacques 75004 Paris

Paris – restaurants cachés

Et si on profitait des plus jolies adresses de la capitale avant qu’elles ne soient envahis par la foule ? L’été 2020 est unique : après une période surréaliste dont on se demande si on l’a vécue ou bien rêvée, nous sortons petit à petit de notre torpeur. Alors, avant le retour des touristes, et maintenant que beaucoup de parisiens s’apprêtent à quitter la capitale pour les vacances, à nous les adresses nichées dans de jolis jardins méconnus, les terrasses dissimulées. En somme, à nous les restaurants cachés de Paris !

Restaurants cachés – Caché paris

A tout seigneur tout honneur ! C’est lui qui porte le mieux son nom, et il s’agit là de ma toute dernière découverte. Pour y accéder, c’est un parcours exigeant.

Etape 1 : réserver.

Et là, sachez qu’il faut s’y prendre vraiment à l’avance. Par ailleurs Caché fait partie de ces restaurants qui gèrent le « no show » en prenant votre empreinte de carte bleue. Cela peut surprendre, mais en y réfléchissant, cela prend tout son sens quand on sait que le lieu n’accueille que peu de couverts et qu’une annulation non annoncée représenterait une perte conséquente.

Etape 2 : se rendre sur place.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, avoir l’adresse ne suffit pas ! D’abord, il faut trouver la Villa Riberolle : facile.

On passe la grille ( la porte est ouverte), et on fonce vers le n°23. On croit y être : on y est pas ! Une affichette invite à continuer jusqu’au fond du chemin et à prendre à gauche (derrière les tables et chaises) !

Et elle est là, la grille qui ouvre sur ce chemin terrasse au fond duquel se trouve la partie « intérieure » du restaurant.

Etape 3, découvrir, s’attabler et déguster !

Et voilà, nous y sommes ! On s’installe en extérieur puisque le temps le permet.

Ne négligeons pas cependant l’intérieur qui a beaucoup de charme également !

En quelques mots le concept est simple : Caché est un lieu qui accueille tous les deux ou trois mois un nouveau chef en résidence. Actuellement, et jusque début août, il s’agit du chef de MARA. MARA, c’est un petit restaurant qui a ouvert ses portes mi février dans le Marais, pour fermer le 15 pour cause de confinement !

C’est donc chez Caché qu’on peut déguster sa cuisine ensoleillée avant de le retrouver chez MARA rue Saintonge à la rentrée. Une très bonne adresse que je vous recommande chaleureusement.

Caché PARIS 23 villa Riberolle 75020 Paris 

Hotel particulier Montmartre

A quelques pas de la si pittoresque Villa Léandre, l’Hôtel Particulier Montmartre se mérite.

Il vous faudra tout d’abord passer la grande grille sur rue. Elle s’ouvrira lorsque vous aurez sonné à l’interphone. Puis c’est en suivant un charmant chemin de pavés que vous pourrez pénétrer dans le jardin secret de l’Hôtel Particulier.

On peut diner du mardi au samedi, et le dimanche soir, ce sera assiettes d’entrée à cumuler et à partager, pour un apéritif dinatoire dans un cadre magique.

La burrata est coulante à souhait, et les tomates savoureuses.

La Patanegra fond dans la bouche. Ceux qui l’aiment riche l’apprécieront tout particulièrement.

Et bien sur, tout finit avec un dessert, beaucoup plus savoureux que photogénique !

Les ingrédients parfaits pour une soirée délicieusement romantique.

L’Hôtel Particulier 23, avenue Jugnot pavillon D 75018 Paris
teatime tous les jours /  brunch samedi et dimanche / déjeuner lundi jusqu’à vendredi / diner mardi jusqu’à samedi

Le Café Jacques

Pour vous installer à la terrasse du Café Jacques, il vous faudra simplement procéder comme si vous vouliez vous rendre au musée du Quai Branly. Puis suivre les indications qui vous mèneront au but.

Pour commencer vous la verrez, cette superbe terrasse à la vue imprenable.

Et si le temps ne permet pas de s’installer à l’extérieur, l’intérieur est lumineux, et la vue tout aussi plaisante.

Le nouveau chef du café Jacques, passé tout d’abord par le restaurant Les Ombres, juste au dessus, a apporté son twist personnel à la carte tout en maintenant ses essentiels.

Le résultat est idéal pour un déjeuner frais, léger et savoureux. Pour commencer, je vous recommande de partager  quelques tartinades.

Les salades sont aussi fraiches que l’été l’exige, aussi bien la salade César que la salade aux crevettes.

Pour une plus grosse faim, le poulet est moelleux comme je n’en avais pas mangé depuis longtemps.

Et la cuisson de la bavette précisément telle que l’on l’avait demandée !

Quant aux pâtisseries, impossible d’y résister, sauf si vous avez un caractère extrêmement trempé ! Personnellement, ce n’est pas le cas, et donc, voilà …

Et pour finir, pourquoi pas un tour au musée ? C’est le bon moment, il n’y a personne !

Café Jacques 27 Quai Branly, 75007 Paris fermé le lundi

 

 

On se fait un rooftop à PARIS ?

Ca y est, la vie reprend, les restaurants ont ouvert leurs portes. Et la bonne nouvelle, c’est que pour le moment, il n’y a que les parisiens à PARIS… Ce qui simplifie les réservations ! C’est donc l’occasion unique de (re)découvrir les adresses qui ont pris de la hauteur. Alors, envie de se faire un rooftop à Paris ?

Au Top – parce qu’il porte si bien son nom

Au Top est un secret que l’on ne confie qu’à ceux qu’on aime. Et même quand on en parle, on peut le rendre désirable et pourtant inaccessible. Parce que Au top se mérite !

Au Top Paris
Au Top Paris

Dissimulé au sommet d’un austère bâtiment de bureau, rien n’indique que sur le toit vous pourrez vous régaler d’une vue extraordinaire et de plats concoctés par l’équipe deJean-Philippe Nikoghossian, fondateur du café La Perle et du café Foufou !

Avant de vous rendre sur place et de décrocher le graal, il vous faudra réserver bien sur. C’est à ce moment que vous recevrez les instructions précises pour accéder au lieu. En synthèse il s’agira de traverser une cour intérieur, prendre un ascenseur, sombrer dans des reflets surprenants, et vous y serez. Vous pourrez alors découvrir la cuisine méditerranéenne en admirant la vue.

Au TOP 93 rue vieille du temple 75003 Paris

Girafe – vue sur la Tour Eiffel

Girafe est un rooftop d’un genre unique : il est au rez de chaussée ! L’accès s’effectue directement depuis la place du Trocadero. Un intérieur élégant, une terrasse spectaculaire. Et une carte où les fruits de mer ont la part belle.

Bien sur, c’est à la tombée de la nuit que le spectacle devient encore plus éblouissant.

restaurant Girafe
restaurant Girafe

Restaurant Girafe 1 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75016 Paris

43 Up on the roof – la bonne surprise

Les rooftops côté Saint Germain sont trop rares. Et celui ci tout à fait inattendu.

En effet, de prime abord, rien ne laisse penser qu’un tel bijou se cache sur le toit de cet hôtel. Parce que c’est au sommet d’un Holiday Inn qu’il faut se rendre pour admirer la vue et siroter un cocktail.

N’hésitez donc pas à pénétrer dans le lobby, puis à prendre l’ascenseur, et à monter au dernier étage. Voilà alors ce qui vous attend !

Pas mal, non ?

Holiday Inn Paris Notre-Dame : 4, rue Danton, 75006 Paris
Ouvert de mai à septembre de 17h à 22h30 sans réservations
Tel. +33 (0) 1 81 69 00 60

LE Rooftop – tout simplement

Et si nous examinions maintenant dans l’offre luxe des rooftops parisiens ? Et l’on sait que les palaces de la capitale ne font pas les choses à moitié ! direction Le Rooftop du Peninsula.

rooftop Peninsula
rooftop Peninsula – photo www.penisula.com

Comment résister à la vue imprenable qui s’offre depuis ce toit terrasse ? Que ce soit pour un cocktail ou des tapas à partager, l’endroit semble idéal pour une escapade magique. Dès 15h00, vous pourrez vous installer pour siroter un Paris New York  (Vin rosé de Provence, crème de cassis, jus de citron vert, sirop d’agave, bitter cherry), histoire de voyager. Un peu plus tard, vous pourrez accompagner votre boissons d’un cheese burger au comté ou encore d’une fine tartelette tomate, jambon et parmesan. dans tous les cas, le moment devrait être unique ou ne sera pas !

Tarifs : cocktail 30€ cheeseburger 29€ tartelette fine tomate 15€
Peninsula Rooftop 19 Avenue Kléber 75116 Paris  +33 (0)1 58 12 28 88

Créatures – délicieusement veggie

Pour finir cette liste qui est bien loin d’être exhaustive, je vous emmène dans l’univers passionnément veggie de Julien Sebbag.  Ici, sur le toit des Galeries Lafayette, il sublime ces légumes qu’il aime tant.

Salades multicolores, légumes de saison rôtis, chaque détail compte pour cet amoureux de la cuisine végétarienne. Il revendique pouvoir convaincre les plus réticents… On essaie ?

Réservation pour le déjeuner – pas de réservation pour le diner
Créatures 8ème étage des Galeries Lafayette Paris Haussmann 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris

Musée Jacquemart André – TURNER, peintures et aquarelles

Si l’on ne devait citer qu’un seul nom représentatif de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, ce serait (Joseph Mallord ) William Turner. L’exposition en cours au musée Jacquemart André nous permet de mieux comprendre son parcours, de ses débuts de dessinateur de paysage topographique et d’architecture, à ses dernières oeuvres baignées de lumière et de couleurs. Bienvenue dans l’univers de « TURNER, peintures et aquarelles »

TURNER peintures et aquarelles
TURNER peintures et aquarelles

Le Legs TURNER –  à la découverte d’oeuvres personnelles

L’exposition « Turner, peintures et aquarelles », a été rendue possible grâce au legs Turner. Reçu par la nation britannique en 1856, ce fonds comprends des centaines de peintures, esquisses, aquarelles, dessins et carnets de croquis. On  y découvre la pratique privée de l’artiste, plus intime, plus expérimentale. Et l’on comprend les multiples champs explorés par l’artiste, bien loin des oeuvres dédiées au grand public.

Cette collection est aujourd’hui conservée au Tate Britain. C’est là qu’ont été sélectionnées les peintures à l’huile et les aquarelles exposées à l’occasion de l’exposition.

Cathédrale de Durham - graphite, aquarelle et gouache sur papier 1798
Cathédrale de Durham – graphite, aquarelle et gouache sur papier 1798

L’occasion unique de suivre la progression artistique du peintre, son parcours depuis ses premières études d’architecture et de paysage jusqu’à sa maitrise absolue de la lumière et de la couleur.

William TURNER – voyage, voyage

Le voyage a toujours été une source d’inspiration. Mais TURNER avait ceci de particulier qu’il était précurseur en son temps.

Alors qu’à son époque les conditions matérielles comme politiques étaient loin d’être favorables au voyage, TURNER n’en demeure pas moins un des artistes qui a le plus voyagé, tous siècles confondus !

Bien sur il a abondamment parcouru l’Angleterre, l’Ecosse et le Pays de Galles.

vue de Richmond Hill et un pont 1808
vue de Richmond Hill et un pont 1808

Mais loin de s’en tenir à cette proximité, il a également effectué plus de 20 voyages en Europe.

C’est en 1791 qu’il inaugure un concept qu’il maintiendra jusqu’à la fin de sa vie : le summer touring. Il a à peine 16 ans et commence ainsi sa moisson de paysages estivaux qui alimenteront, année après année, son travail d’atelier hivernal.

Il commence par de petites escapades, Oxford, Bristol. Puis c’est une accalmie des guerres européennes qui lui permet de voyager sur le continent. La France, l’Espagne et surtout la Suisse le fascinent .

Lac Léman - graphite et aquarelle sur papier
Lac Léman – graphite et aquarelle sur papier

Mais c’est en 1819 qu’il a « la révélation italienne« . Et c’est là qu’il va apprivoiser la lumière et jouer des couleurs pures.

1835 Venise La Piazzetta
1835 Venise La Piazzetta

Quand on pense que Cézanne, pourtant fasciné par les maitres italiens, n’est jamais allé en Italie de toute sa vie.

Je finirai la visite sur les oeuvres qui m’ont le plus séduites. En commençant par une Venise délicate, avec cette aquarelle de San Giorgio Maggiore.

Venise : San Giorgio Maggiore 1819
Venise : San Giorgio Maggiore 1819

Puis Venise encore, éblouissante de lumière et de couleur.

Venise - vue sur la lagune au coucher du soleil 1840
Venise – vue sur la lagune au coucher du soleil 1840

Et surtout, pensez bien à réserver sur le site.

Musée Jacquemart-André 158 Boulevard Haussmann, 75008 Paris